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Il y a plusieurs causes qui mènent à l'itinérance, pour certains ce sera une situation passagère, pour d'autres une sorte de mode de vie. Le phénomène n'est pas nouveau, c'est plutôt son ampleur qui l'est. On ne choisit pas cette condition, on y est contraint pour toutes sortes de raisons, et disons que l'anonymat des grandes villes n'aide pas non plus celui ou celle qui pourrait y être prédisposé.

 

Une étude avait déjà noté que plus de la moitié des itinérants avaient des problèmes psychologiques importants et nécessitaient des soins soutenus et prolongés. La rue n'est donc pas l'endroit idéal pour ces gens. Mais les organismes d'aide n'ont pas les ressources nécessaires pour palier à cette clientèle lourde, et les gouvernements supérieurs semblent désengagés vis à vis du problème. Malheureusement il y aura toujours des gens qui décrocheront, suite à un échec personnel, une faillite, l'alcoolisme ou la drogue, un abandon ou une profonde dépression. C'est surtout celle clientèle qui est récupérable et qui a besoin d'assistance pour réintégrer une vie plus rangée. Quant aux cas lourds, une prise en charge permanente serait indiquée. Mais vis à vis de l'indifférence du public, les gouvernements n'ont rien à gagner et balaient le problème sans autre formalité.

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Membres prolifiques

Tres etrange comparaison, comparer race et sexe a l'etinerance. La revulation sexuelle et l'affranchissement des afro-nord-americains avaient pour but d'arriver a leur reconnaissance en tant qu'egal social et leur integration a toute les spheres de la vie sociale. J'espere qu'on s'entend que l'itinerance, ce n'est pas quelque chose qu'on vise a integrer et accepter. C'est une condition desolante, qui devrait etre au mieux temporaire. Si ca devient un choix de vie, y'a un probleme.

 

.

 

C'est le principe du rejet parfois violent d'une catégorie de population entière par certains qui est exprimé ici. Bien sûr qu'on ne veut pas que les gens soient itinérants, je tiens à le préciser, et tu fais bien de le dire, mais des paroles telles que celles prononcées par certains, ici-même, participent de la même mentalité d'exclusion méprisante. Parfois même dangereusement agressive.

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http://www.lapresse.ca/actualites/201406/12/01-4775145-pour-en-finir-avec-litinerance.php

 

Publié le 12 juin 2014 à 08h50 | Mis à jour à 08h50

Pour en finir avec l'itinérance

Les sans-abri rencontrés par les intervenants du programme... (Photo David Boily, La Presse)

 

 

Pour sortir un sans-abri de la rue, donnez-lui d'abord les moyens d'habiter le logement de son choix et ensuite, donnez-lui d'excellents services de soutien, démontre une vaste étude sur la réinsertion des itinérants réalisée à Montréal. Ce modèle, qui coûte à peine plus cher que de laisser un sans-abri errer dans les portes tournantes de la rue et de l'hôpital, est deux fois plus efficace que les services de réinsertion actuellement offerts au Québec.

 

Pendant deux ans, le programme Chez soi a logé et suivi 276 sans-abri montréalais, pariant sur le fait que donner rapidement accès à un logement pouvait les faire sortir plus efficacement de la rue.

 

Le pari est tenu: malgré leurs problèmes parfois lourds de santé mentale, plus de deux bénéficiaires sur trois ont réussi à demeurer en logement... pour à peu près le même coût pour la société québécoise que les services habituellement offerts aux sans-abri.

 

C'est l'une des conclusions spectaculaires de cette vaste étude de terrain financée, entre 2009 et 2011, par la Commission nationale de la santé mentale. Les résultats du rapport, que La Presse a obtenus, pourraient modifier en profondeur les programmes de réinsertion en vigueur au Québec, dont la faible efficacité est démontrée noir sur blanc.

 

En effet, les résultats que viennent de publier les chercheurs, cinq ans après le début de l'étude, montrent que 60% des participants de Chez soi qui avaient des besoins élevés (donc des troubles importants de santé mentale) étaient toujours en logement stable au cours des derniers mois du programme. C'était également le cas de 72% des participants à besoins modérés.

 

Ce n'est pas moins du double du «taux de succès» des participants à un groupe témoin de 200 sans-abri, qui eux, suivaient le cours normal des services habituels de réinsertion: seulement le tiers d'entre eux étaient toujours en logement dans les derniers mois du programme.

