Aller au contenu
publicité

steve_36

Messages recommendés

Montreal’s St. Denis Street Is Losing Stores As The Area Becomes A Ghost Town

News Store owners are closing up and moving out.

 

by Michael D'Alimonte- August 4, 2014 · 9,643 views ·

 

 

Walking up and down the Plateau section of St. Denis street, you may have noticed more and more “ferme/closed” signs popping up. Unfortunately, the trend will likely continue. CTV spoke to a few merchants who have had to close up shop on St. Denis, who believe the street is only going to become more of a ghost town.

 

Aux Deux Marie café, a St. Denis staple for 20 years, is one of the many recent closures on the street, with the owners looking to move to a city-spot where rent isn’t quite so high. According to the owners, after taxes are included, rent is half as much in areas like Mile End or Petit Patrie, making a move off St. Denis an incredibly profitable decision.

 

Parking is cited as another major obstacle to store/resto owners on St. Denis. In comparison to other areas of the city, parking on St. Denis street is sparse and quite expensive, making customers even less likely to park and grab a meal or quickly purchase an item.

 

Marie Plourde, Projet Montreal’s Plateau borough councilor told CTV that blame should be placed not on the borough’s leadership, but on the city’s main administration, as they are the ones who set the tax rates for the area. To try and reinvigorate the street, borough leaders plan on setting up new street lamps and more greenery, although how that will aid in the issue of high rent and parking remains unseen.

 

For more on all things Montreal, follow Michael on Twitter @MDAlimonte

 

http://www.mtlblog.com/2014/08/montreals-st-denis-street-is-losing-stores-as-the-area-becomes-a-ghost-town/

[/Quote]

 

Bon, alors j'ai besoin d'une bonne nouvelle pour la rue St-Denis maintenant. Ca fait trop de mauvaise nouvelle en peu de temps, surtout que les travaux ne sont même pas commencé. Si vous trouvez une bonne nouvelle n'hésitez pas !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

publicité
  • Réponses 126
  • Créé il y a
  • Dernière réponse

Membres prolifiques

Membres prolifiques

Photos publiées

 

Montreal’s St. Denis Street Is Losing Stores As The Area Becomes A Ghost Town

 

News Store owners are closing up and moving out.

 

by Michael D'Alimonte- August 4, 2014 · 9,643 views ·

 

 

Walking up and down the Plateau section of St. Denis street, you may have noticed more and more “ferme/closed” signs popping up. Unfortunately, the trend will likely continue. CTV spoke to a few merchants who have had to close up shop on St. Denis, who believe the street is only going to become more of a ghost town.

 

Aux Deux Marie café, a St. Denis staple for 20 years, is one of the many recent closures on the street, with the owners looking to move to a city-spot where rent isn’t quite so high. According to the owners, after taxes are included, rent is half as much in areas like Mile End or Petit Patrie, making a move off St. Denis an incredibly profitable decision.

 

Parking is cited as another major obstacle to store/resto owners on St. Denis. In comparison to other areas of the city, parking on St. Denis street is sparse and quite expensive, making customers even less likely to park and grab a meal or quickly purchase an item.

 

Marie Plourde, Projet Montreal’s Plateau borough councilor told CTV that blame should be placed not on the borough’s leadership, but on the city’s main administration, as they are the ones who set the tax rates for the area. To try and reinvigorate the street, borough leaders plan on setting up new street lamps and more greenery, although how that will aid in the issue of high rent and parking remains unseen.

 

For more on all things Montreal, follow Michael on Twitter @MDAlimonte

 

http://www.mtlblog.com/2014/08/montr...-a-ghost-town/

 

Bon, alors j'ai besoin d'une bonne nouvelle pour la rue St-Denis maintenant. Ca fait trop de mauvaise nouvelle en peu de temps, surtout que les travaux ne sont même pas commencé. Si vous trouvez une bonne nouvelle n'hésitez pas !

