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STM: Prolongement du métro: Ligne 02 orange vers le nord-ouest


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Il y a 3 heures, J-F a dit :

Pensez-vous que le gouvernement aura le courage de s’embarquer dans le prolongement de la ligne orange avant la fin de la construction du prolongement de la ligne bleue?

La mairesse Plante croit-elle autant au prolongement jusqu’à Bois-Franc qu’à sa ligne rose?

Ce qui peut aider à vendre la station Bois-Franc:

1. Une gare intermodale

2. Seule connection à la ligne orange hors centre-ville

3. Recommandation du comité de travail afin de désengorger le secteur du futur Royalmount

C’est drôle mais je ne crois pas que le fait de mieux desservir les résidents de Cartierville et Bois-Franc en transport collectif sera un argument qui compte dans la réalisation du projet.

Juste le fait qu´une correspondance du Rem a la station bois francs avec la ligne orange si d'eventuelle probleme arrive avec la branche principale justifie  a lui seul de prolonger la ligne orange. 

 

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il y a 41 minutes, andre md a dit :

Juste le fait qu´une correspondance du Rem a la station bois francs avec la ligne orange si d'eventuelle probleme arrive avec la branche principale justifie  a lui seul de prolonger la ligne orange. 

 

Il y a plusieurs arguments valides en faveur d'un prolongement jusqu'à la gare Bois-Franc, permettant une correspondance avec le REM.  La très réelle possibilité d'un problème survenant sur le tronçon principal du REM en fait partie, mais je ne peux pas m'empêcher de remarquer que des problèmes causant des interruptions de service surviennent déjà de temps en temps, notamment sur le réseau du métro, sans qu'on dispose d'alternatives  vraiment efficaces pour assurer le service sans pénaliser les usagers.   La pratique courante, c'est de dépêcher des autobus en remplacement du service de métro; ce qui n'est évidemment pas parfait.  Similairement, un accident grave sur une autoroute achalandée entraîne sa fermeture pour un certain temps, pendant lequel des détours (souvent pénibles) sont proposés aux usagers de la route.  Le message d'application générale, c'est qu'on n'est nulle part à l'abri des conséquences d'un bris ou d'un accident.

Ceci dit, il est incontestable qu'un réseau de transport  (TEC ou routier) tissé serré (comportant plusieurs points de correspondance ou d'échange) est plus résilient, i.e. surmonte plus facilement les inconvénients issus des bris ou des accidents, parce que les usagers disposent de plus d'alternatives.  Ce qui serait bon pour Bois-Franc  le serait aussi pour les autres points ou segments critiques  --"ce qui est bon pour pitou est bon pour minou". 

Tardivement, quelques années après que le projet du REM eut été dévoilé puis approuvé, "on" se rend compte que des liaisons qui semblent aller de soi n'en font pas partie: le prolongement de la ligne orange jusqu'à Bois-Franc, et le prolongement de l'antenne "aéroport" du REM jusqu'à la gare Dorval.  Si j'admets qu'il y a peut-être des raisons/motifs qui nous échappent, je déplore une fois de plus le retard à réagir.  Les yeux étaient-ils tournés ailleurs?  Quand le projet de loi 137 (concernant le REM) a été adopté, le PLQ était au pouvoir au Québec, et Denis Coderre était maire de Montréal.  Un peu plus tard, lors de la campagne à la mairie de Montréal, je ne me souviens pas que Valérie Plante se soit levée pour réclamer les prolongements qu'on discute ici.    

Si les astres semblent mieux alignés aujourd'hui, peut-être qu'une décision de prolonger la ligne orange jusqu'à Bois-Franc sera prise avant trop longtemps.  On aura cessé d'être frileux, comme écrivait @Rocco.  Ce serait une bonne nouvelle, mais malheureusement la mise en service serait (probablement) trop tardive pour soulager les usagers qui devront supporter l'interruption du service dans le tunnel du Mont-Royal pour cause de construction, pas d'un bris inopiné.

 

 

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  • 3 semaines plus tard...

03:30 3 décembre 2019

Par: Henri Ouellette VézinaMétro

Prolonger la ligne orange jusqu’à Bois-Franc est «urgent», dit Trajectoire Québec

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2402942/prolonger-ligne-orange-bois-franc-urgent/

Photo: Josie Desmarais/MétroLa station de métro Berri-Uqam sur la ligne orange en direction Montmorency, pendant l'heure de pointe de l'après-midi.

