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L'Économie du Québec


Habsfan

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en bobsleigh et curling ca va changer,puis le quebec est dominant dans deux sport :patinage vitesse courte piste et ski acrobatique.Par contre aux jeux d'été c'Est le contraire sans le Canada,le quebec n'aurait pas eu une medaille d,or.Bref oui ca me rend de bonne humeur pareil les jeux olympiques et encore plus quand je vois les athletes etant fier d'etre canadien.Preuve:ils l'ont dit aux entrevues.

 

Tiens, voilà qui, je crois, va t'intéresser :

 

http://www.lactualite.com/blogues/le-fouineur/pourquoi-les-athletes-quebecois-guident-le-canada-aux-jeux-de-sotchi/

 

Pourquoi les athlètes québécois guident le Canada aux Jeux de Sotchi

 

Si le Québec était un pays indépendant, il aurait fière allure au tableau des médailles des Jeux de Sotchi. Mais, au-delà de la récupération politique, comment expliquer cette domination des athlètes québécois sur ceux du ROC ?

 

Si le Québec était un pays indépendant, il aurait fière allure sur la scène internationale sportive. Mais, mise à part cette récupération politique des succès des athlètes québécois, la lecture du tableau alternatif des médailles soulève une question importante : comment le Québec fait-il pour traîner la locomotive canadienne aux Jeux de Sotchi ?

 

o-CANADA-MEDAL-COUNT-QUEBEC-570.jpg

 

Quand un journaliste britannique a fait remarquer à Alexandre Bilodeau, qui venait de défendre avec succès son titre de champion olympique à l’épreuve des bosses, que le Québec apparaîtrait au deuxième rang du tableau des médailles s’il était un pays – c’était le cas au moment de la question – le Montréalais a fait preuve de la même habileté pour éviter de s’empêtrer dans le débat sur la souveraineté que pour les acrobaties.

 

« Mikaël Kingsbury (médaillé d’argent, ndlr) et moi sommes fiers d’être Québécois. Mais nous sommes également fiers d’être Canadiens… Oui, nous faisons beaucoup de bonnes choses au Québec, mais il y en a tout autant à travers le Canada. »

 

Au moment d’écrire ces lignes, les athlètes québécois ont remporté six des neuf médailles du Canada, dont trois en or. En 2010, à Vancouver, où Charles Hamelin a été le seul vainqueur de deux médailles d’or, les Québécois avaient déjà mené la récolte en remportant huit des 15 médailles individuelles attribuées aux Canadiens.

 

Au-delà des récompenses, les athlètes fleurdelysés ont tout simplement réalisé la meilleure performance canadienne dans 13 des 18 compétitions dans lesquelles figuraient des Canadiens.

 

Comment expliquer cette domination ? Le Globe and Mail s’est penché sur la question.

 

« Le poète et chanteur Gilles Vigneault a sans doute fourni un élément de réponse avec son hymne emblématique Mon pays, mais il ne s’agit pas là d’une explication très exhaustive. Il y a de nombreuses facettes à cette réponse, de la géographie du Québec à un plus grand et un meilleur financement du sport amateur québécois, qui font que presque 40% de la délégation canadienne à Sotchi est originaire de cette province. »

 

Selon les auteurs du texte, Paul Waldie, Sean Gordon et Les Perreaux, l’histoire de la réussite des athlètes québécois aux Jeux est, du moins partiellement, celle d’athlètes qui ont bâti un rêve pour les générations suivantes.

 

Justine Dufour-Lapointe, championne olympique en ski acrobatique à seulement 19 ans, a suivi la voie tracée par son idole, Jean-Luc Brassard, de la même manière qu’Alex Harvey a fait honneur à l’héritage de son olympien de père, Pierre Harvey. Quant à l’équipe de patinage de vitesse courte piste, elle est composée d’admirateurs de Gaëtan Boucher.

 

« Vous ne devriez jamais sous-estimer la puissance de l’inspiration », résume Mélanie Turgeon, ancienne championne du monde de descente qui a participé à trois olympiades.

 

Mais le plus grand avantage du Québec se situe au niveau du financement provincial, notamment au travers des crédits d’impôt (6 000 $ par année pour les athlètes enregistrés) et du soutien financier aux associations sportives, explique Ken Read, membre de l’équipe masculine de ski alpin connue durant les années 1970 et 1980 sous le nom des « Crazy Canucks » et ancien directeur des sports d’hiver au sein du programme olympique À nous le podium.

 

En 2012-2013, le sport amateur a reçu 2,6 millions de dollars, tout en tirant parti du coût relativement faible de la vie et de l’offre abondante de diététistes, de physiothérapeutes et de psychologues du sport en provenance des 10 universités du réseau public du Québec, écrit le Globe and Mail. Par comparaison, l’Alberta, qui abrite le plus grand nombre de centres nationaux au Canada, n’a contribué qu’à hauteur de 159 000 $ au développement du sport amateur.