 

8$ d'économies pour 10$ de dépenses

 

Mais à quel coût? Surprise: pas tellement plus cher, ont statué les chercheurs. Un sans-abri à besoins élevés coûte près de 63 000$ par an à la société québécoise, en frais d'hospitalisation, en hébergement dans les refuges, en temps passé en prison. Même en accordant une subvention au loyer et en assurant un suivi très intensif de la clientèle, ce qui pouvait coûter jusqu'à 22 000$ par personne, le programme Chez soi a coûté un peu plus de 67 000$$ par bénéficiaire.

 

Ce qu'on a économisé? Des frais d'hospitalisation, essentiellement. Près de 14 000$ de moins par personne pour les ambulances, les urgences et les hospitalisations. Dans l'ensemble, les chercheurs ont calculé que chaque tranche de 10$ investie dans un tel programme génère 8,27$ d'économies pour un participant à besoins élevés, et 7,19$ pour un autre à besoins modérés.

 

«Si on avait ce genre de programme au Québec, on réduirait clairement le nombre de visites à l'urgence, de transports ambulanciers, fait valoir Éric Latimer, chercheur principal du projet. L'un de nos participants avait généré à lui seul 300 transports ambulanciers dans une année!»

 

«Pendant la durée du programme, à l'urgence du CHUM, on se demandait où étaient certains bénéficiaires qui sont normalement toujours rendus à l'urgence», ajoute Sonia Côté, chef de programme à l'hôpital Douglas et coordonnatrice du volet clinique du projet.

 

Un changement d'approche radical

 

Comment le programme Chez soi a-t-il pu obtenir des résultats aussi probants? En changeant radicalement l'approche de réinsertion. Actuellement, un sans-abri qui veut sortir de la rue doit parcourir un chemin complexe. S'il répond à certains critères, il peut entrer dans un des programmes gérés par les grands refuges. Il peut rester un certain temps dans ce logement transitoire.

 

Ensuite, s'il a la chance d'avoir accès à un logement social, il paiera 25% de son revenu. Sinon, il devra se débrouiller avec un chèque d'aide sociale - 604$ par mois. «C'est long et c'est complexe pour la personne avant d'avoir accès au logement permanent», souligne Mme Côté.

 

Le programme Chez soi a adopté une tout autre façon de faire. En moins de trois mois, les sans-abri rencontrés ont eu accès au logement de leur choix, sans aucune condition préalable. Les appartements pouvaient être un peu partout sur le territoire montréalais.

 

Des ententes étaient signées avec les 73 propriétaires qui ont accepté de participer à l'aventure: le programme s'engageait notamment à remettre les appartements en état en cas de dommages.

 

Les participants avaient accès à une subvention au logement et ne versaient donc que 25% de leur revenu pour le loyer. Ils acceptaient en retour de recevoir au minimum une fois par semaine un intervenant chargé de leur suivi clinique.

 

Des participants transformés

 

Pour environ 13% des cas, selon Eric Latimer, le modèle n'a pas fonctionné. Mais, en règle générale, les intervenants ont vu les participants se transformer. «Quand on a les moyens d'aider ces gens-là, que les conditions sont favorables, ils peuvent retrouver leur dignité. C'était impressionnant», affirme l'infirmière Nancy Keays, qui coordonnait l'équipe d'intervenants cliniques.

 

Et cette impression de grand changement est confirmée par les chiffres: les participants au projet Chez soi étaient trois fois plus susceptibles que les participants du groupe témoin de mentionner une amélioration de leur santé mentale. Ils étaient aussi deux fois plus susceptibles d'avoir réduit leur utilisation de substances.

 

Conclusion: «On peut faire mieux que ce qu'on fait actuellement pour mettre fin à l'itinérance. C'est possible de sortir les gens de la rue, et c'est possible de le faire rapidement. On le sait, maintenant», dit Eric Latimer.

 

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Il y a plus d'itinérance aujourd'hui que jadis, car avant un très grand nombre d'entre eux étaient envoyés dans des instituts psychiatriques.

Ensuite, pour des raisons «économique», il y a eu la désinstitutionnalisation qui a fait que de nombreuses personnes atteintes de troubles graves comme la schizophrénie se sont retrouvées à la rue, puisqu'elles n'ont pas les aptitudes qui permet de vivre normalement en société (subvenir à ses besoins pour se loger et se nourrir). Bref, on est passé d'une époque ou l'on enfermait pour un tout et un rien à une autre où des gens se retrouvent à la rue parce qu'ils n'ont pas les soins appropriés.

Difficile d'avoir le juste équilibre où ceux qui en ont vraiment besoin reçoivent les soins nécessaires et ceux qui ne devraient pas se retrouver en institution puissent vivre leur vie avec un petit peu d'aide, parfois.

