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Un autre excellent article d'Alain Dubuc trouvé*sur cyberpresse.ca.

 

http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/alain-dubuc/201210/25/01-4587121-la-maturite-energetique.php

 

La maturité énergétique

 

Alain Dubuc

La Presse

 

 

Bien des Québécois n'aiment pas le gaz de schiste. Ils n'aiment pas non plus l'idée d'exploiter du pétrole dans le Golfe, ni dans l'île d'Anticosti. Ils détestent le pétrole sale de l'Alberta. Et ils aiment encore moins l'extraction de l'uranium.

Mais les Québécois, souvent les mêmes, tiennent au filet de sécurité sociale. Ils en voudraient même plus, comme la gratuité scolaire. Ils ne veulent pas qu'on touche à la santé ou aux services sociaux. Ils n'aiment pas payer plus d'impôts, même pas un petit 200$ pour éviter des compressions en santé. Ils savent aussi que nous traînons une grosse dette que nous allons refiler à nos enfants.

 

Comment fait-on pour concilier le premier paragraphe et le second? On s'assoit, on réfléchit, on se comporte en adultes plutôt qu'en ados gâtés. Et on constate que, pour atteindre les objectifs du deuxième paragraphe, on a besoin de croissance, notamment celle que peuvent permettre les éléments du premier.

 

Dit autrement, il faut trouver un point d'équilibre entre le rêve et la réalité. Ça ne veut pas dire qu'il faut faire n'importe quoi au nom de la croissance, mais plutôt essayer de définir ce qui est acceptable et raisonnable.

 

 

Mais les Québécois sont dans des espèces de limbes. Écolos en paroles, mais pas en actes. Contre le développement, sans en accepter les conséquences. Un flou intellectuel que l'on masque avec des termes comme moratoire, concept totalement creux si on n'en précise pas le sens. Un moratoire, c'est une suspension. Ça ne veut rien dire en soi si on ne dit pas pourquoi, pour combien de temps, à quelles conditions.

 

Cette confusion nous mène à une foule de contradictions. Nous sommes contre le gaz de schiste, mais presque le tiers du gaz que nous importons en est. Nous ne voulons pas du pétrole des sables bitumineux qui parviendra peut-être à Montréal par oléoduc, mais nous acceptons que 40% de celui que nous consommons arrive par bateau de l'Algérie.

 

Le gouvernement Marois veut réduire notre dépendance à l'énergie étrangère, surtout en réduisant notre consommation d'hydrocarbures. C'est bien, car 15 milliards sortent chaque année du Québec pour acheter des produits pétroliers, et deux autres milliards pour le gaz. Mais la meilleure façon d'y parvenir, c'est de compter sur notre propre gaz et notre propre pétrole.

 

Ce n'est pas le gouvernement Marois qui a créé cette confusion, mais il l'encourage par ses messages contradictoires et par la nomination de Martine Ouellet comme ministre de l'Énergie et des Ressources. Une militante qui, dès sa nomination, a dit qu'elle ne voyait pas de jour où le gaz de schiste serait exploitable. Elle a été forcée de nuancer ses propos depuis, mais son attitude à l'égard de cette ressource qu'elle estime être à «haut risque» n'a pas changé.

 

Et pourtant, le gaz de schiste a révolutionné les États-Unis, comme moteur de croissance et outil d'indépendance énergétique. Et si la France a décrété un moratoire, le reste de l'Europe - Espagne, Suède, Pays-Bas, Irlande, Danemark, Allemagne - étudie sérieusement la filière.

 

On ne souhaite certainement pas que Mme Ouellet ait l'enthousiasme débridé de Nathalie Normandeau sur le sujet. On est tous d'accord pour s'opposer à l'exploitation de ce gaz non conventionnel s'il comporte des risques environnementaux ou s'il menace la qualité de vie.

 

Mais on s'attend à ce que la ministre ait un esprit ouvert quand nous aurons les résultats de l'Évaluation environnementale stratégique, et qu'elle joue un rôle de facilitateur pour surmonter les obstacles et assurer le développement de cette ressource si cela peut se faire dans de bonnes conditions. Il est assez évident que si la ministre est contre en partant, ça n'arrivera jamais.

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Membres prolifiques

A made-in-Quebec natural gas industry would help to build a stronger Quebec. It would mean lower gas prices and huge savings for both households and businesses. This would make Quebec businesses more competitive, which translates into more exports, more jobs, and less out-migration.