Le raccordement de la ligne orange du métro à la station Bois-Franc du Réseau express métropolitain (REM) est «urgent», clame Trajectoire Québec. L’organisme estime que ce projet facilitera les transferts d’un mode de transport à l’autre, en plus d’offrir des «alternatives» en cas de panne dans le réseau de la STM et de rendre l’ouest de l’île «plus accessible».

«C’est naturel selon nous, d’autant plus que la distance n’est pas immense. Ça aurait été une mesure d’atténuation très bien accueillie par les usagers de la ligne Deux-Montagnes. La demande est là depuis longtemps, et l’intermodalité est recommandée partout dans le monde», explique à Métro la directrice générale de Trajectoire Québec, Sarah V. Doyon.

De concert avec Équiterre, son organisme a publié mardi le suivi de son rapport publié l’an dernier sur les 12 projets «prioritaires» en transport collectif au Québec.

Des 12 projets à l’étude, six sont en cours de réalisation, alors que six autres requièrent «des engagements concrets» pour aller de l’avant. La moitié d’entre eux se trouvent dans la région métropolitaine de Montréal, dont le raccordement de la ligne orange à la station Bois-Franc.

Des projets dans la mire de Trajectoire Québec

Pourtant prévue au plus récent budget provincial, l’implantation de voies réservées dans les couronnes nord de Montréal n’a toujours pas fait l’objet d’engagements, dénonce Trajectoire Québec.

«C’est un projet indispensable pour améliorer la fluidité des déplacements», dit Sarah V Doyon. Si plusieurs aménagements ont déjà été entamés en ce sens au centre-ville de Montréal, peu d’entre eux ont effectivement été concrétisés en périphérie.

Difficile à croire pour certains, le prolongement de la ligne bleue vers Anjou, dont la réalisation fait l’objet de discussions depuis près de 30 ans, serait cette fois sur la bonne voie.

«Il y a un bureau de projet et des travaux préliminaires lancés. On a bon espoir que c’est la bonne. Ça ne réglera pas tous les problèmes de l’est, mais il y aura un important transfert modal.» -Sarah V. Doyon

À l’échelle de la province, Trajectoire Québec rappelle aussi la nécessité de mettre en place davantage de projets pilotes de navettes autonomes «pour le premier et le dernier kilomètre». Deux phases d’essai ont eu lieu l’été dernier, à Candiac et à Montréal.

Les régions fragilisées?

Au-delà des investissements, un constat «préoccupant» se dresse: les chantiers en mobilité progressent à différentes vitesses, ce qui a pour effet «d’accentuer la disparité des services», surtout à l’extérieur des centres urbains, préviennent les organismes.

«La plupart des projets montréalais avancent bien, mais en région, c’est une autre affaire», renchérit la directrice générale. L’exemple du lien rapide dans l’ouest de Gatineau ou du lien structurant La Tuque-Shawinigan-Trois-Rivières est probant, juge-t-elle.

«Rien ne progresse. C’est probablement dû au fait que les besoins des villes en mobilité sont très connus et très documentés, surtout à Montréal où la mairesse est très présente sur ces questions-là, observe Mme Doyon. On a trop souvent le réflexe de penser que le transport collectif, c’est l’affaire des grandes villes.»

Accélérer pour le climat

Pour la chercheure en transport chez Équiterre, Jessie Pelchat, l’urgence environnementale appelle à des investissements majeurs en mobilité.

«La crise climatique à laquelle nous faisons face requiert que le gouvernement du Québec accélère la mise en œuvre de ces projets. Ceux-ci sont nécessaires pour atteindre les cibles ambitieuses de la Politique de mobilité durable du Québec, pierre angulaire de la lutte aux changements climatiques», insiste-t-elle.

37,5%

Mme Pelchat ajoute que pour réduire de 37,5% les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur du transport, il faudra surtout «réduire de 20% la part des déplacements réalisés en auto solo».

En plus de réitérer l’urgence de concrétiser le projet de lien entre Montréal et Sherbrooke par Saint-Jean-sur-Richelieu, Trajectoire Québec pointe aussi vers le train à grande fréquence (TGF) Québec-Windsor de Via Rail, qui en est encore à l’étape d’étude de faisabilité. «On s’explique mal que ça soit au point mort. Ce n’est pas un projet complexe. On parle essentiellement de mise à niveau de rails», tonne Sarah V Doyon.

