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L'Économie du Québec


Habsfan

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Parce que Hydro-Quebec est accablé par la bureaucracy et l'inefficacité gourvernementale. Je suis d'accord que si Hydro Quebec pouvait être efficace, ce serait une mauvaise chose de vendre, mais je ne crois pas que c'est possible... La population a à peine grandie, mais Hydro-Quebec, malgré toute l'automation informatique des deux dernières décennies a beaucoup plus d'employés toutes proportions gardés! Je suis ingénieur életrique et informatique moi-même et je connais plusieurs employés d'Hydro-Quebec qui me disent eux que ca travail pas fort la bas! Plusieurs qui se roulent les pouces à longeur de journée et qui trouvent même le moyen de se faire payer overtime en plus, je peux vous dire que si Hydro-Quebec était en parti privé, ses profits exploseraient (et pas avec une augmentation des tarifs). Et l'a, on parle même pas des pensions insoutenables!!!

 

Bref, privatiser une partie d'Hydro-Quebec aiderait à payer la dette et a réduire l'inefficacité de se monstre corporatif. Le gouvernement garderait la plus grosse partie des actions et la balance serait divisé dans des institutions et des individus. Ca avec l'exploitation du pétrol à Anticosti serait très winner!!!

 

On peut changer la culture d'une entreprise même s'il fallait des années pour y arriver, tout est une question de volonté et d'imagination. En s'assoyant sérieusement avec le syndicat, tout en étant solidement préparé, on pourrait transformer les mentalités et rationaliser les méthodes de travail. Si l'entreprise privée peut le faire et on s'attendrait qu'elle le fasse, pourquoi l'administration interne ne pourrait pas le réaliser elle aussi?

 

Il est faut de prétendre que le privé est plus compétent, d'ailleurs les très grosses compagnies ne sont pas toujours des modèles de productivité ni de compétitivité. Gérer c'est gérer et dans le cas d'Hydro, je préfère que l'on conserve notre main-mise entièrement sur l'entreprise et qu'on modernise sa gestion avec des politiques claires, des incitatifs aux changements et une volonté déterminée.

 

Je reviens sur l'idée que ce n'est pas parce qu'on n'a jamais eu le courage de le faire, qu'on ne peut pas le faire. Tout le monde y gagnera: l'entreprise, les employés, les syndicats, l'État et la population en général. Il n'y a de toute façon aucune raison de ne pas appliquer une gestion d'entreprise privée à Hydro-Québec, puisque partout en général, ce genre de service l'est et fonctionne normalement.

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On peut changer la culture d'une entreprise même s'il fallait des années pour y arriver, tout est une question de volonté et d'imagination. En s'assoyant sérieusement avec le syndicat, tout en étant solidement préparé, on pourrait transformer les mentalités et rationaliser les méthodes de travail. Si l'entreprise privée peut le faire et on s'attendrait qu'elle le fasse, pourquoi l'administration interne ne pourrait pas le réaliser elle aussi?

 

Il est faut de prétendre que le privé est plus compétent, d'ailleurs les très grosses compagnies ne sont pas toujours des modèles de productivité ni de compétitivité. Gérer c'est gérer et dans le cas d'Hydro, je préfère que l'on conserve notre main-mise entièrement sur l'entreprise et qu'on modernise sa gestion avec des politiques claires, des incitatifs aux changements et une volonté déterminée.

 

Je reviens sur l'idée que ce n'est pas parce qu'on n'a jamais eu le courage de le faire, qu'on ne peut pas le faire. Tout le monde y gagnera: l'entreprise, les employés, les syndicats, l'État et la population en général. Il n'y a de toute façon aucune raison de ne pas appliquer une gestion d'entreprise privée à Hydro-Québec, puisque partout en général, ce genre de service l'est et fonctionne normalement.

 

Impossible. Il y aura de massives pertes d'emplois (management inutile), plus de pensions, de plus longues heures sans overtime payé necessairement, etc. Rien ne va changer. Une compagnie privé non efficace risque la faillite ou une perte de compétivité envers les concurrents (sauf si monopole). Une compagnie public a presque toujours le monopole et est ''backé'' par le gouvernement. Pas tellement besoin d'être hyper efficace avec ces avantages la!

 

Croire que cela peut changer est simplement une folie... Le privé est 99% du temps plus efficace que le public. Les employés syndiqués et au public ont beaucoup beaucoup plus d'absence au travail que les employés au privé, font moins d'heures et ont souvent des pensions ultra couteuses long terme qui n'existent pratiquemment nulle part au privé.

 

À mon travail, on engage aucun ingénieur qui a fait plus de 5 ans au public parce qu'on est presque garanti qu'il sera inneficace (méchant, mais vrai...).

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À mon travail, on engage aucun ingénieur qui a fait plus de 5 ans au public parce qu'on est presque garanti qu'il sera inneficace (méchant, mais vrai...).

 

Ouch!! La vérité fait mal! ;)

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En s'assoyant sérieusement avec le syndicat, tout en étant solidement préparé, on pourrait transformer les mentalités et rationaliser les méthodes de travail.....

