Aller au contenu
publicité

Expos de Montréal


mtlurb

Messages recommendés

à l’instant, Rocco a dit :

171105-cp-valerie-plante-montreal_cropped.jpeg.jpg

Il y en a d'autres qui sont contents, pas parce qu'ils ne souhaitaient pas un retour des Expos, mais parce que la nouvelle leur enlève une épine au pied -- plus besoin de tanguer entre un oui conditionnel et un non ambigu.

Toutefois, la question (de l'opportunité d'un soutien public) pourrait bien revenir un jour, dans une forme inédite, avec des acteurs et des décideurs différents, dans un contexte plus détendu.  Il n'est pas nécessaire que tous et chacun y "croient".  

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

publicité
On 2022-01-20 at 7:08 PM, eastender85 said:

Je ne comprends pas ... il y a quelques semaines on promettait une bonne nouvelle en debut 2022. On parlait du dévoilement de la maquette, de tout le projet. Tout les analystes s'entendaient pour dire :" La question n'est plus SI mais QUAND"

Et là soudainement plus rien ne fonctionne après autant de temps investi?? Tout le monde était dans le champs tout ce temps?!?! Je suis perplexe de tout ca...

On ne saura probablement jamais mais je retiens des propos de Bronfman est qu'il n'en veut pas à Sternberg et il a surtout dit "je ne sais pas comment il va faire pour être à la même table qu'eux" quand il a parlé de la prochaine réunion du comité exécutif de la MLB (dans lequel Sternberg siège depuis quelques années avec les 9 autres proprios les plus influents de la ligue).

À lire ce qui ressort de tout ca, on peut présumer que Sternberg s'est mis trop de proprios à dos avec son modèle d'affaires; les revenus des Rays sont au minimum depuis trop longtemps, il n'a rien investi pour remédier à cela depuis qu'il a l'équipe, il collecte un maximum d'argent et de profits avec le partage des revenus venant des équipes riches et il met malgré tout sur le terrain des équipes très compétitives. Et là, le comble, il voulait contrôler deux marchés télé dont le 2e plus gros au Canada et le plus important échappant à la MLB dans un plan comportant trop d'incertitudes pour entrevoir cette concession soulever les passions et se sortir de sa dépendance au partage des revenus. On peut comprendre que le commissaire sentait de moins en mois de support à Sternberg à l'intérieur de la ligue et qu'il a ainsi enlevé un levier à l'association des joueurs dans les négos en cours (les joueurs devaient avoir choisi ce lock out pour s'opposer stratégiquement au plan d'un des proprios du comité exécutif et au concept des villes sœurs). Et en plus la ligue et les joueurs perdaient en MTL l'une des principales villes pour faire monter les enchères dans une éventuelle expansion.

Comme souvent je l'ai exprimé ici je n'ai jamais cru au concept de villes sœurs mais jamais je n'aurais cru à un tel dénouement. Bronfman semble avoir été passablement naif... pour une 2e fois en 20 ans avec la MLB après ses millions perdus dans les cash call de Loria. C'est décevant. Montréal mérite mieux!

La MLB en doit une pis deux à MTL... 

Modifié par JayDee
  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Montréal-Tampa : un mariage dont personne ne voulait

Le stade des Rays situé à St. Petersburg.

Photo : AP / Chris O'Meara

Martin Leclerc (accéder à la page de l'auteur)Martin Leclerc

hier à 18 h 54

https://ici.radio-canada.ca/sports/1856327/garde-partagee-montreal-tampa-bay-chronique-martin-leclerc

Comment a-t-on pu en arriver là?

Même s’ils rêvaient de voir Montréal retrouver sa place dans le baseball majeur, les amateurs de sport n’ont probablement pas été surpris, jeudi, d’apprendre que la MLB avait jeté par-dessus bord le controversé projet de garde partagée d’une équipe entre Montréal et la région de Tampa.

L’idée de ramener une formation de la MLB à Montréal avait pourtant rapidement gagné en popularité depuis le début des années 2010.

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain avait publié une étude (douteuse, il faut le dire) claironnant qu’une équipe pouvait être acquise à prix d’aubaine et que le marché montréalais pouvait aisément faire vivre une concession de la MLB.

