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etienne

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Tout ce qui a été posté par etienne

  1. J'étais au deux shows (Stevie Wonder et Patrick Watson) et je peux dire que c'est vrai que la différence était notable dimanche. Premièrement, le show de Stevie a commencé 45 minutes en retard, après une interminable suite de vidéo et discours des organisateurs. Deuxièmement le son étais vraiment à chier à l'arrière (j'étais coincé à l'intersection Président kennedy et Jeanne-Mance). Troisièmement les axes de circulation étaient franchement déficient. Du coup, on était toujours pris dans les coins, à attendre, à déranger des gens qui se sont immobilisé... etc. L'ENFER ! J'ai resté même pas une demi-heure, un vieux qui était derrière moi m'a vraiment fait chier juste parce que je "dansais" un peu. Je me balançais un peu sur mes pieds, après une heure debout à attendre, et il m'a dit que je savais pas vivre. Je suis parti avant de succomber au goût de lui étamper mon point dans le front. (je sais que c'est gratuit, mais la violence lorsqu'elle n'est pas extériorisée est toujours plus explosive). Pour le show de patrick Watson je suis arrivé 1h à l'avance. Il y avait en masse de place à l'avant de la scène, le couloirs de sortie était vachement bien fait, et respectés . Il faisait beau, l'ambiance était relaxe, poétique, enivrante. Je ne suis pas un amateur de voix en général, mais il faut dire que la vois de Patrick Watson a quelquechose de magique. C'est fou quand en duo avec Lhasa, tu te rend compte que c'est Watson qui chante le plus aigüe ! Vraiment, l'expérience a été totale: on en a eut plein les yeux et plein les oreilles. Il a même poursuivit son habitude de venir faire une toune dans la foule en acoustique (ou presque, et 3 tounes cette fois avec son système de hauts parleurs-sac-à-dos). Mais ce qui a vraiment été brillant de la part de Watson, c'est de rajouter deux autres rappels inattendus 5 à 8 minutes après les fins de chaque segment provocant ainsi trois vagues de départ successives, réduisant le flot en quelquechose de franchement potable. Ceux qui sont resté pour le 2e rappel ont eut droit à son très très populaire succès The Great escape : à voir ici (extrait no. 15). Les derniers à partir ont apprécié une version très blues de Bright Shinny Lights : qu'on peut voir ici(extrait no. 16). Vraiment, j'ai adoré ce show. Et c'est vrai que la place du quartier des spectacles à beaucoup à offrir en autant que ce soit fait convenablement. On excusera au FIJM d'avoir eut trop d'ambition au point de faire son baptême avec Stevie Wonder, avec tous les imprévus que comporte une première. Mais la place, une fois rodée, est un puissant instrument à plaisir, et à beaux souvenirs. À quiconque à eut cette belle idée de trancher dans cette butte un morceau d'espace urbain, je dit BRAVO.
  2. C'est pas possible. Il faut qu'ils laissent un corridor pour le passage des véhicules d'urgence sur Jeanne Mance.
  3. Bon, ça va faire le chialage ! On va arrêter de pleurnicher sur le sort de nos pauvres Westcliff (qui voulait juste faire son stationnement sous-terrain anyway) SITQ ET Hines (***** le grand luxe) et Magil-Laurentienne... S'ils étaient sérieux, ils aurait déja été de l'avant avec leur projet. S'il y a rien à ce jour c'est parce qu'ils ont mal canné, mal préparé, mal ficellé leur projets. Trust me, je ne vais pas pleurer pour eux . Et pointer le gouvernement, encore, 7 ans après que Jean Charest aie posé devant la cité du commerce électronique en dénonçant l'aide gouvernementale aux entreprises qui allaient s'installer là et dans la cité du multimédia. Common. Libéral's sissie's. When will you stop whinning ? Ça fait 7 ans que vous êtes en charge du pouvoir câlvaire ! Quand est-ce qu'on va arrêter d'accuser le PQ.. de 2002 (!?!) de tous les troubles du Québec. Cibole. Bernard Landry a réussi à aller chercher Ubisoft pour qu'ils s'installent ici. Il a signé la "paix des Braves" qui permet maintenant les grands projets hydro-électriques sur la Romaine. Il est responsable du regain en immobillier à Montréal, il a initié un cycle de développement important avec la Cité du Multimédia, si vous voulez mon avis. Il a appuyé sur l'accélérateur parce que le privé était trop timide. Et après ça c'est qui qui est accusé de chiâler ? Les promoteurs des ces projets sont tellement branleux, même si le gouvernement n'était pas intervenu, ils attendraient encore "les conditions optimales" pour partir leur chantier. Anyway ils ont tous leur temps, les stationnements de surface leur rapportant des millions ! Arrêtez donc de remettre la faute à des gens qui sont même plus là depuis 7 ans. Si vous investissiez juste la moitié du temps que vous passez à chialer sur les gouvernements à mieux ficeler vos projets, tous les architectes de la ville travailleraient en ce moment. Au lieu de ça on s'assis sur son jambon pis on regarde passer le train. Et les architectes attendent sagement le prochain appel en espérant pourvoir survivre sur les peanuts de petits projets publiques ... Désolé. Mais on m'a assez taxé d'appartenir au chiâleux, je me permet comme d'autre le plaisir de chiâler contre les chiâleux à mon tour !
