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L'Économie du Québec


Habsfan

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The quote should be small debt is beautiful but here in quebec many prefere to blow the heat to the next generation. Just to remember that where the economy is fine for those small country as well their debt % vs GDP is lower than the others. Au québec la dette represente 54% du PIB ca compte meme pas la part du federal. En ontario c'est 40% .

 

Juste le service de la dette nous coute 16 milliard de $ on peut faire beaucoup de choses avec 16 milliards de $.

 

If small is beautiful then why is Quebec's economy ugly?
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J'ai oublier de dire que depuis 2009 la dette accumulée ne tient plus compte des dettes des hopitaux et universités sinon c'est encore pire. Que ca.

Anyway pas grave on a qu'a laisser faire pis continuer a s'endetter.

 

Et continuer a rêver au pays imaginaire. En imaginant le paradis avec l'indépendance.

 

Juste une autre comparaison l'espagne pays en crise, la dette de la Catalogne la communauté (province) la plus endettée d'espagne c'est 31.8 % du PIB

http://www.datosmacro.com/deuda/espana-comunidades-autonomas/cataluna

 

 

Pour reference c'est les chiffres du gouvernement du quebec et de l'Ontario

 

http://www.finances.gouv.qc.ca/fr/page.asp?sectn=36&contn=324

 

http://www.ofina.on.ca/french/borrowing_debtfr/borrowhistory_fr.htm

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The majority of quebecers are reasonable if you are asking them what we should do with the debt they gonna agree that we should do something.

We see eye to eye. Glad to know reasonable people exist dans cette province

 

Par contre le gouverment doit donner l'exemple et couper le favoritisme et arreter de faire des nomination partisanes de payer du monde a rien faire. De payer des salaires de fou a des pions qui font rien. Arreter de faire de la double rémunération.

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http://quebec.huffingtonpost.ca/catherine-fournier/lalberta-en-voie-de-vivre-aux-crochets-du-quebec_b_6349966.html?utm_hp_ref=tw

 

Vrai que l'article est écrit par une candidate du Bloc Québécois et que je vois déjà venir certains membres du forum qui tenteront de discréditer ses propos, mais elle n'invente aucun chiffre et son analyse me semble bonne.

 

L'Alberta en voie de vivre aux crochets du Québec

 

Le titre de ce billet vous fait sourciller? Vous feriez pourtant mieux de vous y préparer, car cette affirmation se sera avérée plus tôt que tard si les tendances économiques actuelles se confirment à moyen terme.

 

Tous les automobilistes ont bien sûr eu tôt fait de remarquer la baisse du prix de l'essence à la pompe depuis quelques semaines. Si elle fait évidemment plaisir aux propriétaires de voitures énergivores, à l'ouest du pays, cette baisse est plutôt synonyme d'une inquiétude grandissante. Pour preuve, le gouvernement albertain - catastrophé - vient d'annoncer un gel des embauches dans la fonction publique, combiné à un frein de la croissance des dépenses dans tous les secteurs de l'économie bénéficiant d'investissements gouvernementaux. Le gouvernement de la Saskatchewan a lui aussi ordonné la cessation des embauches pour « tous les emplois gouvernementaux non essentiels » dans la foulée de la baisse du prix du pétrole.

 

Dressons le portrait de la situation : la valeur des cours de la ressource pétrolière est en chute libre depuis le mois de juin. Pour faire bref, cela s'explique par la stagnation de la demande mondiale combinée à une explosion de l'offre.

 

En effet, la présente production de pétrole est de loin supérieure à la demande pour sa consommation, jusqu'à générer des surplus de près de 500 000 barils par jour, un nombre qui pourraient bien grimper à un niveau vertigineux de 1,2 million de barils au début de l'année 2015 si la tendance se poursuit à ce rythme. Les découvertes d'or noir ayant été nombreuses au cours des dernières années, tous les pays disposant de la ressource souhaitent évidemment eux aussi bénéficier de leur part du gâteau.

 

Ainsi, malgré les coûts d'extraction importants du pétrole non conventionnel, des pays tels que le Canada et les États-Unis ont été de l'avant dans l'établissement de projets pétroliers d'envergure. Avec l'exploitation de leur pétrole de schiste, les États-Unis sont d'ailleurs en voie de devenir le plus grand producteur de pétrole à l'échelle planétaire, surclassant même les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), jusqu'à devenir énergiquement autosuffisants, vraisemblablement d'ici une dizaine d'années.

