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L'Économie du Québec


Habsfan

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Pour le peuple russe, comme pour une forte proportion de noirs américains, on voit la frustration qui découle des tares que sont le servage et l'esclavage dans l'histoire de ces deux pays. Pendant longtemps, ils m'avaient pas le droit se cité, et la violence continue chez les marginalisés des USA et de la Russie.

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Je reviens à l'économie du Québec. Désolé...

 

 

Le «savoir» québécois sait y faire

Le Québec fait meilleure figure que la plupart des pays du G7, notamment en matière de recherche médicale et de génie

 

 

Déjà reconnue pour son expertise dans les secteurs aéronautique, pharmaceutique et des technologies de l’information et des communications, l’« économie du savoir » québécoise est également alimentée par le travail de ses chercheurs : des données compilées par Le Devoir indiquent que la province est plus « spécialisée » dans la recherche biomédicale, en médecine clinique et en génie que la majorité des pays du G7.

 

En 2012, les trois plus importantes disciplines de recherche au Québec en sciences naturelles et génie, classées selon le nombre de publications scientifiques, étaient la médecine clinique (36 %), la recherche biomédicale (17 %) et le génie (13 %), nous apprennent les données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ). Le travail effectué par les chercheurs québécois dans ces trois disciplines phares est non seulement important à l’échelle de la province, mais également enviable par rapport aux autres pays du G7.

 

Grâce à un indice conçu par l'Observatoire des sciences et des technologies (OST) de l’UQAM à partir des bases de données de Thomson Reuters, on peut en effet déterminer le degré de « spécialisation » dans une discipline scientifique d’une entité (un pays ou une province) par rapport à une autre. Cet indice compare la quantité d’articles scientifiques produits par une entité dans une discipline donnée, par rapport à la quantité produite dans cette même discipline à l’échelle mondiale. Un indice supérieur à 1 signifie ainsi qu’un pays est plus « spécialisé » que la moyenne mondiale, et vice-versa.

 

À ce jeu des comparaisons, le Québec fait donc particulièrement bonne figure à plusieurs égards. Il tire d’abord son épingle du jeu en médecine clinique (indice de spécialisation de 1,19), ce qui le place juste en dessous de l’Ontario (1,22), mais malgré tout parmi les premiers pays du G7, derrière les États-Unis (1,24) et le Royaume-Uni (1,23).

 

En ce qui concerne la recherche biomédicale (1,19), le Québec réussit mieux que l’Ontario (1,08) et l’ensemble du Canada (1,13). Il n’est devancé que par les États-Unis (1,3) dans le cercle des sept puissances mondiales.

 

Bien que le portrait soit différent dans le domaine du génie, les résultats ont également de quoi réjouir la communauté scientifique locale. La province est moins spécialisée que la moyenne mondiale (0,91), mais elle surpasse quand même tous les pays du G7.

 

Marque de commerce

 

L’« économie du savoir » est une expression difficile à cerner et souvent utilisée à toutes les sauces, mais selon le recteur de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), Daniel Coderre, il existe à tout le moins un lien clair entre les performances du Québec dans le domaine scientifique et le type d’économie dont la province est dotée. « C’est un continuum. Si le robinet de la recherche fondamentale n’est pas ouvert au départ, il n’y a pas de recherche appliquée et de transfert technologique en entreprise par la suite, explique-t-il. L’image du chercheur dans sa cloche de verre, ce n’est pas réaliste. »

 

Selon lui, le Québec se distingue depuis longtemps du reste du Canada grâce à sa « marque de commerce » : de fréquents regroupements de chercheurs provenant de différentes universités et des consortiums de recherche faisant le pont entre universités et industries.

 

De son côté, le directeur de la recherche et de l’innovation à l’École polytechnique de Montréal, Gilles Savard, demeure prudent. Contrairement à M. Coderre, il n’associe pas directement la spécialisation de la recherche québécoise dans les trois disciplines ciblées aux caractéristiques de l’économie de la province, fondée sur le savoir. « La recherche fondamentale est beaucoup plus à long terme. Et généralement, lorsqu’on va travailler avec une entreprise, on va publier un petit peu moins en raison des secrets ou des brevets », affirme-t-il.