  4. Municipal corruption in Canada Water and grime Jun 25th 2009 From The Economist print edition Montreal’s mayor under pressure BACK in the 1940s and 1950s Montreal was notorious in Canada for municipal graft. Recent allegations in Quebec’s largest city remind some of those days. The police have five separate investigations under way into suspected fraud, kickbacks and favours involving tens of millions of dollars. Two of the probes touch former sidekicks of Gérald Tremblay, the mayor since 2002. Few suspect that Mr Tremblay, with a long previous career in Quebec’s Liberal party, is crooked, and there is no evidence of that. But La Presse, the main federalist paper in Montreal and once a staunch supporter of the mayor, has twice called for him to resign. He shows no sign of doing so. The scandals centre on construction firms thought to have underworld ties. The mayor’s chief of staff was suspended last year over allegations that he organised the sale of municipal property for a fraction of its real value. One 38-hectare site, valued at C$31m ($27m), was sold for C$4.4m to a developer who not long before had been photographed by police with Nicolo Rizzuto, an octogenarian mobster and father of Canada’s top mafioso. (The developer also has a record of evading taxes, issuing false bills and bribing officials.) The second involves a C$356m contract to control water use by installing meters in commercial properties and by building underground valves. The contract went to a consortium led by Tony Accurso, an old friend of Frank Zampino, who headed the city council’s executive committee. Before and after the contract was awarded, Mr Zampino and his wife holidayed on Mr Accurso’s yacht. Mr Zampino then left politics and took a job with the other company in Mr Accurso’s consortium for a salary of C$400,000. La Presse has marshalled evidence suggesting that the works could be done for a third of the price. Mr Zampino has since resigned from his new job. Both men deny any wrongdoing. The mayor has suspended the contract pending an audit. He has also rounded on La Presse, accusing it of “a hidden agenda” to get rid of him. After the paper this month claimed that a contractor repairing the roof of city hall was shaken down for a C$40,000 bribe, Mr Tremblay said: “It’s not up to La Presse to elect the mayor of Montreal, but the citizens.” Polls suggest that when they do so in November they may shun Mr Tremblay for Louise Harel, a left-wing Quebec separatist. http://www.economist.com/world/americas/displaystory.cfm?story_id=13905546
  5. Ok, j'ai trouvé. En effet, Garou prévoit faire construire un hopital privé avec condo-hotel en face du futur CHUM.
  6. La fermeture annoncée du Medley ?!? Quand ça, où, comment, qui ça ?
  7. 4000 sérieux ? C'est beaucoup trop de places 4000
  8. Est-ce que quelqu'un sait exactement combien de places de stationnement sont prévues ?
  9. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VOICI L'ENTRÉE DU STATIONNEMENT Source: Phd architecture
  10. Publié le 19 juin 2009 à 00h30 | Mis à jour à 06h24 Autoroute Bonaventure: «Une nouvelle entrée de ville prestigieuse» La Société du Havre de Montréal (SHM) a convaincu la Ville de Montréal de bonifier le réaménagement de l'autoroute Bonaventure aux portes de la métropole. Le projet est ambitieux. Il créera un quartier moderne, chic, vert et agréable. Mais pour qu'il soit écologique, il faudra créer un corridor exclusif pour autobus ce qui portera son coût de 142 à 228 millions. Et encore, si l'Agence métropolitaine de transport (AMT) est d'accord et si le gouvernement du Québec finance la différence, soit 86 millions. À en croire le maire Gérald Tremblay, des travaux préliminaires d'infrastructures souterraines pour paver la voie à ce nouveau quartier commenceront dans les jours qui viennent. Avec trois mois de retard. En mai 2008, ils étaient prévus pour mars 2009. Le collecteur Williams sera réparé et la Commission des services électriques procédera à des réparations. Mais quand débutera la déconstruction de l'autoroute? On ne le sait pas encore. Le maire pense que la «nouvelle entrée de ville prestigieuse» sera terminée en 2013. Le concept proposé s'articule autour des îlots centraux, du viaduc ferroviaire du Canadien National, du front ouest du faubourg des Récollets, de l'îlot de la Commune au sud, du corridor Dalhousie à l'ouest et du réaménagement du corridor Bonaventure, secteur où l'autoroute sera ramenée au sol et transformée en artère urbaine. L'abaissement de l'autoroute commencera par une descente du tablier routier entre les rues de la Commune et Brennan. À partir de la rue Brennan, l'artère sera divisée en deux chaussées qui répartiront la circulation de part et d'autre des îlots centraux, sur les rues Duke vers le nord et De Nazareth vers le sud. L'an dernier, la SHM avait estimé le coût public du projet à 90 millions. Indexé au dollar d'aujourd'hui, on est rendu à 101 millions. Mais il y a eu depuis plus d'une quarantaine d'études en aménagement, circulation, transport, environnement, archéologie, infrastructures souterraines et pour l'avant-projet routier. De ces études découlent des bonifications nouvelles: plus de verdure, plus d'art, plus de beauté, plus de sols contaminés à extraire aussi. On arrive à 142 millions. Selon la présidente de la SHM, Isabelle Hudon, la création du Quartier Bonaventure, plutôt que la démolition pure et simple de l'autoroute, offre des avantages économiques pour les gouvernements et un retour sur l'investissement assuré pour les Montréalais. Les sommes investies par la Ville et par l'AMT généreront 6,7 fois plus d'investissements du secteur privé, soit 1,53 milliard. Ces investissements procureront des revenus municipaux de 99 millions pour la vente de terrains, les permis de construction et les droits de mutation, et, à terme, des revenus de 32 millions en taxes foncières. Les revenus anticipés pour Québec et Ottawa s'élèvent à 224 millions et 96 millions. Le projet est donc grandiose. Le maire est enthousiaste. «Je tiens à féliciter toute l'équipe de la Société du Havre de Montréal et ses consultants, notamment la firme Cardinal Hardy, pour la qualité du projet qui sera soumis prochainement à la consultation par l'Office de consultation publique de Montréal», a-t-il dit, jeudi, en conférence de presse. La SHM a recommandé que le projet soit résolument tourné vers l'avenir. Mme Hudon insiste sur l'importance de donner la priorité au transport collectif et actif : les piétons, les vélos, les autobus, le tramway, les voitures hybrides, le covoiturage. Sept tracés de transport en commun ont été étudiés. La SHM recommande de créer un corridor exclusivement réservé au transport collectif dans la rue Dalhousie, notamment pour faire circuler plus rapidement les autobus métropolitains jusqu'au terminus du centre-ville. Mais ce projet de corridor relève de l'AMT. Le ministère des Transports lui serait favorable. Il faut dire que 20 000 personnes de la rive-sud arrivent dans ce secteur par autobus chaque matin et 12 000 en automobile. L'objectif visé est de faire en sorte que parmi ces 12 000 automobilistes, 3 800 décident finalement d'utiliser un transport en commun à la place quand le corridor sera créé. «Mais il faudra qu'il y ait une meilleure fréquence, de meilleurs horaires et un service plus confortable afin d'être concurrentiel par rapport à l'auto», a dit Mme Hudon, jeudi, rappelant que le transport en commun «c'est économiquement rentable pour la métropole». Pour le responsable du transport à la Ville de Montréal, le conseiller André Lavallée, la discussion du corridor fait consensus dans la région. «Tout indique que le ministère des Transports est tout à fait à l'aise avec ça», dit-il. Le projet a reçu le soutien «enthousiaste» de l'organisme Transport 2000, de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et de Dinu Bumbaru, directeur des programmes de l'organisme Héritage Montréal.
