L'Économie du Québec

[wellz]

While other major provinces are adding jobs, Quebec is losing jobs by the tens of thousands and our dear Queen Pauline says that this is normal. This is who you want to vote for???? Really??? You want big and tall skyscrapers to pop out of the ground right? Vote right this time people!!! Vote for economic prosperity and lets get these PQ buffoons out of office!!!

[jesseps]

What is needed is high paying jobs. The reason a lot of people want to leave is because the salaries here are much lower and the taxes much higher! At the end of the day, after TVQ, income tax, municipal tax, school tax, welcome tax, SAAQ fees, etc. there's not much left!

 

Funny thing you say that, not really but anyways. I was watching the documentary on Mitt Romney campaigning during the 2008 and 2012. He was saying someone was speaking to him and they calculated how much taxes they were paying. When you include sales tax and everything else and it skyrockets like no tomorrow.

 

I find it funny people say increase the taxes. People who say that make no money or live off of a family trust fund or tax payers (i.e welfare). People like that do not live in the real world and don't understand when enough is enough, with all this taking of peoples hard earned money. We need to support ourselves and not some utopian lifestyle ("free" education and healthcare) that will probably come crashing down on us in the future.

 

If the government wants to tax us some more, they should try and pass a new bill saying "if we increase taxes on the citizens of the province, we need to cut our salaries 1% for every 0.1% increase (for any provincial tax increase incl. Hydro Quebec hikes)". No MNA would vote for that, because they would finally feel the burden of making less money.

Modifié 8 mars 2014 par jesseps

[Arsenic]

While other major provinces are adding jobs, Quebec is losing jobs by the tens of thousands and our dear Queen Pauline says that this is normal. This is who you want to vote for???? Really??? You want big and tall skyscrapers to pop out of the ground right? Vote right this time people!!! Vote for economic prosperity and lets get these PQ buffoons out of office!!!

 

C'est vrai que si l'on regarde la création totale d'emplois en février 2014 très précisément, on voit une baisse d'environ 26 000 (voir cet article pour les chiffres). Cependant, cela est du à une perte de 28 400 emplois à temps partiel. Du côté de l'emploi à temps plein, il y a eu un gain de 2900 postes (et on s'entend qu'un poste à temps plein vaut définitivement plus qu'un poste à temps partiel).

 

D'autre part, si l'on regarde à moyen terme, le portrait est clairement plus positif. Ce sont 30 800, puis 47 800 emplois qui ont été créés en 2012 et 2013 respectivement. Je ne veux pas m'avancer sur le niveau auquel le gouvernement actuel en est responsable, mais, chose certaine, ces chiffres sont supérieurs à ce que le PLQ avait prévu dans le Plan budgétaire 2012-2013 (21 300 en 2012 et 35 700 en 2013).

 

Finalement, si l'on se penche sur la situation à encore plus long terme, on voit que la situation de l'emploi est très nettement positive au Québec. Voici un extrait d'un épisode récent de 24 heures en 60 minutes, qui est intéressant pour les explications de l'économiste Pierre Fortin et surtout pour le graphique. Pour résumer ce qu'on y dit, disons qu'on ne fait pas mieux que l'Ontario, mais qu'on arrive de beaucoup plus loin.

 

https://www.youtube.com/watch?v=kE5Jto1eu18

 

Une autre chose très intéressante dans le vidéo, c'est la mention du système des garderies. Il faut aussi savoir que non seulement les 1,6 G$ investis par Québec ont pour effet de booster le PIB de 5,1 G$, mais il ont aussi comme conséquence de permettre aux deux paliers de gouvernement de mettre la main sur 2,4 G$ de retour fiscal, dont 1,7 G$ pour le provincial. Dire que les subventions aux garderies s'autofinancent serait insuffisant, en réalité, c'est une vache à lait absolument incroyable, en ce sens que ça permet d'augmenter les revenus de l'État et de la population simultanément. Les données viennent de cette étude, réalisé notamment par Pierre Fortin et Luc Godbout.

 

Alors avant de dire que les services gratuits ou subventionnés relèvent de l'utopie, il faut vérifier rigoureusement les retombées de ces services. En coupant aveuglément, on risque de se tirer dans le pied.