Stephen Bronfman soutenait dans les médias que l’argent n’était pas un problème pour lui et ses associés et que son groupe était prêt. Le commissaire de la MLB, Rob Manfred, déclarait à intervalles réguliers que Montréal faisait partie des candidates favorites pour obtenir une équipe de l’expansion.

Le groupe de Stephen Bronfman avait à son tour publié une étude affirmant que le marché de Montréal allait se situer au 15e rang parmi les 27 villes de la MLB. Et des sondages annonçaient que, dans une très forte proportion, les amateurs de sport et les grandes entreprises québécoises avaient l’intention d’acheter des places dans le nouveau stade de l’équipe.

Des consultations avaient été organisées auprès de groupes cibles pour aider les concepteurs à donner une touche montréalaise au futur stade.

Bref, la question n’était plus de savoir si Montréal allait ravoir une équipe, mais plutôt à quel moment le premier match allait être disputé. La vague était haute et forte.

Pour la première fois se présentait une réelle possibilité de voir une équipe de la MLB détenue par des intérêts québécois et dont les opérations baseball auraient été menées par des talents québécois.

Ce projet prometteur s’est toutefois dégonflé en juin 2019. Au lieu de sortir un chat de son sac, Stephen Bronfman en a extirpé un monstre à deux têtes. Une créature inconnue.

On a alors appris que les investisseurs québécois n’avaient pas l’intention de diriger une équipe de baseball. Ils voulaient plutôt acheter des actions des Rays et ouvrir leurs portes à mi-temps à un propriétaire américain.

Dans un fichier Excel, l’idée de plonger sa paille dans deux laits frappés apparaissait sans doute géniale. Une équipe disputant ses matchs locaux dans deux villes différentes allait possiblement pouvoir doubler ses revenus de télé et de commandites locales.

De plus, la rareté des matchs locaux (une quarantaine dans chaque ville, au lieu des 81 habituels) allait peut-être stimuler la vente de billets. Cet aspect de l’affaire n’était toutefois pas acquis. La grande majorité des amateurs de sport s’attachent à une équipe parce qu’elle défend les couleurs de leur ville.

Et surtout, construire un stade dans Bridge-Bonaventure, près du bassin Peel, allait rehausser la valeur du quartier que M. Bronfman et ses partenaires avaient l’intention de construire tout autour. C’était là que se trouvait le motton, comme on disait dans Slap Shot.

Le hic, c’est que, vu de l’extérieur, ce projet avait beaucoup de prises contre lui.

La vaste majorité des amateurs s’y opposaient, ce qui était déjà une stridente sonnette d’alarme. Un autre fort pourcentage de gens n’y croyaient pas et pensaient qu’il s’agissait en fait d’une stratégie, soit pour faire déménager les Rays à Montréal, soit pour provoquer la construction d’un stade assurant la permanence des Rays à Tampa.

De son côté, le propriétaire des Rays, Stuart Sternberg, n’a jamais été capable d’expliquer pourquoi les amateurs de baseball de Tampa, qui boudent l’équipe même durant les courses aux séries éliminatoires, allaient soudainement se précipiter pour assister à des matchs du début d’avril jusqu’à la mi-juin.

Par ailleurs, utiliser l’argent des contribuables pour construire un stade de baseball est déjà une très mauvaise idée, et on se proposait d’en construire deux pour une seule équipe. C’était résolument l’approche de la paille dans deux laits frappés. Le marché de Tampa est moribond. Et celui de Montréal, où il n’y a plus de baseball majeur depuis 2004, était hautement incertain dans un contexte de garde partagée.

Pourquoi la MLB se serait-elle fendue en quatre pour concrétiser cette garde partagée, alors que plusieurs villes nord-américaines font la file pour accueillir une équipe à temps complet? Quand on regardait le projet sous cet angle, le concept de garde partagée avait une chance réelle d’échouer dans les deux villes à moyen terme.