  11. Autoroute Bonaventure: un boulevard urbain priorisant le transport en commun Écrit par Marilou Séguin sur RueFrontenac Jeudi, 18 juin 2009 20:57 Mise à jour le Jeudi, 18 juin 2009 22:57 Perspective des îlots centraux vers le sud à partir du boulevard René-Lévesque. Source: Groupe Cardinal Hardy/Société du Havre de Montréal La Ville de Montréal souhaite profiter du réaménagement de l’autoroute Bonaventure en boulevard urbain, au coût de 141 millions, pour créer un nouveau quartier et implanter un premier corridor exclusif de transport en commun. Basé sur le rapport de la Société du Havre de Montréal, le concept dévoilé jeudi propose l’abaissement de l’autoroute Bonaventure entre les rues de la Commune et Brennan. De là, l’artère urbaine se diviserait en deux chaussées de quatre voies répartissant la circulation de part et d’autre d’îlots centraux, sur les rues Duke vers le nord et De Nazareth vers le sud. En plus de permettre le rétablissement des liens entre le quartier Griffintown et le faubourg des Récollets, le projet vise la construction éventuelle de 2800 unités de logement sur les îlots centraux. Le concept, qui fait une grande place à la verdure et aux œuvres d’art, prévoit aussi la création d’une vaste place publique au cœur des îlots centraux. Le secteur à l’étude couvre 29 hectares. Il est délimité par la rue Dalhousie à l’ouest, la rue Saint-Jacques au nord, les rues Queen, Saint-Henri et Gauvin à l’est et la rue de la Commune au sud. Les terrains sous la structure élevée de l’autoroute Bonaventure entre les rues Duke et De Nazareth appartiennent à la Ville de Montréal. Source: Société du Havre de Montréal «Loin de recommander un projet de démolition, nous souhaitons plutôt que l’on débute rapidement la transformation radicale d’une voie autoroutière en une artère urbaine à l’échelle humaine et en nouveau quartier habité», a déclaré Isabelle Hudon, présidente du conseil d’administration de la Société du Havre. Objectif : 2013 Les travaux d’infrastructures et de voirie devraient se terminer en trois ans et demi, ce qui permettrait à la Ville de Montréal de disposer d’une nouvelle entrée dès 2013. Même si le projet doit d’abord être soumis à l’Office de consultation publique de Montréal, des travaux préparatoires d’infrastructures souterraines débuteront ce mois-ci. «Ce que le projet du quartier Bonaventure démontre, c’est que Montréal bouge, que Montréal est plus que jamais en action», a souligné le maire Gérald Tremblay en conférence de presse. Retour sur investissement Initialement évalué à 90 millions, le projet a vu ses coûts augmenter à 141,7 millions au terme de l’avant-projet détaillé. L’indexation des coûts et l’agrandissement du territoire d’intervention expliquent en partie ce bond de la facture. Perspective des îlots centraux vers le sud à partir du boulevard René-Lévesque. Source: Groupe Cardinal Hardy/Société du Havre de Montréal Selon le rapport de la Société du Havre, l’exercice serait toutefois rentable : plus de 1,5 milliard d’investissements privés sur 20 ans est prévu dans la foulée du réaménagement. Des investissements qui procureront des revenus municipaux de 99 millions pour la vente des terrains, les permis de construction et les droits de mutation, avec à terme des revenus de 32 millions en taxes foncières. Le maire Tremblay a indiqué que la création du quartier Bonaventure éliminera des dépenses de réfection de plus de 45 millions d’ici cinq à huit ans. Un délai de récupération des investissements de neuf ans est projeté. Priorité aux transports collectifs Le rapport d’avant-projet de la Société du Havre propose aussi la création d’un corridor exclusif réservé au transport collectif, baptisé «Corridor Dalhousie», au coût de 86 millions. Les autobus métropolitains pourraient ainsi circuler plus rapidement jusqu’au terminus centre-ville et dans le sens inverse. Les autobus en provenance ou en direction de l’Île-des-Sœurs pourraient également y circuler. Selon le rapport, le corridor Dalhousie permettrait de réduire d’environ 20% le débit automobile dans l’axe Bonaventure, ce qui fait près de 4000 véhicules de moins sur la route chaque jour. Circulation automobile Le réaménagement de l’autoroute Bonaventure pourrait toutefois donner bien des maux de tête aux automobilistes. Le maire Tremblay a reconnu que les Montréalais pourraient se retrouver avec deux chantiers autoroutiers majeurs dans la métropole au cour des prochaines années, la réfection du complexe Turcot étant présentement étudiée par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement. Et une fois achevée, la transformation de l’autoroute Bonaventure en boulevard urbain rompra le lien direct avec l’autoroute Ville-Marie. Le rapport de la Société du Havre précise que l’itinéraire entre l’autoroute Ville-Marie et le pont Champlain sera redirigé à travers l’échangeur Turcot. Une voie d’entrée et une de sortie pour l’autoroute Ville-Marie seraient toutefois maintenues. Vue aérienne des volumes proposés dans le Quartier Bonaventure vers l’est à partir de Griffintown. Source : Interlope Multimédia/Société du Havre de Montréal
  12. etienne

    Corruption à la ville

    En 1940, Montréal est mise sous tutelle par LES LIBÉRAUX! ce qu'ils ont réussit à faire ? Imposer le canal maritime du Saint-Laurent, condition pour que les États-Unis se joignent à*la 2e guerre mondiale... Bien sûr que je sais ce que LES LIBÉRAUX sont capable de faire pour Montréal: la détruire !