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Combien de fois on va entendre des organismes ou des citoyens dire que prolonger la ligne orange jusqu'à Bois-Franc est urgent. Tout le monde en est conscient, mais on fait juste en parler... Ça prendrait un Jean Drapeau autour de la table, quelqu'un capable de mettre son poing sur la table pis comme on dit en anglais 'get things done'. 

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Un des plus gros enjeux pour les prolongements est la mise en place de nouveaux systèmes de communication des rames. J'imagine que l'ajout de 2 stations forcerait la mise en place d'un système CBCT pour toute la ligne orange, donc temps et argent avant toute mise en service de prolongements. Les pièces compatibles avec l'ancien système ne sont pratiquement plus trouvables, à moins de retirer les pièces de la ligne bleue pour ce court prolongement en attendant la conversion.

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il y a 57 minutes, acpnc a dit :

03:30 3 décembre 2019

Par: Henri Ouellette VézinaMétro

Prolonger la ligne orange jusqu’à Bois-Franc est «urgent», dit Trajectoire Québec

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2402942/prolonger-ligne-orange-bois-franc-urgent/

Photo: Josie Desmarais/MétroLa station de métro Berri-Uqam sur la ligne orange en direction Montmorency, pendant l'heure de pointe de l'après-midi.

Le raccordement de la ligne orange du métro à la station Bois-Franc du Réseau express métropolitain (REM) est «urgent», clame Trajectoire Québec. L’organisme estime que ce projet facilitera les transferts d’un mode de transport à l’autre, en plus d’offrir des «alternatives» en cas de panne dans le réseau de la STM et de rendre l’ouest de l’île «plus accessible».

«C’est naturel selon nous, d’autant plus que la distance n’est pas immense. Ça aurait été une mesure d’atténuation très bien accueillie par les usagers de la ligne Deux-Montagnes. La demande est là depuis longtemps, et l’intermodalité est recommandée partout dans le monde», explique à Métro la directrice générale de Trajectoire Québec, Sarah V. Doyon.

De concert avec Équiterre, son organisme a publié mardi le suivi de son rapport publié l’an dernier sur les 12 projets «prioritaires» en transport collectif au Québec.

Des 12 projets à l’étude, six sont en cours de réalisation, alors que six autres requièrent «des engagements concrets» pour aller de l’avant. La moitié d’entre eux se trouvent dans la région métropolitaine de Montréal, dont le raccordement de la ligne orange à la station Bois-Franc.

Des projets dans la mire de Trajectoire Québec

Pourtant prévue au plus récent budget provincial, l’implantation de voies réservées dans les couronnes nord de Montréal n’a toujours pas fait l’objet d’engagements, dénonce Trajectoire Québec.

«C’est un projet indispensable pour améliorer la fluidité des déplacements», dit Sarah V Doyon. Si plusieurs aménagements ont déjà été entamés en ce sens au centre-ville de Montréal, peu d’entre eux ont effectivement été concrétisés en périphérie.

Difficile à croire pour certains, le prolongement de la ligne bleue vers Anjou, dont la réalisation fait l’objet de discussions depuis près de 30 ans, serait cette fois sur la bonne voie.

«Il y a un bureau de projet et des travaux préliminaires lancés. On a bon espoir que c’est la bonne. Ça ne réglera pas tous les problèmes de l’est, mais il y aura un important transfert modal.» -Sarah V. Doyon

À l’échelle de la province, Trajectoire Québec rappelle aussi la nécessité de mettre en place davantage de projets pilotes de navettes autonomes «pour le premier et le dernier kilomètre». Deux phases d’essai ont eu lieu l’été dernier, à Candiac et à Montréal.

Les régions fragilisées?

Au-delà des investissements, un constat «préoccupant» se dresse: les chantiers en mobilité progressent à différentes vitesses, ce qui a pour effet «d’accentuer la disparité des services», surtout à l’extérieur des centres urbains, préviennent les organismes.

«La plupart des projets montréalais avancent bien, mais en région, c’est une autre affaire», renchérit la directrice générale. L’exemple du lien rapide dans l’ouest de Gatineau ou du lien structurant La Tuque-Shawinigan-Trois-Rivières est probant, juge-t-elle.