 

À la lumière des résultats, il remarque surtout que le Québec est plus « équilibré » que les autres pays du G7, y compris les États-Unis et le Royaume-Uni qui sont « surspécialisés » en médecine clinique. Pour ce qui est du génie, il estime que les résultats plus faibles du Québec et des autres pays du groupe des sept sont influencés par la forte spécialisation de la Chine, de l’Inde ou encore de la Corée du Sud.

 

Le dynamisme de la recherche fondamentale et industrielle n’est évidemment qu’un des facteurs pouvant être liés à une « économie du savoir », dont la définition est variable. En 2010, l’économiste principale chez Desjardins, Joëlle Noreau, a analysé le cas québécois en mesurant, entre autres choses, les exportations de biens de haute technologie et le nombre de travailleurs affectés à la recherche et développement.

 

http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/417917/le-savoir-quebecois-sait-y-faire

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According to RBC, Quebec's GDP growth for 2014 will drop from a forecasted 1.7% to 1.4% see rationale:

 

"Domestic demand in Quebec is soft as consumers deal with a rising tax burden and uncertain employment prospects. In the circumstances, businesses have been reluctant to turn on the investment tap or hire more workers.

 

Housing carried the Quebec economy for a long time but new housing starts have tumbled a long way from levels just three years ago. RBC estimates housing starts at 33,300 for 2015, more than 30 per cent below their level in 2011.

 

Households have been very selective in their expenses, notes Hogue. They’re spending less on housing, restaurants and entertainment but more on motor vehicles.

 

The public sector has stepped up spending in some areas but can’t really help much, given the huge fiscal pressures at all levels of government.

 

The weak provincial economy translates into a soft job market. So far this year, employment has been flat with declines registered in both private-sector jobs and full-time positions."

 

 

Its extremely important to get personal income taxes down - otherwise our economy will continue to stall. Stop wasting time on all these commissions and studies on how to reduce the deficit etc.

 

I did not check at first who posted this. I just said damn its so negative it has to be mark_ac who posted it... and.. TADA!

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1.7% is so so low... Québec is asphyxiated.

 

Certes, un taux de croissance de 1.7%--maintenant revu à la baisse à 1.46%, est bien bas. Mais il ne faut pas s'en surprendre. Certaines composantes de la demande globale, comme la construction résidentielle et les investissements publics, avaient récemment atteint des niveaux qui étaient selon moi insoutenables; autrement dit des baisses étaient inévitables. Dans ce contexte, le fait que l'on prévoit encore un croissance économique positive, si modeste soit-elle, est déjà remarquable. Dans l'avenir, il faudra d'autres "moteurs" pour alimenter la croissance. Une hausse des investissements privés est évidemment souhaitable, mais encore faut-il que les perspectives de rendement soient au rendez-vous. Le fardeau fiscal (comparatif) est un facteur, mais cela n'explique pas tout, loin de là. Le taux de change affecte la compétitivité des entreprises, non seulement sur le marché extérieur (=exportations) mais également sur le marché intérieur (=importations), car les entreprises d'ici doivent lutter pour conserver leurs parts de marché, partout. Plus globalement, on continue aussi d'observer des changements dans la demande globale, ce qui dans certains cas affecte négativement des secteurs de l'économie québécoise--un exemple évident étant les pâtes et papiers.

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1.7% is so so low... Québec is asphyxiated.

 

 

Canada Has Dutch Disease, Bank Of America Declares

The Huffington Post Canada | By Daniel Tencer

Posted: 09/10/2014 2:31 pm EDT Updated: 09/10/2014 2:59 pm EDT

 

Is Canada’s oil sector harming the rest of the economy? According to Bank of America Merrill Lynch, the evidence points to yes.

 

In a new report, the bank has come out squarely in favour of the "Dutch Disease" theory — the notion that Canada's oil and gas boom has driven up the loonie to the point it's hurting other export-dependent parts of the economy.

