Pointe-du-Moulin

[MtlMan]

Bon d'accord on se paye un beau quai a 100 millions qui va nous servir 3 mois par année let´s go for it. Pendant ce temps je vais aller faire réparer mes shock sur mon char résultat de nos belle rues défoncés. Très belle images de marques pour notre ville.

 

J'ai des confreres de travail qui sont venu de toronto la semaine passée. Ils on trouvés ça très pitoresque les routes pleines de crevasses.

 

Les jets f35 a coup de milliards de $ c'est du gros gaspillage aussi et je suis contre.

 

Je suis heureux que tu sois contre le gaspillage des jets payés trop chers. Ça fait au moins une cause à défendre qui vaut la peine.

 

Cela dit, je conduis tous les jours à Mtl, mais je n'ai jamais eu à changer "mes shock", je ne sais pas où tu te tiens, ou surtout de quelle manière tu conduis, mais mon expérience personnelle n'est pas terrible à ce point. Et je n'ai qu'une Yaris.

 

Mais bon, nos expériences de conduite sont peut-être radicalement différentes pour je ne sais quelle raison.

 

PS: l'image de marque pour notre ville ne passe pas UNIQUEMENT par les ceuzes qui viennent en "char". Il y en a aussi une trâlée qui viennent sans conduire dans les rues. Alors, c'est pas juste ça qui compte.

 

Granted :les rues pourraient être ben mieux. Ben ben mieux. On s'entend là-dessus.

[andre md]

Justement je suis mécanicien je fait l'inspection sur les camions et semi-remorques . C'est effarant les dommages infligés sur le matériel roulant. Lame de ressort brisé , bushing de sway bar complétement disparues, bushing de shackles completement fini. Bearing de roues , Bearing de driveshaft etc.....

 

Simplement comme exemple de belle routes je t'invite a circuler dans le secteur de l'aéroport de montréal. Les voies de services de Cote de Liesse , sont pleine de trous et de crevasses. Combien de collegue sont arrivés au travail avec des jantes endommagés. Je travail sur la route aussi pour des appels de services et je fait tout le territoire de montréal et de Laval et aussi certains secteurs de la rive-sud. Je circule a la journée longues sur les routes.

 

Je suis pas spécialiste du tourisme mais je suis pret a parier que la majorité des touristes qui viennent a Montréal , viennent principalement en voiture et sont principalement de l'ontario et du nord-est des états-unis. On laisse quoi comme premiere impression? Des routes défoncés.

 

Le pire dans tout ca c'est que les routes alentour de l'aéroport sont plus endommagées que la moyenne des autres secteurs de montréal/

Tu prend un exemple un touriste qui arrive a Dorval et qui va louer une voiture chez Discount ou Hertz sur Cardinal et qui en chemin faisant s'apercoit que la chaussée est dans un état pitoyable. Ca donne une belle image ouaip.

[acpnc]

Le tourisme international est de l'argent neuf qui tombent dans l'économie et par surcroit éventuellement dans les coffres des différents gouvernements. Nous savons tous que notre balance commerciale au niveau du tourisme est grandement déficitaire, puisque les canadiens et les québécois dépensent beaucoup plus à l'étranger que les étrangers à l'intérieur de nos frontières. C'est ce que j'appellerais un défi colossale que de tenter d'équilibrer un peu la balance. Nous n'avons donc pas le choix d'investir pour encaisser davantage, car personne n'a envie de se priver de ses petites vacances au soleil et l'hémorragie se poursuivra de plus belle.

 

Loin de moi l'idée de vouloir les blâmer. Cependant pendant ce temps nous dépensons une fortune en taxes et frais divers à d'autres économies nationales et de manière récurrente. On est donc un peu mal placé pour parler de routes et d'infrastructures négligées, si une bonne partie de notre argent va volontairement ailleurs? C'est un choix qu'une majorité fait, face à un climat rigoureux qui continuera malheureusement à sévir encore longtemps.

