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Des bonnes points légitimes et francs, mais tu feras quoi toi à ma place? Je n’ai aucune autre option.

 

Je me dit qu’au moins les libéraux ont fait avancé les projets d’infrastructures majeurs et je garde l’espoir qu’il ne sera pas le chef lors de la prochaine élection, ou encore mieux, qu’il démissionne d’ici quelque mois.

 

Oui mais tout le pavage c'est fait par Norm MacMillan :rotfl:

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Membres prolifiques

Des bonnes points légitimes et francs, mais tu feras quoi toi à ma place? Je n’ai aucune autre option.

 

Je me dit qu’au moins les libéraux ont fait avancé les projets d’infrastructures majeurs et je garde l’espoir qu’il ne sera pas le chef lors de la prochaine élection, ou encore mieux, qu’il démissionne d’ici quelque mois.

 

I would vote ADQ. Gérard Deltell is a federalist and believes in teaching more English in French schools, not less. They even have a (mostly) bilingual website. On top of that, they are a conservative party, so they won't be afraid to take on the unions. I see the ADQ as the only viable non-sovereignist alternative.

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I would vote ADQ. Gérard Deltell is a federalist and believes in teaching more English in French schools, not less. They even have a (mostly) bilingual website. On top of that, they are a conservative party, so they won't be afraid to take on the unions. I see the ADQ as the only viable non-sovereignist alternative.

 

But ADQ pushed for seperation in '95 no?

 

I think the ADQ had a real chance at being something significant in Quebec, especially after the 2007 election. But IMO the ADQ was always wishy-washy and never really stuck to a "conservative" stance, but kept trying to jam themselves into the left on various issues with the PQ and PLQ despite that nice big parking spot on the right (or hell even the centre :D) and then of course the 2008 smackdown from the voters... Me I am waiting for a new party...

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But ADQ pushed for seperation in '95 no?

 

I think the ADQ had a real chance at being something significant in Quebec, especially after the 2007 election. But IMO the ADQ was always wishy-washy and never really stuck to a "conservative" stance, but kept trying to jam themselves into the left on various issues with the PQ and PLQ despite that nice big parking spot on the right (or hell even the centre :D) and then of course the 2008 smackdown from the voters... Me I am waiting for a new party...

 

Under Dumont they were more nationalist (keep in mind that Dumont was a young liberal who became dissatisfied with the party), but Deltell is a confirmed federalist. The ADQ is a tad wishy-washy, but I would vote for them over the alternatives any day. Personally, I would like to see a "Parti Conservateur du Québec" rise out of the ADQ. Maybe Maxime Bernier could be the leader!

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J'essaie d'imaginer la réaction au Canada anglais si l'Actualité faisait un numéro intitulé "Le Canada anglais, la société à la sexualité la plus malade au monde" Sur la page couverture, photos de Robert Pickton, Paul Bernardo, le colonel violeur-tueur dont j'oublie le nom, etc...

 

À l'intérieur, articles qui "expliqueraient" que des siècles de répression puritaine ont mené à ce rapport tordu au sexe. Analyses des films de Cronenberg et Égoyan à l'appui de la "thèse". Et bien sûr la clause de prudence hypocrite : "Nous savons que les Canadiens anglais sont tellement unanimistes et sur la défensive sur le sujet qu'ils vont nier en bloc et demander des excuses, blablabla"

 

Ce genre de construction sensationnaliste reviendrait à employer exactement les mêmes types de manipulation que ce que vient de faire le Macleans : manipulation par la généralisation, par l'emploi d'images très fortes qui simplifient une réalité, par l'emploi d'un ton moralisateur condescendant qui exclut celui qui parle de tout examen sérieux de lui-même, etc.

 

On devrait enseigner dans les écoles l'art de la manipulation médiatique, comme contre-poison.

 

:thumbsup: Je partage entièrement ta réaction, il faut parfois leur servir la même médecine pour faire comprendre les dérives maladives de certains anglos du ROC qui carburent depuis des années au "Québec bashing". Car il est bien clair qu'ici comme dans les articles précédents du Maclean's et autre journaux du même groupe de médias, qu'on ne cherche pas à informer le public mais plutôt à influencer négativement sa perception de l'image du Québec. Cela m'apparait totalement inacceptable et indigne de la profession de journaliste où que ce soit au pays.

 

Il y a une marge entre raconter des faits objectivement et celle d'interpréter ces mêmes faits, en les choisissant particulièrement, les interprétant hors contexte, et en les assimilant à une caractéristique nationale qui dépeint la culture québécoise comme étant méprisable et inférieure à celle du Canada anglais. C'est faire preuve de la pire mauvaise foi, qui est déjà contraire à l'éthique journalistique. En plus c'est aussi une démonstration claire d'un certain racisme, pour ne pas dire d'un racisme certain, vis à vis d'une partie importante de la population canadienne qui a droit au même respect qu'à son ensemble.

