Aller au contenu

Parc du Mont-Royal - Discussion générale


IluvMTL

Messages recommendés

http://montrealgazette.com/opinion/columnists/josh-freed-montrealers-should-have-their-say-on-plan-to-block-cars-from-crossing-mount-royal

Josh Freed: Montrealers should have their say on plan to block cars from crossing Mount Royal

I leave town for two weeks and what happens? I return to find a mini-Berlin Wall set to go up on Mount Royal, blocking off my Plateau neighbourhood from the west end.

JOSH FREED, SPECIAL TO MONTREAL GAZETTE
Published on: February 17, 2018 | Last Updated: February 17, 2018 7:16 AM EST
 
 
 
 
Reaction to blocking through traffic on Mount Royal
 

I leave town for two weeks and what happens? I return to find a mini-Berlin Wall set to go up on Mount Royal, blocking off my Plateau neighbourhood from the west end.

OK, OK, there’ll be no Checkpoint Charlie, or machine-gun-toting guards atop the mountain, but there will be a huge 800-metre roadblock and a major transformation of Mount Royal and our city.

The plan to seal off the upper part of the mountain road, announced by city park boss Luc Ferrandez, will terminate a 60-year-old drive almost every Montrealer has taken and loved. It’s awe-inspiring at sunset and solitudinous in winter, a stirring “wow!” moment of natural beauty for many who drive it.

The stated aim of the city’s plan is impossible to disagree with: to protect cyclists from increased traffic. But the cure may be worse than the disease, and it’s caused an immense outcry from Montrealers of many stripes.

Josée Legault, a leftish columnist who doesn’t even own a car, calls it an “absurd idea” and “le power trip de Luc Ferrandez ”and his “automobilophobia.”

 

Lise Ravary, ever-sensible Journal de Montréal writer, calls it “a radical project’ that will turn the mountain road into “a reserved bike path for elite cyclists.”

La Presse columnist Marie-Claude Lortie says turning the road into “a dead end” is like losing part of “our city’s DNA.”

Most importantly, the city never bothered to consult Les Amis de la Montagne, a group long-dedicated to protecting the mountain. In fact, Les Amis don’t support the city’s new plan either and are concerned it could hurt the mountain more than help it.

They’ve been lobbying for years to add more stop signs and lower speed limits, to create a safer, gentler scenic parkway that discourages cowboy commuters.

Many people started using the road as a speedy shortcut during the neverendum Pins Ave. construction. But that habit has to stop and stricter speed limits is the answer, say
Les Amis. 

They say sealing off the road with a 3/4-kilometre no-car zone will cause complications. Families from the east end wanting to skate at Beaver Lake will have a long walk, or a longer roundabout drive, discouraging some from going.

People from the west end will have similar problems getting to the old chalet’s breathtaking lookout. Others visiting graves of their loved ones will find it much harder, as will summer campers at Smith House who can’t get dropped off there anymore from the west end.

Les Amis worry Beaver Lake’s small parking lots will be clogged and create worse traffic, possibly discouraging visitors to the mountain, the crown jewel of our city.

So who gains, for all these losses? Park boss Ferrandez says he simply wants to protect Montreal cyclists, But as Ravary asks: how many cyclists are we protecting?

I’m an avid biker myself who cycles up the mountain several times a week, most of the year. But I use the old dirt road, since Camillien Houde Way’s long, steep climb is a difficult slog for me — and I suspect 95 per cent of city cyclists.

Those who do bike the road are the city’s fittest, fastest bikers. They should and can be protected from traffic with speed limits, and a separated new bike lane to prevent more terrible deaths, like that of Clément Ouimet, killed there last year when a driver made an illegal U-turn.

But why seal off an entire through-road for the city’s best cyclists? The real reason is the man behind this literally divisive plan — Plateau Mayor Luc Ferrandez, who never saw a car or parking spot he didn’t want to eliminate.

As in the Plateau, he aims to divert traffic onto a few streets, create more congestion and thus dissuade us from using our cars.

During the mayor’s race Valérie Plante was repeatedly asked if she wanted to “plateauize” Montreal and she stridently said no — shewould be mayor, not Ferrandez.

But you can’t symbolically plateauize the city more than by closing the road over the mountain that gave Montreal its name. And while Ferrandez says it’s a three-month “pilot project,” the self-certain Plateau Mayor will not easily change his mind once it’s up.

