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MBAM - Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein


IluvMTL

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Pourquoi un déménagement complet du musée, pour construire du neuf et nier l'ancien?

 

Comme je l'ai mentionné aujourd'hui on ne peut plus déménager ce musée, mais la principale raison est que le musée a toujours été trop petit. À chaque fois, que l'on veut rajouter des oeuvres, il va falloir l’agrandir, même pour 80 oeuvres! C'est dommage, mais une meilleure planification à l'époque avec un déménagement (ou une autre solution) nous aurait donner l'espace nécessaire pour ajouter quelques dizaines d'oeuvres sans procéder à des agrandissement et à même temps accueillir des plus grandes expositions temporaires.

 

Au lieu de cela, il va falloir agrandir le musée à tout les dix ans pour ajouter une dizaine d'oeuvres...dommage.

 

Aussi, il ne s'agit pas de nier l'ancien, beaucoup de musées ont déjà déménagé dans leur histoire, c'est un processus normal dans l'évolution d'un musée. Notre musée à Montréal a choisi les multiples agrandissements comme solution et il va falloir vivre avec ce choix que cela nous plaise ou non de voir des maisons de pierres grise démolies.

 

Les pavillons sont non seulement distribuables dans la ville; MOMA à Manhattan et MOMA PS1 à Queens; ils le sont maintenant dans plusieurs villes; le Guggenheim à NY et Bilbao en Espagne, bientôt à Abou Dhabi, etc...

 

Oui, mais il y a une immense différence entre le nombre d'oeuvre de disponible du MOMA, du Guggenheim et un musée de Montréal!

 

D'ailleurs le MOMA PS1 se concentre surtout sur des oeuvres contemporains et le MOMA accueille les oeuvres modernes (fin du XIXe et début du XXe siècle) mais pas nécessairement le contemporain (il y en a des oeuvres contemporains, mais ce n'est pas la vocation entière du MOMA contrairement au PS1). Il y a une différence subtil de vocation.

 

Le Guggenheim est un réseau de musée, c'est un concept différent. D'ailleurs certain d'entre-eux ont fermé leurs portes comme celui de Berlin (Deutsche Guggenheim 1997-2012) qui était entièrement financer par le privé ou un musée temporaire comme celui de Las Vegas (Guggenheim Hermitage Museum 2001-2008)

 

Dans le cas de Montréal, on ne peut pas s'éparpiller partout, comme mentionner par WestAust, les coûts de gestion pour 80 oeuvres seraient trop élevé.

Modifié par Urb
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Si le MBAM voulait ouvrir un nouveau pavillon éloigné de son emplacement actuel, il faudrait que soit très gros et que son contenu vaille le détour par lui même. En somme, se serait comme ouvrir un deuxième musée, et pour que ce musée ait du succès, il faut que sa collection soit (presque) aussi impressionnante que la collection actuelle. Un pavillon éloigné avec des oeuvres plutôt secondaires n'aurait que peu de succès et diviser la collection également entre deux emplacements risquerait de diviser l'intérêt. En gros, c'est un pensez-y-bien. Il reste encore des sites intéressants à Montréal (malheureusement, pas près du musée actuel). On peut penser aux quais du Vieux-Port et à la gare Windsor.

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  • 1 mois plus tard...

https://www.mbam.qc.ca/documents/10367/8d62e233-6163-41a7-bc8e-e0d4d3e4d9a0

 

TROIS FIRMES D’ARCHITECTES DU QUÉBEC

EN LICE POUR LE CONCOURS D’ARCHITECTURE

DE LA CONSTRUCTION DU PAVILLON 5 DU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE MONTRÉAL

QUI ABRITERA NOTAMMENT LA COLLECTION DE MICHAL ET RENATA HORNSTEIN

ET SERA INAUGURÉ DANS LE CADRE DU 375e ANNIVERSAIRE DE MONTRÉAL

 

