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L'Économie du Québec


Habsfan

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La Caisse prépare une offensive majeure

Publié le 24 septembre 2014 à 06h19

 

La Caisse de dépôt et placement du Québec a discrètement réuni un groupe de 44 entrepreneurs de haut niveau, dont Rémi Marcoux, Pierre Karl Péladeau et Alain Lemaire, pour préparer une offensive inédite en vue de donner un électrochoc à l'entrepreneuriat dans la province.

 

Selon nos informations, Michael Sabia, président de l'organisation, insiste pour que la Caisse contribue au développement économique du Québec autrement que par de simples injections de capitaux dans les sociétés d'ici. C'est dans cette optique que la Caisse a choisi d'utiliser son «réseau» et son «expertise» pour stimuler le lancement de nouvelles entreprises.

 

«On est là comme catalyseur, pour aller chercher les bons acteurs et les faire bouger ensemble», a résumé Manon Hamel, vice-présidente, développement des affaires au Québec, de la Caisse, en entrevue avec La Presse Affaires.

 

Des dirigeants de start-ups technos, comme Louis-Philippe Maurice (Busbud), des restaurateurs (Normand Laprise du Toqué!) et des gens du secteur de la mode (Mariouche Gagné d'Harricana), ont pris part à l'exercice organisé par la Caisse. La première rencontre du groupe a eu lieu le 24 février.

 

«Il se fait beaucoup de choses au Québec, et des bonnes choses, souligne Manon Hamel. Mais on voulait voir comment faire pour amener ça à un autre niveau avec des idées innovantes, et sortir de la conversation typique qui dit «Le gouvernement devrait faire X, Y, Z ". Là, on se prend en main en tant qu'entrepreneurs, et ce sera par et pour les entrepreneurs.»

 

Guichet unique

 

Avant la rencontre du 24 février, la Caisse a mandaté une firme pour cernier les «meilleures pratiques» en entrepreneuriat partout dans le monde. Ces exemples américains, finlandais ou israéliens ont servi de base aux discussions entre les 44 participants, qui ont choisi de prioriser cinq initiatives.

 

La première mesure à l'agenda vise à faire une «cartographie» de toutes les aides disponibles pour les entrepreneurs. On retrouve déjà «plus de 1000» intervenants en entrepreneuriat et près de 200 organismes voués à ce secteur, souligne Manon Hamel. Mais l'information est inégale et elle circule mal.

 

«On voulait voir : est-ce que l'offre est complémentaire et est-ce que toutes les régions sont desservies? dit Mme Hamel. Est-ce bien répertorié? Est-ce que c'est facile pour quelqu'un qui veut être entrepreneur? Le constat, c'est que non, ce n'est pas si simple.»

 

Le groupe de travail mandaté par la Caisse devrait finaliser un projet concret d'ici un mois. Il s'agira d'une forme de «guichet unique» qui viendra centraliser et cartographier les ressources pertinentes pour les jeunes entrepreneurs, avance-t-on.

 

«On veut s'assurer, avec ce groupe-là, que ceux qui vont être sensibilisés à l'entrepreneuriat n'auront pas juste l'intention de démarrer une entreprise, mais qu'ils vont passer à l'action, précise Manon Hamel. Et pour passer à l'action, il faut que ce soit facile pour eux de trouver l'information, les structures, les outils nécessaires pour mettre leur plan d'affaires en oeuvre.»

 

La Caisse espère du même coup stimuler le mentorat et l'émulation au sein de la communauté d'entrepreneurs québécois.

 

Le même groupe de gens d'affaires (que Pierre Karl Péladeau a quitté après son passage au Parti québécois) planchera aussi sur deux autres mesures touchant les entreprises québécoises, à l'occasion de rencontres prochaines.

 

L'une de ces mesures vise à stimuler «l'internationalisation» des PME et sera annoncée l'hiver prochain. L'autre touche le transfert d'entreprises, un sujet chaud alors que des milliers de baby-boomers - dont plusieurs sont propriétaires d'une société - s'apprêtent à quitter la vie active.

 

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PARTENARIAT AVEC HEC MONTRÉAL

 

La Caisse de dépôt et HEC Montréal planchent ces jours-ci sur la création d'un programme de formation intensif destiné aux dirigeants de PME qui visent une expansion internationale, a appris La Presse Affaires.