To justify their plan, Projet Montréal just dusted off a 10-year-old city of Montreal survey that no one remembers, including — I’ll bet my bike — most of their party’s own councillors. In it, 2,700 people responded to an online questionnaire, partly about the threat to wildlife on the mountain, and almost half agreed with closing the mountain to commuter traffic.

Why don’t we have a genuine city-wide consultation and see how today’s 2 million Montrealers feel about Projet’s actual plan?

Thousands have started signing a petition to block the Ferrandez road block. You can add your voice at change.org.

Closing Mount Royal is a mountain of a decision – one that should be studied and debated by all Montrealers.

Until then, I say: Vive le Mont Royal libre!

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 15/02/2018 à 06:54, Nameless_1 a dit :

LA MONTAGNE CUL-DE-SAC

MARIE-CLAUDE LORTIELA PRESSE

« C’est vrai, admet Luc Ferrandez, que c’est réellement une pause fortuite, presque un moment de grâce… »

J’ai Luc Ferrandez au bout du fil et on parle de la traversée en voiture de ce mont Royal qu’il veut transformer en impasse.

Il reconnaît que c’est un plaisir de prendre la montagne pour traverser la cité, surtout au coucher du soleil ou quand la ville stresse et que ses arbres relaxent, mais le maire du Plateau et maintenant responsable des parcs à la Ville ne bronche pas. Il veut en faire un cul-de-sac.

Un cul-de-sac à autos, un chemin sans issue, une voie sans compromis. On discute et on a justement l’impression d’être au bout d’une route qui ne veut pas aller plus loin.

Son idée est faite : même s’il est d’accord que grimper et descendre tranquillement la montagne en voiture pour passer de l’est à l’ouest de la ville est un moment de bonheur, il faut y mettre fin. « Faites le deuil de votre parkway », m’a-t-il dit hier en entrevue. La discussion est terminée.

M. Ferrandez est convaincu que dresser un mur entre l’Est et l’Ouest est la solution aux tragédies routières.

Dites-lui que ce chemin fait partie de nos quotidiens, de nos plaisirs à vivre en ville, qu’il relie deux versants de la ville géographiquement et culturellement, qu’il est au cœur de nos paysages urbains, ceux qu’on veut voir tous les jours, pas juste les week-ends, qu’il fait partie des lieux spectaculaires qu’on montre aux touristes, bref de notre ADN, et il évoquera la mort du jeune cycliste l’automne dernier. 

C’est vrai que c’est un argument efficace. Personne ne veut être contre la vertu et avoir l’air d’un gros cave insensible.

Pas facile, donc, de dire haut et fort qu’on est contre ce projet-pilote devant entrer en vigueur au printemps.

J’ai d’ailleurs tout entendu depuis que j’ai commencé à dire que je n’étais pas d’accord avec cette idée de nous obliger à faire un demi-tour une fois rendu en haut du mont Royal. De revenir sur nos pas.

« T’aimes pas le vélo ? » « T’es pro-auto ? » « Et la mort du jeune cycliste ? »

Soupir.

Évidemment, j’adore le vélo, je ne suis pas exactement une conductrice de VUS fanatique de la pollution et de la congestion et oui, j’ai été profondément touchée par la mort du jeune Clément Ouimet. Et je demeure follement inquiète pour les autres cyclistes qui s’éclatent sur la voie Camillien-Houde comme il le faisait, à des vitesses de folie, comme l’a décrit sa mère dans l’entrevue accordée à La Presse.

Je suis même très sensible à la nécessité d’apporter d’importants correctifs à la situation actuelle pour chasser les cow-boys du volant.

Mais est-ce que je trouve qu’il faut empêcher totalement les Montréalais de traverser la montagne ? Non.

***

Je déclare mes intérêts : j’utilise ce chemin. Pourquoi ? Parce que c’est une route magnifique. Ce n’est pas une façon de gagner du temps. À moins de bouchons majeurs liés à la construction sur Côte-Sainte-Catherine, Édouard-Montpetit, l’avenue des Pins ou Docteur-Penfield, il ne fait pas gagner de temps.

Prendre ce chemin, c’est plutôt juste, pour moi, une façon de plonger dans le parc et vivre autrement la ville. Et je me dis « wow » chaque fois.

Prendre ce chemin apporte la Montagne dans ma vie d’une autre façon que la course sur le chemin Olmsted ou le patin au lac aux Castors.