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Des images de d'autres exemples 'anti-humain'!

 

http://www.pinterest.com/benoitmeunier/unpleasant-designs-in-public-spaces/

 

Unpleasant Designs in Public Spaces

 

Unpleasant Designs appear in Public Spaces to have been carefully crafted to disturbs discomfort or to deprive of use. The targeted problem is not solved, but moved elsewhere.

 

 

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C'est le principe du rejet parfois violent d'une catégorie de population entière par certains qui est exprimé ici. Bien sûr qu'on ne veut pas que les gens soient itinérants, je tiens à le préciser, et tu fais bien de le dire, mais des paroles telles que celles prononcées par certains, ici-même, participent de la même mentalité d'exclusion méprisante. Parfois même dangereusement agressive.

 

Ok, c'est plus clair; on s'accorde essentiellement sur l'objectif; la reduction de l'itinerance.

 

Maintenant, pour essayer de s'en sortir, faudra essayer de comprendre ce qui fait la difference entre les villes avec peu ou virtuellement pas d'itinerants, et celles avec un grand nombres de ceux-ci.

 

Finalement, contrairement a apcn, je crois qu'a Montreal, il y a une partie (grande?) des itinerants qui y sont par choix et ceux la demandent une reponse differentes de celle qu'on donnerait aux "brisés" de la vie.

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Il faudrait peut-être faire une différence entre flâneurs-délinquants et véritables itinérants. Surtout l'été, on voit beaucoup de ces jeunes venant d'ailleurs qui viennent quêter, flâner et parfois intimider les passants. Ce ne sont pas des itinérants dans le sens du terme, mais des marginaux qui profitent de la tolérance de la population et des autorités, pour grossir le nombre des sans-abris et prendre d'assaut certains parcs et places publiques. Il faut combattre ce type d'itinérance, qui s'ajoute aux problèmes déjà considérable des clochards de tout genre. Ici il faut une forme de répression et une action plus ciblée pour que le message soit clair: ce type de tourisme n'est pas bienvenu à Montréal et nous ferons tout pour appliquer les règlements de la Ville avec toute la rigueur si nécessaire.

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Il faudrait peut-être faire une différence entre flâneurs-délinquants et véritables itinérants. Surtout l'été, on voit beaucoup de ces jeunes venant d'ailleurs qui viennent quêter, flâner et parfois intimider les passants. Ce ne sont pas des itinérants dans le sens du terme, mais des marginaux qui profitent de la tolérance de la population et des autorités, pour grossir le nombre des sans-abris et prendre d'assaut certains parcs et places publiques. Il faut combattre ce type d'itinérance, qui s'ajoute aux problèmes déjà considérable des clochards de tout genre. Ici il faut une forme de répression et une action plus ciblée pour que le message soit clair: ce type de tourisme n'est pas bienvenu à Montréal et nous ferons tout pour appliquer les règlements de la Ville avec toute la rigueur si nécessaire.
Oui, je suis d'accord. Il faut vraiment faire la différence entre les deux. Les vrais itinérants ont besoin d'aide. Ce sont les flâneurs-délinquants qui dégradent les lieux. Si les pics sont pour eux, je ne les plaindrai pas.
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  • 2 semaines plus tard...

Dans le Devoir :

 

Après les «pics», les bancs?

 

Dotés d’accoudoirs centraux, les nouveaux bancs qui seront installés au centre-ville de Montréal s’attirent les critiques des organismes de soutien aux sans-abris

 

25 juin 2014 |Jeanne Corriveau | Montréal

 

image.jpg

Photo : Jacques Nadeau Le Devoir

Bien que les organismes d’aide aux sans-abris déplorent le choix des bancs avec accoudoirs, ils reconnaissent tous que la ville manque de mobilier urbain.

 

De nouveaux bancs publics feront leur apparition dans l’arrondissement de Ville-Marie au cours de l’été. Dotés d’accoudoirs centraux, ces bancs ne permettent pas de s’y étendre pour roupiller. Pour les groupes d’aide aux personnes itinérantes, il fait peu de doutes que ce mobilier urbain vise à dissuader les sans-abris de s’y installer pour dormir.

Ces bancs ont été conçus par le designer Michel Dallaire en 2008, à la demande de l’ancien maire de l’arrondissement de Ville-Marie, Benoit Labonté, qui souhaitait donner au centre-ville une signature particulière et exclusive avec ce nouveau mobilier urbain.