  13. etienne

    Corruption à la ville

    Je pense que Tremblay est bien capable de torpiller son image lui-même. Ça va mal pour lui, et il aura beau faire des bons coups (BIXI, place du quartier des spectacles) il est trop tard. Son chien est mort. Je suis un fan de Richard Bergeron, tout le monde sait ça, mais je pense pas que ce soit un parti pris politique qui m'empêche de trouver ça dégueulasse ce qui se passe à la Mairie. Il faut qu'on réfléchisse à l'avenir de la Mairie en bonne connaissance de cause, et c'est un fait qu'il y a 6 enquêtes de la SQ sur différentes magouilles de l'administration Tremblay. Accuse moi de faire de la petite politique si tu veux, mais comment est-ce qu'on peut accepter un tel niveau de corruption sans se poser des questions sur celui qui occupe le plus haut poste ? Il y a une culture établie, qui n'est pas étrangère au scandale des commandites... d'ailleurs, Claude Dauphin était cité dans le fameux rapport de de Gomery. Comment justifier l'injustifiable ? Défendre Tremblay ? Ça sent mauvais, et enfin on va pouvoir faire de l'air.
  14. etienne

    Corruption à la ville

    Le contrat des compteurs d'eau sous la loupe de la SQ Publié le 17 juin 2009 à 06h30 | Mis à jour à 06h36 Sara Champagne La Presse Une sixième enquête reliée à l'administration du maire Gérald Tremblay a été ouverte par la Sûreté du Québec. Depuis un mois, la section des crimes économiques passe au peigne fin tous les détails du contrat des compteurs d'eau pour déterminer s'il y a eu «complot visant un partage des contrats de la Ville de Montréal». Selon les informations recueillies par La Presse, l'enquête a démarré le 2 mai dernier, au lendemain d'une plainte de 16 pages déposée par Richard Bergeron, chef de Projet Montréal et élu dans le Plateau. À la SQ, le sergent Richard Gagné a confirmé qu'une enquête est en cours, hier, sans être en mesure d'en dévoiler les détails pour ne pas nuire au travail des policiers. Joint en après-midi, Richard Bergeron a expliqué que deux agents de la division des crimes économiques, dont un haut dirigeant, l'ont interrogé durant deux heures. «Ils ont pris ma plainte très au sérieux», a-t-il d'abord dit. «Ils m'ont ensuite expliqué que ma plainte était recevable. Mais de ne pas les rappeler pour en connaître les développements. Que ça pourrait prendre entre quatre mois et deux ans avant d'avoir des nouvelles, probablement par le truchement des médias.» En mai dernier, une séance extraordinaire convoquée par le maire de Montréal, au sujet des compteurs d'eau, révélait qu'une clause empêchait les soumissionnaires d'avoir toute forme de conversation avec les élus durant l'appel de propositions. Or, l'ancien président du comité exécutif, Frank Zampino, a séjourné deux fois sur le yacht de Tony Accurso, codirigeant du consortium GENIeau, avant et après le processus. Au lendemain de la séance, le nouveau vérificateur général de la Ville de Montréal, Jacques Bergeron, était saisi du dossier. Il doit déposer son rapport à l'automne, avant les élections municipales du 1er novembre. Le contrat des compteurs d'eau attribué à la firme GENIeau, formée de Dessau et Simard-Beaudry, d'une valeur de 356 millions, est le plus important de l'histoire de Montréal. Frank Zampino a travaillé quelques semaines comme bras droit du PDG de Dessau, avant de démissionner dans la tourmente.