Modifié 8 mars 2014 par Arsenic

[LaRonde]

C'est vrai que si l'on regarde la création totale d'emplois en février 2014 très précisément, on voit une baisse d'environ 26 000 (voir cet article pour les chiffres). Cependant, cela est du à une perte de 28 400 emplois à temps partiel. Du côté de l'emploi à temps plein, il y a eu un gain de 2900 postes (et on s'entend qu'un poste à temps plein vaut définitivement plus qu'un poste à temps partiel).

 

Oui, il y a eu un gain de 2900 à temps plein, mais ça ne peut pas compenser le fait qu'il y aura des milliers de travailleurs à temps partiel qui n'auront pas de travail.

[Arsenic]

Disons que cette partie de mon post est pas mal moins importante que le reste. Je tenais seulement à le mentionner parce que, trop souvent, ceux qui se plaignent de dizaines de milliers de pertes d'emplois dans des situations comme celles-ci sont aussi les premiers, lorsqu'il y a des dizaines de milliers d'emplois de créés, à ne compter que les emplois à temps plein. Deux poids deux mesures, comme on dit.

 

Voici quelque chose que j'ai trouvé sur le même site qui aide a comprendre un peu plus ce que nous envoyons à ottawa et ce que nous recevons...

Comme vous pouvez voir, le Québec recoit 13.6 milliards de plus qu'il envoit au Fédéral...C'est énorme!

 

Federal Government Revenues and Expenditures by Province 2009

Province/ Federal Revenues Collected $mn/ Federal Expenditures $mn/ Difference $mn

NL / 3,811 / 6,393/ -2,582

PEI / 739 / 1,942 / -1,203

NS / 5,034 / 12,200 / -7,166

NB / 3,693 / 8,662 / -4,969

QC / 39,677 / 53,318/ -13,641

ON / 85,239 / 86,300 / -1,061

MB / 6,453 / 12,911 / -6,458

SK / 7,074 / 8,374 / -1,300

AB / 35,990 / 19,997 / 15,993

BC / 27,221/ 27,232 / -11

 

Il y a deux problèmes dans ce raisonnement. Premièrement, c'est normal qu'à peu près toutes les provinces « reçoivent » plus que ce qu'elles envoient: le gouvernement fédéral a fait un déficit de 55,6 milliards $ en 2009 (voir ici). Tout cet argent ayant été dépensé sans qu'on y contribue, c'est normal que ça fasse pencher la balance, pis pas à peu près.

 

En plus, les dépenses par province sont toujours approximatives. Pour certains ministères (par exemple la Défense), la quasi-totalité du budget est gardée secrète (non détaillée dans les Comptes publiques). En 2010-2011, pour ce seul ministère, il y a possiblement environ 4,7 G $ de moins que ce qui est utilisé pour calculer le total des dépenses fédérales au Québec dans le tableau ci-dessus. On s'entend que ce nombre n'est qu'une extrapolation faite à partir de la section détaillée du budget de la Défense (et on ne pourra pas avoir de valeur plus exacte tant que la Défense ne dévoilera pas l'entièreté de ses dépenses, ce qui ne risque pas d'arriver), mais il y en a qui auraient des surprises si l'on obtenait la vraie valeur de la « balance » fédéral-provincial.

[IluvMTL]

http://argent.canoe.ca/nouvelles/le-quebec-plus-endette-quon-le-croit-11032014

 

Le Québec plus endetté qu'on le croit

Le 11 mars 2014 à 4h00 | Jean-Sébastien Marsan / Argent

Mise à jour le 11 mars 2014 à 4h00

Le Québec, on le sait, demeure la province canadienne la plus endettée, à environ 49 % de son PIB. Mais lorsqu'on tient compte de sa part dans la dette fédérale et l'arriéré des municipalités, l'ardoise dépasse 307 milliards $ en 2012-2013, soit 85,8 % du PIB provincial.

Comparer la dette obligataire du Québec avec celle d'États américains est encore plus affligeant : à environ 47 % du PIB, cette dette est quatre fois plus élevée que celle de l'État de New York, par exemple.

Voilà quelques faits saillants d'un document de 56 pages publié mardi par l'Institut Fraser, L'endettement public du Québec : ni remarqué, ni contrôlé. En ce début de campagne électorale, cette analyse se veut une contribution aux débats.

Comment calculer la dette publique ?

Il y a d'abord la dette directe, que nous devons aux marchés financiers, et sur laquelle nous payons de l'intérêt », explique en entrevue l'un des auteurs du document, Filip Palda, professeur à l'École nationale d'administration publique.