 

S'il te plait, cite le reportage original au lieu de ce blogspam minable.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ne pourrait-on pas dire que cette situation se prépare de longue date? Le Plateau a eu sa part de mauvaise publicité avec sa politique sévère sur la circulation automobile, qui rend déjà difficile le déplacement à l'intérieur de son périmètre. Est venue ensuite la hausse du coût du stationnement qui aura découragé plus d'un client de même s'y arrêter. On a même poussé la formule pour favoriser la plus haute rotation de véhicules stationnés, empêchant du coup les gens de profiter tranquillement de leur expérience St-Denis. On parle aussi bien sûr de la hausse de taxes et des loyers qui font qu'un commerce n'est plus concurrentiel en comparaison d'autres artères commerciales.

 

Finalement ce sont tous ces facteurs combinés qui auront eu raison de la baisse sérieuse de l'achalandage, qui met actuellement en péril la survie des derniers commerces. Or on s'attaque depuis nombre d'années à la précieuse clientèle qui vient en grande partie de l'extérieur du Plateau. Pourtant personne ne désapprouvera la volonté d'encourager les déplacements en transport en commun et même contrôler modérément la circulation automobile. Mais il faut impérativement conserver un équilibre pour ne pas faire fuir ceux qui font vivre les commerces et qui ont le choix d'aller ailleurs.

 

A mon avis, c'est clair que Montréal a besoin de la banlieue pour soutenir ses nombreuses rues commerciales. On pourrait même dire que plus un commerce est spécialisé, plus il a besoin d'un grand bassin de clients pour se rentabiliser, que ce soit une boutique, un resto ou un bar. On n'a donc pas le choix que de penser régionalement, en incluant les Rives-Nord et Sud dans la planification et les plans d'affaires. Montréal n'est pas New-York, Londres ou Paris avec leur dizaine de millions de citadins concentrés au centre. Ces dernières peuvent avoir une politique agressive de contrôle automobile parce que leur densité le permet et aussi qu'un grand nombre de touristes vient s'ajouter aux consommateurs locaux.

 

A Montréal, dès qu'on sort du centre-ville, il faut se rabattre sur la population de toute l'agglomération pour avoir un nombre suffisant de consommateurs potentiels, pour justement faire vivre l'économie montréalaise. C'est ici que les préjugés et la pensée unique peuvent être très dommageables, en nous laissant croire que la ville peut vivre en autarcie, en se privant de l'énergie de toute la région. Je reviens sur le concept du touriste d'un jour que nous devons inciter à venir dépenser son argent en ville en lui facilitant la tâche, dont le déplacement est de loin la première priorité.

 

Soyons réalistes et conséquents, en dehors des heures de trafic la ville peut très bien accommoder un surplus automobile si les gens viennent pour consommer ses services. Il fut même un temps où c'était la norme en offrant la gratuité sur plusieurs rues pour des périodes bien définies, et ce ne serait pas un accroc au développement durable si on revenait à cette formule, quitte à lui apporter certaines modifications. A ce propos je cite l'idée d'uquam+ qui mentionne le stationnement de l'Institut des sourds-muets nettement sous-utilisé, et qui pourrait être agrandi en souterrain, surtout qu'il est stratégiquement bien situé pour desservir la rue St-Denis.

 

Après réflexion la solution est en grande partie une question de facilité de transport pour attirer le client de partout, en ville comme en banlieue. Ainsi même si on améliorait l'apparence de la rue avec du mobilier urbain et un peu de verdure, on ne ferait que mettre un pansement sur une jambe de bois. Même l'idée de baisser les taxes et les loyers n'apporterait qu'un baume sur la plaie parce que sans un nombre suffisant de clients, un commerce ne peut tout simplement pas tenir.

Modifié par acpnc
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Après réflexion la solution est en grande partie une question de facilité de transport pour attirer le client de partout, en ville comme en banlieue. Ainsi même si on améliorait l'apparence de la rue avec du mobilier urbain et un peu de verdure, on ne ferait que mettre un pansement sur une jambe de bois. Même l'idée de baisser les taxes et les loyers n'apporterait qu'un baume sur la plaie parce que sans un nombre suffisant de clients, un commerce ne peut tout simplement pas tenir.

