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L'Économie du Québec


Habsfan

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Les cartes de crédits sont pas tant un piège si on sait s'en servir comme du monde... Personnellement elle remplace ma carte de débit, et je fais tous mes achats avec, mais je connais ma limite, et je sais quand arrêter. Je paie la totalité de mon solde à chaque mois. Utilisée de cette façon, la carte n'est pas un piège, mais bien un cadeau, puisque je fais des bonidollars sur tout ce que j'achète :)

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Les cartes de crédits sont pas tant un piège si on sait s'en servir comme du monde... Personnellement elle remplace ma carte de débit, et je fais tous mes achats avec, mais je connais ma limite, et je sais quand arrêter. Je paie la totalité de mon solde à chaque mois. Utilisée de cette façon, la carte n'est pas un piège, mais bien un cadeau, puisque je fais des bonidollars sur tout ce que j'achète :)

 

C'est exactement ce qu'il faut expliquer aux jeunes.

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Je vous envoie des fleurs car c'est exactement ce que je pense. Je parlais d'ailleurs avec mon meilleur chum pas plus tard que tantôt de cette lacune sans bon sens de ne pas avoir des cours d'économies au secondaire, minimum. Aujourd'hui, plus que jamais, des notions de base en finances sont ESSENTIELLES à la vie moderne, autant que les langues, les mathématiques et l'histoire. Ce sont des outils qui permettent de mieux comprendre notre monde, éviter le plus possible de se faire avoir, planifier le futur et probablement mieux réfléchir avant de manifester à tous vents.

 

Nous voyons clairement aujourd'hui l'échec de notre soit-disante sociale-démocratie. Le problème n'aura pas été le modèle mais son application. Les société scandinaves, qu'on aime tant donner en exemple, sont en mesure de mieux y arriver car les autorités et les populations ont un certain niveau d'instruction et d'éducation nécessaire à son bon fonctionnement. Ici, on a essayé d'acheter du temps en signant des contrats sans bon sens pour éviter la chicane et l'intimidation d'une population sous-instruite et manipulable. On a hypothéqué les générations futures en dormant au gaz et en espérant un miracle d'un saint quelconque mais le bill est arrivé pis la facture est salée. Maintenant, personne veut payer, tout le monde joue la victime mais y'en a qui doivent payer et d'autres non, saurons-nous faire la part des choses et éviter les injustices?

 

À mon avis, la sociale-démocratie est préférable comme modèle de société mais elle ne peut fonctionner que si elle est supportée par la population et non l'inverse. Le modèle implanté au Québec n'est plus qu'un éventail, une parure masquant les ruines d'un système palliatif abrutissant, continuité historique de l'Église Catholique. C'était probablement nécessaire pendant la transition des années 50-70 mais ça fait longtemps qu'on aurait dû lâcher le biberon. Malheureusement, la politique de basse-cour s'en est mêlée et on est prit maintenant avec des générations de gens alités qui ne savent plus la vraie valeur des choses.

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Le gouvernement a remplacé le clergé. Il nous prend en main de la naissance a la mort. Meme cr... d'affaire.

 

Selon le point de vue que l'on prend, on peut affirmer à peu près n'importe quoi. C'est pour cela qu'il est important de demeurer le plus objectif possible, afin de ne pas tomber dans une forme de démagogie. Dire que le gouvernement a pris la place du clergé etc, c'est faire fi de la démocratie et de la pluralité des idées qui circulent aujourd'hui librement dans notre société. C'est sûr qu'on est loin du compte idéalement parlant, mais les espoirs sont permis pour une société meilleure et plus équitable, qui tente de répondre davantage aux aspirations des citoyens.

 

Plusieurs courants sont véhiculés par différents partis politiques, qui débattent d'idées et votent des lois selon les règles démocratiques reconnues par la majorité des gouvernements du monde. On est donc loin de la théocratie qui a déjà gouverné le Québec de la naissance à la mort. Même si encore là il faut relativer, puisque jamais nous n'avons approché le genre de société dictatoriale du type des royaumes du Moyen-Orient. Il ne faut pas non plus mépriser ces religieux, qui ont de bonne foi et selon les traditions établies, servi les plus démunis et éduqué correctement des générations de québécois.

 

Le Québec a évolué à travers sa révolution tranquille et s'est enfin constitué un état moderne, qui a ensuite pris en charge la plupart des activités que l'Église offrait, dont certaines depuis le début de la colonie. C'est de là qu'est apparue l'idée d'état providence, qui prenait justement le relais de l'église, autant pour les soins en santé, que l'éducation et les secours économiques pour les plus nécessiteux. On n'a rien inventé, puisqu'on a simplement remplacé des services déjà existants. C'est plutôt la manière d'y répondre qui a changé, en suivant des normes contemporaines appuyées par des budgets ministériels spécifiques.

