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REM (ligne A) - Discussion générale


Messages recommendés

Il y a 2 heures, jerry a dit :

« Le CN est fier de pouvoir faciliter la mise en place de ce projet d’envergure pour le bénéfice et le développement de la grande région métropolitaine », avait affirmé en 2016 Janet Drysdale, vice-présidente au CN.

Est-ce que ça crée un précédent, où le CN pourrait s’amuser à entraver toutes initiatives nécessitant l'utilisation de leurs emprises si on ne les paye pas bien au delà de leur valeur? Ou peut-on espérer que la direction du CN demeure de bonne foi pour de futurs projets (comme la correction des faiblesses de la ligne Mascouche, surtout si la CAQ se traîne les pieds sur le prolongement de ligne bleu et l'étude de la ligne rose), au moins juste par soucis responsabilité sociale d'entreprise?

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Il y a 6 heures, mk.ndrsn a dit :

Est-ce que ça crée un précédent, où le CN pourrait s’amuser à entraver toutes initiatives nécessitant l'utilisation de leurs emprises si on ne les paye pas bien au delà de leur valeur? Ou peut-on espérer que la direction du CN demeure de bonne foi pour de futurs projets (comme la correction des faiblesses de la ligne Mascouche, surtout si la CAQ se traîne les pieds sur le prolongement de ligne bleu et l'étude de la ligne rose), au moins juste par soucis responsabilité sociale d'entreprise?

Good luck with that... ils sont même pas capable de peinturer le Pont de Québec parce qu'ils veulent pas payer pour... les compagnies ferroviaires on le dos le large, elles le savent en profitent... 

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Reportage vidéo:

https://www.journaldemontreal.com/2018/09/26/une-heure-en-train-1h40-en-auto-et-autobus?utm_sources=j5_app&utm_mediums=social&share_article=share_article

 

Citation

Trajet infernal entre Deux-Montagnes et Montréal

Le plan de remplacement au train pendant les travaux crée de sérieux maux de tête aux usagers

 

Il a fallu près de 1 h 40 de métro et d’autobus au lieu des 50 minutes habituelles avec le train pour se rendre à Montréal de Deux-Montagnes, preuve que le plan B des autorités pour compenser la diminution du service de train ne fonctionne pas.

Retards, horaires modifiés, wagons bondés. Les usagers de la ligne de train de Deux-Montagnes subissent de plein fouet les contrecoups des travaux du Réseau express métropolitain (REM).

Face à leur grogne, les autorités affirment qu’il existe des alternatives au train, comme le covoiturage ou un cocktail de transports alternatifs, alliant autobus et métro. Un dépliant a même été distribué la semaine dernière.

C’est pourquoi Le Journal, le 24 Heures et l’équipe numérique de Québecor ont voulu tester ces propositions en organisant « une course » entre un automobiliste, un usager du train et un usager du fameux « cocktail ».

Conclusion ? Le train reste la meilleure option. Au total, le temps perdu dans les transports double si l’on ne prend pas le train.

« C’était prévisible, aucune véritable alternative n’a été pensée en amont, lâche Florence Junca-Adenot, spécialiste des transports qui enseigne à l’UQAM. Ça sent l’improvisation. »

Cocktail indigeste

Au départ de la gare de Deux-Montagnes, le dépliant propose d’embarquer à bord de l’autobus 80, 81 ou 92, puis de prendre l’autobus 8 et terminer avec la ligne orange du métro.

Outre l’inconfort de devoir changer deux fois de transport, Le Journal a pu constater que ce trajet est méconnu des employés d’Exo, qui opère pourtant les autobus. De plus, le point d’embarquement situé sur une piste cyclable sans abribus est très mal indiqué.

Enfin, sans abonnement à la carte TRAM, il n’est pas possible d’acheter son titre à l’avance. Il faut payer 4,50 $ en petite monnaie en montant dans l’autobus, puis acheter un second billet à l’entrée du métro.

« On ne facilite pas la vie des voyageurs », déplore Philippe Cousineau-Morin, directeur de Trajectoire Québec, un organisme de défense des droits des usagers.

Pourtant, ces alternatives au train deviennent de plus en plus pressantes. Depuis ce printemps, les usagers ont vu leur service de train interrompu la fin de semaine, les horaires modifiés et quatre départs en semaine supprimés.

À bout de nerfs, ils ont lancé sur les réseaux sociaux le mot-clic « exospérés », inspiré du nom de la société de transport Exo, qui opère les trains de banlieue.

La situation chaotique actuelle n’est qu’un avant-goût de 2020, moment où les travaux du REM forceront la fermeture à mi-parcours pendant quatre ans de cette ligne qu’empruntent près de 15 000 personnes par jour. Mais déjà, Exo reconnaît qu’elle ne peut plus garantir la ponctualité de son service.

Vraies options

« Le changement est majeur pour des milliers de personnes, insiste M. Cousineau-Morin. Ça prend de vraies options, comme des voies réservées efficaces, et une meilleure communication des autorités. »

Il estime également que le covoiturage n’est pas une solution suffisante.

« On ne peut pas mettre des milliers d’usagers dans des autos, le réseau est déjà saturé », dit-il.

Notre test confirme que les autoroutes 13 et 15 sont fortement congestionnées aux heures de pointe et ne disposent pas d’assez de voies réservées pour rendre le covoiturage attrayant.

TROIS TRAJETS, TROIS RÉALITÉS

Nos journalistes se sont rendus à 7 h 30 à la gare de Deux-Montagnes avec l’objectif de se rendre au plus vite au square Victoria, en plein cœur de Montréal. Ils ont pris en note leurs temps de passage et font partager leur expérience.

