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STM: Remplacement des voitures du Métro


loulou123

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Bruno Bisson

La Presse

 

Le coût des 336 nouvelles voitures était estimé, à l'origine, à 1,2 milliard. La seule proposition reçue après un appel d'offres international, formulée par un consortium des firmes Alstom et Bombardier, a toutefois été jugée non conforme en plus de présenter une facture 50% plus élevée que prévu, à 1,8 milliard.

 

Mathieu Bruckmüller

Nomade Media

 

Selon le scénario initial, le remplacement des 336 voitures MR-63 devait s'étaler de la mi-2012 à octobre 2014.

 

Déposée à la mi-décembre 2008 avec un mois de retard sur la date buttoir fixée à l'origine par la STM, la proposition du consortium chiffre à 1,2G$, sans les taxes, la livraison des 342 nouvelles voitures prévues dans l'appel d'offres. Or, la STM tablait sur un coût de 800M$, taxes comprises. Un écart de plus de 400M$ qui fut vraisemblablement difficile à avaler.

 

Content de voir qu'on peut même pas s'entendre sur le vrai prix du métro et le budget de la STM.

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  • 1 mois plus tard...

Négociations en vue entre la STM et Alstom

 

VALENTIN GERDIL

08 avril 2009 12:09

 

Dans le dossier du remplacement des voitures du métro de Montréal, Québec et la STM en sont à étudier les possibilités de négocier avec l’unique soumissionnaire, formé d’Alstom et de Bombardier.

 

 

«La soumission que nous avons reçue était bien au-delà des coûts estimés», a confirmé hier la ministre des Transports, Julie Boulet. Le consortium avait fait, en décembre dernier, une offre de 1,8 G$, beaucoup plus que les 1,2 G$ prévus à l’origine. Aucun contrat n’a donc été accordé pour le moment.

 

 

Un rapport d’audit a depuis été fait et déposé par la STM. Des discussions sont en cours avec le gouvernement du Québec pour déterminer une solution. «Vous devriez avoir le résultat dans les prochains jours», a déclaré la ministre.

 

 

Impossible de savoir si le gouvernement du Québec, qui va payer 75 % de la facture des nouveaux wagons, est prêt à investir davantage dans l’achat de voitures, mais la possibilité d’une intervention auprès du consortium pour faire baisser le coût de la soumission est à l’étude. «Une des solutions, c’est des négociations de gré à gré avec l’unique soumissionnaire, et on est en train de voir ce qu’on peut mettre dans les négociations, a précisé Julie Boulet. Nous savons qu’il y a urgence, nous voulons le contrat, et nous avons besoin de ces wagons

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  • 4 semaines plus tard...

Contrat du métro de Montréal: neuf semaines pour s'entendre

30 avril 2009

 

Bruno Bisson

LA PRESSE

 

(Montréal) La Société de transport de Montréal (STM) entreprend ce matin des négociations de la dernière chance avec les constructeurs Bombardier et Alstom, afin de conclure une entente, d'ici l'été, pour l'acquisition de 336 nouvelles voitures de métro, à un coût d'au moins 1,2 milliard de dollars.

 

Quatre mois après avoir reçu une «proposition» des deux constructeurs, à un coût 50% plus élevé que celui prévu (soit 1,8 milliard), le directeur général de la STM, Yves Devin, a déclaré que la STM se donnait neuf semaines pour régler ce dossier qui traîne, de délais en rebondissements, depuis plus de trois ans.

 

 

 

En cas d'échec de ces négociations, a-t-il prévenu hier, «le gouvernement du Québec va nous donner instruction de retourner en appel d'offres international afin de trouver un autre fournisseur». Ce scénario repousserait jusqu'en 2013 au mieux, la mise en service des nouvelles voitures «MR-08», en remplacement des MR-63 actuelles, qui roulent depuis l'inauguration du métro, en octobre 1966.

 

Afin d'éviter ce scénario, la STM a fait appel à un «négociateur chevronné», en la personne de l'ancien premier ministre du Québec, M. Lucien Bouchard, qui dirigera son équipe de négociateurs. Le ministère des Transports du Québec, qui finance 75% du coût d'acquisition de ces voitures, aura aussi deux représentants sur cette équipe. M. Devin a affirmé que l'entrevue accordée à La Presse sera la dernière sur le sujet avant la conclusion des pourparlers avec les deux constructeurs.

 

Le directeur général s'est dit optimiste quant aux possibilités d'une entente «qui soit acceptable pour tout le monde» sur la base des «propositions» soumises en décembre dernier par un consortium formé par Bombardier et Alstom.

 

Sans entrer dans les détails, M. Devin a affirmé «qu'il y avait tellement de divergences entre les termes de cette proposition et ceux de notre devis d'appel d'offres, qu'on pense qu'il y a eu des malentendus». Sans confirmer les coûts de 1,8 milliard, 50% plus élevés que les estimations initiales de la STM et du MTQ, le directeur général a assuré que les problèmes les plus sérieux concernent «les clauses commerciales à incidences financières».

