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L'Économie du Québec


Habsfan

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Le prix a la baisse du petrole va encourager encore plus la consommation d'essence et va nuire aux véhicules électriques. Si le gaz et le pétrole baisse ça va faire mal a hydro-quebec. Avec la construction de central électrique au gaz.

 

Le prix du pétrole va remonter de toutes facons . En 1998 qui se souvient du prix du petrole a 10$ le baril.

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L

Pour la péréquation, ce n'est pas l'Alberta qui envoie de l'argent au Québec, ça ne se calcule pas de cette façon. La péréquation est un montant pris sur l'ensemble des taxes et impots fédéraux et redistribués aux provinces selon leur besoin. L'Alberta, avec 4M d'habitants et beaucoup de revenus fiscaux, n'a pas besoin de la péréquation pour subvenir à sa population. Le Québec, avec 8M d'habitants et sans doute moins (proportionnellement) de revenus fiscaux en bénéficie pour ses services à la population.

Mais il est faux de dire que c'est l'Alberta qui "paye notre chèque de BS", comme certains aime tant le répéter.

 

C'est exact.

 

Et pour illustrer la chose d'une autre façon, supposons pour les fins de la discussion que toutes les provinces auraient une capacité fiscale égale: il n'y aurait alors PAS de péréquation. C'est le trésor fédéral qui s'en trouverait gagnant, toutes choses étant égales par ailleurs.

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On n'a pas le choix que d'exploiter raisonnablement nos ressources, mais de manière responsable.

 

 

Voila un principe qui devrait s'appliquer à tout. Pour le Québec, cela inclut l'eau, la forêt, les terres agricoles, les minéraux etc. Et même les paysages constituent une valeur à ne pas gaspiller!

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Ya une blague que font ceux qui vivent en nouvelle angleterre. (comment on sait quand on a traversé la frontière avec le Québec? Facile c'est plus moche comme paysage.)

 

Voila un principe qui devrait s'appliquer à tout. Pour le Québec, cela inclut l'eau, la forêt, les terres agricoles, les minéraux etc. Et même les paysages constituent une valeur à ne pas gaspiller!
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L'article mentionne plutôt le mal hollandais comme raison de l'affaiblissement économique du Qc et de l'Ontario vis-à-vis les provinces pétrolières.

Pour la péréquation, ce n'est pas l'Alberta qui envoie de l'argent au Québec, ça ne se calcule pas de cette façon. La péréquation est un montant pris sur l'ensemble des taxes et impots fédéraux et redistribués aux provinces selon leur besoin. L'Alberta, avec 4M d'habitants et beaucoup de revenus fiscaux, n'a pas besoin de la péréquation pour subvenir à sa population. Le Québec, avec 8M d'habitants et sans doute moins (proportionnellement) de revenus fiscaux en bénéficie pour ses services à la population.

Mais il est faux de dire que c'est l'Alberta qui "paye notre chèque de BS", comme certains aime tant le répéter.

 

 

Voyons la péréquation comme un gâteau dont toutes les provinces fournissent les ingrédients selon leurs richesses et qu'on repartage selon la population des provinces. Si l'Alberta fait moins d'argent, elle aura moins d'ingrédients à envoyer pour faire le gâteau et au final le gâteau sera plus petit. Si le Québec veut continuer à avoir une part de gâteau aussi grosse qu'avant, il devra trouver lui-même des ingrédients pour compenser ce que l'Alberta n'aura pas pu fournir. Donc même si l'Alberta ne subventionne pas directement le Québec, les déboires de celle-ci risquent d'affecter le budget du Québec, et nous devons nous préparer à voir nos transferts de péréquation diminuer. Et si notre économie s'améliore suite à la baisse du dollar et à l'augmentation de nos exportation, il faudra s'attendre à devoir fournir davantage d'ingrédients au gâteau de la péréquation tout en gardant à l'idée que celui-ci sera, malgré notre apport supplémentaire en ingrédients, plus petit qu'avant à cause des pertes de revenus des provinces pétrolières.

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Voyons la péréquation comme un gâteau dont toutes les provinces fournissent les ingrédients selon leurs richesses et qu'on repartage selon la population des provinces. Si l'Alberta fait moins d'argent, elle aura moins d'ingrédients à envoyer pour faire le gâteau et au final le gâteau sera plus petit. Si le Québec veut continuer à avoir une part de gâteau aussi grosse qu'avant, il devra trouver lui-même des ingrédients pour compenser ce que l'Alberta n'aura pas pu fournir. Donc même si l'Alberta ne subventionne pas directement le Québec, les déboires de celle-ci risquent d'affecter le budget du Québec, et nous devons nous préparer à voir nos transferts de péréquation diminuer. Et si notre économie s'améliore suite à la baisse du dollar et à l'augmentation de nos exportation, il faudra s'attendre à devoir fournir davantage d'ingrédients au gâteau de la péréquation tout en gardant à l'idée que celui-ci sera, malgré notre apport supplémentaire en ingrédients, plus petit qu'avant à cause des pertes de revenus des provinces pétrolières.