«Rien ne progresse. C’est probablement dû au fait que les besoins des villes en mobilité sont très connus et très documentés, surtout à Montréal où la mairesse est très présente sur ces questions-là, observe Mme Doyon. On a trop souvent le réflexe de penser que le transport collectif, c’est l’affaire des grandes villes.»

Accélérer pour le climat

Pour la chercheure en transport chez Équiterre, Jessie Pelchat, l’urgence environnementale appelle à des investissements majeurs en mobilité.

«La crise climatique à laquelle nous faisons face requiert que le gouvernement du Québec accélère la mise en œuvre de ces projets. Ceux-ci sont nécessaires pour atteindre les cibles ambitieuses de la Politique de mobilité durable du Québec, pierre angulaire de la lutte aux changements climatiques», insiste-t-elle.

37,5%

Mme Pelchat ajoute que pour réduire de 37,5% les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur du transport, il faudra surtout «réduire de 20% la part des déplacements réalisés en auto solo».

En plus de réitérer l’urgence de concrétiser le projet de lien entre Montréal et Sherbrooke par Saint-Jean-sur-Richelieu, Trajectoire Québec pointe aussi vers le train à grande fréquence (TGF) Québec-Windsor de Via Rail, qui en est encore à l’étape d’étude de faisabilité. «On s’explique mal que ça soit au point mort. Ce n’est pas un projet complexe. On parle essentiellement de mise à niveau de rails», tonne Sarah V Doyon.

Et dans le même sens, voici un article de Radio-Canada...

Transports en commun : Québec doit aller plus vite, réclament des organismes

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Le chantier de la Rive-Sud du REM.  |  PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Radio-Canada  |  Vincent Rességuier  |  Publié à 4 h 10

Pendant la campagne électorale provinciale, Équiterre et l'organisme Trajectoire avaient publié une liste de 12 projets de transport collectif jugés prioritaires au Québec. Un an plus tard, le bilan est mitigé : la moitié des projets sont en cours, mais d’autres font du surplace.

Selon la directrice de Trajectoire, Sarah V. Doyon, le gouvernement Legault n’a pas tenu toutes ses promesses, loin de là. Mme Doyon souligne cependant qu'il reste près de trois ans au mandat caquiste pour les réaliser.

Sarah V. Doyon retient notamment l'engagement fait en campagne d’équilibrer le budget d’investissement avec 50 % pour les transports collectifs et 50 % pour le transport routier.

Un objectif qui ne s’est pas concrétisé dans le premier budget de la CAQ. Mais Mme Doyon garde espoir, parce qu’en coulisses elle dit recevoir des messages positifs en ce sens. Mme Doyon entend donc surveiller de près le prochain budget du gouvernement Legault.

« Même si les actions sont limitées, on espère que le rythme va s’accélérer. Pour l’instant, on leur fait encore confiance. » - Sarah V. Doyon, directrice de Trajectoire

Urgence d’agir pour le ligne orange

Parmi les déceptions, Trajectoire et Équiterre mentionnent d’abord le statu quo concernant le raccordement de la ligne orange du métro de Montréal à la station Bois-Franc du Réseau express métropolitain. Un tronçon de 1 kilomètre qui faciliterait « les transferts entre les différents modes de transport et qui offrirait une alternative en cas de panne », soutient le communiqué signé par les deux organismes.

Une demande formulée en particulier par les usagers de la ligne de trains de banlieue de Deux-Montagnes. Pendant les travaux du REM, ils vont devoir utiliser des navettes pour aller de la station de train Bois-Franc jusqu’au métro Côte-Vertu, ce qui irrite notamment le maire de Deux-Montagnes. Une situation dont pourraient également pâtir les automobilistes qui vont voir débarquer sur l’autoroute 40 de nombreux autobus à l’heure de pointe.

Un gros morceau et une occasion ratée, selon Sarah V. Doyon, de réaliser une connexion facile alors qu’il y a un investissement massif dans un nouveau système de transports en commun moderne et lourd. Une occasion ratée également parce qu’il aurait été possible de profiter du tunnelier qui va servir pendant les travaux du REM.

Une option qui pourrait aller de pair avec un autre projet dans la couronne nord de la métropole qui est au ralenti : la mise en place de voies réservées pour les transports en commun. Selon Trajectoire, il est indispensable d’améliorer la fluidité des déplacements dans ce secteur comprenant Laval, où les citoyens perdent environ 50 millions d’heures par année dans les transports.