 

Néanmoins on peut sérieusement tenter de limiter les dégâts, et c'est en investissant pour attirer à notre tour des visiteurs qui viendront profiter de nos attraits et de notre culture unique. A nous alors de promouvoir efficacement notre produit et d'offrir des exclusivités qui nous distingueront des autres destinations. C'est là que le Vieux-Port complètement réaménagé peut nous aider à considérablement augmenter nos recettes. Cela en mettant à contribution ces immenses espaces encore en friche et qui ne rapportent absolument rien dans notre économie.

 

Pour revenir au quai Alexandra, comme MtlMan l'a bien exposé, c'est tout un nouvel espace au bord du fleuve que l'on ouvrira à toutes sortes d'activités complémentaires, en sus des croisières. Et même si c'était seulement pour ce type d'activité, nous serions gagnants si on compare l'expérience de Québec dans le domaine. Même la ville de La Baie sur le Saguenay (Chicoutimi) jouit aujourd'hui d'installations superbes et contemporaines qui ont réussi à attirer plein de bateaux avec leurs milliers de touristes enchantés par leur accueil.

 

Avant cette merveilleuse transformation, la région de Chicoutimi peinait à tirer son épingle du jeu. Aujourd'hui tout le monde reconnait que ce fut une des meilleures décisions des autorités locales, qui en dépit d'un budget beaucoup plus limité que celui de Montréal, a réussi ce pari extraordinaire.

 

Et comment l'on-t-il fait? En demandant le transfert au fédéral de cette partie négligée du port et en rénovant l'ensemble du secteur avoisinant. Aujourd'hui les gens de La Baie sont fiers de leurs nouvelles installations ultra rentables, même si c'est pour seulement quelques mois par année.

 

Maintenant si je prends l'exemple de Québec. Grâce à l'industrie des croisières, la ville a augmenté de manière exponentielle ses revenus touristiques depuis la dernière décennie. Les revenus des croisières représentent aujourd'hui pour la période estivale et automnale plus que tous les revenus touristiques combinés du reste de l'année.

 

Et ce n'est pas fini, car il y a dans cette industrie une importante croissance qui se poursuit année après année, parce que c'est un marché encore en pleine expansion. Et pour ne pas s'assoir sur ses lauriers, Québec investit encore quelques centaines de millions pour accommoder plus de bateaux et offrir prochainement un des plus beaux bords de mer dont les québécois, en plus des touristes profiteront 12 mois par années.

 

J'ajouterais que la petite ville dans laquelle je vis maintenant, La Malbaie, dépense actuellement quelques dizaine de millions pour accueillir elle aussi à son tour, son lot de magnifiques bateaux, puisqu'elle figure comme la dernière destination en liste que veulent s'offrir les armateurs. Raison de plus pour Montréal qui a un potentiel immense en comparaison et dont l'image est mise à mal par des infrastructures qui limitent considérablement sa capacité d'accueil, et qui sont en plus dans un état lamentable.

 

En terminant, je fais confiance au maire Coderre qui a exprimé la volonté que Montréal, à l'instar de Québec, La Baie, La Malbaie, prenne la gestion du développement de sa partie portuaire à vocation touristique, afin d'en faire un fleuron de plus pour la métropole, dont tout le monde sera fier.

 

En conclusion, si après tous les arguments en faveur du développement du Vieux-Port de Montréal, qui ont été clairement exposés par plusieurs sur ce fil, certains hésitent encore? Ce sera alors qu'ils sont obstinément bouchés et que rien, ni même le bon sens ou les experts en la matière ne leur feront entendre raison.

[Flo]

Les occasions manquées, la Maison de l’architecture du Québec en a fait un atelier tellement qu'il en a eu par le passé :

 

Montréal jamais construit

Voyage dans la tête d’architectes québécois

22 octobre 2015 |Caroline Montpetit | Arts visuels

 

Photo: Menkès Shooner Dagenais LeTourneux

Dans le Vieux-Port de Montréal, le projet d’un vaste complexe comprenant une tour résidentielle et un musée aux côtés des silos n’a jamais vu le jour.

 

Avant, après

 

Aux côtés des maquettes et des photos des ouvrages architecturaux qui n’ont jamais été réalisés, l’exposition présente des photos des lieux tels qu’ils sont demeurés aujourd’hui. Alors qu’un vaste complexe proposait une tour résidentielle et un musée aux côtés des silos, dans le Vieux-Port de Montréal, on ne trouve aujourd’hui que des vestiges délabrés auxquels on n’a pas encore réussi à redonner vie.

