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SLR Rive-Sud - Pont Champlain - Montréal


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C'est un mythe qu'on a pas d'argent. Il faut juste couper à quelques endroits et augmenter les tarifs de transport en commun. Et en 2030 tout sera revenu à la normale ou presque, une fois que les Baby-Boomers auront quitté. 2030 c'est très bientôt.

 

Oui, nous avons de l'argent, cependant nous en dépensons plus. Quand tu as 70 milliards de revenus et t'en dépenses 74...tu as un problème! Le gros problème est que nous avons trop de vaches sacrées! Des services qui nous coutent les yeux de la tête. tout le monde veux les services, mais ils ne veulent pas payer pour!

 

Aussi, cette fixation que nous avons de toujours vouloir geler les tariffs n'a aucuns bon sens. L'éducation devrait être majoré selon IPC, même chose avec les garderies à 7$.

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Membres prolifiques

Je me permets de publier un article du blogue de François Cardinal, parce que je le trouve très pertinent, bien documenté et qui apporte un nécessaire éclairage sur la question du SLR sur le pont Champlain.

 

 

Le blogue de François Cardinal http://blogues.lapresse.ca/avenirmtl/2014/05/29/10-mythes-a-deboulonner-a-propos-du-slr/

Jeudi 29 mai 2014 | Mise en ligne à 7h03 | Commenter Commentaires (86)

 

10 mythes à déboulonner à propos du SLR…

 

Étant donné que plusieurs des points avancés dans ma chronique du jour répondent à des commentaires de lecteurs de ce blogue, je me permets de la publier intégralement.

 

1. Le SLR est un projet péquiste.

 

Le ministre Robert Poëti prétend que le système léger sur rail (SLR) est un projet du PQ et de l’AMT, ce qui lui permet de mieux s’y opposer. C’est oublier que c’est Julie Boulet, Sam Hamad et Pierre Moreau qui ont qualifié le projet de «prioritaire» (2007), demandé à l’AMT d’actualiser ses études (2011) et lancé le Bureau des partenaires (2011). Ah oui! Les libéraux ont voté en faveur d’une motion pour le SLR… en novembre dernier.

 

2. Une décision doit être prise d’ici la fin juin.

 

Selon le gouvernement Couillard, Ottawa veut savoir quel projet privilégie Québec avant la fin juin. Faux. Le choix a déjà été fait et communiqué, officiellement. Le Québec a en effet opté l’an dernier pour le train léger, conformément au souhait unanime du Bureau des partenaires ET des députés libéraux. Un choix transmis au fédéral avant la date butoir de juin… 2013.

 

3. Le SLR va favoriser le développement de la banlieue.

 

 

Curieux. Ceux qui s’opposent au SLR sous prétexte qu’il favoriserait le développement du DIX30 n’ont rien dit lors des prolongements des autoroutes 25, 30 et 19, dont l’impact sur l’étalement urbain est évident. Disons-le, Brossard n’a pas attendu le train pour se développer. Un développement qui s’arrêtera dans dix ans, car tous les terrains vacants (hors de la zone agricole, protégée) seront alors développés. Avec ou sans SLR.

 

4. Le SLR coûterait cher, pas le bus.

 

Il passe un bus aux 25 secondes sur Champlain. Chaque matin, 450 bus font la file dans Griffintown pour entrer dans un terminus à surcapacité. Impossible d’y ajouter un bus de plus… même si la Rive-Sud connaît un boum démographique qui fera bondir la demande en transport collectif. Y répondre par un service de (900!) bus coûtera donc, au bas mot, un milliard, une facture qui ne sera pas plus à l’abri des dépassements de coût que celle du SLR…

 

5. On n’a qu’à envoyer les bus dans différents terminus plutôt qu’au centre-ville.

 

Il suffirait de multiplier les points de chute des autobus à Montréal pour éviter la construction coûteuse d’un autre terminus au centre-ville, entend-on. Or pas moins de 66 % des usagers du bus marchent vers leur destination une fois au terminus. Il serait donc difficile de déplacer ne serait-ce qu’un seul circuit vers Berri ou Lionel-Groulx sans provoquer une levée de boucliers… ou une baisse de l’affluence du transport en commun.