 

Pendant plusieurs années, le banc dessiné par Michel Dallaire est demeuré au stade de prototype, notamment en raison de ses coûts de fabrication. En décembre dernier, le conseil d’arrondissement de Ville-Marie, dirigé par Denis Coderre, a finalement donné le feu vert à la Direction du matériel roulant et des ateliers municipaux pour lancer la fabrication. Le projet prévoit la production de 162 bancs au coût de 336 321 $, de 150 poubelles, aussi conçues par Michel Dallaire, ainsi que de 50 bacs à fleurs, pour une dépense totale de 649 517 $.

 

Des places pour tous

 

D’allure sobre, les nouveaux bancs comportent des accoudoirs positionnés au centre. En 2008, Michel Dallaire avait indiqué au Devoir qu’il s’agissait d’une caractéristique que d’autres villes, comme Paris et Toronto, ont adoptée. « J’ai voulu que ce banc ne soit pas perçu comme un empêchement de dormir, mais plutôt qu’il donne des places à tout le monde », avait-il expliqué. À l’arrondissement, on avait fait valoir que la fonction première d’un banc était de s’y asseoir et non de s’y étendre.

 

Lors de la séance du conseil d’arrondissement tenue le 10 juin dernier, le directeur des travaux publics de Ville-Marie, Guy Charbonneau, a annoncé que l’installation des nouveaux bancs commencera cet été dans la rue Sainte-Catherine Est. « On espère qu’ils vont rester plus disponibles pour ceux qui veulent s’asseoir », a-t-il dit, alors que, plus tôt cette journée-là, le débat sur les pics anti-itinérants installés devant certains commerces faisait rage.

 

Autre mesure de contrôle

 

Ces bancs sont un élément de plus destiné à repousser les itinérants, estime Serge Lareault, directeur général du journal L’Itinéraire. « Notre ville se transforme — comme beaucoup d’autres dans le monde — pour que les gens de la rue n’aient plus aucun endroit pour s’abriter, s’étendre et se coucher. L’extrême de ce phénomène, on l’a vécu avec les pics anti-itinérants au cours des dernières semaines. C’est toujours le même problème : du “ pas dans ma cour ” et des aménagements urbains pour tasser les gens de la rue sans qu’il y ait de lieux aménagés, déplore-t-il. Tout est pensé pour se protéger des gens de la rue, et non pour les aider. »

 

Il convient toutefois que les nouveaux bancs publics n’ont rien de comparable avec les pics anti-itinérants qui ont suscité l’indignation générale il y a deux semaines. Dans ce contexte, c’est surtout la disparition progressive des bancs publics à Montréal qui le préoccupe. « J’ai envie de vous dire : c’est mieux de ramener des bancs avec des accoudoirs que d’en enlever. On a une population vieillissante et on a besoin de s’asseoir dans notre ville. Évidemment, on ne peut pas comparer ces accoudoirs aux pics anti-itinérants qu’on a vus. Mais on n’est pas dupe. C’est certain que l’idée de l’accoudoir, c’est d’enlever le goût aux gens de s’y étendre. »

 

Selon lui, cette solution met en relief la nécessité d’offrir davantage de services pour les itinérants, comme des centres de jour et des endroits où ils peuvent se reposer.

 

Les amoureux

Pierre Gaudreau, coordonnateur au Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM), abonde dans ce sens. « Ce n’est pas comme les pics, qu’on trouvait inacceptables, ou comme ôter des bancs ou donner des contraventions aux gens de la rue, reconnaît-il. Qu’il y ait de nouveaux bancs, ce n’est pas en soi un problème. Le problème, c’est qu’il n’y a pas assez de réponses apportées par le gouvernement du Québec sur les enjeux de l’itinérance. Où sont les logements pour aider les gens de la rue, les services et les programmes de réinsertion sociale ? », se demande-t-il.

 

Les nouveaux bancs se prêtent mal aux siestes, mais ils sont aussi moins propices aux rapprochements pour les amoureux qui souhaitent s’y bécoter, fait par ailleurs remarquer M. Gaudreau. Malgré ses réserves, M. Gaudreau voit d’un bon oeil l’installation d’un nouveau mobilier urbain plus moderne et plus confortable.

 

Pratiques

Le nouveau banc public qui sera installé au centre-ville comporte un dossier et une assise en bois d’ipé. Les pattes rapprochées au centre devraient faciliter la mise à niveau des bancs qui seront installés dans des pentes.

 

Rappelons que le designer Michel Dallaire a de nombreuses créations à son actif, parmi lesquelles la torche olympique des Jeux de 1976, le mobilier urbain du Quartier international et les vélos Bixi.

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