 

Ouppsss... Il est la le problème. L'un des plus gros facteurs de ralentissement de notre société, aujourd'hui, c'est les syndicats qui sont beaucoup plus préoccupés par leur avantages personnels et par la rentrer de cotisation que par la productivité de l'état ou de l'entreprise. Celui qui changera la mentalité de ces monstres aura mon vote. Mais moi je suis plus du genre a dire... Assez c'est assez, plus de négociations, désormais c'est de tel façon que nous allons fonctionner !

 

Car de toute façon, qu'est ce qui empêche aux syndicats de proposé des changements pour améliorer la productivité, en ce moment ? Rien ! Mais ils ne le font pas, alors que tout le monde reconnait le problème, eux ils attendent la fin de leur convention et ensuite ils vont faire pression pour avoir plus !

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Pendant ce temps là, on parle de la maudite charte, et le québecois moyen se laisse endormir par Pauline et le PQ. Comme des bons petits moutons qui se font mener par le bout du nez à l'abbatoire!! :rolleyes:

 

Commencez vous à penser qu'il faudrait peut être essayer de réduire cette dette un peu??? Il me semble que la réponse est assez claire!?!

 

Le seul parti qui s'est engagé à réduire la dette pour vrai, c'est le PQ.

 

Un gouvernement péquiste s'engage à ce qu'au cours du prochain mandat, la dette de la province commence à diminuer non seulement par rapport au PIB, mais en chiffres absolus.

 

Mme Marois s'est engagée à verser une somme cumulative de 10 milliards $ à l'encontre de la dette dans le prochain mandat.

 

L'objectif du PQ est que la dette passe sous la barre des 50 pour cent du PIB pour 2018-2019.

http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/12/01-4746931-le-pq-sengage-a-inverser-la-tendance-de-la-dette.php

 

Du côté du PLQ, ce qui est proposé est de dépenser 15 000 000 000 $ de plus en infrastructures pour créer 250 000 emplois, en espérant que cela permette de réduire le poids de la dette par rapport au PIB.

 

C'est défendable, mais je crois que tu seras d'accord avec moi pour dire que c'est une solution à court terme. Une fois ces infrastructures terminées, ces 250 000 emplois ne se perpétueront pas par magie et le gonflement du PIB s'essoufflera. L'augmentation de la dette de 15 G $, par contre, ne sera pas que temporaire.

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http://argent.canoe.ca/nouvelles/canada/le-quebec-ne-vivrait-pas-des-petrodollars-albertains-12032014

Le Québec ne vivrait pas des pétrodollars albertains

 

Le 12 mars 2014 à 13h21 | Michel Munger / ArgentMise à jour le 12 mars 2014 à 16h14

Le Québec s'offre-t-il des garderies grâce aux pétrodollars de l'Alberta, reçus par l'entremise de la péréquation ? Non, répond un chercheur.

 

La Belle Province a bien reçu 7,8 G$ de péréquation en 2013-14, soit presque la moitié du total versé, reconnaît Francis Fortier, chercheur à l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS).

 

Une fois divisé par habitant, le montant se limite toutefois à 961 $. Avec cette mesure, le Québec est avant-dernier parmi les bénéficiaires. Il est loin des 2343 $ par personne de l'Île-du-Prince-Édouard.

 

M. Fortier rappelle que la péréquation est calculée selon la capacité fiscale d'une province. Il s'agit du revenu qu'elle peut percevoir par habitant si les taxes et impôts sont égaux partout au pays.

 

Cette capacité était de 6088 $ au Québec en 2011-12, contre une moyenne canadienne de 7436 $, malgré des taxes et impôts plus élevés. Les ressources naturelles de l'Alberta et de la Saskatchewan causent ainsi un déséquilibre.

 

Remettre les pendules à l'heure

 

Francis Fortier croit que sa note remet le rôle du gouvernement canadien en perspective. «Comme toutes les provinces, le Québec paie des taxes et impôts au fédéral. Une de ses fonctions est de les redistribuer, soit aux individus, soit par l'entremise de transferts pour la santé et l'éducation. Ça fait partie d'un grand ensemble.»

 

Ce raisonnement et le besoin d'équilibre tiennent-ils la route ?

 

Oui, estime Jean-Denis Garon, professeur à l'École des sciences de la gestion de l'UQAM. «Nous ne voulons pas avoir un pays où il y a des gens incapables de s'offrir des services minimaux alors que de l'autre côté, il y a des milliardaires du pétrole.»

 

M. Garon souligne que la péréquation est plafonnée au Québec parce que sa population est plus riche et plus nombreuse que celle des autres provinces qui en reçoivent.

 

Est-ce possible d'en faire diminuer le montant total, qui doit atteindre 9,3 G$ cette année ?

 

«Nous recevrions la même chose si nous n'avions pas de programme de garderies et si les frais de scolarité montaient, lance le professeur. L'Alberta trouve cela irritant que nous ayions ces programmes, mais ça ne change rien à sa facture à la fin de l'année.»

