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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


Habsfan

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Quel contraste sur le ton comparer à Valérie et PM. 

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2024-02-07/crise-du-logement/la-mairesse-fournier-voit-haut-quebec-dit-oui.php

Crise du logementLa mairesse Fournier voit haut, Québec dit oui

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Catherine Fournier, mairesse de Longueuil

En retour d’un zonage plus flexible, Longueuil exigerait des promoteurs une contribution au logement à but non lucratif 

Publié à 0h50 Mis à jour à 5h00

 

 

 

CHARLES LECAVALIERLa Presse

(Québec) Le gouvernement Legault veut permettre aux maires de vendre aux promoteurs le droit de bâtir plus haut que le zonage permis en échange d’une compensation destinée au logement à but non lucratif, une idée proposée par la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier.

CE QU’IL FAUT SAVOIR 

La mairesse Catherine Fournier veut avoir le droit de « vendre » aux promoteurs le droit de bâtir plus haut que ce que le zonage permet. 

Cette contribution serait dédiée à l’achat de logements privés au profit d’OBNL qui offrent des logements abordables. 

L’élue croit que cette mesure pourrait relancer la construction de logements privés à Longueuil, puisque les bâtiments qui ont plus d’étages sont plus rentables.

« J’accueille favorablement la proposition de la mairesse de Longueuil d’accorder une option supplémentaire de compensation en échange de l’utilisation du zonage incitatif », a affirmé la ministre des Affaires municipales Andrée Laforest dans un échange avec La Presse.

Cette idée inédite lui a été proposée par Mme Fournier, qui cherche un moyen de financer sa stratégie d’habitation.

« On veut pouvoir permettre que le promoteur puisse verser une contribution financière à la Ville en échange d’un bonus de zonage, et que cette contribution financière soit spécifiquement dédiée à un fonds pour le logement à but non lucratif », explique la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier. 

Elle souhaite « partager les profits » que les promoteurs pourraient engendrer en bâtissant plus haut, ce qui entraîne des économies d’échelle et davantage de profitabilité.

Crise du logement

Longueuil, comme bien des villes de la région métropolitaine de Montréal, fait face à la crise du logement. Et uniquement construire plus de logements sociaux n’est pas la solution, indique la mairesse Fournier, qui cite le chercheur Steve Pomeroy de l’Université Carleton. 

Pendant qu’on construit une unité de logement social ou abordable, on va en perdre 17 sur le marché privé dans la région métropolitaine de Montréal.

 Catherine Fournier, mairesse de Longueuil

La mairesse a présenté sa solution en décembre : épauler des OBNL pour acheter des logements privés « à risque » de spéculation. Elle veut éviter ce qui arrive en ce moment : dans les quartiers pauvres de sa ville, des immeubles d’habitation « très abordables avec des locataires sur l’aide sociale » se font rénover, et les loyers peuvent augmenter à 1600 $ par mois, donne-t-elle en exemple. 

La Ville veut donc utiliser son droit de préemption pour mettre la main sur ces édifices, pour ensuite les revendre aux OBNL au prix coûtant. Ceux-ci pourraient les rénover tout en conservant un loyer à moindre coût. 

Pas d’argent

Le problème : ces organismes ne réussissent pas à boucler leur montage financier et auraient besoin d’aide financière. Ils se tournent donc vers la Ville. « Mais on n’en a pas, d’argent ! », s’exclame Mme Fournier. Et contrairement à ce qu’ont fait d’autres municipalités, elle ne « veut pas imposer de redevances aux promoteurs, parce qu’on ne veut pas nuire au marché de la construction ». 

Son administration vise la construction d’un minimum de 30 000 unités d’habitation de tous types d’ici 2041 « afin de répondre aux besoins démographiques en croissance, tout en visant le retour à un seuil d’inoccupation à l’équilibre ». Elle veut donc encourager l’érection de logements privés. 

Et c’est ici que Mme Fournier croit faire d’une pierre deux coups. Elle affirme que les promoteurs qu’elle a rencontrés sont intéressés par son idée, tout comme les groupes communautaires. La Ville pourrait à la fois épauler le logement à but non lucratif, permettre la construction de logements privés et encourager la densification. 

Mesure incitative à la construction

« Ça devient un incitatif à la construction. Les promoteurs calculent leur profit par porte. Avec tous les coûts fixes, dès que tu ajoutes des étages, c’est du profit beaucoup plus important. Ta rentabilité par porte est plus grande. Même si tu dois partager une portion du profit supplémentaire avec la Ville, ça demeure intéressant », dit-elle. 