Les régions oubliées

Trajectoire et Équiterre regrettent qu’il n’y ait toujours pas d'annonce pour la mise en place d’un système rapide, comme un système léger sur rail, dans l’ouest de Gatineau. Une installation qui permettrait de créer un lien avec le réseau de transports d’Ottawa et qui est vue d'un bon oeil des usagers et des élus locaux.

Autre ombre au tableau, selon Sarah V. Doyon, l’absence de plan régional de transport collectif dans la région de La Tuque-Shawinigan-Trois-Rivières. Il y a pourtant un énorme besoin, dit la directrice de Trajectoire, surtout depuis que les lignes interurbaines ont été abolies. Elle recommande une vision globale [...] pour coordonner le transport collectif de la région.

Des projets en cours de réalisation

Au rang des satisfactions, la directrice de Trajectoire, Sarah V. Doyon, se réjouit de trois projets qui vont bon train. En premier lieu, le financement du réseau structurant de Québec qui comprend le tramway et qui a été annoncé par le gouvernement fédéral en août dernier, juste avant les élections. 

Elle retient également deux projets montréalais. Le prolongement de la ligne bleue du métro, qui avance enfin après 40 ans de discussion et la mise sur pied d’un service rapide par bus rapide Saint-Laurent Ahuntsic-Cartierville, qui est en construction et qui devrait être inauguré d’ici la fin 2020. 

Sarah V. Doyon attend avec impatience une annonce pour le projet de train à grande fréquence entre Québec et Windsor. Des études sont en cours, on a bon espoir que ça devrait se faire rapidement, conclut-elle.

Les projets non réalisés :

  • Lien rapide de l’ouest de Gatineau
  • Amélioration du train de Mont-Saint-Hilaire
  • Plan de transport collectif dans la région La Tuque-Shawinigan-Trois-Rivières
  • Train Montréal-Sherbrooke, via Saint-Jean sur Richelieu
  • Raccordement de la ligne orange du métro avec le REM à Bois-Franc
  • Voies réservées pour les autobus dans la couronne nord de Montréal 

Les projets en cours de réalisation :

  • Réseau structurant de la ville de Québec (Tramway) 
  • Services rapides par bus à Sherbrooke
  • Prolongement de la ligne bleue du métro dans l’est de Montréal
  • Réseau express métropolitain (REM)
  • Services rapides par bus à Montréal entre Saint-Laurent et Ahuntsic-Cartierville
  • Transport collectif autonome et intelligent

Étude en cours :

  • Train grande fréquence Québec-Windsor
     

Source : Équiterre et Trajectoire

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1413834/gouvernement-legault-transports-commun-environnement-equiterre-trajectoire

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il y a 36 minutes, Chuck-A a dit :

Et dans le même sens, voici un article de Radio-Canada...

Transports en commun : Québec doit aller plus vite, réclament des organismes

rem-brossard-rive-sud-chantier-3.JPG
Le chantier de la Rive-Sud du REM.  |  PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Radio-Canada  |  Vincent Rességuier  |  Publié à 4 h 10

Pendant la campagne électorale provinciale, Équiterre et l'organisme Trajectoire avaient publié une liste de 12 projets de transport collectif jugés prioritaires au Québec. Un an plus tard, le bilan est mitigé : la moitié des projets sont en cours, mais d’autres font du surplace.

Selon la directrice de Trajectoire, Sarah V. Doyon, le gouvernement Legault n’a pas tenu toutes ses promesses, loin de là. Mme Doyon souligne cependant qu'il reste près de trois ans au mandat caquiste pour les réaliser.

Sarah V. Doyon retient notamment l'engagement fait en campagne d’équilibrer le budget d’investissement avec 50 % pour les transports collectifs et 50 % pour le transport routier.

Un objectif qui ne s’est pas concrétisé dans le premier budget de la CAQ. Mais Mme Doyon garde espoir, parce qu’en coulisses elle dit recevoir des messages positifs en ce sens. Mme Doyon entend donc surveiller de près le prochain budget du gouvernement Legault.