 

Bref, peu importe les choix des gouvernements, ce sont la capacité fiscale et les déséquilibres qui comptent.

 

Jean-Denis Garon estime que la péréquation est aussi justifiée afin que le Québec reste concurrentiel pour les travailleurs. Ces derniers sont attirés par les salaires généreux et les impôts plus bas de l'Alberta.

 

«Mon collègue professeur qui gagnait 80 000 $ par année ici et qui va recevoir 150 000 $ en Alberta ne va rien de produire de plus, souligne M. Garon. Il met l'argent du pétrole dans ses poches et dépouille le Québec d'un travailleur efficace.»

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WOW! Complètement absurde! Je suis choqué de lire un truc pareil...

 

Recevoir 9.3 G$ est justifiable selon lui??? Vraiment un discours de petit pain...

 

Moi je rêve d'un Québec qui est comme l'Alberta. Un Québec riche avec une population riche qui aide le Canada à réduire la dette! Pas d'un Québec soutenu par une autre province...

 

Si le Québec se sépare, c'est un trou fiscal de 9,3 G$ à remplir... J'en reviens pas de lire que le Québec ''mérite'' de recevoir cette argent, on devrait créer cette argent nous même!

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Le seul parti qui s'est engagé à réduire la dette pour vrai, c'est le PQ.

 

 

http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/12/01-4746931-le-pq-sengage-a-inverser-la-tendance-de-la-dette.php

 

Du côté du PLQ, ce qui est proposé est de dépenser 15 000 000 000 $ de plus en infrastructures pour créer 250 000 emplois, en espérant que cela permette de réduire le poids de la dette par rapport au PIB.

 

C'est défendable, mais je crois que tu seras d'accord avec moi pour dire que c'est une solution à court terme. Une fois ces infrastructures terminées, ces 250 000 emplois ne se perpétueront pas par magie et le gonflement du PIB s'essoufflera. L'augmentation de la dette de 15 G $, par contre, ne sera pas que temporaire.

 

tu as tout a fait raison, sur le plan Économique la stratégie péquiste est plus viable et saine à long terme.

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Le problème avec l'Alberta d'ici quelques années c'est qu'ils devront monter les taxes. Et ça ne fait pas que des heureux. À Calgary, le maire ne fait pas l'unanimité, et ils vont avoir de gros problèmes de fond pour le transport en commun C-Train s'ils ne trouvent pas d'autres façons de le financer. Ils parlent de 20-30 ans avant de construire un tunnel pour le C-Train downtown. 95% de l'augmentation de la population de Calgary sera dans les banlieues. La hausse des taxes foncières fait fuir la population un peu plus loin, et la ville n'a pas vraiment de plan futur pour le développement (résidentiel). Il y a des pourparlers pour densifier la ville mais le nombre de gens qui veulent un mode de vie urbain à la Mtl-Tor est très faible. Il y a du progrès, mais tout a l'air compliqué. En voyant ce qui se passe à Mtl côté infrastructures pour les prochaines années, le plan d'ensemble du Grand Montréal est beaucoup plus complet que ce qui se fait en Alberta. Cependant, faut toujours mettre les choses en perspective, il y a plus d'habitants dans un rayon de 50-70km de Montréal que la population totale de l'Alberta.

Modifié par vivreenrégion
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WOW! Complètement absurde! Je suis choqué de lire un truc pareil...

 

Recevoir 9.3 G$ est justifiable selon lui??? Vraiment un discours de petit pain...

 

Moi je rêve d'un Québec qui est comme l'Alberta. Un Québec riche avec une population riche qui aide le Canada à réduire la dette! Pas d'un Québec soutenu par une autre province...

 

Si le Québec se sépare, c'est un trou fiscal de 9,3 G$ à remplir... J'en reviens pas de lire que le Québec ''mérite'' de recevoir cette argent, on devrait créer cette argent nous même!

 

Tu montres malheureusement que tu ne comprends pas grand chose au système fédéral. Si le Québec ne recevait pas cette somme, qui représente sa part dans le partage des revenus fédéraux, les autres provinces qui dépendent encore plus de la péréquation serait carrément dans le trou. Quand on paie des taxes et impôts aux Québec on retire en échange des services. Maintenant au niveau fédéral à cause des programmes pan-canadien administrés par les provinces au nom du gouvernement fédéral, au lieu de services directs, nous recevons l'argent et donnons les services nous-mêmes. Où est le problème????

 

Comprends aussi que nous n'avons pas de réserves colossales d'hydrocarbure pour faire compétition avec l'Alberta, aucune province ne peut non plus le faire. Nous ne faisons pas exprès pour gagner moins, il faudrait être drôlement stupide. Pour développer le nord notamment, il faudrait dépenser des milliards en infrastructures pour des routes et lignes de transports etc. et on n'aurait jamais de toute façon assez de revenus pour égaler les ressources albertaines même si chaque mines rapportait. Encore faut-il les trouver. Pareil pour nos hypothétiques hydrocarbures.

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