 

Je comprends ta métaphore, mais l'argent de la péréquation ne vient pas directement de l'Alberta. Si on reçoit moins en péréquation, ce sera parce que le fédéral perçoit moins de revenus des taxes et impôts pour diverses raisons. Mais ça n'a rien à voir avec l'Alberta directement.

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Je comprends ta métaphore, mais l'argent de la péréquation ne vient pas directement de l'Alberta. Si on reçoit moins en péréquation, ce sera parce que le fédéral perçoit moins de revenus des taxes et impôts pour diverses raisons. Mais ça n'a rien à voir avec l'Alberta directement.

 

L'argent ne vient pas directement de l'Alberta, mais l'Alberta contribue plus (par habitant) à la péréquation que les autres provinces.

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Voila un principe qui devrait s'appliquer à tout. Pour le Québec, cela inclut l'eau, la forêt, les terres agricoles, les minéraux etc. Et même les paysages constituent une valeur à ne pas gaspiller!

 

Effectivement, on n'a pas le choix que d'exploiter raisonnablement nos ressources, mais de manière responsable. Et comme tu dis, c'est dans tout qu'il faut appliquer ce principe. Même dans nos paysages, qui ont une valeur indéniable à protéger. Je suis bien placé pour le comprendre puisque j'habite dans Charlevoix, un des endroits les plus favorisés sur ce plan. Il y a d'ailleurs une conscience qui s'éveille sérieusement ici et des études sont actuellement en marche pour assurer la pérennité des paysages, tout le long de la route 138 notamment.

 

Je fais partie de la Société d'horticulture et d'écologie de Charlevoix qui se penche justement sur cette problématique, de concert avec le gouvernement québécois. Mieux nous planifierons nos interventions sur les chantiers, plus nous éviterons des erreurs coûteuses et une pollution visuelle qui déprécierait justement notre environnement et nos paysages. Cette prise de conscience fait sa place de plus en plus dans la région, puisqu'il est évident que la protection du patrimoine bâti, va de pair avec la protection des paysages. Ils en sont indissociables.

 

On l'a compris dans les villes, et cette mentalité fait maintenant son chemin dans les campagnes. Car tout le monde réalise enfin que la richesse n'est pas seulement monétaire, mais qu'elle passe aussi par la qualité et la beauté de nos milieux de vie.

 

L'argent ne vient pas directement de l'Alberta, mais l'Alberta contribue plus (par habitant) à la péréquation que les autres provinces.

 

Ce ne fut pas toujours le cas et ce ne le sera pas nécessairement pour l'avenir non plus. L'avantage pour le Québec de participer davantage à la péréquation est que de cette manière nous aurons probablement créé plus de richesses et donc plus d'emplois. C'est sûr que ce n'est pas seulement un échange d'argent et on s'entend que la péréquation aide à boucler un budget, mais ne créé pas de croissance pour celui qui la reçoit. Du moins pas directement et si peu.

 

Disons que la situation actuelle a l'avantage de montrer l'important déséquilibre que l'exploitation des sables bitumineux de l'Alberta a créé dans le pays, en ayant l'effet pervers de faire monter le dollar et nuire à l'industrie manufacturière. Ce ne fut en bout de ligne qu'un mauvais transfert de richesse de l'est vers l'ouest, autant sur le plan des revenus fiscaux, que des emplois et du PIB. On notera au passage à quel point le pays s'est fragilisé, en mettant tous ses oeufs dans le même panier. Une leçon que l'on doit retenir afin d'éviter de retourner dans les mêmes ornières de l'argent facile, mais peu structurant.

 

Je doute aussi que le fait d'une baisse importante du prix de l'essence conduise à plus de consommation et de gaspillage. Les gens se sont habitués à des prix élevés et sauront mieux faire avec les surplus dégagés, dont peut-être réduire leur niveau d'endettement. Il ne faut pas oublier non plus que les mesures internationales mises en place par les différents pays ne s'allègeront pas pour autant. Les objectifs restent les mêmes et les restrictions à venir continueront à peser sur tous les États. On sait bien que menace climatique n'a pas diminué et les économies engrangées par les pays seront une belle occasion d'investir davantage dans les énergies renouvelables.

 

Tout compte fait, personne ne peut prédire combien de temps cette accalmie sur les prix durera. Pour l'instant c'est une bouffée d'oxygène dans les économies de plusieurs Etats. A l'instar du Canada qui a vu sa richesse prendre la direction de l'ouest, une partie importante de la richesse de l'Europe cessera de voyager vers l'est, vers les pays de l'Opep, en leur donnant pendant trop longtemps l'occasion de s'enrichir de manière indécente, aux dépends des économies occidentales.