 

Le programme s'adressera en particulier aux patrons de PME «à forte croissance», déjà bien implantées dans le marché québécois. La formation vise à «développer la capacité de gestion des dirigeants en leur donnant les outils et la structure pour planifier, mesurer et améliorer leur potentiel de croissance».

 

La Caisse s'engagera par ailleurs dans le nouveau Centre du savoir de l'École d'entrepreneurship de Beauce. Cette organisation, qui sera lancée cet automne, «permettra de mesurer l'impact de chaque entrepreneur ayant complété une formation à l'École, de prendre le pouls de la situation entrepreneuriale au Québec et d'identifier, année après année, les défis et les besoins des entrepreneurs d'ici», indique un résumé que nous avons pu consulter.

 

Outre ces deux nouveautés, la Caisse est engagée dans une série de mesures comme la Fondation de l'entrepreneurship, le Réseau Femmessor (destiné aux femmes entrepreneures) et le programme de formation Passeport PME, pour ne nommer que ceux-là.

 

«On s'assure d'être présents à chacune des phases entrepreneuriales, a souligné Manon Hamel, vice-présidente, développement des affaires au Québec, de la Caisse. On ne veut pas saupoudrer nos initiatives; on veut s'assurer que chacun de nos appuis est structurant.»

 

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QUI SONT LES ENTREPRENURS IMPLIQUÉS?

 

Quarante-quatre entrepreneurs ont répondu à l'appel de la Caisse de dépôt, en février dernier, pour participer à la réflexion sur la «culture entrepreneuriale» au Québec. Parmi ceux-ci, on compte:

 

> Pierre Karl Péladeau, Québecor/Hydro-Québec*

 

> Normand Laprise, Toqué!

 

> Alexandre Taillefer, XPND Capital

 

> Hicam Ratnani, Frank & Oak

 

> Rémi Marcoux, TC Transcontinental

 

> Louis-Philippe Maurice, Busbud

 

> Vincent Chornet, Enerkem

 

> Alain Lemaire, Cascades

 

> Claude Cormier, Claude Cormier et associés

 

> Ani Rouleau, Baléco

 

> Mariouche Gagné, Harricana

 

* M. Péladeau a quitté le groupe de réflexion après s'être lancé en politique active.

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201409/24/01-4803012-la-caisse-prepare-une-offensive-majeure.php

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  • 2 mois plus tard...
Intel achète PasswordBox

Le géant américain Intel (INTC) a annoncé lundi l'acquisition du gestionnaire d'identité numérique montréalais PasswordBox pour un montant qui n'a pas été dévoilé.

 

Les 48 employés de PasswordBox vont ainsi rejoindre les rangs de l'organisation Safe Identity au sein du Groupe Intel Security, qui comprend notamment le fournisseur de solutions de protection antivirus McAfee.

 

Selon l'entreprise établie à Santa Clara, en Californie, le logiciel conçu par la société montréalaise - fondée en 2012 - a été téléchargé plus de 14 millions de fois au cours de la dernière année.

 

Intel a fait savoir qu'elle prévoyait «investir à long terme» dans le développement de ses activités montréalaises, sans toutefois fournir plus de détails sur ses intentions futures.

 

La société américaine estime que cette acquisition lui permettra de renforcer ses activités dans le domaine de la sécurité.

 

Son premier vice-président et directeur général du Groupe Intel Security, Chris Young, a fait valoir, par communiqué, que le service de PasswordBox avait déjà aidé des «millions de consommateurs» à travers le monde.

 

Selon une étude réalisée en 2013 par la firme Deloitte, plus de 90 % des mots de passe créés sont vulnérables au piratage. De plus, les 10 000 mots de passe les plus courants pourraient donner accès à près de 98 % de l'ensemble des comptes.

 

 

 

 

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/technologie/201412/01/01-4823963-intel-achete-passwordbox.php

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They have a great product. I don't think we will be losing a HQ, seeing they still operate out of Montreal and have an office in California but I could be wrong. I can't wait to see what is in store for them.

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  • 5 semaines plus tard...

Entrevue intéressante du producteur exécutif de Moment Factory... entrevue de 8 minute environ sur le site de Radio-Canada.