 

Cette ouverture aux plus démunis et le sentiment d'une plus grande répartition de la richesse, vient de cet esprit fraternel profondément ancré dans la psyché québécoise. Encore là, ce n'est que le prolongement d'une mentalité qui perdure à travers nos gouvernements successifs et qui résiste tant à son démantèlement. D'où le côté nettement plus social-démocrate du québécois moyen et sa position centrale dans l'échiquier politique, qu'il soit au niveau provincial que fédéral. Ceci explique d'ailleurs le rejet massif des valeurs conservatrices personnifiées aujourd'hui par le gouvernement Harper et dans une moindre mesure la CAQ au Québec.

 

Toutes mes interventions sont d'ailleurs teintés par le sentiment et la volonté d'une société plus juste et équitable, où cohabitent aussi des valeurs immatérielles, qui humanisent nos rapports et nous évitent de tomber dans un matérialisme primaire. Ceci n'est pas non plus en contradiction avec l'enrichissement personnel, que je souhaite cependant davantage en parallèle avec l'enrichissement collectif. C'est pour cela aussi que je dénonce les disparités scandaleuses entre les salaires de l'aristocratie qui dirige les grandes entreprises, salaires qui dépassent plusieurs fois les taux d'augmentation permis aux travailleurs et qui suivent une progression fulgurante année après année.

 

On est donc en droit de se demander où cela va s'arrêter, car pendant que l'on coupe partout dans les programmes, sous le prétexte du besoin d'austérité. Les avantages consentis à la classe politique, ne souffrent d'aucun ajustement, et dans bien des cas ont servi de parachute doré aux plus cupides, vers l'entreprise privée. Mes objections sont évidemment clairement morales au départ, parce que c'est le citoyen moyen qui fait les frais de cette migration de la richesse vers le sommet de la pyramide. Ne dit-on pas que nous sommes les plus taxés du continent?

 

Oui le gouvernement a remplacé le clergé dans ses fonctions essentielles. Mais aujourd'hui le peuple (souverain) a son mot à dire à ce gouvernement, qui a le devoir de le représenter le plus fidèlement possible dans ses aspirations. Il n'est peut-être plus question de Ciel au bout du processus, ni de paradis (même s'il pourrait être fiscal), mais surtout d'éviter que le purgatoire actuel, nous mène pour la plupart, vers l'enfer de l'appauvrissement collectif.

 

P.S. En passant je suis d'accord avec des cours obligatoires d'économie dès le primaire, car on n'est jamais trop informé, quand il s'agit de bien gérer nos finances personnelles comme publiques.

Modifié par acpnc
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ACPNC

 

J'ai beaucoup de respect pour toi mais je crois que les citoyens doivent s'affranchir du gouvernement et se prendre en charge eux meme. Fini le maternage.

 

Tu veux une bonne retraite et bien planifie la. Attend pas que la maman gouvernement s'occupe de tout pour toi.

Combien de $ de nos taxes et impots retourne directement en service aux citoyens.

 

Ca me fait penser a une machine distributrice qui ne te remet pas ton change. Tu met 10$ dans la machine et elle te donne une palette de chocolat et tout le reste est parti.

 

La bureaucratie avec les hauts fonctionnaire , les cadres, les amis , les membres de la famille qui se font donner des jobs par les decideurs.

C'est la nature humaine et les quebecois ne sont pas plus vertueux que les autres. Tout le monde en veut plus plus plus. Les boss,les docteurs, les cadres, les politiciens etc......

 

Les syndicats et les ordres professionel ne sont pas mieux non plus ils pensent a leurs interets en premier. Ils ne me feront pas changer d'avis meme si ils depensent des milliers de $ en publicité partout pour dirent qu'ils se preocupent des citoyens ben oui ben oui.

 

La meilleur maniere de gerer son argent c'est le citoyen qu'il la entre ses mains. On connait nos besoins et limites plus que n'importe qui.

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Malheureusement dans la pratique, pour les ouvriers, planifier sa retraite ou les soins médicaux relève de l'exploit. Prenez la France championne du monde de l'Etat Providence. Les seniors y sont de plus en plus marginalisés. Pis lorsque j'ai vu ce docu où l'on voyait un travailleur américain de la catégorie socioprofessionnelle lower middle income se plaindre de ne pas pouvoir se payer une prothèse parce qu'il n'a pas les moyens de planifier une complémentaire et qu'il se voit obliger de vivre avec son handicap... ça m'a donné froid dans le dos... finalement l'Obama Care est un life saver

Modifié par Flo
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Mon pere etait un ouvrier avec pas beaucoup d'education et qui a emmigrer au Canada avec pas beaucoup d'argent dans ses poches et pourtant il a reussi a s'en mettre de coté.

 

 

Pour ce qui est des soins medicaux c'est gratuit ici mais tu a le temps de mourir avant de te faire operer.

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