1. En train en « classe sardines »
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  • 7h37: Le train est à l’heure à la gare de Deux-Montagnes. Embarquement en direction du centre-ville de Montréal.
  • 7h42: Dès la gare Grand-Moulin, premier arrêt du train, il n’y a plus de place assise.
  • 8h02: À la gare Sunnybrooke, cinquième arrêt, il n’y a plus de place du tout. Les usagers sont serrés les uns contre les autres et devront rester ainsi pendant 20 minutes.
  • 8h11: À la gare suivante, Montpellier, une dizaine de personnes doivent rester à quai et attendre le prochain train.
  • 8h22: Arrivée à la gare centrale, où tout le monde est ravi de retrouver un peu d’air.
  • 8h35: Quelques minutes de marche pour se rendre au square Victoria.

Durée : 1 h 00

2. L’autobus et le métro en « mode alternatif »5d0fb5d7-ac41-45c8-ada3-745eae968b65_ORIGINAL.jpg
 

  • La veille: Impossible d’acheter son billet à la gare centrale. Après une longue hésitation, la préposée d’Exo explique qu’il faut se le procurer directement à bord.
  • 7h50: Pas d’autobus à l’heure prévue. Un chauffeur indique qu’en fait il passe de l’autre côté de la rue. Frustration. Rien n’indiquait où il fallait l’attendre.
  • 8h10: Après 20 minutes d’attente, un autre autobus part en direction du terminus Saint-Eustache. À bord, il n’y a que 4 voyageurs. Avis à ceux qui veulent tenter l’expérience sans abonnement : prévoyez 4,50 $ en petite monnaie.
  • 8h20: Le transfert d’autobus se fait rapidement au terminus Saint-Eustache. Sinon, il aurait encore fallu attendre une vingtaine de minutes.
  • 9h05: À la station Montmorency, à Laval, il faut racheter un billet pour entrer dans le métro.
  • 9h30: Le métro arrive directement à Square-Victoria.

►Durée : 1 h 40

3. La voiture dans le gros trafic
 

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  • 7h45: Départ du stationnement de la gare Deux-Montagnes.
  • 7h50: Dès l’arrivée sur l’autoroute 640, la circulation ralentit.
  • 8h10: La congestion empire sur l’autoroute 13. Ça roule en accordéon, mais rarement au-dessus de 10 km/h.
  • 8h50: Ça roule mieux en arrivant sur l’autoroute 20, mais interdit de rouler à plus de 80 km/h puisqu’il faut traverser une zone de travaux.
  • 9h00: La circulation redevient dense sur l’A-720, dans le secteur de l’échangeur Turcot. Ça roule à nouveau à très faible allure.
  • 9h15: Dans le lourd trafic menant au centre-ville, la sortie de la rue Saint-Jacques est une bonne issue de secours.
  • 9h25: Avec un peu de chance et en y mettant le prix, il est possible de trouver assez rapidement une place de stationnement.
    ►Durée : 1 h 40

 

AUCUNE URGENCE À DÉVELOPPER D’AUTRES OPTIONS

Selon l’Autorité régionale de transport métropolitain, le dépliant intitulé Train bondé ? Des options s’offrent à vous s’adresserait davantage aux clients des gares de l’île de Montréal qu’à ceux des gares plus éloignées, comme celle de Deux-Montagnes.

Selon l’organisme qui gère les transports dans la région, il n’y a donc aucune urgence à développer des alternatives pour les gens de Deux-Montagnes puisque le train reste en service.

« La principale mesure d’atténuation est de maintenir le service de train malgré le chantier [du REM] jusqu’en 2020 », indique par courriel l’organisme qui rappelle que seulement l’un des quatre départs supprimés en semaine affecte la gare de Deux-Montagnes.

Surprenant

Une réponse qui peut surprendre étant donné que le dépliant propose bel et bien aux usagers de Deux-Montagnes une alternative de transport.

Cette réaction fait sursauter Philippe Cousineau-Morin, de l’organisme Trajectoire Québec.
 

« Les gens se sont vu offrir un rabais [de 30 % sur le coût de leur abonnement], mais ils sont toujours en colère, ça devrait sonner une cloche, dit-il. Les usagers doivent pouvoir prévoir ce qui s’en vient et essayer les autres options à l’avance. »

M. Cousineau-Morin craint qu’en raison des difficultés actuelles sur la ligne de train et de l’absence d’alternatives intéressantes en transport en commun, plusieurs se tournent vers l’auto.

Du côté de l’Autorité régionale, on affirme que d’ici Noël, un plan sera présenté aux usagers en prévision de l’interruption de service en 2020.

 

 

 

 

Modifié par AMTFan1
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il y a 6 minutes, AMTFan1 a dit :

8h50: Ça roule mieux en arrivant sur l’autoroute 20, mais interdit de rouler à plus de 80 km/h puisqu’il faut traverser une zone de travaux.

Haha tricheur!! La limite *en tout temps* sur la 20 à l'est de la 13, c'est 70 km/h. Dans les zones de travaux, c'est 50 km/h.

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I guess they better get the city and province to agree to reserved bus lanes along the 13 to the 20. Also get sirens on the bus, to get cars out of the way and if that doesn't work, put a plow on the buses to they can force cars out of the way. If anyone caught using the bus lane, car impounded for the duration of the project, so they are forced to take the bus.

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Le 2018-08-15 à 11:52, nephersir7 a dit :

Les Québécois sont plus familiers avec le  bon vieux métro de la STM qu'un "train électrique léger sur rail express de banlieue automatisé métropolitain (de la Caisse)" (TELSREDBAM-DLC)

Il ne pouvait pas l'appeler "ligne 3 du métro" ?

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