 

Entrevue avec Éric Fournier : Montréal doit affirmer sa créativité en 2015

Le mardi 30 décembre 2014

 

Les lumières sur le mont Royal pour commémorer la tuerie de Polytechnique et la tournée Reflektor d'Arcade Fire sont l'oeuvre de la société montréalaise de multimédia Moment Factory. Son producteur exécutif, Éric Fournier, s'est prêté au jeu de notre série du temps des Fêtes « Ils changeront Montréal en 2015 ».

 

Selon Éric Fournier, il est temps pour Montréal de tourner la page des années 1960 et 1970 et de se concentrer sur l'avenir. « On continue à penser que l'Expo et les Olympiques sont importants, mais on oublie que ces deux événements sont plus près de la Seconde Guerre mondiale que d'aujourd'hui. Il y a toute une génération de jeunes Montréalais qui ne les ont pas vécus, et qui ont besoin de sentir qu'il y a une fierté à vivre à Montréal », souligne-t-il.

 

2015 devrait être l'année de l'affirmation de la métropole. « On devrait être rendus à un niveau de maturité et de collaboration où Montréal va obtenir l'attention et l'appui nécessaires pour retrouver sa place de leader dans l'économie et la créativité québécoises et canadiennes, et à l'international. »

 

http://ici.radio-canada.ca/emissions/c_est_pas_trop_tot/2014-2015/chronique.asp?idchronique=359206

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:hyper:

Entrevue intéressante du producteur exécutif de Moment Factory... entrevue de 8 minute environ sur le site de Radio-Canada.

 

Entrevue avec Éric Fournier : Montréal doit affirmer sa créativité en 2015

Le mardi 30 décembre 2014

 

Les lumières sur le mont Royal pour commémorer la tuerie de Polytechnique et la tournée Reflektor d'Arcade Fire sont l'oeuvre de la société montréalaise de multimédia Moment Factory. Son producteur exécutif, Éric Fournier, s'est prêté au jeu de notre série du temps des Fêtes « Ils changeront Montréal en 2015 ».

 

Selon Éric Fournier, il est temps pour Montréal de tourner la page des années 1960 et 1970 et de se concentrer sur l'avenir. « On continue à penser que l'Expo et les Olympiques sont importants, mais on oublie que ces deux événements sont plus près de la Seconde Guerre mondiale que d'aujourd'hui. Il y a toute une génération de jeunes Montréalais qui ne les ont pas vécus, et qui ont besoin de sentir qu'il y a une fierté à vivre à Montréal », souligne-t-il.

 

2015 devrait être l'année de l'affirmation de la métropole. « On devrait être rendus à un niveau de maturité et de collaboration où Montréal va obtenir l'attention et l'appui nécessaires pour retrouver sa place de leader dans l'économie et la créativité québécoises et canadiennes, et à l'international. »

 

http://ici.radio-canada.ca/emissions/c_est_pas_trop_tot/2014-2015/chronique.asp?idchronique=359206

 

110% d'accord. Bon commentaire.

 

110% d'accord. Bon commentaire, de ma part aussi.

Est-il possible que je sois du même opinion que mark_ac? Je le jure c'est pas de ma faute, c'est lui qui est soudainement devenu positif. :ohmygod::tearsofjoy:

 

Sur ces belles paroles: bonne Année tout le monde!

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http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201501/02/01-4832055-economie-quebecoise-la-morosite-a-continue-de-planer-en-2014.php

 

Julien Arsenault

La Presse Canadienne

MONTRÉAL

 

La morosité a continué de planer au-dessus de l'économie québécoise en 2014, une année caractérisée entre autres par des compressions tous azimuts, un marché de l'emploi déprimé et une croissance économique n'ayant pas répondu aux attentes.

 

«L'effet libéral» promis en campagne électorale tarde à se matérialiser en ce qui a trait à l'emploi, puisque la création de postes devrait être quasi-nulle pour l'année, alors que dans son budget déposé en juin, le ministre des Finances, Carlos Leitao, en prévoyait l'ajout de 31 300.

 

De plus, dans sa mise à jour économique automnale, le grand argentier du Québec a entre autres abaissé sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,8 à 1,6%.