Je prends ce chemin de la même façon que, lorsque j’habitais Ottawa, je prenais la promenade du Colonel By pour longer le canal Rideau et traverser la capitale du nord au sud. Ce n’est généralement pas plus rapide, juste tellement plus zen et joli. C’est une façon différente de se déplacer. C’est ce que les concepteurs de ces parcs voulaient en faire.

***

Dans son entrevue au micro de Paul Arcand il y a quelques jours, comme avec moi hier, Luc Ferrandez a en outre été très clair : le but de la conversion des chemins du mont Royal en culs-de-sac n’est pas uniquement une question de sécurité. Le but, c’est aussi de déplacer la circulation ailleurs. 

Et si cela crée d’autres bouchons, tant pis. L’administration veut convaincre les Montréalais de ne plus prendre leur voiture.

Mais est-ce une bonne façon de changer les habitudes ?

N’y a-t-il pas moyen, plutôt, de chercher des compromis ?

Et veut-on vraiment augmenter la circulation sur les deux axes évidents de contournement de la montagne – Édouard-Montpetit et Des Pins – qui tous deux transpercent les campus de deux universités et sont fréquentés chaque jour par des milliers d’étudiants ? Quand il y aura un accident en face de l’Université de Montréal ou de McGill, un jeune fauché par un chauffard fâché, bloquera-t-on ces artères aussi ?

***

Le problème que l’on veut diminuer, c’est la vitesse et le nombre de voitures.

OK.

Et on veut protéger les cyclistes ?

OK.

Pourquoi pas plus de feux, d’arrêts, de dos d’âne, de limites de vitesse plus strictes, une voie plus étroite, une piste cyclable aménagée de façon sécuritaire ?

Pourquoi ne pas limiter la circulation sur des périodes précises ? Le week-end, comme on fait à Central Park ? Ou limiter le transit durant les heures de pointe, comme on le fait pour limiter l’achalandage utilitaire de certains secteurs dans toutes sortes de villes européennes ?

Les solutions possibles sont multiples.

Et que va-t-on faire exactement avec les cyclistes qui descendent la côte à 80 km/h, circulation bloquée en cul-de-sac ou pas ? On les protège comment, exactement, d’une chute ou d’un accident ?

Et on fait quoi des visiteurs arrivant de l’est qui voudront accéder au secteur ouest, là où on patine et on fait des barbecues ? Devront-ils faire le tour de la montagne pour arriver du bon côté ? Même chose pour ceux qui arrivent de l’ouest et veulent juste aller au belvédère et dont les voitures seront bloquées presque à mi-chemin de leur périple ?

La liste des aberrations est interminable.

Mais la principale absurdité, c’est cette idée que bloquer une voie, couper une ville en deux, isoler un parc, est une solution pour avancer, s’unir et se développer.

http://plus.lapresse.ca/screens/387cdebf-15f7-4a62-8371-cf39dff071ed|_0.html?utm_medium=Email&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen

Une consultation m'apparait beaucoup plus démocratique qu'une décision unilatérale. Surtout qu'il y a plein de correctif que l'on peut appliquer sans pénaliser une majorité de citoyens ou de cyclistes. Une voie cyclable séparée, un trottoir digne de ce nom, une bande médiane qui empêche les virages en u et des photos-radars qui auront vite fait de discipliner les automobilistes délinquants. Je déteste la coercition mais comme on ne peut pas poster un policier à chaque arbre, un aménagement approprié et la technologie devrait venir à bout du problème.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La mairesse a publié un texte dans la section Opinions de LaPresse+
 

OPINION : PROJET PILOTE SUR CAMILLIEN-HOUDE

RETISSER DES LIENS À TRAVERS LE MONT ROYAL

VALÉRIE PLANTE
MAIRESSE DE MONTRÉAL

Montréal est unique ! Bien sûr, chaque métropole a son petit « je ne sais quoi », quelque chose qui la distingue. Pour ce qui est de Montréal, son caractère insulaire en fait une ville hors du commun. En plus, notre île compte en son centre une montagne. New York a son Central Park, nous avons notre mont Royal. Ce grand poumon en plein centre-ville est un joyau qu’il faut protéger et mettre en valeur.

Nos façons d’habiter, de nous déplacer et de vivre nos villes évoluent. Nos familles aspirent à s’évader tout en restant en ville. Offrir à la population des parcs de qualité, sécuritaires et accessibles, où il fait bon se balader et se reconnecter à la nature est au cœur de la vision que je propose pour Montréal. À mes yeux, les grands parcs urbains, comme le mont Royal, mais aussi les îles du parc Jean-Drapeau, sont de véritables oasis qui transforment la simple balade en un moment de décrochage et de contact riche et profond avec la nature.