« Même si les actions sont limitées, on espère que le rythme va s’accélérer. Pour l’instant, on leur fait encore confiance. » - Sarah V. Doyon, directrice de Trajectoire

Urgence d’agir pour le ligne orange

Parmi les déceptions, Trajectoire et Équiterre mentionnent d’abord le statu quo concernant le raccordement de la ligne orange du métro de Montréal à la station Bois-Franc du Réseau express métropolitain. Un tronçon de 1 kilomètre qui faciliterait « les transferts entre les différents modes de transport et qui offrirait une alternative en cas de panne », soutient le communiqué signé par les deux organismes.

Une demande formulée en particulier par les usagers de la ligne de trains de banlieue de Deux-Montagnes. Pendant les travaux du REM, ils vont devoir utiliser des navettes pour aller de la station de train Bois-Franc jusqu’au métro Côte-Vertu, ce qui irrite notamment le maire de Deux-Montagnes. Une situation dont pourraient également pâtir les automobilistes qui vont voir débarquer sur l’autoroute 40 de nombreux autobus à l’heure de pointe.

Un gros morceau et une occasion ratée, selon Sarah V. Doyon, de réaliser une connexion facile alors qu’il y a un investissement massif dans un nouveau système de transports en commun moderne et lourd. Une occasion ratée également parce qu’il aurait été possible de profiter du tunnelier qui va servir pendant les travaux du REM.

Une option qui pourrait aller de pair avec un autre projet dans la couronne nord de la métropole qui est au ralenti : la mise en place de voies réservées pour les transports en commun. Selon Trajectoire, il est indispensable d’améliorer la fluidité des déplacements dans ce secteur comprenant Laval, où les citoyens perdent environ 50 millions d’heures par année dans les transports.

Les régions oubliées

Trajectoire et Équiterre regrettent qu’il n’y ait toujours pas d'annonce pour la mise en place d’un système rapide, comme un système léger sur rail, dans l’ouest de Gatineau. Une installation qui permettrait de créer un lien avec le réseau de transports d’Ottawa et qui est vue d'un bon oeil des usagers et des élus locaux.

Autre ombre au tableau, selon Sarah V. Doyon, l’absence de plan régional de transport collectif dans la région de La Tuque-Shawinigan-Trois-Rivières. Il y a pourtant un énorme besoin, dit la directrice de Trajectoire, surtout depuis que les lignes interurbaines ont été abolies. Elle recommande une vision globale [...] pour coordonner le transport collectif de la région.

Des projets en cours de réalisation

Au rang des satisfactions, la directrice de Trajectoire, Sarah V. Doyon, se réjouit de trois projets qui vont bon train. En premier lieu, le financement du réseau structurant de Québec qui comprend le tramway et qui a été annoncé par le gouvernement fédéral en août dernier, juste avant les élections. 

Elle retient également deux projets montréalais. Le prolongement de la ligne bleue du métro, qui avance enfin après 40 ans de discussion et la mise sur pied d’un service rapide par bus rapide Saint-Laurent Ahuntsic-Cartierville, qui est en construction et qui devrait être inauguré d’ici la fin 2020. 

Sarah V. Doyon attend avec impatience une annonce pour le projet de train à grande fréquence entre Québec et Windsor. Des études sont en cours, on a bon espoir que ça devrait se faire rapidement, conclut-elle.

Les projets non réalisés :

  • Lien rapide de l’ouest de Gatineau
  • Amélioration du train de Mont-Saint-Hilaire
  • Plan de transport collectif dans la région La Tuque-Shawinigan-Trois-Rivières
  • Train Montréal-Sherbrooke, via Saint-Jean sur Richelieu
  • Raccordement de la ligne orange du métro avec le REM à Bois-Franc
  • Voies réservées pour les autobus dans la couronne nord de Montréal 

Les projets en cours de réalisation :

  • Réseau structurant de la ville de Québec (Tramway) 
  • Services rapides par bus à Sherbrooke
  • Prolongement de la ligne bleue du métro dans l’est de Montréal
  • Réseau express métropolitain (REM)
  • Services rapides par bus à Montréal entre Saint-Laurent et Ahuntsic-Cartierville
  • Transport collectif autonome et intelligent

Étude en cours :

  • Train grande fréquence Québec-Windsor
     

Source : Équiterre et Trajectoire

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1413834/gouvernement-legault-transports-commun-environnement-equiterre-trajectoire

Puis un autre de La Presse...