 

Ces clauses peuvent concerner aussi bien les garanties de performance, les variations imprévisibles de la valeur du dollar canadien par rapport aux autres monnaies, le financement des acquisitions sur la durée d'un contrat étalé sur des années, et d'autres facteurs qui peuvent augmenter de façon importante le coût de ces voitures, sur leur durée de vie de 40 ans.

 

La STM songe à remplacer les voitures originales du métro depuis 1999. Le projet a fait l'objet de plusieurs études, avant d'être mis sur la glace pendant des années, entre 2003 et 2005, faute de financement gouvernemental.

 

En décembre 2005, l'ancien ministre des Transports du Québec, Michel Després, avait donné le feu vert à la STM pour préparer un devis d'appel d'offres. En mai 2006, Québec donnait instruction à la STM de négocier directement avec Bombardier, de gré à gré, sur les termes du contrat pour le remplacement des voitures du métro, à un coût estimé alors à un maximum de 1,2 milliard.

 

La décision de ne pas recourir à un appel d'offres pour ce contrat a été contestée avec succès devant les tribunaux par le fabricant français Alstom. La Cour supérieure a alors ordonné à la STM de lancer un appel d'offres public pour le renouvellement de ces voitures.

 

Cet appel d'offres n'a donné lieu qu'à une seule proposition, déposée par un consortium formé par Bombardier et Alstom.

 

 

 

L'AVENTURE DU REMPLACEMENT DES MR-63

 

1999

 

La STM étudie la possibilité de remplacer ses voitures MR-63, mises en circulation en octobre 1966, ou de procéder à une remise en état, pour étirer la durée de vie à 60 ans (jusqu'en 2026).

 

Janvier 2001

 

À la demande de la STM, Alstom Canada fait une présentation sur les développements en métro sur pneus.

 

Mai 2001

 

Alstom Canada et Bombardier sont informés par une lettre de la STM, que celle-ci a décidé de remplacer les voitures MR-63, au lieu de les réparer.

 

Juillet 2001

 

La STM réalise une étude de faisabilité prévoyant l'acquisition de ces nouvelles voitures au terme d'un processus d'appel d'offres.

 

Janvier 2002 avril 2003

 

La STM revoit ses études sur le remplacement ou la rénovation des voitures MR-63.

 

Octobre 2003

 

Alstom Canada déplace ses activités en transport de Pointe-Saint-Charles à Sorel-Tracy.

 

2004

 

Compte tenu de l'absence de financement par le gouvernement, le projet est suspendu par la STM.

 

13 juillet 2005

 

La Presse rapporte que le ministre du Développement économique, Claude Béchard, est en faveur de l'attribution du contrat de gré à gré à Bombardier.

 

12 décembre 2005

 

Le ministre des Transports de l'époque, Michel Després, autorise la STM à aller de l'avant avec le projet dans le cadre d'un processus d'appel d'offres.

 

Fin 2005-début 2006

 

Le directeur général de la STM d'alors, Pierre Vandelac, est informé que le gouvernement analyse et étudie le mode ou processus d'attribution du contrat, soit par négociations de gré à gré ou par appel d'offres. Jusque-là, M. Vandelac reconnaît que l'intention de la STM a toujours été de procéder par appel d'offres.

 

11 mai 2006

 

Les ministres Bachand et Després annoncent que le gouvernement a demandé à la STM de négocier de gré à gré avec Bombardier pour l'attribution du contrat. Québec justifie sa décision par le fait que Bombardier serait, à son avis, le seul constructeur canadien de voitures de métro.

 

25 septembre 2006

 

Alstom conteste la décision et dépose une requête pour forcer la tenue d'un appel d'offres public.

 

9 janvier 2008

 

Le juge Joël A. Silcoff, de la Cour supérieure du Québec, tranche en faveur d'Alstom et déclare que la STM devra procéder à un appel d'offres.

 

Décembre 2008

 

Alstom et Bombardier déposent une proposition commune pour la fourniture de 336 nouvelles voitures (MR-08), à un coût de 1,8 milliard, soit 50% de plus que la somme de 1,2 milliard initialement prévue par la STM.

 

30 avril 2009

 

Début des négociations directes entre la STM et le consortium Bombardier-Alstom.

 

Juillet 2012

 

Date prévue de mise en service des nouvelles voitures appelées MR-08, si tout va bien.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/transports/200904/30/01-851726-contrat-du-metro-de-montreal-neuf-semaines-pour-sentendre.php

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Toronto qui aide Montréal...

 

 

 

Métro de Montréal: des atouts dans le jeu de la STM

04 mai 2009

 

Marie Tison

LA PRESSE

 

(Montréal) La Société des transports de Montréal (STM) entreprend cette semaine, avec plusieurs atouts en main, des négociations avec Bombardier et Alstom au sujet du remplacement des voitures du métro .