Montréal, le 4 février 2013 – En décembre dernier, le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM)

lançait un concours d’architecture en présence du ministre de la Culture et des Communications du

Québec, monsieur Maka Kotto, afin de construire son nouveau Pavillon 5. Suite à la délibération du jury,

Les Architectes FABG, Manon Asselin architecte + Jodoin Lamarre Pratte & associés architectes en

consortium ainsi que Saucier + Perrotte Architectes accèdent à la seconde étape de ce concours qui

consiste à préparer un projet menant à la construction du 5e pavillon d’art international du MBAM, pour

abriter notamment la collection d’art européen, des maîtres anciens à l’art moderne, enrichie des

oeuvres offertes par monsieur et madame Hornstein. Cet appel de candidatures était ouvert à tous les

architectes du Québec en accord avec les règles de l’Ordre des architectes du Québec et celles du

ministère de la Culture et des Communications du Québec.

La sélection des trois firmes d’architectes

La date limite pour déposer les candidatures était le 25 janvier 2013. Vingt firmes d’architectes ayant un

bureau en activité à Montréal ont participé à ce concours. Le jury, composé de trois membres du MBAM

(Brian Levitt, président du conseil, Nathalie Bondil, directrice et conservatrice en chef, Bruce McNiven,

président du comité consultatif des immeubles) ainsi que de cinq architectes indépendants du Musée

(Clément Demers, Thomas Fontaine, Jean-Claude Marsan, Philippe Poulin et Mario Saïa, lequel a été

désigné président), a sélectionné les trois finalistes sur la base de l’évaluation des dossiers de

candidature reçus, et sans présentation d’esquisse. Les principaux critères de sélection évalués lors de

cette première étape étaient les qualités de concepteur en design du candidat ainsi que l’expérience de

son équipe de projet et sa capacité à respecter les budgets. Par ce concours, le MBAM souhaite

contribuer à la qualité architecturale de Montréal, Ville UNESCO de design.

Les trois finalistes passent à la seconde étape du concours

Les firmes finalistes, Les Architectes FABG, Manon Asselin architecte + Jodoin Lamarre Pratte &

associés architectes en consortium ainsi que Saucier + Perrotte Architectes, doivent maintenant

préparer un projet pour le soumettre au jury. Pour cette deuxième étape du concours, les principaux

critères de sélection du lauréat seront les suivants : approche conceptuelle, expression du parti

architectural et de sa formalisation, réponse architecturale en regard des principaux enjeux

urbanistiques, atteinte des objectifs de programmation et de fonctionnement, respect du budget de

construction, mesures appliquées pour une équivalence à la certification LEED de base. Après l’examen

des projets soumis, le jury recommandera la firme lauréate au MBAM en avril 2013

La Pavillon 5 du MBAM

Le nouveau pavillon international sera situé sur la rue Bishop, au sud du pavillon Jean-Noël Desmarais. La

superficie brute prévue est de l’ordre de 2 800 m2, dont 2 410 m2 d’espaces d’exposition seront répartis

sur quatre niveaux hors-sol et 390 m2 en sous-sol. L’édifice sera relié au pavillon Jean-Noël Desmarais par

un double lien aérien enjambant l’accès à la ruelle. Il sera aussi doté d’une entrée pour les groupes

adultes et scolaires afin d’animer la rue Bishop. Le cinquième pavillon du MBAM respectera en tous

points les standards internationaux en matière de conception muséale et de conservation.

Le mode de financement du Pavillon 5

Rappelons que le gouvernement du Québec contribuera financièrement afin de souligner le don

historique de la collection Hornstein, en octroyant une somme de 18,5 millions $ pour la construction de

ce nouveau pavillon d'art international. Il est important de rappeler que les fonds d'acquisitions du

MBAM sont entièrement privés, et qu’aujourd'hui, une telle collection ne pourrait être achetée ni

rassemblée par aucune institution au Canada.