Le mont Royal a beaucoup évolué au cours des décennies et sa modernisation a sans doute été l’une des phases les moins heureuses de son histoire. Il faut se rappeler que le projet initial du chemin Camillien-Houde en était un de parkway, c’est-à-dire une promenade en voiture dans la nature. Il s’agit d’un projet d’un autre siècle. Cette époque est sans conteste bien révolue. La congestion et les milliers de véhicules qui empruntent chaque jour cette voie enlèvent tout intérêt à la balade, en plus de soulever des enjeux majeurs de cohabitation sécuritaire avec les usagers plus vulnérables, une réalité bien tristement mise à jour, il y a peu de temps.

En effet, il est pour moi inacceptable que la vie de Montréalais soit mise en danger alors qu’ils fréquentent notre montagne pour se balader, faire du sport ou simplement profiter de la nature.

C’est pourquoi nous allons mettre en place un projet pilote pour limiter le trafic de transit sur la montagne. D’aucune manière, il ne s’agit de réduire l’accès au mont Royal. Nous souhaitons plutôt rééquilibrer l’espace et faire passer la voie Camillien-Houde de la modernité à une mobilité renouvelée et partagée.

L’accès au mont Royal ne sera pas limité par la disparition de la circulation de transit, au contraire. Les contraintes à l’accès y sont déjà importantes. Pensons notamment aux huit voies de circulation qui séparent le parc Jeanne-Mance du parc du Mont-Royal, une problématique soulevée par le coroner qui a enquêté sur le décès de Concepcion Cortacans.

LA VOLONTÉ DES MONTRÉALAIS

Cet été, la voie Camillien-Houde aura 60 ans. Cet axe qui traverse le cœur de la montagne a le potentiel de devenir un chemin de parc agréable, connecté à la nature et paisible pour des milliers de piétons, de cyclistes et d’usagers du transport en commun. Cette volonté est partagée par une majorité de Montréalais consultés par l’Office de consultation publique de Montréal lors des travaux entourant l’avenir de notre montagne. C’est également une volonté qui a été inscrite dans le Plan directeur du Mont-Royal en 2008 et 2013.

D’ailleurs, en 2008, le plan de transport adopté par l’administration municipale de l’époque parlait déjà de la nécessité de changer notre vision du lien qui unit la mobilité et la montagne. On y affirmait que « l’espace dédié à l’automobile est prédominant et qu’un changement radical est nécessaire afin d’équilibrer les besoins en termes de mobilité et de protection des milieux de vie ».

En ce qui concerne spécifiquement la voie Camillien-Houde, on soulignait en 2008 la nécessité « que des mesures soient apportées afin de réduire cette circulation de transit et d’assurer la quiétude et la sécurité des usagers du parc ». Dix ans plus tard, les gestes attendus ne se sont toujours pas concrétisés. Mais nous avons la volonté politique de le faire.

Faisons de notre montagne un lieu de réunion où il fait bon s’amuser, s’entraîner, profiter de moments en famille ou entre amis en toute sécurité. Donnons une chance à ce projet pilote qui vise à rendre le mont Royal plus convivial et plus sécuritaire.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

il y a 31 minutes, ScarletCoral a dit :

En effet, il est pour moi inacceptable que la vie de Montréalais soit mise en danger alors qu’ils fréquentent notre montagne pour se balader, faire du sport ou simplement profiter de la nature.

C’est pourquoi nous allons mettre en place un projet pilote pour limiter le trafic de transit sur la montagne. D’aucune manière, il ne s’agit de réduire l’accès au mont Royal. Nous souhaitons plutôt rééquilibrer l’espace et faire passer la voie Camillien-Houde de la modernité à une mobilité renouvelée et partagée.

 

Et voilà, on relève encore l'argument de la sécurité comme vecteur principal de cette décision d'abolir la circulation automobile sur le Mont-Royal (et c'est réellement l'abolition de la circulation automobile que l'on vise. C'est assez clair dans cet article.) Quel manque d'honnêteté ou, AU MINIMUM, de rigueur intellectuelle. 

Comme si l'utilisation de la voiture, de manière absolue, était déjà un concept arrièré et révolu. La voiture électrique, la voiture automatisée, des concepts d'un autre siècle j'imagine? 