 

Read more: http://opinion.financialpost.com/2012/10/24/the-next-alberta/

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Talisman Energy Inc. is putting a lid on any further investment in Quebec’s controversial shale gas sector.

The Calgary-based company says in its latest quarterly financial results that it has decided not to commit any more money to shale-gas exploration and assessment activity in the province.

 

Read more: http://www.theglobeandmail.com/globe-investor/talisman-suspends-shale-gas-exploration-in-quebec/article4753334/

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Things are great in Quebec - or so said La PResse this morning!

 

C'était un sujet différent : La Presse parlait de la condition de Montréal -pas du Québec. Visiblement, tu ne connais pas suffisamment la langue de Molière pour comprendre les nuances de notre langue. C'est ça*ou tu es malhonnête. Je ne sais pas laquelle de ces deux possibilités me déplait le moins.

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  • 2 semaines plus tard...

Le petrole serait peut etre difficilement extrayable dans le Golfe, mais il faudrait essayer quand meme avant que Terre-Neuve aie pompe toute la reserve.

La raffinerie de Shell en demantellement pourrait servir a la nouvelle societe d'etat.

C'est clair que plus on attend plus on manque le bateau.

 

Meme si le nouveau gouvernement en parle, ca ne fait pas partie vraiment partie de ses plans.

L'autres gouvernmenet (PLQ) n'a rien fait la dessus non plus.

Personne ne tient ce projet a bout de bras, ce n'est donc pas sur l'agenda.

On peut oublier ca jusqu'a la prochaine election.

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  • 3 semaines plus tard...

Old Harry: la CAQ veut voir «l'entente secrète» d'Hydro

Publié le 28 novembre 2012 à 10h18

 

(QUÉBEC) Alors que la première évaluation environnementale sur le gisement Old Harry est sur le point d'être terminée, la Coalition avenir Québec (CAQ) presse le gouvernement péquiste de dévoiler «l'entente secrète» d'Hydro-Québec.

 

En 2003, la société d'État a conclu une entente avec l'entreprise néo-écossaise Corridor Resources. Elle a obtenu les permis d'exploration de ce gisement, qui se chevauche la frontière entre Québec et Terre-Neuve dans le golfe du Saint-Laurent.

 

Selon cette entente, Hydro-Québec pourrait «payer jusqu'à 50% des frais de forage, mais recevoir un minimum (de 19% à 40%) des redevances sur les profits», dit le député caquiste François Bonnardel. Hydro-Québec pourrait aussi devoir payer 500 000$ pour avoir droit aux redevances sur les profits.

 

«Est-ce qu'on a des indications qu'Hydro-Québec pourrait peut-être revoir cette entente ou vendre ses parts là-dedans?», a lancé M. Bonnardel à la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet.

 

Dans la portion terre-neuvienne du gisement, des relevés sismiques ont déjà commencé. Il y a toutefois encore un moratoire en ce qui concerne la portion québécoise. Une étude environnementale stratégique sur le golfe doit être remise d'ici à la fin de l'année, a rappelé Mme Ouellet.

 

Une autre sur le gisement devrait suivre. La ministre veut examiner ces études avant de parler de l'entente. «Le golfe du Saint-Laurent, a-t-elle dit en Chambre, est un milieu encore plus sensible que le golfe du Mexique, donc il faut s'assurer que l'exploitation du pétrole qu'on y fera pourra se faire de façon responsable, sans dommage à l'environnement et en respectant les collectivités qui sont alentour. On pense plus particulièrement aux Îles-de-la-Madeleine. Donc, une étape à la fois.»

 

Québec a conclu en mars 2011 une entente avec le fédéral pour avoir le droit d'exploiter le gisement. Des lois miroirs sont en préparation pour y donner suite. Québec doit aussi s'entendre avec Terre-Neuve, qui ne reconnaît pas la frontière maritime qui sépare le gisement.

 

Le chef de la CAQ, François Legault reproche à la première ministre Pauline Marois de ne pas avoir organisé une rencontre à ce sujet avec son homologue terre-neuvienne la semaine dernière lors du Conseil de la fédération.

 

http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201211/28/01-4598524-old-harry-la-caq-veut-voir-lentente-secrete-dhydro.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS3

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  • 2 semaines plus tard...

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