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Autoroute 19


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Si la question était si facile à répondre, je ne crois pas que le gouvernement s'embêterait avec cette patate chaude. Disons premièrement que le réseau routier est essentiellement complété dans la partie ouest du grand Montréal, et cela depuis des décennies. Pareil pour les transports en commun qui jouissent du train depuis presqu'aussi longtemps. Donc tout va bien dans le meilleur des mondes?

 

Et pourtant il y a une bourgade qui résiste encore au développement efficace du transport: l'est de la grande région dont le train arrive enfin dans quelques mois, et quelques centaines de milliers de résidents qui attendent depuis plus de 4 décennies, que l'échangeur de la 640 à Bois des Filions soit opérationnel (les viaducs sont construits depuis les années 70). Ces gens qui habitent ces banlieues, qu'ils soient de Laval ou de la couronne nord, n'ont jamais eu un service routier équivalent au reste de la région. Pourtant ils paient les même taxes et impôts.

 

Rappelons-nous que ce sont les libéraux de Bourrassa qui ont planifié le réseau et en ont bâti certaines infrastructures, dont les fameux viaducs. La population a suivi avec les promesses électorales et s'est retrouvée coincée avec l'alternance des gouvernements, dont les priorités changeaient d'une élection à l'autre. Le train a suivi à peu près le même cheminement avec les mêmes hésitations. Son parcours original l'amenait à traverser la rivière des Mille-Iles à la hauteur du vieux Terrebonne en prenant la direction plein sud à travers Laval, en utilisant un pont et une voie déjà existante.

 

Dans ce corridor plus direct, il aurait effectivement desservi les mêmes gens qui réclament aujourd'hui l'autoroute 19. Mais coup de théâtre. En dépit du fait que tous les plans soient complétés sous le PQ et qu'on ait déjà un échéancier précis, le gouvernement fraîchement élu de Charest, jette tout à la poubelle et décide de changer le parcours en le faisant longer la 640 vers Répentigny. Il allongeait ainsi considérablement la distance et le temps pour se rendre à Montréal et du coup ajoutait 8 ans d'attente. Une aberration, parce que le chemin le plus rapide passait nécessairement par Laval et aurait servi aux résidents des deux rives en allant sans détour vers l'île de Montréal.

 

Les libéraux ont donc toute la responsabilité dans ce dossier parce que le problème est demeuré entier: pas de voie rapide, ni de train adéquat pour servir la population originale qui attend toujours. Charest a détourné le train et du coup a changé sa vocation, en favorisant le développement de l'est de Mascouche et de Terrebonne, avec de nouveaux résidents qui se seraient plutôt naturellement installés près du corridor de la 19. Donc le projet de train est devenu par lui-même contre-productif, parce que sa venue a contribué a amener plus de banlieusards dans la couronne nord-est, sans toutefois profiter adéquatement à ceux pour qui il était destiné au départ.

 

Le problème reste donc entier. On est alors réduit à désenclaver un secteur qui l'aurait été depuis longtemps, si les libéraux avaient été conséquents avec les plans approuvés par les villes concernées et Québec à l'époque. Au lieu de cela on a déshabillé Pierre pour habiller Paul. En effet, on a un train coûteux qui sert une autre clientèle, et pas de voie rapide en TEC qui va du nord au sud (le chemin le plus court) et que l'autoroute offrira en partie seulement. Un beau gâchis de petite politique et de bureaucrassie.

 

On peut bien s'indigner des centaines de millions à débourser pour un segment d'autoroute en période de compression. Mais quand on connait la petite histoire des entourloupettes libérales, on comprend qu'ils ont une dette morale vis à vis de cette population, qui a fait lourdement les frais de leurs mauvaises décisions. En détournant le train, les libéraux s'obligeaient en conséquence à leur donner l'autoroute un jour ou l'autre, parce que cette saga a franchement assez duré.

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Si la question était si facile à répondre, je ne crois pas que le gouvernement s'embêterait avec cette patate chaude.

 

D'accord que la "réponse" n'est pas évidente. A mon avis, c'est précisément pour cette raison que l'on devrait favoriser les discussions publiques sur ladite question, non pas dans le but de découvrir une élusive réponse absolue, mais afin de tendre vers un consensus (et non pas une impossible unanimité). Ensuite, le gouvernement pourra légitimement s'appuyer sur le consensus obtenu et procéder sans crainte d'être accusé d'agir de façon dictatoriale. (Pour rendre les choses claires: si dans ce dossier de l'A-19 le consensus c'est non, alors ce sera non; si c'est oui c'est oui).