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Le secteur du métro Longueuil a un zonage qui permet la construction d’immeubles de 24 étages.

La mairesse n’aurait aucun « malaise » à autoriser, par exemple, une tour de 35 étages dans le secteur du métro Longueuil, qui a un zonage de 24 étages. Et à plus petite échelle, elle ne voit pas de problèmes à autoriser des bâtiments de cinq ou six étages à des endroits où on n’autorise que des trois ou quatre étages. 

Pour l’instant, les villes peuvent autoriser des étages supplémentaires grâce à un « zonage incitatif », mais il est circonscrit, notamment lorsqu’on inclut du logement social dans l’immeuble. 

Elle souhaite le rendre plus souple en l’autorisant lorsqu’une « contribution financière destinée à un fonds pour le logement à but non lucratif » est versée par le promoteur. 

Catherine Fournier espère que Québec pourra rapidement accéder à sa demande novatrice dans un projet de loi municipal. Elle a rencontré la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, à ce sujet il y a moins d’un mois. 

Et la ministre lui ouvre la porte toute grande. « Je suis heureuse de l’intérêt généré par ce nouveau pouvoir auprès des municipalités. D’ailleurs, on invite l’ensemble des villes à se doter de cette règlementation », explique Mme Laforest. 

Mme Fournier mise gros sur ce pouvoir. Elle veut 20 % de logements locatifs à but non lucratif sur son territoire. Actuellement, il y a 4666 logements hors marché à Longueuil, soit 4,2 % du parc immobilier. Pour atteindre la cible de 20 %, il faudrait ajouter près de 17 500 logements.

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Il y a 8 heures, mtlurb a dit :

J'ai recompilé les mêmes données de Stat-Canada pour avoir une idée de combien d'unités totales ont étés livrées dans chaque métropole de 2017 à 2023 et la relative importance de chaque métropole dans le Canada.

Donc, il a été livré presque 188k unités à Montréal et on représente 13% du total canadien.

image.png

Ce 13.15% est totalement biaisé car Valérie est arrivée en plein quand plusieurs hautes tours à condos' étaient déjà en construction au centre-ville et qui ont été mises à son crédit. C'est après que ça c'est drastiquement compliqué avec le 3x20 et les hordes de nimby qui ont la bénédiction de la Ville. 

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Oui il faut innover et oser proposer plus de densité, que ce soit par hauteur ou autrement. Seulement ne faisons pas les choses n'importe comment, car il faut dans le processus s'assurer de la qualité architecturale, pour justement éviter de tomber dans la banalisation générale de nos quartiers résidentiels. Surtout qu'on se plaint déjà du caractère générique de Griffintown, un exemple à éviter ailleurs.

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il y a 34 minutes, Le Roach a dit :

La mairesse Fournier voit haut, Québec dit oui: https://lp.ca/dyhuai?sharing=true

Merci à la coquerelle ottavienne pour l'article. ;)

Mon dieu que ça fait du bien de lire des propos intelligents. À noter que Miss Fournier se garde une petite gêne en parlant de « plusieurs municipalités » alors que l'on sait très bien qu'il 'y en a qu'une seule qui est allé de l'avant avec un règlement qui nuit carrément au développement immobilier. 

Capture d’écran, le 2024-02-07 à 07.09.03.png

 

 

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Il y a 3 heures, swansongtoo a dit :

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2024-02-07/crise-du-logement/la-mairesse-fournier-voit-haut-quebec-dit-oui.php

La mairesse n’aurait aucun « malaise » à autoriser, par exemple, une tour de 35 étages dans le secteur du métro Longueuil, qui a un zonage de 24 étages. Et à plus petite échelle, elle ne voit pas de problèmes à autoriser des bâtiments de cinq ou six étages à des endroits où on n’autorise que des trois ou quatre étages. 

 

C'est la preuve qu'on peut être une politicienne de gauche sans être une anticapitaliste dogmatique !!!

N'est-ce pas exactement ce qu'on veut pour Montréal depuis des années sur mtlurb ?  C'est une autre preuve qu'on est des prophètes...