La dette directe se divise en deux, brute et nette. La dette nette s'obtient en soustrayant les actifs de l'État : valeur de ses bâtiments, devises en réserve, etc.

Ainsi, la dette directe nette du Québec est passée de 37,6 milliards $ en 1990-1991 à 175,5 milliards $ en 2012-2013.

En ajoutant à cette dette strictement provinciale la part du Québec dans la dette fédérale et les emprunts des municipalités, la charge atteint 307 milliards $ ou 85,8 % du PIB provincial.

Une autre mesure de la dette, indirecte, comptabilise les ententes et garanties d'État, les obligations des gouvernements futurs envers les particuliers (l'Éducation, la Santé, les prestations de retraite), etc.

Le total combiné des dettes directes et indirectes du Québec, incluant les paliers fédéral, provincial et municipal, dépassait 955 milliards $ en 2011-2012, ou plus de 276 % du PIB provincial. Comme si chaque citoyen devait plus de 119 000 $ !

Évidemment, Québec ne doit pas rembourser la dette indirecte demain matin. Filip Palda spécifie que le calcul de la dette indirecte est « un exercice spéculatif », pour cerner des tendances.

Plus endettés que New York

L'Institut Fraser a également comparé la dette obligataire (part de la dette publique représentée par des obligations) du Québec à celle 24 États américains.

Ce passif, au Québec, atteignait 160,8 milliards $ ou environ 47 % du PIB en 2011. Un ratio dette/PIB deux fois plus élevé que dans la plupart des États américains endettés. Notamment l'État de New York, qui déclarait une dette obligataire totale de 142,7 milliards $.

Cet État étant beaucoup plus prospère que le Québec, sa dette obligataire pèse moins lourd sur ses épaules : elle ne représentait que 12,3 % de son PIB en 2011.

Et demain ?

L'Institut Fraser avance que la dette nette du Québec pourrait atteindre plus de 57 % du PIB en 2022-2023 si la situation actuelle se maintient.

« Nous sommes à la limite extrême de l'endettement en Amérique du Nord, ça ne peut pas continuer comme ça », avertit Filip Palda.

[Habsfan]

merci de partager Iluvmtl!

 

Pendant ce temps là, on parle de la maudite charte, et le québecois moyen se laisse endormir par Pauline et le PQ. Comme des bons petits moutons qui se font mener par le bout du nez à l'abbatoire!!

 

Voici la statistique important a retenir si ton souhait est de voir le Québec devenir un pays...

 

Ainsi, la dette directe nette du Québec est passée de 37,6 milliards $ en 1990-1991 à 175,5 milliards $ en 2012-2013.

En ajoutant à cette dette strictement provinciale la part du Québec dans la dette fédérale et les emprunts des municipalités, la charge atteint 307 milliards $ ou 85,8 % du PIB provincial.

 

Commencez vous à penser qu'il faudrait peut être essayer de réduire cette dette un peu??? Il me semble que la réponse est assez claire!?!

[YUL]

En fait, la dette publique du Québec est un choix politique. (Peut-être un mauvais choix?)

 

Par exemple, en ramenant graduellement les tarifs d’électricité au prix du marché, le retour net d’une privatisation d’Hydro Québec serait alors suffisante pour effacer la dette publique total du Québec, et même plus.

==>Une analyse sérieuse des coûts - bénéfices d’une telle privatisation serait appropriée.

 

Même en gardant HQ (vache sacrée politique), une telle étude permettrait de remettre les pendules à l’heure pour les oracles de l’apocalypse. Et les créanciers évalueraient notre dette sous un angle différent…

Modifié 11 mars 2014 par YUL

[monctezuma]

Pas d'accord avec la privatisation de HQ.

 

Ce serait comme gagner à la loterie. Beaucoup d'argent d'un coup, mais ce n'est pas durable comme choix.

[ChrisDVD]

Les dettes publiques sont un problème pour tout les états/provinces...!

 

Provincial Deficits And Debt: Quebec Wins On Debt, But Ontario Is The Real Problem Now

 

http://www.huffingtonpost.ca/2013/08/25/provincial-debt-deficits-canada_n_3797431.html

 

De un il faut combattre les paradis fiscaux.... Il y a eu un spécialiste dimanche soir à TLMEP. On se fait fourrer à droite et à gauche!

Modifié 11 mars 2014 par ChrisDVD