 

La STM est allée chercher des atouts auprès de l'Agence métropolitaine de transport (AMT) et de la Toronto Transit Commission (TTC), qui ont récemment conclu des contrats avec Bombardier Transport. Plus précisément, la STM a eu accès aux clauses de gestion du risque et aux clauses commerciales à incidence financière prévues à ces contrats. Or, ce sont justement ces clauses qui sont au coeur des discussions avec le consortium Bombardier-Alstom.

 

«Ce type de clauses a déjà fait l'objet de discussions avant nous, a déclaré le directeur général de la STM, Yves Devin, en entrevue avec La Presse cette semaine. Nous allons nous en servir comme lignes directrices pour déterminer ce qui est raisonnable et ce que serait un juste prix dans le contexte d'aujourd'hui.»

 

Au début de la semaine, la TTC a choisi Bombardier pour la construction de 204 voitures de tramway. En 2006, la commission avait également sélectionné Bombardier pour la construction de 234 voitures de métro. En août dernier, l'AMT a accordé à Bombardier un contrat pour la construction de 20 locomotives hybrides.

 

«Nous avons eu une entente avec l'AMT afin d'avoir leurs clauses, a indiqué M. Devin. Nos avocats sont là-dedans, ils sont en train de voir ce qui a été négocié par rapport à ça.»

 

Il a ajouté que grâce à ses contacts avec la TTC, la STM aura également accès aux clauses de gestion du risque et aux clauses commerciales à incidence financière des contrats de voitures de tramway et de métro de la capitale ontarienne.

 

Offre commune

 

C'est en décembre dernier que Bombardier et Alstom ont déposé une offre commune pour remplacer les 342 voitures MR-63 du métro de Montréal. Rapidement, la STM a fait savoir que le prix demandé par le consortium était beaucoup plus élevé que ce qu'avait prévu la société, soit 1,7 milliard plutôt que 1,2 milliard. Des sources ont également indiqué que la soumission de Bombardier-Alstom n'était pas conforme aux exigences de la STM.

 

M. Devin a confirmé cette information cette semaine, affirmant qu'il y avait tellement de différences entre les demandes de la STM et l'offre du consortium qu'il n'était pas possible de considérer celle-ci comme une soumission en bonne et due forme. Ces différences se trouvaient essentiellement dans les clauses de gestion du risque et les clauses commerciales à incidence financière.

 

M. Devin n'a toutefois pas voulu lancer la pierre aux membres du consortium, blâmant plutôt le manque de communication.

 

«Quand on est en appel d'offres, on n'a pas le droit de se parler, a-t-il déclaré. Ce que nous pensons, et nous le pensons sincèrement, c'est qu'il s'agit probablement d'une mauvaise compréhension de la part de chacun.»

 

Il n'en reste pas moins que les clauses en question sont particulièrement importantes. Elles touchent par exemple les garanties bancaires, l'échéancier des paiements ou la protection contre la fluctuation des devises et des prix des métaux.

 

«Le monde a beaucoup changé ces derniers mois, a expliqué le directeur exécutif de l'exploitation de la STM, Carl Desrosiers. C'est difficile pour les constructeurs de trouver du capital et des garanties. Je sais qu'en travaillant sur les tramways, Toronto a sondé ce qui s'est fait sur la planète pour voir ce qui permet de protéger l'acheteur et d'avoir un juste prix.»

 

Le ministre des Affaires municipales du Québec a autorisé la STM à entreprendre des négociations de gré à gré avec Bombardier et Alstom afin d'en arriver à une entente. Dans une lettre à M. Devin, le sous-ministre Jean-Paul Beaulieu souligne qu'il n'est pas question de changer les exigences concernant le contenu canadien des nouvelles voitures, fixé à un minimum de 60%. Par contre, les autres exigences pourront «faire l'objet de modifications dans le but de réduire le prix».

 

Le sous-ministre note que si ces modifications sont substantielles et si elles sont susceptibles d'inciter l'intérêt de concurrents, la STM devra permettre à ces concurrents de faire entendre. Et s'il y a intérêt, il faudra faire un nouvel appel d'offres public.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/transports/200905/04/01-852912-metro-de-montreal-des-atouts-dans-le-jeu-de-la-stm.php

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  • 3 semaines plus tard...

Si les wagons MR-63 tombent en ruine (mis en service en 1966) c'est pas tellement mieux pour les MR-73 (mis en service en 1978 mais conçus en 1973, c'est pour ça qu'ils s'appellent MR-73.)

 

Le contrat c'est seulement pour les vieux MR-63.

On as pas fini d'en entendre parler de ces wagons de métro!

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Si les wagons MR-63 tombent en ruine (mis en service en 1966) c'est pas tellement mieux pour les MR-73 (mis en service en 1978 mais conçus en 1973, c'est pour ça qu'ils s'appellent MR-73.)

 

Le contrat c'est seulement pour les vieux MR-63.

On as pas fini d'en entendre parler de ces wagons de métro!

 

 

Il faut commencer à quelque part! On commence par remplacer les wagons qui datent de 1966...et dans 5-10 ans, on remplacera ceux qui datent de 1978.

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  • 2 mois plus tard...

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