 

«Il y a pourtant eu des signes évidents de reprise robuste aux États-Unis (croissance du PIB de 2,3%), ce qui a généré une demande pour nos exportations, observe l'économiste en chef du Mouvement Desjardins, François Dupuis. De plus, la création d'emplois a été assez bonne dans le reste du Canada.»

 

D'après lui, la croissance de l'économie du Québec des 12 derniers mois devrait plutôt s'établir à 1,5%. «La plupart des prévisionnistes ont tendance à aller vers ces niveaux-là», dit M. Dupuis.

 

Pour l'économiste en chef adjoint de la Banque Laurentienne, Sébastien Lavoie, 2014 aura été une année de «stagnation» en ce qui a trait au marché de l'emploi, qui a été «sous la norme» par rapport au reste du pays.

 

S'ils demeurent prudents, MM. Dupuis et Lavoie se montrent toutefois plus optimistes pour 2015, puisque le raffermissement des exportations, combiné à la chute des prix du brut et le recul du dollar canadien, devrait stimuler l'activité.

 

Après une progression de trois pour cent, les exportations québécoises devraient grimper de cinq pour cent au cours de l'année, ce qui, selon M. Dupuis, aidera à générer entre 25 000 et 35 000 emplois.

 

«Les investissements devraient être de retour, affirme l'économiste en chef de Desjardins. Les entreprises devraient être en meilleure posture pour investir et créer de l'emploi.»

 

Cette fourchette correspond par ailleurs à celle du ministre des Finances, qui, dans sa mise à jour automnale, prévoit l'ajout de 31 800 postes au cours de 2015, ce qui représente toutefois un recul par rapport à 46 300 emplois dans son budget de juin.

 

L'objectif de 250 000 nouveaux emplois - une promesse électorale - semble de plus en plus ambitieux, au point où M. Leitao a tempéré cet engagement en le qualifiant de «cible» avant de se faire corriger par le premier ministre Philippe Couillard.

 

Exportations et croissance en hausse

 

M. Lavoie table également sur une croissance des exportations, qui devrait cependant osciller autour de quatre pour cent, ce qui représenterait quand même la plus forte augmentation au Québec depuis la crise financière de 2008.

 

«L'élan est quasi unique aux États-Unis où vont 70% de nos exportations, dit-il. Ce vent du Sud est tellement favorable. Le Québec en bénéficie avec des exportations qui ont augmenté (en 2014) dans presque tous les sous-secteurs.»

 

Les deux économistes estiment également que le redressement amorcé par l'Ontario aura des effets positifs sur les exportations québécoises au cours des 12 prochains mois.

 

«C'est la carte cachée, affirme M. Lavoie. L'Ontario, c'est notre deuxième partenaire commercial.»

 

L'économiste en chef adjoint de la Banque Laurentienne prévoit une croissance québécoise du PIB de 1,9% en 2015 - la même cible que le ministre des Finances -, une donnée qui lui semble réaliste.

 

«La dernière fois que l'économie du Québec a connu une croissance au-delà de deux pour cent, c'était en 2004, souligne M. Lavoie. La devise (canadienne) était plus faible, les États-Unis allaient très bien et les gouvernements étaient en situation d'équilibre budgétaire.»

 

Son collègue du Mouvement Desjardins s'est toutefois montré un peu moins enthousiaste sur la cible du ministre Leitao en planchant sur une croissance de 1,7% en 2015 et de 1,5% l'année suivante.

 

«Ça semble un peu élevé (la cible gouvernementale), dit M. Dupuis. Je pense qu'il faudrait une donnée légèrement supérieure à 1,5%. Près de deux pour cent, c'est un peu optimiste. Il faudra évaluer l'effet des coupes par le gouvernement (Couillard).»

 

Compressions: facteur déterminant?

 

Sans se lancer dans l'analyse politique, les deux économistes - qui ne remettent pas en doute l'assainissement des finances publiques - s'entendent pour dire que l'ampleur des compressions décrétées par Québec pourrait fausser plusieurs prévisions.

 

«On retire quand même près de 4 milliards de dollars dans l'économie en 2015, rappelle M. Dupuis. Ça pourrait jouer sur la croissance.»

 

De plus, le fardeau fiscal des contribuables s'alourdira encore un peu plus en 2015-2016, puisque la mise à jour économique du ministre Leitao prévoit que Québec pigera 262 millions de dollars supplémentaires dans leurs poches.