Soulignons que le mode de financement proposé par le MBAM pour ce projet est exceptionnel : 85 % du

budget sera assumé par le secteur privé, ce qui inclut la valeur du don de la collection Hornstein. La

contribution du gouvernement du Québec servira à défrayer les coûts de construction du bâtiment, les

coûts de fonctionnement additionnels du nouveau pavillon étant entièrement assumés par le secteur

privé, selon le modèle exemplaire récemment utilisé pour le pavillon d’art québécois et canadien Claire

et Marc Bourgie.

- 30 -

Source

Danielle Champagne

Directrice des communications

Musée des beaux-arts de Montréal

514-285-1600, poste 194 – dchampagne@mbamtl.org

Demande de renseignements

Michelle Décary Architecte

Conseillère professionnelle du concours

450-922-3162, poste 221

michelle@decaryarchitecte.ca

 

À propos du Musée des beaux-arts de Montréal

Le Musée des beaux-arts de Montréal est l'un des musées les plus fréquentés au Canada. Annuellement,

près de 770 000 visiteurs peuvent visiter gratuitement en tout temps sa collection encyclopédique

unique au Canada et ses expositions temporaires originales, croisant les disciplines artistiques (beauxarts,

musique, cinéma, mode, design), mises en valeur par des scénographies atypiques. Il conçoit,

produit et met en tournée en Europe et en Amérique plusieurs de ses expositions. Il est aussi l'un des

plus importants éditeurs canadiens de livres d'art en français et en anglais qui sont diffusés partout dans

le monde. Plus de 100 000 familles et écoliers participent chaque année à ses programmes éducatifs,

culturels et communautaires. L'année 2011 a marqué l'ouverture d'un quatrième pavillon, consacré

exclusivement à l'art québécois et canadien – le pavillon Claire et Marc Bourgie – et d'une salle de

concert de 444 places intégrant une rare collection de vitraux Tiffany – la salle Bourgie. Les riches

collections du Musée sont déployées dans ses trois autres pavillons dédiés aux cultures du monde, à l'art

européen ancien et contemporain, aux arts décoratifs et au design. Enfin, le Musée intègre désormais la

musique pour que ses visiteurs puissent découvrir autrement les arts visuels grâce à des promenades

musicales et autres activités inédites. En 2012, les nouveaux Studios Art & Éducation Michel de la

Chenelière ont été inaugurés afin de doubler les espaces destinés aux écoles, aux familles et aux groupes

communautaires. Enfin, un cinquième pavillon consacré à l’art international ouvrira ses portes d’ici 2017.

Modifié par IluvMTL
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3. Les deux maisons actuelles ne peuvent pas être utilisées pour y aménager des salles d'exposition dignes de ce nom. Donc, la seule sauvegarde possible est le facadisme. Or, c'est une pratique de fausse conservation qui ne donne que des résultats mitigés. Au mieux, ça donnerait quelque chose de banal. Alors aussi bien démolir et obtenir à la place un nouvel immeuble avec de l'architecture digne ce nom.

 

Je ne vois pas pourquoi ils peuvent pas les utiliser en enlevant certains murs non-porteurs pour créer de plus grandes espaces. Des exemples de maisons victorienne qui abritent des collections d'art bien plus importantes existes, notamment le Frick Collection à New York.

 

Je pense que la direction du musée (ou d'autres acteurs impliqués) ont tout simplement un penchant pour l'architecture contemporaine. Il s'agit donc de la négligence de notre patrimoine bâti.

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Alors quelle est l'autre solution envisageable pour le musée?

 

Construire par dessus? ces maisons victoriennes ne peuvent pas supporter un poids supplémentaire. Ce qui revient encore à du facadisme, dont je rappel c'est une démolition de bâtiment en gardant des éléments extérieurs, et le résultat pourrait être très mitigé. Aussi, ces bâtiments sont trop petit pour être recycler en musée.