 

Autrement, c'est-à-dire ignorer la question, perpétue l'état de "patate chaude", qui trouve trop souvent sa résolution "politique" par un jeu d'actions et d'inactions (par exemple promettre mais retarder l'exécution) visant à satisfaire (quelque peu) les uns sans trop déplaire aux autres. Restera à voir combien de fois on peut répéter le manège.

 

L'autre éventualité, c'est que le gouvernement, privé de consensus, décide et procède, par calcul politique, ignorant les objections. Il se peut fort bien que le résultat final (en terme de projet retenu) soit le même que celui qui aurait émergé du consensus précédemment évoqué, mais avec une différence cruciale: les opposants se sentiront trahis et méprisés, plutôt que de se rallier comme en cas de consensus.

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C'est bien plus qu'une question de consensus. C'est une question de traitement équitable, envers une population qui s'est fait voler son train par un détournement vers l'est. Comme si ce n'était suffisant, on hésite sur la construction d'une autoroute promise et planifiée depuis 4 décennies avec infrastructures déjà en place, qu'on voudrait remettre en question une fois de plus.

 

En conséquence, l'opinion des gens directement concernés, devraient être considérée bien avant celle d'autres personnes qui habitent une autre région et ne subissent pas les graves inconvénients de cette situation au quotidien. Il faut corriger cette erreur de parcours qui pénalise injustement ces payeurs de taxes que l'on traite en citoyens de deuxième classe.

 

J'ai personnellement habité ce secteur pendant vingt ans, suivi ce dossiers durant des années et attendu en vain un train qui n'est jamais venu. Je n'habite plus la région depuis 3 ans, mais je suis demeuré solidaire envers mes anciens concitoyens qui subissent cette saga créée de toute pièce par la classe politique.

 

Le train aurait été une excellente formule de compensation, puisqu'il suivait grosso-modo le même parcours nord-sud que l'autoroute 19 et cela dans un confort équivalent aux autres trajets déjà en place. Dans le cas présent on a rallongé le temps et la distance du trajet, par un détour illogique qui ne convient absolument pas aux besoins de la population que l'on voulait desservir au début. D'un trajet direct vers le coeur de Montréal, on en a fait une promenade qui ressemblera à une run de lait comme déplacement quotidien, avec une vingtaine de kilomètres inutiles et autant d'arrêts pour la majorité des travailleurs, pour lesquels le train était d'abord destiné à l'origine.

 

Après des décennies de promesses non tenues de la part du gouvernement provincial, on peut considérer ce dossier comme un contrat social qu'il faut à tout prix respecter. C'est une question de justice et d'équité. L'autoroute et le train aurait peut-être été prohibitif, mais aucun des deux est tout simplement irrecevable.

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c'est bien plus qu'une question de consensus. C'est une question de traitement équitable, envers une population qui s'est fait voler son train par un détournement vers l'est. Comme si ce n'était suffisant, on hésite sur la construction d'une autoroute promise et planifiée depuis 4 décennies avec infrastructures déjà en place, qu'on voudrait remettre en question une fois de plus.

 

En conséquence, l'opinion des gens directement concernés, devraient être considérée bien avant celle d'autres personnes qui habitent une autre région et ne subissent pas les graves inconvénients de cette situation au quotidien. Il faut corriger cette erreur de parcours qui pénalise injustement ces payeurs de taxes que l'on traite en citoyens de deuxième classe.

 

J'ai personnellement habité ce secteur pendant vingt ans, suivi ce dossiers durant des années et attendu en vain un train qui n'est jamais venu. Je n'habite plus la région depuis 3 ans, mais je suis demeuré solidaire envers mes anciens concitoyens qui subissent cette saga créée de toute pièce par la classe politique.

 

Le train aurait été une excellente formule de compensation, puisqu'il suivait grosso-modo le même parcours nord-sud que l'autoroute 19 et cela dans un confort équivalent aux autres trajets déjà en place. Dans le cas présent on a rallongé le temps et la distance du trajet, par un détour illogique qui ne convient absolument pas aux besoins de la population que l'on voulait desservir au début. D'un trajet direct vers le coeur de montréal, on en a fait une promenade qui ressemblera à une run de lait comme déplacement quotidien, avec une vingtaine de kilomètres inutiles et autant d'arrêts pour la majorité des travailleurs, pour lesquels le train était d'abord destiné à l'origine.

 

Après des décennies de promesses non tenues de la part du gouvernement provincial, on peut considérer ce dossier comme un contrat social qu'il faut à tout prix respecter. C'est une question de justice et d'équité. l'autoroute et le train aurait peut-être été prohibitif, mais aucun des deux est tout simplement irrecevable.