 

«La réaction, c'est toujours une boîte à surprises, estime M. Lavoie. Une ponction peut amener les gens à être un peu moins confiants et cela pourrait se traduire par une stratégie d'attente qui pourrait influencer l'activité économique.»

 

L'économiste en chef adjoint de la Banque Laurentienne estime toutefois que la dégringolade du prix du baril de pétrole sous la barre des 60 $ US procurera un peu de répit aux contribuables, puisqu'elle représente un «allégement» de l'ordre de 1 milliard $.

 

Selon M. Lavoie, ce recul aidera à «contrebalancer» le nouvel effort demandé aux ménages par le gouvernement Couillard le 2 décembre dernier.

 

«Les sous dans le petit cochon des Québécois, il n'y en avait presque plus, rappelle-t-il. Les dépenses des ménages augmentent à un rythme plus grand que les revenus.»

 

Pour sa part, s'il continue de croire que l'économie devrait s'améliorer en 2015, l'économiste en chef du Mouvement Desjardins rappelle qu'il y a encore «beaucoup d'imprécisions» quant aux compressions imposées.

 

«Il faut évaluer (cet) effet sur le moral des entreprises et des particuliers, rappelle M. Dupuis. Ça va un peu dépendre de l'évolution du climat social. La confiance est assez faible en ce moment. Nous avons traversé une période un peu plus difficile.»

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http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201501/02/01-4832055-economie-quebecoise-la-morosite-a-continue-de-planer-en-2014.php

 

L'article plus haut est une belle démonstration qu'en dépit du changement de gouvernement, on est resté à plusieurs égards dans les bas-fonds de l'économie. Pire, aucun des éléments positifs qui viendront nourrir notre croissance malgré tout anémique, ne seront le fait de décisions du gouvernement Couillard. Bien au contraire. Les bas coûts du pétrole, la meilleure tenue de l'économie américaine et la chute du dollar canadien sont complètement en dehors du contrôle et de la volonté gouvernementale.

 

De l'autre côté: la hausse des taxes et services, les coupes généralisées, les affrontements à prévoir avec une majorité de travailleurs de l'État et l'absence de création d'emploi (pourtant clamée par le PLQ) sont toutes contre-productrices et n'aideront pas à briser la perception négative de la population.

 

En d'autres mots les libéraux sont devenus un boulet de plus dans notre économie, au lieu d'être les sauveurs qu'on vantait tellement sur ce forum. Comme quoi plusieurs se laissent encore bernés par les promesses creuses et totalement superficielles, que j'associerais au chant trompeur des sirènes. :thumbsdown:

Modifié par acpnc
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On a toujours le choix de pelleter dans la dette. Pis jouer a l'autruche. J'admire le courage de ceux qui ose couper.

 

Pas mal plus facile de faire comme charest et landry et de pelleter tout ca dans la dette en dessous du tapis ca paraitra pas.

 

J'espere que Couillard va garder son boute sinon on s'en va en plein dans le mur en continuant comme ca.

Il reste encore 4 ans on verra ce qu'il se passera par la suite.

 

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201501/02/01-4832055-economie-quebecoise-la-morosite-a-continue-de-planer-en-2014.php

 

L'article plus haut est une belle démonstration qu'en dépit du changement de gouvernement, on est resté à plusieurs égards dans les bas-fonds de l'économie. Pire, aucun des éléments positifs qui viendront nourrir notre croissance malgré tout anémique, ne seront le fait de décisions du gouvernement Couillard. Bien au contraire. Les bas coûts du pétrole, la meilleure tenue de l'économie américaine et la chute du dollar canadien sont complètement en dehors du contrôle et de la volonté gouvernementale.

 

De l'autre côté: la hausse des taxes et services, les coupes généralisées, les affrontements à prévoir avec une majorité de travailleurs de l'État et l'absence de création d'emploi (pourtant clamée par le PLQ) sont toutes contre-productrices et n'aideront pas à briser la perception négative de la population.

 

En d'autres mots les libéraux sont devenus un boulet de plus dans notre économie, au lieu d'être les sauveurs qu'on vantait tellement sur ce forum. Comme quoi plusieurs se laissent encore bernés par les promesses creuses et totalement superficielles, que j'associerais au chant trompeur des sirènes. :thumbsdown:

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