  15. etienne

    Corruption à la ville

    Rénovations à l'hôtel de ville: la SQ enquête Publié le 15 juin 2009 à 23h40 | Mis à jour le 16 juin 2009 à 10h07 André Noël La Presse La Sûreté du Québec a ouvert une enquête sur une possible tentative d'extorsion et de corruption par un membre important du crime organisé et portant sur un contrat de 10,6 millions pour la réfection du toit de l'hôtel de ville de Montréal, a appris La Presse. L'entrepreneur qui a obtenu le contrat, Paul Sauvé, affirme qu'un membre d'une famille connue de la mafia lui a demandé 40 000 $, une somme selon lui destinée à deux élus du parti du maire Gérald Tremblay, Union Montréal. En échange de l'argent, M. Sauvé a compris qu'il obtiendrait l'assurance que son entreprise, L.M. Sauvé, pourrait continuer à travailler sur le chantier et à être payée par la Ville tous les mois, tel que convenu, et ce même si L.M. Sauvé était en situation de faillite. Il a rapporté cet incident à une réunion de chantier à l'hôtel de ville à la mi-mars. L'administration du maire Gérald Tremblay a immédiatement alerté le Service de police de Montréal. «Les allégations de M. Sauvé ont été portées à notre attention, a dit Jean Racicot, responsable des relations avec les médias à l'hôtel de ville. Nous ne ferons aucun autre commentaire. Nous avons transmis le dossier à la police de Montréal.» À son tour, le Service de police de la Ville de Montréal a transmis le dossier à la Sûreté du Québec. La SQ n'a voulu faire aucune déclaration à ce sujet. Mais, dans les faits, elle mène bel et bien une enquête, a indiqué un de ses agents, sous le couvert de l'anonymat. Des enquêteurs ont rencontré M. Sauvé. «Il y a des choses qui vont probablement aboutir, a confié l'agent. Le problème, c'est que ce gars-là (M. Sauvé) ressemble à du naphte : il se répand d'un bord et de l'autre. Mais c'est clair qu'on enquête.» Cinquième enquête Il s'agit de la cinquième enquête de la SQ sur des contrats octroyés par l'administration du maire Gérald Tremblay. La première a abouti à la condamnation de deux conseillers et du directeur général de l'arrondissement de Saint-Laurent en 2004. La deuxième porte sur un contrat pour la construction du centre intergénérationnel à Outremont; la troisième sur des contrats en informatique octroyés en échange de pots-de-vin. La quatrième a été déclenchée par une plainte du vérificateur général de la Ville et porte sur des transactions de la Société d'habitation et de développement de Montréal. La SQ enquête par ailleurs sur l'infiltration du crime organisé dans la construction. Pourquoi un membre de la mafia aurait-il demandé 40 000$ à un entrepreneur pour remettre cet argent, en tout ou en partie, à des conseillers municipaux? «On m'a fait comprendre que si je faisais ce versement, on me laisserait en paix», a répondu M. Sauvé au cours d'un long entretien avec La Presse. L'homme d'affaires soutient avoir eu maille à partir avec le crime organisé depuis plusieurs mois. Une de ses grues a brûlé et un contremaître l'a menacé de mort, dit-il. Des clients tardent à le payer, si bien qu'il doit lui-même retarder les paiements à ses fournisseurs et à ses sous-traitants, ajoute-t-il. Quand il a révélé la tentative d'extorsion à la réunion de chantier, l'administration municipale menaçait de l'expulser du chantier, en raison de ses difficultés financières, et de faire continuer les travaux sur le toit de l'hôtel de ville par une autre entreprise, a-t-il affirmé. M. Sauvé nous a donné le nom du membre du crime organisé qui, selon lui, lui a demandé 40 000$, ainsi que les noms des conseillers municipaux à qui l'argent aurait été destiné. La Presse n'a pu parler avec cet individu, et n'a aucune information montrant que les conseillers municipaux ont été mêlés à cet incident. M. Sauvé n'a pas fait le versement de 40 000$ qui lui était demandé. Aujourd'hui, le chantier de l'hôtel de ville tourne au ralenti. M. Sauvé essaie d'empêcher son entreprise de faire faillite : il doit faire une proposition à ses créanciers la semaine prochaine. La Presse a pu corroborer certaines parties de son témoignage, mais pas toutes. Un contrat controversé Le contrat de réfection du toit et des mansardes de l'hôtel de ville baigne dans la controverse depuis le début. Un couvreur a déposé une soumission beaucoup plus basse que ses concurrents, mais a été écarté parce que la Ville a jugé qu'il n'avait pas les qualifications suffisantes. Trois autres entrepreneurs se sont qualifiés, dont M. Sauvé: c'est lui qui a eu le contrat, en mars 2008, parce qu'il était considéré comme le plus qualifié. Il l'a obtenu pour 10,6 millions de dollars même si un de ses concurrents offrait de faire le travail pour un peu moins cher. Des entrepreneurs ont protesté, y compris au conseil municipal. L'un d'entre eux a pu exprimer ses doléances à un membre du comité exécutif. Un soumissionnaire a déposé une demande d'injonction. Un autre a menacé de poursuivre la Ville. «Tout le monde se liguait pour m'empêcher d'ouvrir le chantier, a dit M. Sauvé. J'ai essayé moi aussi d'avoir une rencontre au comité exécutif, mais je n'y arrivais pas. Les fonctionnaires me disaient que le contrat serait probablement annulé, et qu'il y aurait un nouvel appel d'offres.» Constatant que son entreprise avait été choisie, mais qu'elle ne réussissait pas à avoir le feu vert pour commencer le travail, M. Sauvé a cru bon de demander à un autre entrepreneur de l'aider à boucler son contrat. M. Sauvé connaissait bien cet entrepreneur. Il savait qu'il avait des relations un peu partout, dans l'industrie de la construction, dans les milieux politiques... et dans le crime organisé. Son nom, qu'il a donné à La Presse, apparaît en effet dans les documents de l'enquête Colisée sur la mafia. «Ce gars-là savait que j'avais des problèmes, a confié M. Sauvé. Il m'a dit: "Oui, j'en ai entendu parler, mais ce n'est pas avec des avocats que ça va se régler." Il m'a fixé un rendez-vous.» Quand M. Sauvé s'est présenté à cette rencontre, il affirme qu'il a eu la surprise d'y voir le couvreur dont la soumission avait été rejetée à l'hôtel de ville, ainsi qu'un troisième entrepreneur et un membre connu de la mafia. Il s'est laissé convaincre de prendre ce couvreur dans son équipe. «Comme par miracle, tout s'est mis à bien fonctionner, dit-il. J'ai pu commencer à travailler. Je me suis dis : "Bon sang, ces gars-là ont du pouvoir!" Je