 

amen !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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ANPC: "D'un trajet direct vers le coeur de montréal, on en a fait une promenade qui ressemblera à une run de lait comme déplacement quotidien, avec une vingtaine de kilomètres inutiles et autant d'arrêts pour la majorité des travailleurs, pour lesquels le train était d'abord destiné à l'origine."

 

Effectivement, quel désastre ce détour d'une vingtaine de kilomètres inutiles! J'ai hâte d'en voir l'achanlandage...

 

En fait, combien a coûté ce de détour?

Modifié par YUL
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ANPC: "D'un trajet direct vers le coeur de montréal, on en a fait une promenade qui ressemblera à une run de lait comme déplacement quotidien, avec une vingtaine de kilomètres inutiles et autant d'arrêts pour la majorité des travailleurs, pour lesquels le train était d'abord destiné à l'origine."

 

Effectivement, quel désastre ce détour d'une vingtaine de kilomètres inutiles! J'ai hâte d'en voir l'achanlandage...

 

 

C'est une opinion que j'ai exprimée en long et en large dès le jour qu'il fut question du tracé final du (pas nommé ici) "Train de l'est''--tronçon de Repentigny à Mascouche sur de nouvelles voies. Heureux donc de voir que quelques-uns la partagent. Mais pourtant, lors de l'annonce de la décision, accompagnée d'explications officielles sur ce choix, j'ai souvenir que les appuis étaient plus nombreux que les critiques. Il est vrai qu'à-peu-près à la même époque, la réalisation du tronçon manquant de l'A-19 était promise--mais on a bien vu ce qu'il en est advenu, d'un gouvernement à l'autre. Aujourd'hui encore, on entend les mêmes arguments et les mêmes objections, mais pas d'avantage d'informations émanant d'études d'impact plus fines qui auraient pu contribuer à éclairer le débat. Seulement des modifications au projet proposé, dans une tentative de le mettre au goût du jour. Mais attendez, il y a une autre importante différence: sous le dernier gouvernement "Charest", en pleine crise financière mondiale, il y avait une puissante détermination à contrer les effets négatifs de ladite crise, au moyen d'une hausse considérable des investissements fixes dans les infrastructures de transport. Bien entendu, cela s'est traduit par un accroissement substantiel de la dette publique, devant lequel le gouvernement "Marois" puis maintenant le gouvernement "Couillard" ont été forcés de réagir, c'est-à-dire mettre un frein. En d'autres mots, la réalisation future du projet de l'A-19 sera étirée dans le temps. On aura droit à beaucoup de cônes oranges, pour longtemps. En autant qu'ils donnent "espoir", l'objectif essentiel, politiquement parlant, sera atteint (???) En passant, le prolongement de la ligne bleue du métro semble subir le même traitement...

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ANPC: "D'un trajet direct vers le coeur de montréal, on en a fait une promenade qui ressemblera à une run de lait comme déplacement quotidien, avec une vingtaine de kilomètres inutiles et autant d'arrêts pour la majorité des travailleurs, pour lesquels le train était d'abord destiné à l'origine."

 

Effectivement, quel désastre ce détour d'une vingtaine de kilomètres inutiles! J'ai hâte d'en voir l'achanlandage...

 

 

C'est une opinion que j'ai exprimée en long et en large dès le jour qu'il fut question du tracé final du (pas nommé ici) "Train de l'est''--tronçon de Repentigny à Mascouche sur de nouvelles voies. Heureux donc de voir que quelques-uns la partagent. Mais pourtant, lors de l'annonce de la décision, accompagnée d'explications officielles sur ce choix, j'ai souvenir que les appuis étaient plus nombreux que les critiques. Il est vrai qu'à-peu-près à la même époque, la réalisation du tronçon manquant de l'A-19 était promise--mais on a bien vu ce qu'il en est advenu, d'un gouvernement à l'autre. Aujourd'hui encore, on entend les mêmes arguments et les mêmes objections, mais pas d'avantage d'informations émanant d'études d'impact plus fines qui auraient pu contribuer à éclairer le débat. Seulement des modifications au projet proposé, dans une tentative de le mettre au goût du jour. Mais attendez, il y a une autre importante différence: sous le dernier gouvernement "Charest", en pleine crise financière mondiale, il y avait une puissante détermination à contrer les effets négatifs de ladite crise, au moyen d'une hausse considérable des investissements fixes dans les infrastructures de transport. Bien entendu, cela s'est traduit par un accroissement substantiel de la dette publique, devant lequel le gouvernement "Marois" puis maintenant le gouvernement "Couillard" ont été forcés de réagir, c'est-à-dire mettre un frein. En d'autres mots, la réalisation future du projet de l'A-19 sera étirée dans le temps. On aura droit à beaucoup de cônes oranges, pour longtemps. En autant qu'ils donnent "espoir", l'objectif essentiel, politiquement parlant, sera atteint (???) En passant, le prolongement de la ligne bleue du métro semble subir le même traitement...