Transports collectifs: un bilan mitigé, après deux élections

cba50b61-155f-11ea-82bb-0eda3a42da3c.jpgPHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE  |  La construction du REM avance comme un bulldozer malgré les controverses et sa mise en service progressive débutera à la fin de 2021.

Malgré deux campagnes électorales où il fut beaucoup question de transports collectifs et les progrès importants des grands projets comme le Réseau structurant de Québec et le Réseau express métropolitain (REM), l’organisme Trajectoire Québec dresse un bilan assez « mitigé » sur l’avancement de 12 projets jugés prioritaires.

Publié le 03 décembre 2019 à 8h00  |  BRUNO BISSON  |  LA PRESSE

Depuis la publication des « 12 travaux du transport collectif », en août 2018, au moment où le Québec s’apprêtait à entrer en campagne électorale provinciale, 6 des 12 projets sont en cours de réalisation, tandis que l’autre moitié tarde à démarrer (voir listes plus bas). Les projets en région, hors des grands centres, semblent plus difficiles à faire décoller, constate aussi Sarah Doyon, directrice de l’organisme engagé dans la promotion du transport collectif et la défense de ses usagers.

« Je ne dirais pas qu’on est déçus, mais ça reste mitigé comme bilan quand on considère que ces 12  projets-là sont tous réalisables ou prêts à démarrer rapidement, dit Mme Doyon. Et on s’explique mal que des projets comme le lien rapide de l’ouest de Gatineau ou le projet de train Montréal-Québec, qui bénéficient d’un fort appui régional, n’avancent pas. »

La liste des 12 travaux du transport collectif n’a pas été confectionnée au hasard. Elle fait suite à de longues consultations de terrain dans les grandes villes et les régions du Québec réalisées au début de 2018 par Trajectoire Québec et Équiterre. Sa composition reflète d’ailleurs « le fait qu’il y a des besoins de mobilité partout dans la province, et pas seulement à Montréal ou à Québec ».

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PHOTO PATRICK SANSFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

« Montréal et les banlieues sont relativement bien servies, ajoute Mme Doyon, quoique le prolongement de la ligne orange jusqu’à Bois-Franc et les voies réservées aux autobus pour la banlieue nord sont des projets nécessaires. Tous les projets de cette liste sont nécessaires pour les populations concernées. »

En plus des annonces touchant les projets en cours (liste plus bas), Trajectoire Québec estime que les nouvelles sont encourageantes pour le projet de train à grande fréquence (TGF) Québec-Windsor de VIA Rail, estimé à 4 milliards. Le gouvernement Trudeau a annoncé des études de 70 millions, en juillet, et la dernière campagne électorale a révélé un appui unanime des partis politiques fédéraux pour le projet.

« Il y a aussi le projet de voies réservées aux autobus de la banlieue nord pour lequel on a confirmé un financement dans le dernier budget provincial, conclut-elle. Mais pour les autres, il n’y a rien qui bouge, et c’est vraiment dommage. »

Six projets qui n’avancent pas

Lien rapide de l’ouest de Gatineau – 2 milliards

Projet de transport collectif rapide (train léger ou rapibus) de 26  kilomètres pour relier la partie ouest de Gatineau, dont le secteur Aylmer, avec interconnexion possible sur celui de la ville d’Ottawa. Des doutes persistent sur le mode de transport à privilégier.

Train Montréal-Sherbrooke – 91 millions

Desserte ferroviaire entre Sherbrooke et Montréal avec des arrêts à Magog, Bromont, Farnham et Saint-Jean-sur-Richelieu en un temps qui rivalise avec l’automobile dans le corridor de l’autoroute 10. En Estrie et en Montérégie, le projet bénéficie de larges appuis politiques et populaires.

Raccordement de la ligne orange au REM – 1,5 milliard (estimation)

L’idée de connecter la ligne orange du métro Côte-Vertu à la gare Bois-Franc du train de Deux-Montagnes est dans les cartons depuis des dizaines d’années. L’arrivée du REM à Bois-Franc pour la fin de 2023 a conféré une nouvelle urgence à sa réalisation. Mais pas assez pour se traduire en annonce concrète.

Amélioration du train de Mont-Saint-Hilaire – 115 millions

Prolongement du train de banlieue Mont-Saint-Hilaire jusqu’à Saint-Hyacinthe, déplacement de la gare Saint-Bruno actuelle près des milieux habités et augmentation de la fréquence des trains dans les deux directions. Le projet est au neutre.