n'en revenais pas. Mais, quelque part, je me disais : "Ouais... il y a un prix à payer, tu sais que tu vas te faire extorquer, réveille-toi.'' Je me suis justifié en me disant que c'est comme ça que ça marche dans la construction. Je me suis convaincu que c'était correct de danser avec le diable.» «Entre collaborateurs, on s'aide» L'entrepreneur qui avait joué le rôle d'intermédiaire, et suggéré la présence du couvreur disqualifié, a confirmé à La Presse que Paul Sauvé était venu le voir. Pourquoi est-il intervenu, étant donné qu'il n'était même pas soumissionnaire? «On est un groupe dans la construction, a-t-il expliqué. On collabore sur les projets ensemble. Je les connais ces gars-là (les entrepreneurs), parce qu'on fait affaire dans différents projets. S'il y a un problème, s'il y a des malentendus des fois, on prend le téléphone, et on dit : "C'est quoi le problème?" Entre collaborateurs, on s'aide.» M. Sauvé affirme que cette intervention n'a pas été gratuite. Il a dû payer plus de 60 000 $ en «honoraires». Son nouveau couvreur lui a coûté beaucoup plus cher que celui qu'il avait choisi au départ ; en fait, c'est lui qui a fait le plus gros du travail. Le membre du crime organisé qui avait participé aux rencontres a exigé des sommes supplémentaires. Des dizaines de milliers de dollars. «J'ai refusé de continuer à payer et c'est là que mes problèmes ont commencé», raconte M. Sauvé. Un contremaître a menacé de faire exploser sa voiture et, dans la nuit du 12 décembre, une de ses grues, d'une valeur de 500 000 $, a brûlé. L'entrepreneur qui l'avait aidé a dit à La Presse qu'il n'était pas au courant de ces menaces, de ces demandes d'argent et de tous ces événements. Il a confirmé qu'il connaissait le membre du crime organisé et a admis qu'il avait assisté à une rencontre avec Paul Sauvé, mais il a dit tout ignorer de son rôle. Le couvreur qu'il avait suggéré n'a pas répondu à nos demandes d'entretien. Sous le couvert de l'anonymat, un agent de la Sûreté du Québec a dit à La Presse que M. Sauvé prenait des risques importants pour sa sécurité personnelle en faisant état, sur la place publique, de ses difficultés avec le crime organisé. «Il est un des rares entrepreneurs à sonner l'alarme, a-t-il dit. C'est risqué.» M. Sauvé, de son côté, affirme qu'il n'a plus rien à perdre.
  16. Bravo Hélois, c'est très bien dit.
  17. Publié le 17 juin 2009 à 07h19 | Mis à jour à 07h26 BAPE et l'échangeur Turcot: la Ville remet tout en question Le maire Gérald Tremblay a surpris tout le monde, hier, en demandant que le projet de reconstruction de l'échangeur Turcot soit réalisé en mode conventionnel et non en partenariat public-privé. Bruno Bisson La Presse La Ville de Montréal a réclamé hier de nombreux changements majeurs au projet de reconstruction de l'échangeur Turcot, qui remettent en question l'ensemble du concept autoroutier présenté aux consultations du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE). D'entrée de jeu, hier, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a surpris tout le monde en demandant que le projet soit réalisé en mode conventionnel, et non en partenariat public-privé (PPP), comme le prévoit le gouvernement, parce que la formule «ne donne ni le temps, ni la latitude, ni la flexibilité requises pour adapter un projet aussi névralgique». Dans son mémoire, la Ville explique que «les firmes candidates à l'octroi d'un contrat en PPP sont appelées à redéfinir un avant-projet dans un contexte de grande confidentialité pour maintenir l'indépendance entre leurs propositions. Ainsi, il devient difficile, voire carrément impossible, pour la Ville d'influencer le contenu du projet». Or, selon la Ville, le projet du ministère des Transports du Québec (MTQ) «doit encore évoluer» sur les plans de l'aménagement urbain, de l'amélioration de la qualité de vie des populations qui vivent à proximité de l'échangeur actuel et de l'intégration des transports collectifs au sein d'un concept essentiellement autoroutier. Et pour assurer cette évolution, précise le mémoire, les élus de la Ville et de ses arrondissements «ne demandent pas mieux que d'être très sérieusement impliqués dans les prochaines étapes entourant ce projet». Il s'agit d'une allusion à peine voilée au fait que les élus montréalais n'ont pas été consultés pendant la phase de développement du projet qui a abouti au scénario retenu par le MTQ et qui est aujourd'hui fortement remis en question à l'occasion des consultations du BAPE. Le projet du MTQ prévoit la reconstruction complète de quatre échangeurs autoroutiers qui composent le «complexe Turcot», où transitent environ 290 000 véhicules par jour, dans le sud-ouest de Montréal. Les piliers et structures de béton de l'échangeur actuel feront place, d'ici 2016, à de nouvelles voies de circulation ramenées plus près du sol, aménagées sur des remblais qui seront construits en bordure de nombreux secteurs résidentiels. Les travaux s'étendraient sur un territoire d'environ 15 kilomètres carrés, allant de Westmount, près du centre-ville, jusqu'à Montréal-Ouest, et du sud du canal de Lachine jusqu'en haut de la falaise Saint-Jacques, où sera construit le futur centre hospitalier universitaire, le CUSM. Les travaux dureraient sept ans. Leur coût est estimé à 1,5 milliard. Dépendance à l'automobile «La Ville, a affirmé le maire, considère que le complexe Turcot ne doit pas faire l'objet d'une reconstruction basée essentiellement sur la capacité de l'ouvrage et la fluidité de la circulation.» Montréal, a rappelé M. Tremblay, «veut réduire de manière significative la dépendance à l'automobile par des investissements massifs dans les transports collectifs et actifs comme le tramway, le métro, l'autobus performant, le train, le vélo et la marche, ainsi que sur des usages mieux adaptés de l'automobile comme le covoiturage, l'autopartage et le taxi». Montréal demande ainsi «la mise en oeuvre d'un réseau régional de voies réservées pour autobus, taxis, covoiturage et véhicules d'urgence, notamment dans l'axe Rive-Sud/Montréal, ainsi que sur l'ensemble du réseau supérieur de la région métropolitaine, incluant les autoroutes 10, 15, 20 et 40». Le maire a aussi demandé que «des ajustements légitimement demandés par les Montréalais» soient apportés à la construction du projet Turcot pour «édifier un projet urbain de qualité» et réduire les impacts pendant les travaux et après la mise