 

Faisant fi de la hausse constante de la production de pétrole et de la diminution corrélée de la valeur de la ressource, la Libye, l'Arabie Saoudite et l'Irak annonçaient quant à eux une hausse de leur production au début de l'été, alors que la chute des cours commençait pourtant déjà à se faire sentir. À cet effet, les membres de l'OPEP tenaient une réunion d'urgence le 27 novembre dernier, mais comme prévu, aucun de ces pays n'a accepté d'abaisser sa production pour mieux s'adapter à la conjoncture mondiale. Il faut préciser que les pays de l'OPEP disposent d'importantes réserves et que l'exploitation de leur pétrole est beaucoup moins onéreuse que dans le cas du pétrole non conventionnel. Tant que le cours du pétrole ne tombe pas en bas du seuil de 55$ US par baril, la plupart d'entre eux s'en sortent ainsi toujours gagnants. Ce n'est toutefois pas le cas de l'Alberta. Le pétrole issu des sables bitumineux étant extrêmement coûteux à extraire - le prix de production d'un baril de ce type se situant entre 80 et 100$ US -, du fait de la dégringolade des cours pétroliers, son exploitation fracasse déjà depuis jours le seuil de non-rentabilité.

 

Les répercussions économiques se font par ailleurs sentir sur la valeur du dollar canadien. Oscillant ces jours-ci autour de 86 cents US, sa valeur est corrélée avec celle de la ressource pétrolière, c'est-à-dire que le taux de change reculera tant que la valeur des cours du pétrole poursuivra sa descente. Ce faisant, les économies manufacturières comme celle du Québec se voient avantagées. En effet, la baisse de la valeur du dollar canadien provoque dans son sillage une hausse des exportations, celles-ci devenant davantage alléchantes pour nos partenaires commerciaux internationaux, où figurent au premier rang les États-Unis, d'autant plus que ces derniers bénéficient actuellement d'une reprise économique intéressante.

 

Il faut rappeler qu'en raison du développement de l'industrie albertaine du pétrole, largement financée par Ottawa, et de l'appréciation de la valeur du dollar canadien qui s'en est suivie depuis 2002, plus de 50 000 emplois avaient jusqu'à ce jour été perdus au Québec, largement au sein des secteurs manufacturier et touristique. C'est ce qu'on appelle communément le «mal hollandais». Toutefois, aujourd'hui, le vent commence à tourner.

 

La Banque CIBC a déjà annoncé que la croissance économique québécoise surclasserait l'an prochain celle des provinces pétrolières canadiennes, en l'occurrence l'Alberta et Terre-Neuve. Les prévisions avancent même que le Québec pourrait fort bien se retrouver en tête de la croissance du PIB au pays, de quoi nous réjouir en ces temps d'austérité.

 

À l'Assemblée nationale, notre gouvernement ne sera pas sans attribuer cette croissance de l'économie québécoise à « l'effet libéral ». Dans les faits, il n'en sera pourtant rien. Pour expliquer le phénomène, il faut plutôt examiner la structure de l'économie québécoise.

 

À l'automne 2012, le journal Les Affaires avançait déjà que l'Alberta - et même l'Ontario! - avait une probabilité de défaut de paiement sur 20 ans beaucoup plus élevés que celle du Québec. Cela s'explique par la diversité de l'économie québécoise, où plusieurs secteurs dynamiques se conjuguent pour créer la croissance. A contrario, l'économie albertaine est pratiquement unidimensionnelle, avec une part près de 30% de son PIB étant attribuable au secteur de l'énergie. Ainsi, si ce secteur venait à s'écrouler - une inquiétude bien réelle par les temps qui courent - l'économie de la province s'écroulerait avec lui.

 

Dans ce contexte, la récente annonce concernant la légère hausse de la péréquation en faveur du Québec risque d'être la dernière nouvelle du genre pour les prochaines années. Au contraire, c'est plutôt le Québec qui versera vraisemblablement des paiements de péréquation à l'Alberta dans un futur pas si lointain.

 

En Catalogne, c'est justement ce contexte - où la région devait économiquement compenser pour le reste de l'Espagne - qui a provoqué une explosion de l'appui de la population à l'indépendance, passant d'environ 25% à plus de 70% de positions favorables dans les sondages d'opinion. En ce sens, le contexte politique pourrait bientôt se tourner à l'avantage des indépendantistes québécois, alors que l'on tient actuellement l'option pour morte. L'adage populaire dit qu'un an représente une éternité en politique. Comme le disent donc les anglophones : let's now wait and see.

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le Québec payer de la péréquation? J'ai vraiment hâte de voir ça! Permettez-moi de croire que ça n'arrivera pas!