 

Alors si je comprends bien, ta réflexion te porte à croire que l'arrondissement est allé un peu trop loin dans son obsession de faire la lutte à la voiture. Et je suis aussi porté à croire la même chose. Je suis bien d'accord pour rendre les petites rues résidentielles plus sécuritaires, plus tranquilles et plus familiales mais lorsqu'on arrive sur les grandes artères commerciales, là c'est une autre chose.

 

Je suis de ton avis quant au mobilier urbain qu'on veut rajouter ici et là comme pour faire diversion. Je n'ai rien contre cela à priori mais en ce moment il n'y a aucune bébelle qui redonnera à St-Denis son cachet d'antan. Mais je ne comprends pas comme se fait-il que nous sommes tous préoccupés par la situation sur St-Denis comme sur St-Laurent alors que les élus semblent vivre sur une autre planète. Il me semble que c'est claire. Le problème numéro est le manque de client qui est le résultat du manque de stationnement ou de la complication de se stationner. Le problème numéro deux est que le prix du loyer combiné à la taxe municipale qui me semble très élevé pèse trop lourd sur le dos des petits commerçants indépendants. Mais pendant ce temps la on demande à un café qui tient le coup de changer son mobilier de terrasse pour s'arrimer avec les autres....alors qu'il est la depuis plus de 25 ans !!!

 

Ca me tue !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alors si je comprends bien, ta réflexion te porte à croire que l'arrondissement est allé un peu trop loin dans son obsession de faire la lutte à la voiture. Et je suis aussi porté à croire la même chose. Je suis bien d'accord pour rendre les petites rues résidentielles plus sécuritaires, plus tranquilles et plus familiales mais lorsqu'on arrive sur les grandes artères commerciales, là c'est une autre chose.

 

Sauf que l'arrondissement n'a jamais touché aux rues commerciales (sauf peut-être dans le Mile End, pour le mieux, ironiquement). Ni aux artères d'ailleurs, il n'en a même pas le pouvoir. C'est surtout une question de perception et de relation publique qui est un échec. Les gens ne se sentent pas les bienvenues car le "plan d'apaisement" a été présenté comme un changement radical et majeur visant directement le mode de vie et les habitudes de plusieurs, alors que dans les faits, c'est seulement un nombre très limité de rues locales ou collectrices à la capacité retreinte, touchant une part infime de la capacité routière de l'arrondissement (on parle d'une capacité de 6000 déplacements par jour, sur plus de 600 000 dans tout l'arrondissement, même pas une année de croissance de la circulation). Enfin, le résultat est le même. On dit que le Plateau est rendu un dédale et une enclave. C'est une caricature lorsqu'on regarde la situation objectivement (les artères et les rues commerciales n'ont pas bougé, les rues locales et les accès à l'arrondissement se déversent dans les artères, la capacité routière est la même, les enclaves physiques sont les mêmes qu'avant), mais ça reste un problème et un échec de l'administration.

 

Pendant ce temps, plusieurs arrondissements ont éliminé des milliers de places de stationnement, et ont appliqué des mesures d'apaisements beaucoup plus sévères, sans qu'on le mentionne dans les journaux, ou à peine. il y a un problème de communication lorsqu'une saillie du Plateau fait plus parler que quelques milliers de cases disparues d'un seul coup, ailleurs. Il y a un gros problème d'image qui contribue à la situation.

 

je crois que l'apaisement était nécessaire, pour ma part (en dehors de son implémentation houleuse). Ce n'est pas acceptable qu'une société mette en premier plan l'activité commerciale, en avant de la sécurité aux abords d'une école de quartier (surtout quand l'ambulance était systématiquement sur place au moins une fois tous les ans, pour embarquer un enfant frappé). Je sais que certains ont une vision différente de la chose, et on pourrait en débattre sur plusieurs pages.