en service des nouvelles voies de circulation. La Ville de Montréal demande ainsi au MTQ «d'éviter autant que possible» les expropriations prévues d'environ 160 logements, qui toucheraient environ 400 personnes dans Saint-Henri, un quartier de l'arrondissement du Sud-Ouest. «S'il s'avérait inévitable de procéder à l'expropriation des îlots existants, précise le mémoire, il sera nécessaire de remplacer les logements démolis par des logements fournissant des conditions d'habitation équivalentes et permettant d'améliorer la qualité de vie des personnes déplacées.» La Ville souhaite aussi la conclusion d'ententes de financement avec le MTQ, pour compenser les dépenses et coûts indirects que la réalisation du projet aura sur les finances municipales. Selon le mémoire de la Ville, les pertes fiscales encourues par la Ville pour le déplacement de l'emprise autoroutière représentent, à elles seules, à 40 millions par année. Enfin, Montréal demande que l'immense gare de triage ferroviaire Turcot, qui sera désaffectée, soit cédée à la Ville par le MTQ, après la fin des travaux. La falaise Saint-Jacques, qui longe la gare Turcot au nord, devrait aussi être cédée à la Ville pour la création d'un écoterritoire. La Ville souhaite enfin que le MTQ «s'implique financièrement dans l'aménagement de cette zone située à l'interface d'un important corridor de transport générateur de nuisances». Principales recommandations Réalisation - Réaliser le projet en mode conventionnel et non en partenariat public-privé. - Impliquer «très sérieusement» les élus dans les prochaines étapes du projet. - Prévoir les mesures pour réduire les nuisances aux populations locales provenant des chantiers. Aspects routiers - Mettre en place un réseau de voies réservées aux transports collectifs dans l'ensemble du réseau autoroutier, y compris les autoroutes 10, 15, 20, 25 et 40. - Modifier les accès routiers projetés au futur CUSM par l'autoroute Ville-Marie, le futur boulevard Pullman et le boulevard Décarie. Qualité de vie - Éviter les expropriations prévues de 160 logements. - Assurer aux personnes délogées des «conditions d'habitation équivalentes». - Garantir la construction d'unités d'habitation à partir d'enveloppes distinctes de celles déjà prévues pour Montréal dans le cadre du projet gouvernemental Accès-Logis. Aménagement - Céder à la ville de Montréal les terrains désaffectés de l'ancienne gare de triage ferroviaire Turcot, après la fin des travaux, en 2016. - Éviter la construction d'ouvrages (bassins de rétention, talus) qui entravent le réaménagement de la gare Turcot. - Céder les terrains libres aux pieds de la falaise Saint-Jacques. - Élargir à au moins 30 mètres la bande de terrain protégée entre le bas de la falaise et le corridor routier et ferroviaire prévu par le MTQ. - Faire participer le MTQ aux coûts d'aménagement du futur écoterritoire de la falaise. - Créer un réseau vert reliant le canal de l'Aqueduc, le canal de Lachine et l'écoterritoire de la falaise Saint-Jacques. Source: mémoire de la Ville de Montréal
  18. Tremblay et Harel sont d'accord: pas de PPP pour le complexe Turcot Le Devoir Jeanne Corriveau Édition du mercredi 17 juin 2009 http://www.ledevoir.com/2009/06/17/255475.html Mots clés : Route, Turcot, BAPE, Montréal La chef de Vision Montréal recommande le maintien de structures en hauteur Le maire de Montréal presse Québec d'abandonner la formule de partenariat public-privé pour réaliser la reconstruction du complexe Turcot. Gérald Tremblay, qui présentait hier soir le mémoire de la Ville dans le cadre des consultations du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), a également critiqué la conception dépassée du projet proposé par le ministère des Transports du Québec (MTQ). La chef désignée de Vision Montréal, Louise Harel, a pour sa part suggéré le maintien des structures en hauteur plutôt qu'en remblais. Un PPP constituerait une véritable «camisole de force», selon Gérald Tremblay. «Cette formule ne donne ni le temps, ni la latitude et la flexibilité requises pour adapter un projet aussi névralgique», a plaidé le maire. Les modifications susceptibles d'être réclamées en cours de réalisation deviendraient impossibles à effectuer, a-t-il dit aux commissaires du BAPE. Un mode conventionnel pourrait même écourter la durée de travaux, a-t-il fait valoir. Le maire a également reproché au MTQ d'avoir conçu ce projet sans tenir compte de son intégration urbaine et du plan de transport de la Ville. «Pour la Ville, ce projet doit devenir le miroir de notre vision en matière de développement durable, a-t-il dit. Les concepts des années 60, c'est dépassé.» Montréal, qui remet en question la nécessité d'exproprier 166 logements, suggère que dans les secteurs habités, les structures soient construites sur piliers et non en remblais. Le projet de 1,5 milliard de dollars devrait faire plus de place au transport collectif, a insisté le responsable des transports au comité exécutif, André Lavallée. À titre d'exemple, le MTQ devrait implanter de façon systématique une voie réservée pour autobus, taxis et covoiturage sur tout le réseau métropolitain, et pas uniquement sur l'autoroute Ville-Marie, comme le propose le MTQ. Modifications majeures Louise Harel demande elle aussi des modifications majeures au projet initial. «Ce projet a été conçu comme s'il était en plein champ. Quand le MTQ apprendra-t-il à travailler avec les populations concernées?», a-t-elle demandé. La candidate à la mairie propose de conserver les structures en hauteur avec des voies en acier reposant sur des piliers de béton, pour éviter de cloisonner les quartiers et du même coup protéger de la démolition plusieurs bâtiments. Elle suggère aussi de construire en tunnel l'autoroute 720 entre l'échangeur Turcot et la sortie de la rue Guy, de manière à créer de nouveaux espaces et favoriser la revitalisation urbaine. Elle partage la vision de l'administration Tremblay concernant les transports collectifs et la mise en valeur de la falaise Saint- Jacques. Elle croit aussi que le PPP est inadéquat pour Turcot. «Je suis d'accord avec le maire de Montréal. Un ouvrage d'une telle importance stratégique pour la revitalisation du secteur doit être fait en mode conventionnel», a-t-elle dit. Projet Montréal présentera son mémoire ce soir et son chef, Richard Bergeron, entend recommander un investissement massif dans les transports en commun.