Cette affaire aurait pu se transformer en l’un des plus retentissants fiascos de l’histoire du sport professionnel nord-américain. Les dirigeants des grands championnats professionnels vivent déjà des cauchemars quand ils doivent déménager une équipe d’une ville à une autre. Imaginez un peu le transfert d’une équipe implantée dans deux villes...

Enfin, messieurs Sternberg et Bronfman semblent ne s’être jamais préoccupés de l’opinion des joueurs dans cette histoire. Du moins, pas publiquement.

Comment a-t-on pu croire que les joueurs, qui passent leur temps à voyager, allaient avoir envie de déménager leurs familles chaque année au beau milieu de la saison? Et comment a-t-on pu croire que l’Association des joueurs de la MLB, qui est l’un des syndicats les plus puissants du monde, allait accepter de troubler la qualité de vie de ses membres?

En plus, les joueurs de la MLB sont en lock-out depuis le début du mois de décembre, et ce premier conflit de travail en 27 ans s’annonce rude et long. La fin de cette bataille ne sera pas propice à de telles concessions des joueurs, d’autant plus que le concept de garde partagée n’existe nulle part ailleurs.

Après avoir annoncé la mort du projet, Stuart Sternberg s’est dit convaincu que le partage d’une équipe entre deux villes représente l’avenir du sport professionnel nord-américain. Il a peut-être raison.

Mais l’avenir, ça peut être très long. Stephen Bronfman a pris la parole un peu plus tard. Le milliardaire montréalais s’est dit bouleversé, épuisé et déçu par la nouvelle.

Il a déploré qu’en un coup de fil, l’incroyable travail de fond accompli des deux côtés de la frontière au cours des dernières années soit tombé à l’eau.

Sports - Entrevue

« C’est dur! »

« C’est dur! »

Cette chronique est rédigée en tout respect. Les deux hommes croyaient en leur projet et ils ont déployé énormément d’efforts et de ressources pour le concrétiser. Il faut saluer cela.

En même temps, la liste des embûches était tellement costaude qu’on ne peut s’empêcher de se demander comment ils ont pu croire que ces deux stades et cette équipe à deux têtes allaient réellement voir le jour.

Il y a un an, une source bien au fait des us et coutumes de la MLB m’avait expliqué que le comité exécutif des propriétaires ne dit jamais vraiment oui ni vraiment non quand on lui présente une idée.

Et il avait prédit exactement ce qui s’est produit jeudi. Ce projet n’a jamais quitté la case départ, disait-il.

C’est exactement là que tout le monde se retrouve. Mieux vaut être seul que mal accompagné, comme disait ma grand-mère.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://www.journaldemontreal.com/2022/01/22/devimco-inquiete-pour-pointe-saint-charles

Some hope that if one day an opportunity presents itself again, the land may still be available... Glad to hear Devimco doesn't plan to build anything on that land in the near future. 

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 semaines plus tard...
Il y a 8 heures, Rocco a dit :

I guess Bronfman got the memo.

Screenshot_20220217-151040_Samsung Internet.jpg

Je n'ai pas besoin de lire l'article.  Il me suffit de réitérer une opinion que j'ai depuis toujours:  le but premier poursuivi par ceux qui possèdent (ou aspirent à acquérir) une équipe de sport professionnel n'est pas de faire de l'argent; plusieurs acceptent même d'en perdre sans sourciller.  Ce que ces propriétaires "gagnent", c'est de la notoriété.  Naturellement, il faut en avoir les moyens.  Quand on est multimilliardaire, une perte de quelques dizaines ou centaines de millions n'est rien.

Certains feront valoir que l'investissement peut être rentable -- si on considère la prise de valeur de la franchise: ça été généralement vrai, et ça peut continuer, mais ce n'est pas une certitude.  Ce qu'il faut voir, même si ce n'est pas évident, c'est que l'augmentation de la valeur marchande d'une franchise n'est pas le corollaire d'une hausse actuelle ou prévisible des profits engendrés par l'exploitation  -- comme c'est généralement le cas pour des entreprises cotées en bourse.   Je pense plutôt que l'augmentation de la valeur est essentiellement (ou même totalement) expliquée par une hausse de la demande pour ce type de "propriétés"; autrement dit, il y de plus en plus de milliardaires, des gens qui peuvent se permettre ce "hobby" coûteux.  Or l'offre (les franchises à vendre) est rarissime.. Vous devinez la suite.  