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  • 1 mois plus tard...

Prolongement de l'autoroute 19 : audiences du BAPE

 

 

Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) a commencé à entendre les mémoires sur le prolongement de l'autoroute 19 entre Laval et Bois-des-Filion. Un projet évalué entre 500 et 600 millions de dollars, pour 8 kilomètres d'autoroute.

 

 

 

Un texte de Francis Labbé

 

 

Le tronçon s'étend de l'autoroute 440, à Laval, au boulevard Industriel de Bois-des-Filion, au nord de l'autoroute 640. Pour le réaliser, il faudra construire un nouveau pont sur la rivière des Mille-Îles, en plus d'aménager quatre échangeurs.

 

 

« Ça comprend deux voies de chaque côté, avec une voie réservée au transport en commun dans chaque direction », explique Odile Béland, directrice pour Laval-Mille-Îles au ministère des Transports.

 

« Ce que le ministère veut faire, c'est d'inciter les utilisateurs à se tourner vers le transfert modal, donc de se tourner vers le transport collectif. C'est une première au Ministère, un projet comme celui-là », poursuit la directrice au MTQ.

 

 

Pour le maire de Bois-des-Filion, le prolongement de l'autoroute 19 est essentiel. D'autant plus qu'il y a 40 ans, on a démoli le centre-ville de la municipalité pour faire place à une autoroute qui n'est jamais venue.

 

« 87 maisons et 30 commerces ont été détruits », a-t-il affirmé devant le BAPE, mardi soir. « Notre centre-ville ne s'en est jamais réellement remis et nous évaluons nos pertes à plus de 12 millions de dollars puisqu'à l'époque, la municipalité payait pour financer des infrastructures qui ont été détruites par le gouvernement lors des expropriations. »

 

Lundi soir, lors des premières présentations de mémoires devant le BAPE, la totalité des organismes, municipalités et individus présents se sont prononcés pour le prolongement de l'autoroute. Mais mardi après-midi, des opposants au projet ont commencé à se faire entendre.

 

 

C'est notamment le cas du Conseil régional en environnement de Laval (CREL), qui affirme qu'une autoroute conventionnelle est trop coûteuse et ne diminuerait pas la congestion routière à moyen terme.

 

« Plusieurs études le démontrent », affirme Guy Garand, directeur général du CRE de Laval. « Dans les 18 mois qui suivent, la congestion est là et le temps d'attente revient dans les 12 minutes. »

 

Un exproprié de 1974 s'oppose aussi

 

 

Lionel Morin a été exproprié en 1974 à Laval pour faire place à l'autoroute 19. « Je suis encore choqué! » affirme-t-il. « C'est rire du monde. Tout ça pour rien. Et en plus, c'était en période d'inflation et ça m'a coûté très cher pour reloger ma famille. »

 

Même si il a été exproprié pour rien, du moins jusqu'à maintenant, Lionel Morin n'appuie pas le projet dans sa forme actuelle.

 

« C'est bien trop cher, ça n'a pas d'allure. Six cents millions pour 8 kilomètres d'autoroute... et en plus, ce sera sans doute en béton. Et on sait que si on construit des infrastructures en béton, il faudra les refaire dans 40 ans », poursuit Lionel Morin, qui a été surintendant sur plusieurs chantiers autoroutiers des années 70.

 

« Nous n'avons pas les moyens de payer autant alors que le gouvernement coupe partout », a-t-il conclu. « Je ne pense pas que le gouvernement va aller de l'avant avec ce projet et je ne pense pas voir cette autoroute terminée de mon vivant.

 

 

http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2014/10/21/005-audiences-prolongement-autoroute-19.shtml

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« Ce que le ministère veut faire, c'est d'inciter les utilisateurs à se tourner vers le transfert modal, donc de se tourner vers le transport collectif. C'est une première au Ministère, un projet comme celui-là », poursuit la directrice au MTQ.

 

Me semble que j'avais appris ça dans mon cours d'Urbanisme 101: pour inciter les gens à prendre le transport collectif, construisez un autoroute.

 

:P

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Me semble que j'avais appris ça dans mon cours d'Urbanisme 101: pour inciter les gens à prendre le transport collectif, construisez un autoroute.

 

:P

 

Hehehe, mais faut vraiment voir cette ruelle là pour comprendre que le statut quo est impossible....

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