 

Les scandales et la corruption ne sont pas des faits culturels, ils sont présents dans tous les milieux où notamment le monde interlope est bien établi. Malheureusement ici comme ailleurs, les groupes criminalisés ont une longue tradition de malversation et de copinage avec le pouvoir, qui est très difficile à endiguer et gangrène le monde, en général, depuis des lustres.

 

Heureusement d'ailleurs que tous ces scandales sortent de l'ombre, car ils démontrent clairement l'intolérance que les québécois ont développée vis à vis du phénomène, tout autant que l'intérêt et la volonté déterminée de notre société à épurer ses moeurs politiques et économiques, qui je le répète, sont présents dans tous les milieux où l'argent circule, ici comme ailleurs, et même à l'ONU, institution pourtant respectée et respectable.

 

C'est donc faire preuve d'aveuglement et d'incompréhension crasse, que de dénoncer cette recherche de vérité, qui est tout à notre honneur, et qui devrait déboucher éventuellement dans une plus grande transparence et un meilleur contrôle des relations de l'État avec les divers intervenants économiques. A ce propos je dirais que le Québec est en avance sur le ROC, puisqu'ici le ménage est bien commencé et que là-bas c'est encore "business as usual" par un silence complice et complaisant.

 

Quant au magazine lui-même, utilisé comme outil de propagande haineuse et de provocation. Il mérite d'être littéralement brûler sur la place publique en symbole légitime de notre intolérance et de notre rejet en bloc, de cette attitude condescendante et de ce refus de cohabitation pacifique avec le quart de la population du pays. Qu'on ne se surprenne pas ensuite de la montée du séparatisme et de la volonté de briser leur "beau pays", puisque nous sommes perçus comme indignes de faire partie de leur société "distincte".

 

Je terminerai en interprétant psychologiquement cette propension au dénigrement, si caractéristique du ROC et si bien illustrée dans leur dérive journalistique, qu'elle est symptomatique d'un complexe d'infériorité causé par l'ombrage de la vivacité et du dynamisme de la nation et la culture québécoise.

 

En effet petit peuple que nous sommes, nous gagnons un nombre démesuré de médailles sportives par rapport à notre population; nous brillons sur la scène mondiale par nos productions culturelles et produisons l'extrême majorité du bon cinéma "canadien" tout comme la musique et les arts en général. Nous avons notre propre "star system" que nous exportons aussi allègrement, une histoire riche et des témoignages patrimoniaux uniques et dignes d'admiration. Un territoire géographique d'un grand intérêt, développé et diversifié où il fait bon vivre, et surtout cette joie de vivre caractéristique, insolente à leur yeux tout en étant secrètement enviée.

 

Il est n'est donc pas surprenant que le Québec fasse des jaloux et que l'on soit perçus à tort comme des compétiteurs. Ils sentent donc tout naturellement le besoin de nous diminuer, pour mieux paraitre à leur propres yeux, parce que presque rien (ou si peu) ne les distingue de leur voisins américains qui absorbent et diluent leur mince création culturelle. Ainsi pris entre deux nations qui leur font ombrage, ils tapent sur le plus petit parce qu'ils craignent le plus grand, mais à force de semer le vent, ils risquent un jour de récolter la tempête.

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Un excellent texte de Yves Boisvert.

 

 

 

Publié le 27 septembre 2010 à 00h00 | Mis à jour à 00h00

 

Le Bonhomme Carnaval enfin expliqué

 

Yves Boisvert

La Presse

 

Woah, le Québec, province la plus corrompue du Canada! Quel scoop, mesdames et messieurs, faut lire le Maclean's!

 

«Comme les politiciens et experts de tous horizons politiques l'ont dit au Maclean's, l'histoire de la corruption est si longue et profonde au Québec qu'elle a nourri une culture de méfiance de la classe politique.»

 

Quels sont donc ces experts et politiciens? Un prof d'éthique de Toronto, Amir Khadir à gauche, Éric Duhaime à droite et un député libéral.

 

Nous voilà couverts.

 

Inutile, en fait, de faire la démonstration de la prévalence de la corruption au Québec: c'est un fait bien établi, de commune renommée à Toronto.

 

Oh, certes, seulement depuis que je pratique ce métier, trois premiers ministres de la Colombie-Britannique sont partis sous un nuage d'allégations criminelles, sinon carrément des accusations. L'auteur le mentionne d'ailleurs, tout comme le scandale inaugural du Canada, pour ainsi dire, l'affaire du Canadien Pacifique, qui envoya John A. MacDonald lui-même devant une commission d'enquête.

 

Car nul territoire au monde n'est totalement à l'abri de la corruption.