 

Selon Read, il y a également un alignement stratégique plus étroit entre les organismes financés par le Québec et le niveau national, ce qui fait de la province un… modèle d’intégration national-provincial.

 

D’autres soutiennent que les Québécois s’adonnent à des sports qui ne sont que sporadiquement pratiqués dans le reste du Canada, tel que le patinage de vitesse courte piste. Mais l’argument inverse existe également, et le curling en est un bel exemple.

 

De plus, la plupart de la population québécoise vit à environ une heure de route de montagnes et de forêts enneigées avec des sentiers d’hiver, indique le quotidien. Pour Jean-Luc Brassard, la domination québécoise en ski acrobatique est d’ailleurs la résultante des petites montagnes qui peuplent la province et des mauvaises conditions de ski qui y règnent. « Nous sommes un peu victimes de nos montagnes. Elles sont très petites et conviennent très bien à un parcours de ski acrobatique. »

 

Le journal torontois conclut en notant qu’au Québec comme ailleurs au Canada, les Jeux olympiques sont une rare occasion de ralliement au sein de la population. Pas même les drapeaux canadiens brandis par les athlètes québécois ou la main portée au cœur par Justine Dufour-Lapointe lors de l’hymne national canadien ne sont parvenus à ébranler l’enthousiasme des « pure laine ».

 

« Deux semaines par deux ans, je me sens Canadien », a récemment tweeté Guy A. Lepage.

 

2 semaines par 2 ans je me sens canadien #sochi

 

— Guy A Lepage (@guyalepage) 10 Février 2014

 

 

 

« Chaque fois qu’il y a une médaille, nous devenons tous Canadiens, ce qui, dans mon cas, est grave », a pour sa part expliqué Pierre Curzi dans sa chronique au 98,5 fm. « Nous nous faisons prendre par la beauté du sport, de la compétition, de l’émotion, et par le fait qu’il y a un sentiment national qui nous habite. »

 

Mais l’avenir n’est peut-être pas rose pour autant pour les athlètes du Québec et du ROC. Selon certains, les athlètes qui brillent aujourd’hui doivent leur succès, en grande partie, à l’argent qui a été dépensé dans l’optique des Jeux de Vancouver. Mais aujourd’hui, l’argent ne coule plus à flot…

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OTTAWA -- Ottawa is giving a boost to southwestern Ontario's battered manufacturing sector with more than $1 billion in spending over the next two years to help the auto industry and build a new bridge to the U.S. at Windsor, Ont.

 

Y'en a qui sont chanceux! ;)

 

http://www.ctvnews.ca/business/ottawa-commits-631-million-for-new-windsor-bridge-to-u-s-1.1681327

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its ok guys, $9.6Billion is on the way. Might be higher next year.

 

la péréquation c'est overrated. ça ne devrait même plus faire partie des conversations. Même si le Québec finissait avec 3 milliards over, on en recevrait quand même. Faut tu comprennes que si l'Ontario et l'Alberta faisaient comme le Qc, chaque province pourrait être indépendante sans problème...

Modifié par vivreenrégion
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9.6Billion dollars is over rated? Now i've heard it all. Without this money our credit rating goes down, we pay more on interest, and taxes go up. Totally absurd. Again coming from some people its not that surprising.

 

http://thoughtundermined.com/2012/04/24/equalization-misconceptions/

 

le Qc pourrait finir avec 5-7 milliards over et recevoir quand même de la péréquation.

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J'en reviens pas que certains comparent le remplacement d'un pont sous juridiction fédérale en train de s'écrouler à un cadeau du fédéral.

Merci encore Mark pour ton humour involontaire.

 

C'est exactement comme ça que ça va être publicisé au Canada. Même s'il s'avérait que le pont était financé entièrement par le péage, ce serait vu comme un cadeau. Même si le péage engendrait des surplus en faveur d'Ottawa, même si le pont était construit en grande partie par des compagnies de tous le Canada (on ne peut quand même pas faire confiance aux entreprises du Québec, le seul bastion de corruption au Canada...). Et une fois que ce généreux cadeau du Canada envers le pauvre Québec, on pourra lui donner un nom que fera bien plaisir au Canada: Pont Elizabeth II Bridge (ça fera un peu moins plaisir au Québec, mais c'est un cadeau. Ce serait bien le moins qu'on ne se plaignent pas du nom). Notez comment les Conservateurs parlent d'un pont au-dessus de Saint-Laurent et pas d'un nouveau pont Champlain.