Transport collectif en Mauricie – 200 000 $

Améliorer la concordance des services des villes de La Tuque, Shawinigan et Trois-Rivières et financer à long terme une desserte interurbaine de ces trois villes de la Mauricie.

Voies réservées aux autobus sur les axes de la Rive-Nord – 100 millions

Ça fait plus de 10  ans qu’on fait des études pour implanter des voies réservées aux autobus sur les autoroutes 13, 15 et 19 entre la banlieue nord et Montréal. Alors qu’une crise pointe à l’horizon avec la fermeture du train de banlieue de Deux-Montagnes et que la congestion routière augmente, on se rend compte aujourd’hui qu’elles seraient bien utiles. Au mieux, elles pourraient être prêtes en 2021.

Les projets qui avancent

Réseau structurant de la Ville de Québec – 3 milliards

Le montage financier du projet de 3 milliards, qui comprend un tramway, des trambus et des métrobus, a été (enfin) confirmé par Ottawa en août dernier, après que Montréal eut accepté de céder 800 millions de ses fonds d’infrastructures fédéraux en échange d’un montant équivalent du gouvernement du Québec dans la ligne rose. Le réseau structurant de Québec doit entrer en service en 2026.

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PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE  |  Justin Trudeau lors de l'annonce de l'investissement d'Ottawa pour le tramway de Québec, le 19 août

Service rapide par bus (SRB) de la Ville de Sherbrooke – 40 millions

Le projet prévoit plusieurs lignes de service rapide par bus (SRB) qui desserviront les grands générateurs de déplacements comme l’Université ou le Centre hospitalier universitaire (CHUS), ainsi que le boulevard Portland, dans l’axe est-ouest.

Prolongement du métro dans l’est de Montréal – 4,5 milliards

Le gouvernement fédéral a confirmé en juillet une contribution de 1,3 milliard pour le projet de prolongement de cinq stations de la ligne bleue du métro jusque dans l’arrondissement d’Anjou, d’ici 2025. Les plans et devis dont déjà en cours de réalisation.

Réseau express métropolitain – 6,3 milliards

La construction du REM avance comme un bulldozer malgré les controverses (interruption du train de Deux-Montagnes, conflit ouvert avec Kirkland et Pointe-Claire). Le REM reliera la Rive-Sud, la banlieue nord, l’ouest de l’île de Montréal et l’aéroport international Trudeau au centre-ville de la métropole par un réseau de métro léger de 67 km. Sa mise en service progressive débutera à la fin de 2021.

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PHOTO PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE  |  Construction de la voie de service pour le passage du REM à Kirkland

SRB Côte-Vertu/Sauvé – 30 millions

La ligne d’autobus 121 Sauvé – Côte-Vertu de la STM deviendra un service rapide par bus (SRB) entre les rues Décarie et Berri, reliant entre elles les stations de métro Sauvé et Côte-Vertu. Les travaux ont débuté au printemps dernier. Le SRB roulera 24  heures sur 24 à compter de l’automne 2020 sur un trajet de 4,7  kilomètres.

Transport collectif autonome et intelligent

Des projets-pilotes de navettes électriques autonomes, sans conducteur, ont été mis en œuvre depuis 2018 par l’opérateur Keolis, à Candiac, et par son grand rival Transdev, entre la station de métro Viau et le marché Maisonneuve, dans l’est de Montréal. On attend beaucoup de ces technologies, à long terme, pour combler le dernier kilomètre entre le domicile et le réseau de transport collectif.

https://www.lapresse.ca/actualites/201912/03/01-5252171-transports-collectifs-un-bilan-mitige-apres-deux-elections.php

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Il y a 3 heures, p_xavier a dit :

Un des plus gros enjeux pour les prolongements est la mise en place de nouveaux systèmes de communication des rames. J'imagine que l'ajout de 2 stations forcerait la mise en place d'un système CBCT pour toute la ligne orange, donc temps et argent avant toute mise en service de prolongements. Les pièces compatibles avec l'ancien système ne sont pratiquement plus trouvables, à moins de retirer les pièces de la ligne bleue pour ce court prolongement en attendant la conversion.

Tu peux nous en dire un peu plus là-dessus? Est-ce qu'on a dû effectuer ce genre de modifications lors du dernier prolongement à Laval et est-ce que ça veut dire que la ligne bleue devra subir le même sort?

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