 

Article complet sur : Le Devoir

[acpnc]

Donc petit rappel à retenir pour votre visite. C’est dans cette ville de Montréal fantasmée que l’on se balade en visitant l’exposition Montréal jamais construit, présentée à partir du 23 octobre par la Maison de l’architecture du Québec, rue Saint-Antoine, à Montréal jusqu’au 14 février 2016.

[Mokita]

Just an idea from the Vancouver Biennale 2015 ...

 

photo credit: my girlfriend

[cjb]

J'aime pas trop. Je préfère vraiment nos silos comme ils le sont

[deeworks]

TERRA MACHINA ou comment reconvertir une infrastructure du passé en potentiel pour le futur?

 

Le fameux Silo no 5... Une force par sa simple présence, par sa masse, et d'un sublime qui ne laisse personne indifférent. Vous en voulez de la machine? En v'là!

Plutôt que de combattre la nature machinique de l'ensemble et tenter la transformation incongrue en hôtel boutique ou autre CPE, nous nous laissons tenter par sa beauté fonctionnaliste.

Mais attention! Exit l'engin qui ingurgite des ressources pour n'en recracher qu'un maigre produit programmé pour l'obsolescence et un insupportable lot de déchets: place à la machine qui agit comme un écosystème! L'infrastructure existante est reconvertie en un système holistique aux multiples entrants qui génère son propre cycle de production.

TERRA MACHINA tire avantage des qualités intrinsèques de l'infrastructure et les expose au grand jour. Le potentiel de stockage immense des silos, leur masse, leur impressionnante solidité et leur localisation à proximité d'accès au transport lourd (chemins de fer et autoroutes) sont utilisés pour transformer les rejets de la ville en nourriture et en énergie.

Le geste architectural léger et réversible se pose sur l'infrastructure. L'intervention ciblée ancre le nouvel ensemble dans son époque à travers une surprenante adéquation entre le respect du lieu et l'adage par excellence du modernisme prescrivant que la forme doit suivre la fonction.

 

N'en déplaise aux nostalgiques, avec TERRA MACHINA, la machine d'hier devient régénératrice et propulse Montréal vers demain.

« Les premiers fruits splendides d'une ère nouvelle »

Le Corbusier, Vers une architecture. 1946

 

 

L’équipe no.42 «Terra Machina» composée de Jean-François Saint- Onge (co-fondateur ADHOC architectes), Mathieu Belen (Architecte diplômé d’État de l’École Nationale Supérieur d’Architecture de Grenoble), Sarah Lanoue (M.Arch Université Laval) et Alexandre Hamlyn (M.Arch Université Laval).

 

 

Modifié 7 mars 2016 par deeworks

[Kodun]

Projet très intéressant, défis immenses!

 

-Le volet transport est abordé mais il y a une certaine confusion. Ceux-ci ont été conçus et l'emplacement choisit dans une optique d'import/export massif entre l'Ouest et l'Europe. C'était un centre de transbordement avec capacité d'entreposage principalement entre le rail et l'eau. Ici, on parle surtout du marché local et donc de pressions sur le réseau routier. Il faudra y porter une attention particulière.

 

-Le volet pollution sonore et de l'air. Évidement, on invoquera les nouvelles technologies et celles éprouvées pour soutenir un impact marginal mais ça c'est quand tout va bien, et encore. La densité d'usage étant d'apparence très élevée et de surcroît dans un milieu de plus en plus habité et fortement touristique, il faudra une quantité incroyable de systèmes mécaniques, notamment de ventilation, pour avoir un procédé optimal avec un impact environnemental le plus faible possible. Il ne faut surtout pas lésiner sur cet aspect si on ne veut pas un autre CUSM. L'entretien et le design, notamment la qualité et la redondance, des systèmes sont donc très importants.

[franktko]

Ça été un peu ma première réaction: mélanger un centre de gestion des déchets au coeur du milieu récréo-touristique le plus important à Montréal, pas évident!