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C'est exactement comme ça que ça va être publicisé au Canada. Même s'il s'avérait que le pont était financé entièrement par le péage, ce serait vu comme un cadeau. Même si le péage engendrait des surplus en faveur d'Ottawa, même si le pont était construit en grande partie par des compagnies de tous le Canada (on ne peut quand même pas faire confiance aux entreprises du Québec, le seul bastion de corruption au Canada...). Et une fois que ce généreux cadeau du Canada envers le pauvre Québec, on pourra lui donner un nom que fera bien plaisir au Canada: Pont Elizabeth II Bridge (ça fera un peu moins plaisir au Québec, mais c'est un cadeau. Ce serait bien le moins qu'on ne se plaignent pas du nom). Notez comment les Conservateurs parlent d'un pont au-dessus de Saint-Laurent et pas d'un nouveau pont Champlain.

 

 

escuse messieur, mais c'est pas la Elizabeth II bridge, c'est un peu grossier, mais la Royal British Queen Elizabeth the second bridge!

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Quelques jours de retrait de ce fil et je vois les mêmes discours, surtout la même démagogie de la part des obsessifs. C'est pathétique de voir le niveau plancher des arguments de certaines personnes qui se disent pourtant intelligentes. A date, ça reste encore à prouver et on est loin du compte. Je tiens cependant à souligner la contribution positive et constructive de plb qui sauve la mise largement (heureusement il y en a d'autres aussi et la liste est longue), et dont les interventions objectives devraient être imitées. Même si c'est un pas dont je doute que certains ne pourront probablement jamais franchir.

 

En ce qui a trait au fameux pont Champlain. La façon dont les reformists mènent le dossier, nous ramène encore et toujours au niveau de la propagande et de la manipulation d'opinions. Pareil pour la péréquation et tous les autres sujets sensibles qui demandent une ouverture d'esprit pour être traités adéquatement. Ce qui m'amène à dire: qu'une fois s'en être débarrassés aux prochaines élections fédérales, on aura des années de travail pour corriger les dérapages et les déséquilibres qui se sont installés profondément dans nos institutions et nos programmes gouvernementaux fédéraux, sans oublier notre politique étrangère.

 

Quant à ceux qui affirment qu'un gouvernement majoritaire péquiste nous promet des chicanes fédérales-provinciales. Ils veulent peut-être dire que le Québec rétablira le rapport de force et se fera respecter au lieu de s'incliner servilement devant les décisions unilatérales d'un gouvernement, qui veut tout contrôler d'Ottawa. Rien ne peut arrêter la marche d'une nation qui décide de se prendre en main et occuper la place qui lui revient dans le monde. Nous le faisons déjà largement dans une foule de domaines, et on peut en être très fiers. Même dans les Jeux Olympiques actuels, nous sommes surreprésentés en médailles au sein de l'équipe canadienne. Non que nous soyons nécessairement supérieurs, mais certainement déterminés à démontrer nos compétences et nos véritables capacités de réalisation.

 

Quelqu'un a dit que l'inspiration était un des moteurs de cette réussite. Je suis entièrement d'accord. L'inspiration est la force qui pousse à la création et invite au dépassement. Nous l'avons prouvé plus d'une fois, et nous nous en servirons non seulement en politique, mais aussi en économie. Pour cela, dans les circonstances, il nous faudra un gouvernement majoritaire, car c'est devenu une question de timing.

 

Pour le moment c'est le PQ qui m'inspire le plus, pour ses programmes et les objectifs qu'il s'est fixés en matière économique. J'appuie l'idée de l'électrification des transport et la volonté qui se dessine pour les énergies fossiles notamment. Je crois qu'elles génèreront de nombreux nouveaux emplois et aussi, que la recherche et développement dans ces secteurs, nous aideront à vendre cette expertise à l'extérieur. En plus on pourra utiliser nos excédents en énergie pour mieux exploiter ces surplus. Finalement il nous faut québéquiser davantage notre économie, profiter de toutes les filières de développement, pour qu'elles servent de levier et produisent les richesses nécessaires à notre avancement.

 

Quant aux lois votées au Québec pour le Québec, elles ne sont pas, à ce que je sache, appliquées ailleurs qu'au Québec. Alors quel droit de regard ont les autres provinces puisqu'elles n'y sont pas soumises? D'ailleurs il est d'un ridicule consommé de penser que le Québec vote des lois pour déranger le ROC. On s'en fout de ce que les autres pensent de nous, nous sommes les gaulois d'Amérique. Nous répondons simplement à nos besoins en tant que nation et donnons préséance à nos buts et objectifs. Pour que justement cette nation puisse continuer à grandir comme elle l'entend, et prospérer en devenant une terre d'accueil idéale, où il fera toujours bon vivre pour tous ceux qui auront choisi de partager notre destin.

 

Je reviens à l'inspiration, parce qu'elle n'est pas seulement utile pour faire de nous des gagnants. Elle sert aussi à mieux nous définir en tant que peuple. Nous pouvons donner au passage l'exemple aux autres nations du monde: qu'en dépit de l'adversité, nous pouvons être ce que nous sommes identitairement parlant, et qu'il y a une place légitime et unique dans ce monde, pour toutes celles qui auront choisi librement de l'occuper.

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