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Look who was next to Jeffrey Loria when the traitor bought the Expos in 1999... Clearly Mr Bronfman didnt care about baseball.. he just wanted the profit.. and it was the same scheme again 20 years later!! This time, the MLB knew it.

Screenshot_20220218-234512_YouTube.jpg

Screenshot_20220218-234451_YouTube.jpg

  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 13 heures, Rocco a dit :

Look who was next to Jeffrey Loria when the traitor bought the Expos in 1999... Clearly Mr Bronfman didnt care about baseball.. he just wanted the profit.. and it was the same scheme again 20 years later!! This time, the MLB knew it.

He cared more about the profit.  He was not rich enough to care more about the prestige attached to ownership.  But I am intrigued about your comment whereby "This time, the MLB knew it".  If so, why did it take so long to discover that the discussions were going nowhere?  -- It must have been the prospect of attracting serious public support, which did not materialize.  

Jeffrey Loria?  -- He is  just a businessman.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

15 hours ago, Rocco said:

Look who was next to Jeffrey Loria when the traitor bought the Expos in 1999... Clearly Mr Bronfman didnt care about baseball.. he just wanted the profit.. and it was the same scheme again 20 years later!! This time, the MLB knew it.

Screenshot_20220218-234512_YouTube.jpg

Screenshot_20220218-234451_YouTube.jpg

There were LOTS of people around Lorria at that time...but I don't think Bronfman was just in it for the profit. I believe he truly cares about bringing baseball back to MTL. You don't own a baseball team to make money, certainly not in this city.

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

4 hours ago, go_habs_go said:

There were LOTS of people around Lorria at that time...but I don't think Bronfman was just in it for the profit. I believe he truly cares about bringing baseball back to MTL. You don't own a baseball team to make money, certainly not in this city.

Sure, you make money owning a team in most cases.  But anyone who doubts Bronfman's (good) intentions this time around are completely off-base.  Even back with Loria, Bronfman was already a minority owner at the time when Loria purchased the majority share of the partnership... Bronfman was one of the few local owners who tried hard to encourage other owners to put up some cash when Loria made cash calls... when the local owners refused, Loria's share of the partnership increased and the locals were diluted.  He may not have had the vision, experience, or cash at the time to make it work in what was a very odd situation.  It's too bad the details of the Montreal/Tampa Bay project are not fully public knowledge... maybe one day they'll be released.

The Bronfman name is VERY highly respected within MLB.  His involvement in this project added a lot of credibility with MLB.  MLB's decision most certainly did not have anything to do with any negative perception of Bronfman or anyone in the Montreal group.  Suggesting otherwise is incorrect.  This had everything to do with other MLB owners not wanting Sternberg having control over two markets "for the price of one", and it would set a precedent that might lead to too many complexities for other smaller markets down the road.  From what I know, from a very reliable source, is MLB's decision hit the Rays and the Montreal group like running into a wall at 200km/h.  It was unexpected and a complete 180 vs all the discussions they'd had to that point.   Some of you will probably laugh this off, but I think the reality is the Montreal side of thing got so far advanced and so "good"... the plan would have been exceptionally great for the Rays, and other owners essentially resented Sternberg for being able to benefit from Montreal after years of collecting revenue sharing from MLB (and being very successful on the field).  They won't ever admit it but that's almost certainly a big part of the reason this was turned down.  They're forcing Sternberg to figure it out in Tampa Bay.  Stephen Brunt said it well... it's like when you send a kid up to his room for punishment and he starts playing with a chemistry set...  and while he's up there he splits the atom and you're like "uh-oh".  Well, that's kind of what Sternberg did here, he came up with a plan (with the Montreal Group) that would have been very advantageous for him.  Ultimately it would have had the additional benefit of returning MLB to Montreal.  The idea of split cities is complex and there are many hurdles but they were all overcome or very close to being overcome.  I am sure we'll see this down the road in pro sports. 

  • Like 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


publicité


×
×
  • Créer...