De plus, selon elle, le parkway de la Montagne aurait été dénaturée pour devenir maintenant un raccourci pour automobilistes dangeureux et égoïstes. Tellement pas insultant pour ceux qui utilisent parfois cette voie routière légale dans les limites de vitesses indiquées. On est vraiment pas normal de faire ça. C'est vrai que je suis né dans un autre siècle, ce qui me rend intrinsèquement mauvais on dirait. Vive la modernité moralisatrice sans nuance qui n'a qu'une seule solution envisageable. Mais bon, je ne suis pas nécessairement une cause perdue. Mes tendances dangeureuses anti-sociales peuvent être facilement contrôlée par des mesures qui assureraient mon ralentissement et la sécurité des autres usagés de Camillien-Houde Remembrance. Des photos radars, plus d'arrêts stop, des dos d'ânes, une séparation par un muret entre la voie cyclable et piétonne de la voie routière. 

Mais bon, en même temps, je suis d'un autre siècle. What do I know?

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

il y a 26 minutes, fmfranck a dit :

 

Et voilà, on relève encore l'argument de la sécurité comme vecteur principal de cette décision d'abolir la circulation automobile sur le Mont-Royal (et c'est réellement l'abolition de la circulation automobile que l'on vise. C'est assez clair dans cet article.) Quel manque d'honnêteté ou, AU MINIMUM, de rigueur intellectuelle. 

Comme si l'utilisation de la voiture, de manière absolue, était déjà un concept arrièré et révolu. La voiture électrique, la voiture automatisée, des concepts d'un autre siècle j'imagine? 

De plus, selon elle, le parkway de la Montagne aurait été dénaturée pour devenir maintenant un raccourci pour automobilistes dangeureux et égoïstes. Tellement pas insultant pour ceux qui utilisent parfois cette voie routière légale dans les limites de vitesses indiquées. On est vraiment pas normal de faire ça. C'est vrai que je suis né dans un autre siècle, ce qui me rend intrinsèquement mauvais on dirait. Vive la modernité moralisatrice sans nuance qui n'a qu'une seule solution envisageable. Mais bon, je ne suis pas nécessairement une cause perdue. Mes tendances dangeureuses anti-sociales peuvent être facilement contrôlée par des mesures qui assureraient mon ralentissement et la sécurité des autres usagés de Camillien-Houde Remembrance. Des photos radars, plus d'arrêts stop, des dos d'ânes, une séparation par un muret entre la voie cyclable et piétonne de la voie routière. 

Mais bon, en même temps, je suis d'un autre siècle. What do I know?

Tout en confortant les cyclistes dans certains comportements dangereux que certains d’entre eux ont (réforme du code de la route) et je ne sais quoi encore. Je fais moi même 2h de vélo par jour en dehors de l’hiver mais je trouve toutes ces mesures totalement absurdes. 

Modifié par Ousb
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je dis non aux solutions radicales et oui aux compromis. Donnons la parole aux montréalais et permettons-leur de se prononcer réellement sur le sujet par une consultation élargie en bonne et dû forme. Car le Mont-Royal appartient à tous, pas seulement au gens du Plateau. Nous aurons alors l'heure juste vis à vis des attentes de la population et les solutions appliquées seront plus démocratiques et plus acceptables pour tout le monde.

Même si on souhaite limiter la circulation automobile pour une meilleure qualité de vie pour les résidents de toutes catégories, partir en guerre contre la voiture c'est aller à l'autre extrême. A la gauche et la droite je préfèrerai toujours le centre.

  • Like 1
  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Voici trois documents visuels d'archives que vous prendrez sûrement plaisir à voir. Notamment le premier film tourné en 1956 et qui nous montre un Montréal et une montagne si différente d'aujourd'hui. On y apprend notamment avec étonnement que le lac des Castors est le cratère d'un ancien volcan (???). A chaque époque ses vérités, c'est ce qui fait le charme de l'histoire qui paradoxalement évolue avec le temps. 

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1083472/mont-royal-montreal-protection-patrimoine-environnement-archives

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Il y a 20 heures, acpnc a dit :

Je dis non aux solutions radicales et oui aux compromis.


Et voici Ferrandez, le maître du compromis (à 4:06): 
http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/gravel-le-matin/episodes/400979/audio-fil-du-lundi-19-fevrier-2018/28

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 10 minutes, fmfranck a dit :

Ferrandez c'est le Barrette de Projet-Montréal qui aime bien barrer le chemin aux autres au sens propre et figuré. :mad:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.




×
×
  • Créer...