 

Enfin, dans l'immédiat, la meilleure mesure serait la modulation du prix du stationnement sur rue. Moduler le prix en fonction de la demande, c'est une mesure juste. C'est certain que ce serait chouette d'avoir du stationnement sous terre, mais c'est une mesure très chère. Juste à voir le temps que ça prend pour penser un stationnement du genre dans le Quartier des Spectacles, que ni le privé, ni la ville ne veut payer, je ne crois pas que c'est réaliste de compter sur une telle infrastructure à court terme.

 

Les loyers baisseront lorsque le taux d'occupation baissera assez, j'imagine. Pour les taxes, faudrait en parler avec le maire Coderre, ou rendre le Plateau moins attrayant et baisser significativement l'évaluation foncière!

 

En bout de ligne, il y aura toujours des contraintes dû à l'urbanisation du quartier. Les résidents se plaignaient de ne pas avoir assez de stationnement sur rue... Alors les zones de vignettes ont été agrandies (et on se plaint de payer une place exclusive). On prend des places "gratuites" pour cela, et les commerçants se plaignent qu'on ne peut plus stationner nul part. Si on veut verdir et sécuriser un coin de rue (des mesures réclamées par plusieurs), il faut enlever deux ou trois stationnements. On gagne d'un côté, on perd de l'autre... Avec l'espace limité, ce sera toujours des compromis, d'un bord comme de l'autre.

 

Le problème à beau être clair, les solutions ne sont pas nécessairement évidentes. Les contraintes d'espace, les priorités sur l'occupation de l'espace public, etc...

 

Certains forumeurs dans un autre débat trouvaient ça drôle (pour pas dire se moquaient) des gens qui viennent sur le plateau que pour un café.

 

Je crois que ce qui est un peu ridicule, c'est qu'un commerçant pense que seul le statut de destination devrait faire vivre son établissement. C'est effectivement un peu risible de payer le triple du loyer qu'on retrouverait ailleurs dans la ville (ou même dans l'arrondissement), pour offrir un café ordinaire trop cher, en pensant que la clientèle doit toujours se ruer dû à la centralité de l'endroit. En tant que consommateur du Plateau, je confirme que c'est aussi un problème pour plusieurs commerçants. Cela n'enlève rien aux autres problèmes et aux tords de l'administration, c'est juste un clou de plus dans le cercueil de la vitalité commerciale. Il y a aussi plusieurs nouveaux commerces et restos dans le quartier qui sont très achalandés, car la qualité est là. Les plus forts survivent, comme le veut le capitalisme!

 

Mais pendant ce temps la on demande à un café qui tient le coup de changer son mobilier de terrasse pour s'arrimer avec les autres....alors qu'il est la depuis plus de 25 ans !!!

 

Quand on voit le problème de cet angle, c'est effectivement ridicule. Dans le cas du Café Cherrier, j'ai porté attention à la terrasse lors de ma dernière visite dans le coin, et franchement, ce n'est pas si pire. En façade, ce sont de belles chaises. C'est sur le côté de l'édifice que c'est du plastique. La continuité du mobilier est respecté sur Saint-Denis.

 

Je crois quand même que l'établissement doit payer un loyer pour un terrain qui ne lui appartient pas et qu'il refuse d'acheter, par contre. Ça, ça ne change pas. Ça et améliorer son menu.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sauf que l'arrondissement n'a jamais touché aux rues commerciales (sauf peut-être dans le Mile End, pour le mieux, ironiquement). Ni aux artères d'ailleurs, il n'en a même pas le pouvoir. C'est surtout une question de perception et de relation publique qui est un échec. Les gens ne se sentent pas les bienvenues car le "plan d'apaisement" a été présenté comme un changement radical et majeur visant directement le mode de vie et les habitudes de plusieurs, alors que dans les faits, c'est seulement un nombre très limité de rues locales ou collectrices à la capacité retreinte, touchant une part infime de la capacité routière de l'arrondissement (on parle d'une capacité de 6000 déplacements par jour, sur plus de 600 000 dans tout l'arrondissement, même pas une année de croissance de la circulation). Enfin, le résultat est le même. On dit que le Plateau est rendu un dédale et une enclave. C'est une caricature lorsqu'on regarde la situation objectivement (les artères et les rues commerciales n'ont pas bougé, les rues locales et les accès à l'arrondissement se déversent dans les artères, la capacité routière est la même, les enclaves physiques sont les mêmes qu'avant), mais ça reste un problème et un échec de l'administration.