 

J'espère sincèrement que ce que cet article mentionne va se réaliser, mais je n'y crois pas vraiment! Je ne doute pas que notre situation va s'améliorer et que celle de l'alberta sera en déclin pour les prochaines années, mais ce ne sera pas assez pour que nous devenons une province "riche".

Modifié par Habsfan
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Ca fair 30 annees que le Quebec est en declin relatif. Arretons de faire des excuses pour un modele qui echoue. si on va nous baser sur in dollar canadien faible ceci veut dire que nous sommes pas competitif

 

D'abord, je pense qu'on est encore loin, très loin, du moment oû l'Alberta "vive aux crochets du Québec". Il y a deux autres provinces non-pétrolières, l'Ontario et la Colombie-Britannique, qui ont bien plus de potentiel pour jouer à nouveau ce rôle.

 

Par ailleurs, dire que le Québec est en déclin relatif depuis 30 ans laisse supposer que ce n'était pas le cas jusqu'en 1984! La réalité historique est plutôt qu'il était inévitable que la part du Québec dans la population et l'économie du Canada décline, à mesure que le pays s'ouvrait à l'immigration (d'abord les loyalistes, puis tous les autres), pour occuper les vastes territoires devenus disponibles; en fait, il faut savoir que vers 1850 la population de ce qui allait devenir la province d'Ontario dépassait déjà celle du Québec, et que Montréal, même dans ses 120 années de gloire à titre de "Métropole du Canada", croissait tout de même généralement moins vite que Toronto, en termes de pourcentage. Mais comprenons bien qu'un "déclin relatif" ne signifie pas échec; la même chose se produisit au sud de la frontière, par exemple.

 

Finalement, un taux de change est simplement le reflet des forces du marché, y compris les attentes quant à l'avenir: que le Québec devienne plus concurrentiel quand notre monnaie baisse est normal et universel: à l'heure actuelle, cela s'applique tout autant à l'Ontario, pour le Canada, et à l'Euroland (en français, on dit aussi: Zone Euro) de l'autre côté de l'Atlantique. On avait dit et redit tant de fois que le taux de change CAD/USD était trop élevé (cause principale: prix du pétrole très élevé, et même chose pour d'autres ressources naturelles) ce qui non seulement générait un fort surplus du compte courant, mais entraînait aussi un afflux de capitaux étrangers). Maintenant, on assiste à un retournement. Etre concurrentiel n'est pas un absolu, et ce n'est même pas un état inhérent; les fluctuations de taux de change constituent une façon d'obtenir des ajustements par la voie externe; des réformes portant sur le marché intérieur peuvent aussi avoir des effets positifs sur la capacité concurrentielle, mais elles sont plus longues à porter leurs fruits; des investissements stratégiques, par exemple en éducation, recherche, et infrastructures peuvent avoir des effets bénéfiques à long terme. Etc. Mais aucune approche n'assure la compétitivité d'un pays pour toujours. Des changements technologiques, ou encore l'arrivée de nouveaux joueurs sur le marché international, peuvent parfois changer la donne, brusquement. C'est toujours à recommencer, et c'est bien ainsi. Rien n'est statique!

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La péréquation est un peu comme un vase communiquant. Le fait que l'Alberta fera moins d'argent et qu'elle paiera moins en péréquation ne veut pas dire que le Québec est soudainement plus riche et qu'il deviendra un pourvoyeur de péréquation (et que l'indépendance du Québec deviendra soudainement rentable). Ça veut dire que les 8-9 milliards que nous recevons en péréquation pourraient diminuer et qu'il nous faudra trouver d'autres sources de revenus ou couper davantage dans nos dépenses. Il est vrai qu'une baisse du dollar canadien et qu'un reprise de l'économie américaine nous permettront d'augmenter nos exportations. Il est aussi vrai que de l'essence moins chère nous laissera plus d'argent pour d'autres choses. L'accord de libre-change avec l'Europe offrira beaucoup de possibilités. Ce ne sera cependant pas suffisant. Nous avons des problèmes importants de productivité (tant au privé qu'au public), nos infrastructures sont en piteux état, nos impôts sont trop élevés, tout comme notre dette, et le vieillissement de la population nous coûtera très cher au niveau des fonds de retraites, de la productivité, et contribuera à faire exploser davantage nos dépenses en santé.

 

En gros, il y a encore beaucoup de travail à faire.

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Ça veut dire que les 8-9 milliards que nous recevons en péréquation pourraient diminuer et qu'il nous faudra trouver d'autres sources de revenus ou couper davantage dans nos dépenses.