 

6. Les frais d’exploitation d’un SLR vont dépasser 1 milliard $.

 

Selon le ministre Poëti, l’étude d’AECOM ne précise pas le coût d’exploitation d’un SLR, lequel serait très élevé. «Chaque année, a-t-il dit, on n’est pas loin du milliard. Et je parle pas de l’achat, je parle juste de l’exploitation.» Faux. Le rapport évalue le coût d’exploitation des services de bus et de train «avec un taux d’actualisation à 6 %, en dollars de 2012». Facture: 22,5 millions par année pour le bus, 55 millions pour le SLR! Mieux, selon une étude, le coût du train serait deux fois moins cher que le bus par passager transporté…

 

 

7. Le PQ n’a «pas prévu une cenne» pour le SLR.

 

Selon le ministre, le gouvernement Marois n’a pas prévu «un seul sou pour le SLR» dans le Plan québécois des infrastructures (PQI). Vrai qu’il n’y a rien dans le PQI de son ministère, mais M. Poëti omet de dire qu’il existe aussi un PQI pour tout le gouvernement. Et celui-ci contient une «réserve» de 1,8 milliard pour… un SLR.

 

8. On a qu’à faire un service rapide par bus (SRB), puis un SLR.

 

Je ne serais pas étonné qu’on s’apprête à nous refaire le coup des navettes ferroviaires prévues… mais jamais construites, comme celles de Mirabel et de Dorval. Surtout que l’étude d’AECOM soutient que les contraintes d’un «étapisme» du bus vers le train seraient énormes et que les exemples étrangers le confirment. La transformation en cours d’un SRB en SLR à Ottawa est ruineuse, en plus d’être d’une complexité inouïe.

 

9. Le SLR est en concurrence avec bien des projets.

 

Montréal travaille sur trois projets à venir, le SRB Pie-IX, le prolongement de la ligne bleue et le SLR. En deux mois, le ministre Poëti a ajouté à la liste le Train de l’Ouest et un autre prolongement de la ligne orange vers Laval… pour ensuite se désoler qu’il y a trop de projets prévus! Pourquoi le SLR à 2 milliards est-il soudainement de trop, mais pas le Train de l’Ouest… à 2 milliards?

 

10. Sans SLR, il y aura plus d’argent pour les autres projets de transport en commun.

 

L’abandon du projet de SLR, dit-on, libèrerait une somme d’argent qui pourrait servir à d’autres projets de transport en commun. Or rappelons que le PQ avait prévu financer ce train grâce au Fonds Chantier Canada. Un Fonds que le précédent gouvernement libéral avait choisi d’engloutir jusqu’à la dernière cenne dans des projets routiers, non pas des projets de transport collectif. Quelqu’un a dit que ce serait différent, cette fois?

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Quand on dit qu'on ne peut pas se permettre de se payer tel truc ou l'autre, il faut absolument se demander sur le court terme ou le long terme? On a pratiquement jamais les moyens de se payer ce genre de projet dans le court terme, mais NE PAS se le payer tout de suite, ça revient dans certains cas à payer PLUS dans l'avenir, sans avoir la moindre garantie que les finances seront plus reluisantes à ce moment. Comme le pont Champlain. Le SLR est plus cher mais plus structurant que le système d'autobus et comblera les besoins et la demande pour beaucoup plus longtemps.

 

En échange, je me demande pourquoi on donne des centaines de millions pour une usine de ciment en Gaspésie, alors qu'il en existe déjà un paquet bien québécoises. Toujours cette crisse de mentalité anti-montréaliste ou "Montréal un région parmi d'autres".....

 

Ça va inévitablement changer, mais en attendant, on va encore se faire niaiser un boutte.

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Nos gouvernements québécois ont toujours géré en fonctions de leurs intérêts particuliers et électoraux. La cimenterie gaspésienne en est un bel exemple. La variable qui commence qui commence à jouer un rôle important, c'est l'état lamentable de nos finances publiques. Tout le monde sait que le SLR est un projet plus structurant, mais le gouvernement plaidera qu'on en a pas les moyens. On va donc inaugurer le pont Champlain en 2018 avec un service de bus comme on le connaît présentement et on aura le SLR aux alentours de 2035...

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Le PLQ; une belle gang de cons qui nous prennent pour des valises. Ils savent déjà que la majorité de leur électeurs vont voter pour eux pour des raisons intangibles et farfelues qu'ils n'ont qu'à exacerber avec des épouvantails le temps venu. Ils ont le beau jeu pour nous mettre profondément. Sale médiocrité de merde.

 

 

Envoyé de mon iPad à l'aide de Tapatalk

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Le pire dans tout ça c'est qu'on fait partie des pays riches, alors je pose la question: à qui appartient notre dette?

 

La dette publique du Québec est détenue à plus de 80% par des investisseurs québécois et canadiens. Un des plus gros détenteur d'obligations de dette du Québec est la famille Desmarais. Autrement dit, on sait que quelques grandes familles du Québec détiennent partie non négligeable de notre dette, leur conférant un pouvoir invisible mais réel.

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