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L'Économie du Québec


Habsfan

Messages recommendés

''L'économie québécoise va se redresser, selon le Conference Board''

 

''...la croissance de son produit intérieur brut (PIB) va atteindre les 2 %,...''

 

http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201403/20/01-4749831-leconomie-quebecoise-va-se-redresser-selon-le-conference-board.php

 

L'Alberta est à 3.2%, on n'est pas si loin.

 

2.0% contre 3.2% ne parait pas très significatif et j’avoue que sur une période de 1 à 2 ans t’as raison. Mais une petite différence étalée sur une période plus long terme (même 5 à 10 ans) fait une grande différence! L’effet de l’intérêt composé fait en sorte qu’une différence de 1.2% par année égale une différence relative de 15.1 points après 10 ans (en commençant par une basse commune de 100)! Il faut toujours regarder la tendance long-terme, car des petites différences se multiplient à travers les années. C’est exactement comme ça que les pays émergents rattrapent les pays développés.

 

À mon avis, 2.0% contre 3.2% représente un grand écart. 3.2% est 60% plus de croissance que 2.0%.

 

À chacun son avis…

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2.0% contre 3.2% ne parait pas très significatif et j’avoue que sur une période de 1 à 2 ans t’as raison. Mais une petite différence étalée sur une période plus long terme (même 5 à 10 ans) fait une grande différence! L’effet de l’intérêt composé fait en sorte qu’une différence de 1.2% par année égale une différence relative de 15.1 points après 10 ans (en commençant par une basse commune de 100)! Il faut toujours regarder la tendance long-terme, car des petites différences se multiplient à travers les années. C’est exactement comme ça que les pays émergents rattrapent les pays développés.

 

À mon avis, 2.0% contre 3.2% représente un grand écart. 3.2% est 60% plus de croissance que 2.0%.

 

À chacun son avis…

 

Je suis d'accord. Mais ils carburent sur le pétrole. Pour la population, 1.5% à Mtl est égale à 5% pour Calgary en chiffre absolu.

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I'm not sure...

 

It simply shows how shitty the salaries are here lol. Doesn't show that we are better than elsewhere, more productive, better talent.

 

Nope... just cost less cause rent is cheaper and salaries are lower.

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  • 1 mois plus tard...

Un autre excellent billet de Francis Vailles sur Lapresse.ca. Vrai que j'ai été dûr envers le gov't de Marois, j'ai l'intention d'être ausi intransigeant avec les Libéraux. Ils ont 4 ans pour redresser notre bateau qui ne cesse de prendre de l'eau (au minimum qu'il y ait un vrai efforts pour redresser la situation) . Et ce n'est pas en vendant 10% d'H-Q qu'ils vont régler notre problème...Ça va prendre des décisions difficiles, couper dans les dépenses, réduire la dette etc.

 

Quelqu'un peut me dire comment Couillard peut justifier avoir trois Ministres de plus que le gov't précédent? Même La France (un pays de 65 millions d'habitants a moins de Ministres que le Québec).

 

Anyways, j'espère que vous allez apprécier l'article.

 

La solution magique

 

http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/francis-vailles/201404/26/01-4761076-la-solution-magique.php

 

Francis Vailles

La Presse

 

J'entends déjà les manifestants: c'est la faute aux riches, aux paradis fiscaux, à la corruption, aux entreprises, aux fonctionnaires surpayés, aux libéraux...

 

Une énième étude fait pourtant le même constat: le Québec vit au-dessus de ses moyens. Selon l'étude Godbout-Montmarquette, tout indique que le Québec ratera, encore cette année, sa cible de déficit.

 

Les péquistes avaient prévu un déficit de 1,75 milliard en 2014-2015, ce qui incluait déjà des coupes importantes mais non encore annoncées. Si rien n'est fait, ce déficit sera plutôt de 3,7 milliards, même en conservant les compressions du PQ, soit un écart de 2 milliards. Cette différence de 2 milliards équivaut à 45 000 emplois.

 

Il s'agira d'un sixième déficit d'affilée. Le PQ n'a pas menti, dit l'étude. Seulement, depuis le budget, des chiffres plus récents permettent de constater que la situation est pire que prévu. Moins de revenus, plus de dépenses. Et avec le vieillissement de la population, l'avenir ne ressemblera pas à un boom économique.