C'est du donnant-donnant:  on donne plus de hauteur et de densité aux promoteurs, ce qui leur permettra d'enpocher davantage de profits, en échange d'un effort pour des logements sociaux.  Il en découlera 3 avantages:

1) les projets auront plus de chances de se réaliser

2) on augmente le nombre total de logements (non sociaux) dans la région

3) on construit des logements sociaux

Et en prime, la ville fini par percevoir plus de taxes.

Avec le modèle Projet Montréal, on met tout l'effort sur le promoteur tout en lui mettant plein de bâtons régulatoires dans les roues et en donnant un véto aux NIMBY.  Le nombre de projets diminue, il n'y a pas de logements sociaux qui se font (mais ça, c'est de la faute de la CAQ...) et on se retrouve à amplifier une crise du logement.

Avec le modèle de Catherine Fournier, la ville est contente, les promoteurs sont contents et les personnes qui se cherchent un logement sont contentes.  Les seuls qui ne sont pas contents sont les NIMBY qui, eux, ne sont jamais contents (par définition)...

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  • Administrateur
4 hours ago, KOOL said:

Ce 13.15% est totalement biaisé car Valérie est arrivée en plein quand plusieurs hautes tours à condos' étaient déjà en construction au centre-ville et qui ont été mises à son crédit. C'est après que ça c'est drastiquement compliqué avec le 3x20 et les hordes de nimby qui ont la bénédiction de la Ville. 

Tout à fait cela, en fait il faut regarder ce qui est livré en 2017 comme étant approuvé autour de 2 à 5 ans avant, environ 2012 à 2015. 

Ceux de 2023, vers 2018 à 2021.

Mettons de côté le 20/20/20 pour un moment, (tu peux quand même construire en payant la pénalité ce que plusieurs ont faits)... il y a clairement des embûches pour avoir simplement un permis de construire et les raisons sont très nombreuses pour ne pas les livrer, ou livrer à temps.

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  • Administrateur
4 hours ago, swansongtoo said:

Quel contraste sur le ton comparer à Valérie et PM. 

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2024-02-07/crise-du-logement/la-mairesse-fournier-voit-haut-quebec-dit-oui.php

Crise du logementLa mairesse Fournier voit haut, Québec dit oui

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Catherine Fournier, mairesse de Longueuil

En retour d’un zonage plus flexible, Longueuil exigerait des promoteurs une contribution au logement à but non lucratif 

Publié à 0h50 Mis à jour à 5h00

 

 

 

CHARLES LECAVALIERLa Presse

(Québec) Le gouvernement Legault veut permettre aux maires de vendre aux promoteurs le droit de bâtir plus haut que le zonage permis en échange d’une compensation destinée au logement à but non lucratif, une idée proposée par la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier.

CE QU’IL FAUT SAVOIR 

La mairesse Catherine Fournier veut avoir le droit de « vendre » aux promoteurs le droit de bâtir plus haut que ce que le zonage permet. 

Cette contribution serait dédiée à l’achat de logements privés au profit d’OBNL qui offrent des logements abordables. 

L’élue croit que cette mesure pourrait relancer la construction de logements privés à Longueuil, puisque les bâtiments qui ont plus d’étages sont plus rentables.

« J’accueille favorablement la proposition de la mairesse de Longueuil d’accorder une option supplémentaire de compensation en échange de l’utilisation du zonage incitatif », a affirmé la ministre des Affaires municipales Andrée Laforest dans un échange avec La Presse.

Cette idée inédite lui a été proposée par Mme Fournier, qui cherche un moyen de financer sa stratégie d’habitation.

« On veut pouvoir permettre que le promoteur puisse verser une contribution financière à la Ville en échange d’un bonus de zonage, et que cette contribution financière soit spécifiquement dédiée à un fonds pour le logement à but non lucratif », explique la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier. 

Elle souhaite « partager les profits » que les promoteurs pourraient engendrer en bâtissant plus haut, ce qui entraîne des économies d’échelle et davantage de profitabilité.

Crise du logement

Longueuil, comme bien des villes de la région métropolitaine de Montréal, fait face à la crise du logement. Et uniquement construire plus de logements sociaux n’est pas la solution, indique la mairesse Fournier, qui cite le chercheur Steve Pomeroy de l’Université Carleton. 

Pendant qu’on construit une unité de logement social ou abordable, on va en perdre 17 sur le marché privé dans la région métropolitaine de Montréal.