  19. Sujet contreversé s'il en est un. Je trouve cette décision complètement ridicule: tout le monde a le droit de fêter la Saint-Jean, et de s'exprimer dans la langue qu'il veut. ben oui le français est menacé, mais là, aller faire chier les jeunes en politisant un SUPER-SPECTACLE avec MALAJUBE ***** Vincent Vallière **** Les Dales Hawerchuck *****et Marie-Pierre Arthur. Il y a une pétition afin de permettre le retour des artistes anglophones Lake of Stew et Bloodshot Bill qui devaient se produire au parc Pelican le 23 Juin : Pétition pour les artistes anglophones à l'Autre st-Jean
  20. L'Autre St-Jean: des appuis et des critiques Martin Croteau La Presse La Fête nationale doit être célébrée en français, affirme l'Association culturelle Louis-Hébert, commanditaire du spectacle L'Autre St-Jean, qui confirme avoir exigé le retrait de deux formations musicales parce qu'elles chantent en anglais. Cette décision a été vertement critiquée par des artistes et des membres de la communauté anglophone, mais plusieurs organisations souverainistes l'ont appuyée. «Ce que nous voulons, ce sont des groupes qui chantent en français le jour de la Fête nationale», a affirmé Mathieu Bouthillier, vice-président de l'Association culturelle Louis-Hébert. Tous les ans, cet organisme composé de bénévoles reçoit des fonds publics pour organiser les festivités de la Saint-Jean dans Rosemont. Cette année, sa direction a décidé de confier la programmation artistique de la fête à l'entreprise C4, qui a invité Malajube, Vincent Vallières, Les Dales Hawerchuck et Marie-Pierre Arthur, mais aussi Lake of Stew et Bloodshot Bill, deux groupes anglophones. M. Bouthillier dit avoir appris la présence de ces deux derniers groupes mercredi dernier au cours de la conférence de presse qui annonçait le programme. Dès le lendemain, il a sommé le producteur de les en retirer, sans quoi il annulerait sa commandite. Certains militants ont aussi menacé de tenir une manifestation le soir du spectacle. Une réunion tenue vendredi n'a pas permis de trouver un compromis. Pour M. Bouthillier, c'est donc officiel : les Anglos ne seront pas de la fête. «Pour nous, le dossier est clos», a-t-il affirmé. Mario Beaulieu, président du Comité de la Fête nationale de Montréal, est également intervenu auprès des producteurs pour faire modifier le programme. Dans les derniers jours, son organisme avait reçu plusieurs plaintes de militants mécontents. Il dit ne pas s'opposer à ce que des artistes anglophones participent aux festivités de la Saint-Jean, à la condition qu'ils se produisent en français. «Ils sont québécois et on les accepte comme québécois, a-t-il indiqué. On n'a absolument rien contre le fait qu'ils chantent en anglais. Mais la Fête nationale, ça se passe en français.» Le Mouvement national des Québécois, qui reçoit 3,6 millions de Québec pour financer quelque 750 spectacles à l'occasion de la Fête nationale, a refusé de commenter le cas précis de L'Autre St-Jean. Son porte-parole, Julien Beaudry, affirme toutefois que l'argent versé pour ces spectacles doit avant tout contribuer à la promotion de la langue française. «On pense que, deux jours par année, on célèbre notre Fête nationale, a-t-il indiqué. Qu'on la célèbre en français, deux jours par année, ce n'est pas trop demander.» «Honteux» Mais ces arguments n'ont pas convaincu certains membres de la communauté anglophone. Jack Jedwab, directeur général de l'Association des études canadiennes, affirme que le comportement de ces groupes est «honteux». En agissant ainsi, ils envoient un «message de rejet» à tous les Québécois qui parlent l'anglais. «Ça stigmatise la communauté anglophone, ça donne l'impression que, pour être québécois, il faut chanter strictement en français, a-t-il dénoncé. J'ose croire que, pour la Fête nationale, on veut inclure toutes les composantes de la société.» Les artistes déçus Les artistes qui devaient monter sur scène avec Lake of Stew et Bloodshot Bill sont déçus de la tournure des événements. Dave Ouellet, alias MC Gilles, devait animer la soirée. Ce souverainiste convaincu était emballé à l'idée que des anglophones célèbrent la Saint-Jean aux côtés d'artistes francophones. «Je trouvais ça le fun qu'un groupe anglophone ait le réflexe, quand on parle de la Fête nationale, de participer le 24 juin plutôt que le 1er juillet», a-t-il déploré. Même son de cloche du côté du groupe Malajube, dont l'agent n'a pas mâché ses mots. Selon Gourmet Délice, tous les artistes à l'affiche étaient ravis de partager la scène avec des anglophones. «Les gars de Malajube sont allés jouer en français partout dans le monde, a-t-il souligné. Ils ne comprennent pas pourquoi il y aurait un problème à jouer avec des gens qui sont nés ici. Pourquoi il n'y aurait pas de show en anglais? Je trouve que c'est de l'étroitesse d'esprit.»
  21. Hmmm, c'est vraiment dommage... C'était pas mal flyé comme projet. Si le promoteur est vraiment sérieux, il reviendra à la charge avec des études complètes et un plan d'affaire plus étoffé. Je pense pas que ce soit la fin.
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