 

J'en conclue que c'est une formidable occasion de faire du ménage dans nos mauvaises habitudes, de mieux gérer notre consommation sous toutes ses formes et de faire profiter les économies ponctuelles qui nous tombent dessus, pour diriger cet argent vers plus d'indépendance vis à vis des énergies fossiles. Incidemment chacun de nous a un petit pouvoir sur les prix et peut l'utiliser afin de maintenir les prix le plus bas possible. On n'a qu'à être plus discipliné et responsable dans notre consommation, moins de demande égale moins de pression sur les prix. Le reste viendra avec la recherche accrue sur les énergies renouvelables et leur application à terme dans la vie de tous les jours.

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ACPC si le PQ serait au pouvoir depenserai son energie a promouvoir l'independance. Tu es souverainiste toi meme . Et la majorite des quebecois dont je fait partie ne sont pas de ton avis.

 

Le PLQ ne fera pas de miracle mais ca sera surement mieux qu'avec le PQ qui pousse pour le projet de pays imaginaire dont la majorite ne veut pas. Le PQ n'aura jamais un mandat claire pour l'independance c'est de la pure perte de temps , d'energie d'argent etc.... En plus cela nous divise entre nous et cela fait l'affaire de Toronto.

 

Montreal que tu aime tant est au mininum a 60% contre l'independance. A part le plateau et quelques secteurs.

 

Le probleme du quebec c'est les taxes trop eleves endettement eleve et la productivite trop faible , taux de decrochage plus eleve que les autres provinces etc...

 

C'est la responsabilite de chacun d'entre nous pas seulement au gouvernement.

 

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201501/02/01-4832055-economie-quebecoise-la-morosite-a-continue-de-planer-en-2014.php

 

L'article plus haut est une belle démonstration qu'en dépit du changement de gouvernement, on est resté à plusieurs égards dans les bas-fonds de l'économie. Pire, aucun des éléments positifs qui viendront nourrir notre croissance malgré tout anémique, ne seront le fait de décisions du gouvernement Couillard. Bien au contraire. Les bas coûts du pétrole, la meilleure tenue de l'économie américaine et la chute du dollar canadien sont complètement en dehors du contrôle et de la volonté gouvernementale.

 

De l'autre côté: la hausse des taxes et services, les coupes généralisées, les affrontements à prévoir avec une majorité de travailleurs de l'État et l'absence de création d'emploi (pourtant clamée par le PLQ) sont toutes contre-productrices et n'aideront pas à briser la perception négative de la population.

 

En d'autres mots les libéraux sont devenus un boulet de plus dans notre économie, au lieu d'être les sauveurs qu'on vantait tellement sur ce forum. Comme quoi plusieurs se laissent encore bernés par les promesses creuses et totalement superficielles, que j'associerais au chant trompeur des sirènes. :thumbsdown:

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http://affaires.lapresse.ca/economie/macro-economie/201501/09/01-4833684-taux-de-chomage-inchange-au-canada.php

 

Publié le 09 janvier 2015 à 08h59 | Mis à jour à 10h57

 

Taux de chômage inchangé au Canada

Au Québec, le taux est passé de 7,6 à 7,5 %.

La Presse Canadienne

 

L'emploi est demeuré presque inchangé en décembre dernier au Canada par rapport au mois précédent. Statistique Canada rapporte que le taux de chômage s'est maintenu à 6,6 %.

 

L'emploi a reculé de 4300 au pays, selon l'agence fédérale, une hausse du travail à temps plein ayant été contrebalancée par une baisse du travail à temps partiel. En effet, l'emploi à temps plein a augmenté de 54 000 en décembre tandis que l'emploi à temps partiel a diminué de 58 000.

 

La progression de l'emploi en 2014 s'est établie à 186 000, les hausses enregistrées durant la deuxième moitié de l'année ayant été à l'origine de la majeure partie de la croissance.

 

Décembre a été le deuxième mois consécutif à enregistrer un léger recul de l'emploi. Un total de 10 700 emplois avaient été perdus en novembre. Ces reculs avaient cependant suivi de fortes augmentations de 74 100 en septembre et de 43 100 en octobre.

 

Le taux de chômage correspond aux prévisions des économistes, qui avaient cependant aussi prédit un gain net de 15 000 emplois en décembre, selon Thomson Reuters.

 

Statistique Canada révèle que le taux de chômage a augmenté de 0,3 point de pourcentage chez les jeunes en décembre, pour atteindre 13,3 %, mais que 62 500 jeunes de plus détenaient alors un emploi comparativement à l'année précédente.

 

En décembre, l'emploi a diminué chez les femmes âgées de 25 à 54 ans et a progressé chez les hommes de ce groupe d'âge.

Au Québec, le taux est passé de 7,6 à 7,5 % de novembre à décembre derniers. Le nombre d'emplois a reculé de 0,2 %, à 6700.

 

Entre-temps, le taux de chômage a augmenté de 9,6 à 10,2 au Nouveau-Brunswick et il est resté stable à 7 % en Ontario.

 

Par secteur, ce sont les services d'hébergement et de restauration qui ont connu la plus forte baisse, avec une perte de 32 800 emplois en décembre. Mais en 2014, 38 300 emplois avaient été ajoutés dans cette catégorie.

 

Statistique Canada publiera son bilan de fin d'année des données de 2014 le 28 janvier.

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