 

“Ten per cent of our economy is due to energy. That’s a relatively small share, but when you look at our currency we’ve seen an increasing correlation between the Canadian dollar and the price of energy,” BofA Merrill Lynch economist Emanuella Enenajor, a former CIBC economist and one of the authors of the new report, told BNN.

 

The idea that Canada is suffering from Dutch Disease is not new, but it has become a political hot potato. Western Canadian and Conservative politicians bristle whenever someone suggests the oil industry is hurting the rest of Canada’s economic prospects.

 

Then-Bank of Canada Governor Mark Carney shot down the Dutch Disease theory in 2012, arguing Canada should seize on opportunities to expand on its oil wealth, rather than fret about possible damage done to other industries.

 

Yet the evidence for Dutch Disease is strong. Even as the energy sector boomed in recent years, export-dependent manufacturing took a huge hit, with the sector losing jobs every year since the Great Recession half a decade ago.

 

Canada’s manufacturing sector shrank at the fastest pace seen in any developed country between 2002 and 2011, according to research from the U.S. government. It contracted by 11.5 per cent in a period during which U.S. manufacturing grew by 23.2 per cent.

 

Even today, with exports hitting a record high thanks to a stronger U.S. economy and a slightly weaker loonie, Canadian manufacturers aren’t creating jobs. The sector lost 1.7 per cent of all its jobs over the past year, according to StatsCan data.

 

Simply put, Canada is no longer a place where manufacturers invest in creating new jobs, and most economists will tell you the value of the dollar has more than a little to do with that.

 

“In the late ‘90s, exports were about 40 per cent of GDP, today they’re closer to 30 per cent,” Enenajor said.

 

Her report predicts that crude oil will account for 27 per cent of all of Canada's exports by 2025, the country's single largest export.

 

But does Canada really have a “petro-dollar”? Have we been reduced to an economy whose fortunes rise and fall with the price of Brent crude (or Western Canadian Select, as the case may be)?

 

Maybe, maybe not, but the world is certainly treating the loonie like it’s a petro-currency, Enenajor told BNN.

 

“The perception that it’s a petro-currency has strengthened over the past 15 years,” she said. Her report noted that every 10-per-cent increase in the price of oil translates into a "persistent" 1.2-per-cent increase in the value of the loonie.

 

Enenajor sees some good news on the horizon, in the form of a weaker Canadian dollar. BofA is forecasting an 88-cent loonie by the end of the year, which should help make Canadian manufacturers more competitive.

 

But despite the recent economic pick-up, “we’re still in a Dutch Disease scenario,” Enenajor said.

 

http://www.huffingtonpost.ca/2014/09/10/dutch-disease-canada_n_5798954.html

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Une belle démonstration du danger de mettre tous ses oeufs dans le même panier. Finalement la richesse de l'Alberta est en train d'appauvrir le reste du pays, en créant un déséquilibre qui risque de se répercuter négativement à long terme, sur toute l'industrie manufacturière et les exportations de biens transformés. La croissance de la péréquation montre bien que peu à peu on est en train de bâtir un pays d'assistés sociaux dépendants du pétrole albertain. Il est impératif de revenir à une économie plus équilibrée, en la recentrant vers les provinces exportatrices, là où réside et travaille la majorité des canadiens. Pour cela il faudra mettre les conservateurs dehors, qui sont en grande partie responsables de la détérioration des conditions économiques du Canada central.

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"Malheureusment ce n'est pas en votant pour le NPD que ça va se faire!!!"

 

Wow, quelle désastre que ces twits nous représentent.

 

Ils ont même supportés le financement fédéral de Muskrat Falls (la liaison vers la NÉ en fait, expressément fait pour bypasser le Qc).

 

Une ligne via le Québec (même en payant des droits appropriés de passage) aurait été beaucoup moins chers et moins risquée.

 

Terre Neuve va bientôt (avec nos impôts fédéral) inonder/déprimer le marché américain, et ce, probablement à perte. (et des pertes pour HQ aussi)

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