 

:thumbsup::highfive:

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L'article mentionne plutôt le mal hollandais comme raison de l'affaiblissement économique du Qc et de l'Ontario vis-à-vis les provinces pétrolières.

Pour la péréquation, ce n'est pas l'Alberta qui envoie de l'argent au Québec, ça ne se calcule pas de cette façon. La péréquation est un montant pris sur l'ensemble des taxes et impots fédéraux et redistribués aux provinces selon leur besoin. L'Alberta, avec 4M d'habitants et beaucoup de revenus fiscaux, n'a pas besoin de la péréquation pour subvenir à sa population. Le Québec, avec 8M d'habitants et sans doute moins (proportionnellement) de revenus fiscaux en bénéficie pour ses services à la population.

Mais il est faux de dire que c'est l'Alberta qui "paye notre chèque de BS", comme certains aime tant le répéter.

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L'article mentionne plutôt le mal hollandais comme raison de l'affaiblissement économique du Qc et de l'Ontario vis-à-vis les provinces pétrolières.

Pour la péréquation, ce n'est pas l'Alberta qui envoie de l'argent au Québec, ça ne se calcule pas de cette façon. La péréquation est un montant pris sur l'ensemble des taxes et impots fédéraux et redistribués aux provinces selon leur besoin. L'Alberta, avec 4M d'habitants et beaucoup de revenus fiscaux, n'a pas besoin de la péréquation pour subvenir à sa population. Le Québec, avec 8M d'habitants et sans doute moins (proportionnellement) de revenus fiscaux en bénéficie pour ses services à la population.

Mais il est faux de dire que c'est l'Alberta qui "paye notre chèque de BS", comme certains aime tant le répéter.

 

Merci d'apporter une fois de plus des précisions sur le système de péréquation que certains ont vraiment du mal à comprendre. Il n'y a pas de honte à recevoir des sommes qui représentent le partage de revenus de certaines régions économiques plus favorisées que d'autres, et distribuées selon des règles d'équité entre toutes les provinces du pays. Il faudrait une fois pour toute se débarrasser de ces préjugés tenaces qui finissent par ridiculiser ceux qui les entretiennent, soit par démagogie ou par pure ignorance.

 

Quant à baisse du prix du pétrole qui met à mal les économies de l'ouest. On dirait que la communauté internationale, via les décisions de l'Opep, se trouve à sanctionner involontairement le Canada pour son manque total de discipline dans le domaine. Sur le plan environnemental, nous sommes devenus les cancres de la planète, en ne respectant aucune de nos promesses vis à vis de traités dans lesquels nous nous étions pourtant engagés comme pays. Le réchauffement planétaire est une menace réelle pour tout le monde et aucun pays ne peut moralement justifier de faire bande à part dans ce combat.

 

C'est par pure cupidité que le gouvernement Harper a fait fi de nos engagements et s'est lancé tête première dans l'exploitation acharnée et démesurée de la ressource fossile parmi les plus polluantes du monde. C'est ici que nous devrions avoir honte, d'encourager une équipe gouvernementale obscurantiste qui n'a d'yeux que pour le profit à court terme, et sans égard au bien-être futur des générations qui suivront.

 

On n'a pas le choix que d'exploiter raisonnablement nos ressources, mais de manière responsable. Parallèlement nous devons faire plus de recherches pour pourvoir nous affranchir le plus tôt possible de notre dépendance au pétrole. Je dis alors oui à l'autosuffisance. Mais non à l'augmentation de l'offre, afin d'exporter des surplus qui ne font qu'encourager davantage la consommation mondiale.

 

La crise actuelle a toutes les allures d'une bénédiction. Elle marque une pause sur la quantité consommée d'hydrocarbures qui j'espère durera longtemps. Il faut de l'autre côté impérativement sortir de cet âge du carbone et entrer de plein pied dans les énergies renouvelables. La matière grise devrait être la première ressource à exploiter pour tous les pays. Parce qu'elle est inépuisable, qu'elle se renouvelle constamment et transforme durablement notre monde. C'est là qu'il faut mettre toutes nos énergies: à partir de meilleurs systèmes d'éducation, en passant par la recherche et développement, et finalement par l'application de nos découvertes et leur commerce à travers le monde.

 

Les matières premières sont limitées et ne peuvent pas à elles seuls garantir la prospérité d'une nation. Par contre la matière grise est immense et croît en proportion de la population mondiale. Elle est là la vraie richesse, dans la capacité de chacun à contribuer à réinventer globalement le monde.

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