 

 

Il serait possible d'ajouter une étage ou même une mezzanine par-dessus ces maisons. J'ai déjà travaillé sur la construction de tels projets d'adaptation du patrimoine bâti.

 

On parle de 80 oeuvres. Ils peuvent facilement rentrer dans ces bâtiments en enlevant quelque murs non-porteurs.

 

Je sais qu'il y a du monde qui aiment l'architecture contemporaine (moi-même y compris) et qu'on aime voir la ville se renouveler, mais là on parle de l'approche lazy (ie. la rénovation est trop compliquée donc démolition nécessaire).

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Il serait possible d'ajouter une étage ou même une mezzanine par-dessus ces maisons. J'ai déjà travaillé sur la construction de tels projets d'adaptation du patrimoine bâti.

 

On parle de 80 oeuvres. Ils peuvent facilement rentrer dans ces bâtiments en enlevant quelque murs non-porteurs.

 

Je sais qu'il y a du monde qui aiment l'architecture contemporaine (moi-même y compris) et qu'on aime voir la ville se renouveler, mais là on parle de l'approche lazy (ie. la rénovation est trop compliquée donc démolition nécessaire).

 

Je suis d'accord sur l'ensemble de tes propos. Une correction cependant: oui, il s'agit de 80 oeuvres, mais ce nouveau Pavillon n'abritera pas QUE cette collection, mais bien tout l'ensemble d'oeuvres internationales du Musée. Ce qu'on voit actuellement ailleurs (Picasso, Modigliani, Calder, Poussin, etc.) s'y retrouvera. Ça devra donc être assez grand.

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  • 2 mois plus tard...

Mon seul problème avec le MBAM c'est qu'il manque quelques pièces maîtresses, des œuvres qui ferait déplacer les gens pour la voir. Je m'excuse, je vais faire une comparaison exagérée ici, le touriste moyen n'envisage pas de visiter le MBAM mais ajoutez-y une Vénuse de Milo, Une Joconde de Da Vinci ou un Cri de Munch et les gens vont s'assurer d'y venir.

 

Ce que j'essais de dire c'est qu'il faut une oeuvre que les gens reconnaissent. Remplie une salle de Picasso ou Pollock ça changera rien, les gens ont besoin de balise, de repère et le MBAM en offre malheureusement pas. (en passant, Je suis Membre VIP, et Mécène du MBAM)

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Alors prenons de nos oeuvres et rendons les célèbres. Quelques idées :

- Trouver une légende quelconque, un mystère entourant un tableau, et en faire une marque de commerce du musée qui se retrouvera, avec la photo du dit tableau, sur tous les pamphlets touristiques et les guides pour visiteurs venant à Montréal.

- Trouvons un réalisateur, ou un auteur, pour créer un film ou un livre épique/légendaire entourant une de nos oeuvres, ou moussons la popularité d'un tel livre/film déjà existant. (Voir la jeune fille à la perle, Da Vinci Code, etc).

- Ajoutons des oeuvres qui ont du vécu et mettons l'accent sur elles dans la promotion du musée : qui ont survécu à un incendie, qui ont été volées dans des circonstances abracadabrantes, ...

- etc.

 

Une oeuvre, ça peut devenir célèbre de plusieurs manières pour le grand public. N'importe laquelle, puisque c'est le glamour entourant une oeuvre qui attire la plupart des touristes, pas sa qualité intrinsèque. Regardez seulement ce portrait du Christ qui avait été retouché/restauré dans une petite église italienne par une bénévole croyant bien faire, mais qui avait été en fait défiguré... eh bien ça a tellement été médiatisé sur internet et ensuite dans les journaux et la télé, qu'aujourd'hui, cette église est plus célèbre que jamais et attire 100X plus de touristes qu'avant cette bavure. Je ne veux pas nécessairement qu'on ruine un de nos Picasso pour le bénéfice d'attirer les gens, mais il y a surement 2-3 stratégies marketing qui pourraient attirer les foules... autre que les passionnés de beaux arts.

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