 Catherine Fournier, mairesse de Longueuil

La mairesse a présenté sa solution en décembre : épauler des OBNL pour acheter des logements privés « à risque » de spéculation. Elle veut éviter ce qui arrive en ce moment : dans les quartiers pauvres de sa ville, des immeubles d’habitation « très abordables avec des locataires sur l’aide sociale » se font rénover, et les loyers peuvent augmenter à 1600 $ par mois, donne-t-elle en exemple. 

La Ville veut donc utiliser son droit de préemption pour mettre la main sur ces édifices, pour ensuite les revendre aux OBNL au prix coûtant. Ceux-ci pourraient les rénover tout en conservant un loyer à moindre coût. 

Pas d’argent

Le problème : ces organismes ne réussissent pas à boucler leur montage financier et auraient besoin d’aide financière. Ils se tournent donc vers la Ville. « Mais on n’en a pas, d’argent ! », s’exclame Mme Fournier. Et contrairement à ce qu’ont fait d’autres municipalités, elle ne « veut pas imposer de redevances aux promoteurs, parce qu’on ne veut pas nuire au marché de la construction ». 

Son administration vise la construction d’un minimum de 30 000 unités d’habitation de tous types d’ici 2041 « afin de répondre aux besoins démographiques en croissance, tout en visant le retour à un seuil d’inoccupation à l’équilibre ». Elle veut donc encourager l’érection de logements privés. 

Et c’est ici que Mme Fournier croit faire d’une pierre deux coups. Elle affirme que les promoteurs qu’elle a rencontrés sont intéressés par son idée, tout comme les groupes communautaires. La Ville pourrait à la fois épauler le logement à but non lucratif, permettre la construction de logements privés et encourager la densification. 

Mesure incitative à la construction

« Ça devient un incitatif à la construction. Les promoteurs calculent leur profit par porte. Avec tous les coûts fixes, dès que tu ajoutes des étages, c’est du profit beaucoup plus important. Ta rentabilité par porte est plus grande. Même si tu dois partager une portion du profit supplémentaire avec la Ville, ça demeure intéressant », dit-elle. 

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Le secteur du métro Longueuil a un zonage qui permet la construction d’immeubles de 24 étages.

La mairesse n’aurait aucun « malaise » à autoriser, par exemple, une tour de 35 étages dans le secteur du métro Longueuil, qui a un zonage de 24 étages. Et à plus petite échelle, elle ne voit pas de problèmes à autoriser des bâtiments de cinq ou six étages à des endroits où on n’autorise que des trois ou quatre étages. 

Pour l’instant, les villes peuvent autoriser des étages supplémentaires grâce à un « zonage incitatif », mais il est circonscrit, notamment lorsqu’on inclut du logement social dans l’immeuble. 

Elle souhaite le rendre plus souple en l’autorisant lorsqu’une « contribution financière destinée à un fonds pour le logement à but non lucratif » est versée par le promoteur. 

Catherine Fournier espère que Québec pourra rapidement accéder à sa demande novatrice dans un projet de loi municipal. Elle a rencontré la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, à ce sujet il y a moins d’un mois. 

Et la ministre lui ouvre la porte toute grande. « Je suis heureuse de l’intérêt généré par ce nouveau pouvoir auprès des municipalités. D’ailleurs, on invite l’ensemble des villes à se doter de cette règlementation », explique Mme Laforest. 

Mme Fournier mise gros sur ce pouvoir. Elle veut 20 % de logements locatifs à but non lucratif sur son territoire. Actuellement, il y a 4666 logements hors marché à Longueuil, soit 4,2 % du parc immobilier. Pour atteindre la cible de 20 %, il faudrait ajouter près de 17 500 logements.

L'idée est bonne sur papier.... reste à voir dans la vraie vie ce que ça va donner. 

Est-ce que cette "contribution" pour la surhauteur va être raisonnable ou prohibitive?

N'oublions pas que le 20-20-20 c'est très similaire... tu veux construire plus que 120 mètres, tu dois "contribuer".

At the end of the day, tout cela est une taxe à la densité, peu importe comment c'est "vendu" au médias.

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il y a 12 minutes, mtlurb a dit :

At the end of the day, tout cela est une taxe à la densité, peu importe comment c'est "vendu" au médias.

C'est une taxe sur la densité ajoutée.  On offre aux promoteurs une certaine densité sur un terrain et si le promoteur veut un plus gros projet, il doit faire un effort en logements sociaux.  Chacun fait un effort et chacun gagne quelque-chose.  En prime, les logements situés plus hauts sont souvent plus payants...

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