 

Tu as totalement raison quant à l'importance d'apaiser la circulation sur les petites rues résidentielles. J'applaudis cette initiative de l'arrondissement. Ils en ont peut-être trop fait en un court laps de temps, ne donnant pas aux automobilistes le temps de s'ajuster, c'est possible. Et je suis aussi d'accord en ce qui a trait au problème de communication qui est un échec total.

 

Par contre, c'est bel et bien l'arrondissement qui a supprimé les stationnements sur Laurier et sur Rachel pour faire de l'espace aux pistes cyclables. Et si je ne me trompe pas, c'est l'arrondissement qui a augmenté le prix du stationnement sur St-Denis (mais je ne suis pas sur).

 

Moi j'avais comme stratégie de me stationner sur St-Denis lorsque j'y allais pour moins d'une heure et sur les rues résidentielles si j'y allais pour quelques heures (promenade, restos etc...) Maintenant c'est difficile sur les rues résidentielles et c'est trop cher sur St-Denis.

 

Ceci étant dit, les petits rues résidentielles du Plateau sont magnifiques. Ca reste un quartier d'exception avec une qualité de vie urbaine supérieur. J'adore toujours m'y promener. C'est seulement que ca fait de la peine de voir les grandes artères souffrir comme cela.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Par contre, c'est bel et bien l'arrondissement qui a supprimé les stationnements sur Laurier et sur Rachel pour faire de l'espace aux pistes cyclables. Et si je ne me trompe pas, c'est l'arrondissement qui a augmenté le prix du stationnement sur St-Denis (mais je ne suis pas sur).

 

Tu as raison pour Rachel, du stationnement a effectivement été éliminé du côté nord, pour faire place à une piste cyclable séparée de la rue. Pour Laurier (la section centrale), de mémoire, il n'y avait aucun stationnement même avant les bandes cyclables, la rue étant trop étroite. Les deux sections commerciales de Laurier ont toujours du stationnement sur rue, en tout cas (toujours gratuit dans l'est). Mais on revient encore aux choix difficile quand l'espace est restreint... Rachel est un lien cyclable achalandé, dans un contexte où les liens est-ouest sont plutôt rares, et on se ramasse toujours à enlever à l'un pour donner à l'autre en bout de ligne. Est-ce que l'automobiliste qui voulait stationner sur Rachel a priorité sur le cycliste qui a maintenant une piste dédiée et sécuritaire? dans un monde idéal, on aurait la place pour les deux.

 

Projet Montréal est responsable de l'augmentation des tarifs de stationnement. Ça aurait été une mesure moins controversée si le tarif variable avait été implémenté. Le trois dollars de l'heure aurait été plus justifiable en période où le stationnement est pratiquement comble. Mais avec la ville-centre qui doit reprendre la gestion du stationnement, j'ai hâte de voir ce qui va arriver...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alors si je comprends bien, ta réflexion te porte à croire que l'arrondissement est allé un peu trop loin dans son obsession de faire la lutte à la voiture. Et je suis aussi porté à croire la même chose. Je suis bien d'accord pour rendre les petites rues résidentielles plus sécuritaires, plus tranquilles et plus familiales mais lorsqu'on arrive sur les grandes artères commerciales, là c'est une autre chose.

 

Je suis de ton avis quant au mobilier urbain qu'on veut rajouter ici et là comme pour faire diversion. Je n'ai rien contre cela à priori mais en ce moment il n'y a aucune bébelle qui redonnera à St-Denis son cachet d'antan. Mais je ne comprends pas comme se fait-il que nous sommes tous préoccupés par la situation sur St-Denis comme sur St-Laurent alors que les élus semblent vivre sur une autre planète. Il me semble que c'est claire. Le problème numéro est le manque de client qui est le résultat du manque de stationnement ou de la complication de se stationner. Le problème numéro deux est que le prix du loyer combiné à la taxe municipale qui me semble très élevé pèse trop lourd sur le dos des petits commerçants indépendants. Mais pendant ce temps la on demande à un café qui tient le coup de changer son mobilier de terrasse pour s'arrimer avec les autres....alors qu'il est la depuis plus de 25 ans !!!