 

Les péquistes avaient déjà dans leurs cartons un plan de compressions de 1,8 milliard, mais ils se sont bien gardés d'en parler avant les élections. Selon mon collègue Denis Lessard, le PQ social-démocrate envisageait de couper dans l'assurance médicaments, les soins dentaires aux enfants et le programme d'indemnisation des victimes d'actes criminels, entre autres. On comprend mieux pourquoi le PQ s'est empressé de déclencher les élections avant de sortir le douloureux couperet.

 

Oui, mais les riches? Parlons-en des riches, ceux qui gagnent 100 000 $ et plus, ça vous va? Pas très riches, mais bon... Supposons que le Québec, déjà au sommet nord-américain, augmente encore leurs impôts, cette fois d'un solide 10 %, les coffres n'engrangeraient guère plus de 700 millions environ, soit un cinquième du déficit prévu. Évidemment, il faut faire l'hypothèse que ces riches, comme le défenseur du Canadien P.K. Subban, ne choisiraient pas d'aller compter des buts ailleurs...

 

Oui, mais l'évasion fiscale? Parlons-en de l'évasion fiscale. Jamais Revenu Québec n'a-t-il été aussi alerte. Cette année, l'organisme prévoit récolter des sommes records, à tel point qu'il met en péril des entreprises qui agissent de bonne foi. Difficile d'en demander plus. Quant aux paradis fiscaux, le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP) estime que le Québec peut y récupérer 300 millions par année, somme toute assez peu. Et cette source, syndicale, ne détaille pas son estimation.

 

Oui, mais la corruption? Le ministère des Transports du Québec soutient avoir économisé environ 240 millions en 2013, ce qui est fort intéressant. Mais je vous répète, on a besoin de 3,7 milliards.

 

Oui, mais les entreprises? En supposant qu'on augmente leurs impôts d'un gros 10 %, on obtient environ 400 millions. Encore une fois, il faut présumer que ces impôts plus élevés ne nuiraient pas aux entreprises du Québec. Or, quand on taxe davantage une entreprise comme le Mouvement Desjardins, par exemple, cette entreprise a moins d'argent pour acheter des concurrents ailleurs au Canada et au bout du compte, c'est l'économie du Québec qui en souffre.

 

Oui, mais coupons les salaires des fonctionnaires? Depuis 10 ans, les fonctionnaires du Québec ont obtenu des hausses salariales moindres que l'inflation. Si bien qu'aujourd'hui, leur rémunération globale est de 10 à 20 % moindre qu'au privé, ce qui fait craindre une pénurie dans certaines professions névralgiques (ingénieurs, comptables, etc.). D'accord, il faut alléger les structures administratives, la bureaucratie, mais il n'y a pas de remède miracle.

 

Oui, mais endettons-nous? L'an dernier, le gouvernement a payé 10,2 milliards pour rembourser les intérêts sur sa dette et la facture grimpe d'année en année. Ce service de la dette dépasse le total des budgets de 14 des 19 ministères, selon l'étude.

 

En somme, il faut malheureusement se rendre à l'évidence: il faut dire adieu à certains services et renoncer aux bas tarifs des garderies, des universités, des routes, des ponts, de l'électricité, des médicaments, des services de santé. Et trouver des solutions pour rendre notre système public et notre économie plus efficaces et plus productifs. Tous devront participer à l'effort et mettre à profit leurs talents. Il n'y a pas de solution magique.

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I give it a month or two before the large unions organize mass protests in Montreal, after all protecting their greedy asses is all that counts

 

Yeah, well Couillard and his gang are gonna have to grow a pair of balls! Someone in that party whill have to be ready!

Modifié par Habsfan
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Voici la deuxième partie de l'article de Francis Vailles sur LaPresse.ca

 

Solution magique, la suite

 

http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/francis-vailles/201404/29/01-4761786-solution-magique-la-suite.php

 

Francis Vailles

La Presse

 

Réduire bêtement les dépenses, hausser les taxes ou s'endetter ne sont pas les seules solutions aux problèmes financiers du gouvernement du Québec. Trouver des façons plus intelligentes de rendre les mêmes services doit aussi faire partie de l'équation.

 

La chronique de samedi «La solution magique», écrite dans la foulée du rapport Godbout-Montmarquette, m'a valu de très nombreux courriels. J'y démontrais méthodiquement, chiffres à l'appui, qu'il n'y a pas de solutions magiques à nos problèmes. Que de cibler les riches, l'évasion fiscale, les entreprises, la corruption ou les conditions des fonctionnaires n'en réglerait hypothétiquement qu'une partie. Qu'il faut se résigner à recevoir moins de services ou à payer davantage pour les mêmes services, car le Québec vit au-dessus de ses moyens.