 

Mais au Québec, la chose est plus profonde, nous apprend-on. C'est un peu dans la psyché collective, voyez-vous. Et l'auteur de rappeler les belles années de «patronage» de Maurice Duplessis, de citer la commission Cliche sur la construction, les histoires de l'hôtel de ville de Montréal, les commandites et j'en passe.

 

Il ne manque au palmarès que l'affaire des culottes à Vautrin.

 

***

 

Qu'importe, le but de cet article n'est pas de démontrer ce que tout le monde sait. C'est d'enfin nous fournir une explication sociologique.

 

Pourquoi donc ces Québécois sont-ils comme ils sont?

 

Eh bien, c'est la faute du nationalisme. Pendant qu'on débat sans cesse de la place du Québec dans le Canada, personne ne surveille les magouilleurs.

 

Voilà le Bonhomme Carnaval enfin expliqué - n'est-il pas le symbole de l'hédonisme niais de ce peuple sans moralité?

 

L'auteur souligne d'ailleurs habilement que Maurice Duplessis, comme par hasard, était extrrrrêmement nationaliste. Oui, madame. Ceci explique cela!

 

On aurait du mal, pourtant, à trouver un gouvernement plus propre que celui du Parti québécois de René Lévesque (1976-1985), qui a fait voter la loi la plus sévère sur le financement des partis politiques. C'était une exception qui confirme la règle, je suppose.

 

Le rédacteur en chef Andrew Coyne nous explique une autre raison du degré de corruption québécois: les médias québécois sont allergiques à l'autocritique constructive et voient toute exposition des tares nationales comme du Québec bashing.

 

Ce sont pourtant des médias d'ici qui ont exposé la collusion dans l'industrie de la construction, qui réclament une commission d'enquête sur le sujet, les liens avec le financement politique, etc. Où est donc cette complaisance pathologique du Québec?

 

On dira qu'elle est, par exemple, dans ce texte. Ah! On le sait ben, suffit de critiquer le Québec à Toronto et les indigènes s'énervent. Qu'est-ce qu'on doit se bidonner de voir le Bonhomme Carnaval menacer de poursuivre le magazine!

 

Sauf que dans les ambassades, dans les consulats, ce genre de merdes sociologico-journalistiques tiennent lieu de vérité. Pensez, c'est écrit dans le Maclean's!

 

***

 

Il se peut fort bien, remarquez, que la corruption soit plus répandue au Québec. Encore faudrait-il le démontrer avec un minimum de rigueur. Et si oui, à quel point?

 

Il y a des indicateurs de corruption, des organismes se penchent sur le phénomène et comparent les pays entre eux. Encore faut-il se fonder sur des données, pas seulement une collection de manchettes.

 

Peut-on dire que le scandale des commandites était pire que celui des Ressources humaines? Personne ne se souvient des Ressources humaines, parce qu'il n'y a pas eu de commission d'enquête, mais on avait englouti partout au Canada 1 milliard dans des projets bidon et les médias parlaient du «plus gros scandale» de l'histoire canadienne en 2000.

 

***

 

J'ai pensé écrire un article qui commencerait comme ceci: Bre-X! Nortel! Conrad Black! Les institutions de surveillance boursières de Toronto sont les pires du monde! D'après un historien de Chicoutimi, c'est parce qu'il y a dans la psyché canadienne-anglaise une avidité telle qu'on a fermé les yeux complaisamment, laissant ainsi disparaître des milliards en Bourse. Je citerais ensuite le défunt Robert Cliche, celui de la commission, qui disait: en bas de 20 000$, c'est de la fraude, au-dessus, c'est de la haute finance. Pas mal, non?

 

Ou, plus punché encore, bien que tout aussi stupide: Pickton! Olson! La Colombie-Britannique est la terre des tueurs en série canadiens! D'après un psychologue de Trois-Rivières, c'est à cause de la pluviosité.

 

***

 

La condescendance coloniale fait toujours recette quand il s'agit d'expliquer le Québec à Toronto. Les vieilles thèses des années 50 de Pierre Trudeau - le lien entre nationalisme, étroitesse d'esprit, moeurs politiques corrompues, etc. - sont indémodables.

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Et si le Québec est la province la plus corrompue du Canada.....quelle est la deuxième plus corrompue ? Est-ce que le magazine en parle ?

 

À mon avis, pour avoir un premier il faut avoir un second et un troisième etc..... sinon le premier serait aussi le dernier !!!

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Je serais curieux de savoir combien d'entre vous ont lu l'article au complet ? acpn ? Vous dont le ton est normalement plus posé ? Je trouve votre réaction plutôt forte. ce n'est pas votre genre.

 

Pour ma part, je ne l'ai pas encore trouvé : toutes les copies disponibles au Québec semblent s'être envolées. Macleans a eu raison de faire sa une avec le Bonhomme Carnaval. Il ne se sera jamais autant vendu de copies de ce magasine au Québec !! Il me semble que le magasine a bien visé avec ce sujet !!

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