 

Ca me tue !

 

Je pense que l'on a ici la plus belle démonstration de l'énorme difficulté à gérer Montréal avec la complexité de son administration, héritée malencontreusement sous le règne de Charest et de Gérald Tremblay. Des décisions à courte vue et hautement politiques qui ont fait que la Ville doit toujours prendre d'immenses détours pour améliorer sa règlementation et standardiser ses politiques territoriales. Ce qui entraine bien sûr des délais déraisonnables et parfois des pertes irrécupérables au niveau économique. Encore une fois c'est à Québec que la solution doit passer, afin de dénouer l'impasse dans laquelle le maire de Montréal est coincé. L'impossible gérance de la Ville, paralyse la majorité de ses efforts et l'empêche d'améliorer sa situation financière par des actions directes et efficace sur l'ensemble de son territoire.

 

Montréal a impérativement besoin de pouvoir gérer ses affaires directement, sans devoir négocier paradoxalement avec une entité subalterne qui n'a d'autre objectif que de protéger jalousement ses petits acquis et pouvoirs. Il faut casser le moule qui a été stupidement instauré et qu'aucune ville dans le monde n'aurait envie d'imiter tellement il est aberrant et contre-productif. La situation de la rue St-Denis met justement en lumière les conséquences du chaos administratif qui fait qu'un secteur commercial a le temps de sérieusement dégénérer avant que l'on puisse véritablement intervenir.

 

Pour faire compétition avec les grandes villes du monde, Montréal a besoin d'un outil de gestion qui rendra ses actions fluides en lui permettant d'agir concrètement là où c'est nécessaire et parfois même urgent. Quand on regarde cette laborieuse et incessante quête de consensus qui vient en conflit avec la gestion moderne d'une ville, on se dit que notre métropole est dès le départ sévèrement désavantagée vis à vis de ses concurrentes. En effet, il lui faut plus souvent qu'à son tour rivaliser avec ses propres composantes, avant de pouvoir appliquer des politiques qui vont de soi ailleurs, perdant au passage temps et énergie, qui se traduisent à leur tour inévitablement en pertes économiques et en aberrations de toutes sortes :thumbsdown::thumbsdown::thumbsdown:.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est dommage.

J'ai écrit un long message qui identifiait des aspects forts importants justifiant les "difficultés" récentes de St-Denis, mais on est encore à parler des mesures d'apaisement de la circulation sur 200m de rue sur Laurier. C'mon.

 

J'en ai oublié un : le traitement médiatique et la perception populaire

Si on vous répète sans arrêt que la rue Saint-Laurent est en train de mourir, vous irez ailleurs lorsque vous voudrez "sortir en ville".

 

Évidemment, on ne parle plus vraiment de Saint-Laurent, mais vous n'y retournerez plus.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est dommage.

J'ai écrit un long message qui identifiait des aspects forts importants justifiant les "difficultés" récentes de St-Denis, mais on est encore à parler des mesures d'apaisement de la circulation sur 200m de rue sur Laurier. C'mon.

 

J'en ai oublié un : le traitement médiatique et la perception populaire

Si on vous répète sans arrêt que la rue Saint-Laurent est en train de mourir, vous irez ailleurs lorsque vous voudrez "sortir en ville".

 

Évidemment, on ne parle plus vraiment de Saint-Laurent, mais vous n'y retournerez plus.

 

Tu soulèves un bon point: tous les aspects sont importants quand on veut revitaliser une rue, alors bien sûr la perception qui est véhiculée, joue autant pour assurer son attrait auprès de la population. L'aspect marketing sera toujours incontournable, car avant de se déplacer on aime savoir à quoi s'attendre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


publicité


×
×
  • Créer...