 

Plusieurs lecteurs se sont réjouis de la lucidité de la démonstration. D'autres en ont été démoralisés. Enfin, il y a toujours ce même noyau dur qui refuse de croire que nous sommes tous un peu responsables de nos problèmes et pour qui le chroniqueur est au service d'intérêts occultes cherchant notamment à étrangler la classe moyenne... Le cynisme qui suit la commission Charbonneau est palpable.

 

Au lieu de se battre à nier les multiples études sur le sujet, ne serait-il pas préférable de chercher des solutions, à gauche comme à droite? Et de mettre à profit les milliers de cerveaux que le Québec a produits depuis 50 ans, parmi les plus allumés de la planète?

 

Des solutions?

 

Le secteur de la santé est particulièrement propice aux améliorations. La mauvaise nouvelle avec la santé, c'est qu'il s'agit du poste budgétaire le plus important (32 milliards et 43% du budget), en croissance constante avec le vieillissement de la population. La bonne, c'est qu'il s'agit de la plus importance source d'économies potentielles.

 

Des exemples? Une récente étude de l'Université McGill conclut que le système de santé pourrait économiser des dizaines de millions par année dans le traitement du cancer de la prostate. Le milieu médical a constaté que des opérations coûteuses sont souvent inutiles et ne changent pas le taux de décès, selon Radio-Canada. Le même constat pourrait être fait pour d'autres cancers, selon le reportage qui cite la chercheuse Alice Dragomir.

 

La question est évidemment très délicate et doit être bien analysée, mais selon l'étude, le traitement différent de certains cancers lents donne le même résultat qu'une chirurgie.

 

Récemment, un groupe d'experts a par ailleurs constaté que le système pouvait faire d'importantes économies en finançant les établissements en fonction du volume de patients, plutôt qu'en regard du budget de l'année précédente. Par exemple, une opération chirurgicale d'un jour coûte en moyenne 3224$ dans les 74 établissements du Québec. Or, 55% des hôpitaux ont un coût supérieur.

 

D'ici cinq ans, le gouvernement péquiste prévoyait détailler les coûts de chaque type d'intervention chirurgicale et financer les hôpitaux sur cette base, entre autres. Ça vous coûte plus cher? Désolé, c'est ce qu'on vous donne désormais. Tout indique que les libéraux poursuivront la démarche.

 

Toujours dans la santé, de grandes économies sont attendues en déléguant plus de responsabilités aux infirmières. Vous vous présentez aux urgences pour ce qui semble être une banale foulure? L'infirmière. Vous avez besoin d'ajustements de médicaments pour votre diabète? L'infirmière. Au suivant. Et on désengorge le système. L'Ontario s'est déjà solidement engagé sur cette voie, avec succès.

 

Parmi les lecteurs, certains m'ont fait part d'expériences malheureuses avec le système de santé. D'acharnement thérapeutique. «Est-il normal qu'une personne agonisante de 85 ans soit contrainte de subir un test d'imagerie par résonance magnétique deux heures avant sa mort? Contre le gré de la famille?»

 

Dans la santé comme ailleurs, l'État pourrait utiliser bien davantage l'internet pour améliorer ses services et réduire ses coûts. N'est-il pas possible d'informer les patients, par exemple, sur le temps d'attente en temps réel de chaque urgence, question de leur permettre de se diriger vers l'urgence la moins engorgée? Par ailleurs, va-t-on finir par aboutir avec le fameux dossier patient informatisé?

 

L'augmentation des revenus de l'État, sans hausse d'impôt, est aussi possible. Pour ce faire, il faut que l'économie du Québec soit plus productive, que nos entrepreneurs innovent, exportent et que l'État leur donne un environnement d'affaires favorable. Le Québec forme 26% des ingénieurs au Canada, il y a sûrement quelques bollés dans le lot capables de nous faire faire un bond en avant.

 

Bref, les compressions sont inévitables, mais il y a aussi d'autres solutions. Quatre éléments sont néanmoins fondamentaux pour enclencher ces changements. Il faut dissiper le climat de méfiance qui sévit, une responsabilité qui incombe aux gens d'affaires et aux politiciens. Il faut que tous soient mis à contribution. Il faut être ouvert aux nouvelles idées. Et il faut oser.

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