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N'oublions pas que l'argent que le fédéral veut dépenser dans les acqueducs, rues, etc... est là seuelement si les villes et/ou provinces veulent/peuvent investir des sommes semblables... ce qui est loin d'être le cas.

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  • 3 mois plus tard...

Publié le 05 mai 2009 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

 

L'AMT électrifiera le réseau de trains de banlieue

 

François Cardinal

La Presse

 

L'Agence métropolitaine de transport de Montréal fera ce matin un premier pas vers l'électrification de l'ensemble du réseau de trains de banlieue de la métropole, qu'elle souhaite officiellement amorcer dans deux ans.

 

La Presse a appris que l'AMT annoncera aujourd'hui le lancement d'un appel d'offres en vue de la réalisation d'une étude de faisabilité sur la question. Cette dernière ne servira pas à examiner si un tel chantier doit voir le jour, mais plutôt comment il doit être mené.

 

«Nous voulons clairement électrifier l'ensemble du réseau, a commenté le président de l'Agence, Joël Gauthier. Il nous faut maintenant préciser comment nous allons le faire, quelle technologie utiliser et quel ordonnancement privilégier.»

 

L'objectif préliminaire de l'AMT est de démarrer l'électrification du réseau dès 2011, et de la poursuivre graduellement pendant 15 ans. L'étude permettra de définir un échéancier qui pourrait, par exemple, permettre l'électrification de 15 km de lignes chaque année, jusqu'en 2016.

 

L'appel d'offres que lancera l'AMT se fera en collaboration avec Hydro-Québec, qui acquittera une partie de la facture. Il s'agit de la seconde incursion d'Hydro dans le transport collectif, après celle visant à doter Laval d'un réseau de trolleybus.

 

À l'heure actuelle, une seule des cinq lignes du réseau de trains de banlieue est électrique (ligne Deux-Montagnes). Les quatre autres n'accueillent que des trains dotés de moteurs thermiques, ce qui se traduit annuellement par l'achat de 8 millions de litres de diesel par l'AMT et la production de grandes quantités de bruits et d'émissions polluantes.

 

On évalue que l'électrification de la totalité des lignes de train de banlieue permettrait une réduction annuelle de 20 000 tonnes de gaz à effet de serre, tout en réduisant considérablement le bruit émis par le passage des trains.

 

Autres avantages collatéraux : l'électrification du réseau urbain permettrait à l'AMT de vendre des crédits sur un éventuel marché continental du carbone ; elle permettrait aussi au Canadien National et au Canadian Pacific de réduire les émissions polluantes issues du transport de marchandises, à condition toutefois qu'ils se procurent des locomotives bimode (électrique et diesel).

 

C'est d'ailleurs ce qu'a fait l'Agence, l'an dernier, en faisant l'acquisition de 20 nouvelles locomotives de Bombardier pouvant fonctionner autant à l'électricité qu'au diesel, une décision prise dans l'optique de l'électrification éventuelle du réseau de trains de banlieue.

 

«Nous avons également une option sur 10 autres locomotives bimode, a précisé Joël Gauthier. Cela confirme notre grande volonté d'électrifier le réseau.»

 

La firme choisie par appel d'offres aura donc le mandat de proposer un échéancier, mais aussi d'effectuer l'analyse des solutions techniques à privilégier, d'évaluer les avantages-coûts pour l'Agence et le gouvernement ainsi que d'estimer les impacts économiques du projet.

 

Concrètement, l'électrification d'une ligne de trains de banlieue signifie l'implantation de transformateurs, la construction de sous-stations électriques et surtout l'installation d'une caténaire électrique (longue ligne de contact placée au-dessus des trains) sur toute sa longueur.

 

L'électrification se fera graduellement sur les lignes de Dorion-Rigaud, Blainville-Saint-Jérôme, Mont-Saint-Hilaire, Delson-Candiac et celle du futur train de l'Est (Repentigny-Mascouche). L'AMT ne sait pas encore par où elle commencera, autre donnée qui fera partie de l'étude de faisabilité.

 

On sait déjà, par contre, que les nouvelles locomotives bimode, qui doivent être mises en service en 2012, serviront d'abord à propulser le train de l'Est.

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  • 5 mois plus tard...

Le train de banlieue perd de la vitesse

 

Bruno Bisson

La Presse

Publié le 19 octobre 2009 à 05h00 | Mis à jour à 09h58

 

 

Après 12 années de croissance ininterrompue, le réseau des trains de banlieue de la métropole enregistrera, cette année, une baisse de clientèle d'environ 400 000 passagers, par rapport à 2008, selon les prévisions d'achalandage les plus récentes de l'Agence métropolitaine de transport (AMT).

 

L'année 2009, lancée dans l'optimisme et l'enthousiasme avec la création de 76 départs additionnels par semaine sur son réseau de trains de banlieue, se terminera ainsi pour l'AMT par une première baisse d'achalandage dans l'histoire de cette agence provinciale, créée en 1996.

 

Dans son budget 2009, adopté à la fin de l'an dernier, l'AMT prévoyait une hausse importante de 7,2% de sa clientèle, en cours d'année. Cet optimiste était justifié par la mise en place d'un programme d'amélioration du service de 13,5 millions - comprenant ces 76 départs de plus - et la mise en service d'un cinquième train aller-retour quotidien sur la ligne entre Montréal et Mont-Saint-Hilaire, sur la Rive-Sud.

 

Le lancement de ce programme a toutefois coïncidé avec une série noire de pannes mécaniques, d'engorgement et de défectuosités dans les infrastructures ferroviaires qui ont entraîné une multitude de retards en série et d'annulations de départs qui ont empoisonné la vie de dizaines de milliers d'usagers, pendant cinq semaines de suite, en janvier et février derniers.

 

Les impacts de cette crise de service sans précédent, dans un réseau de transports en commun qui était hautement apprécié, jusque-là, pour son confort et sa ponctualité, apparaissent aujourd'hui, à l'encre rouge, dans les prévisions d'achalandage les plus récentes de l'AMT.

 

Dans son budget préliminaire 2010, daté du 2 octobre, dont La Presse a obtenu copie, l'agence responsable des trains de banlieue métropolitains prévoit maintenant une baisse globale de 2,6% de sa clientèle d'ici la fin de l'année.

 

Selon ces prévisions, les trains de banlieue devraient transporter un total d'environ 15,3 millions de passagers, en 2009, soit 1,1 million de moins que les 16,4 millions d'usagers anticipés.

 

C'est aussi 400 000 usagers de moins qu'en 2008 alors que la clientèle a atteint un sommet de 15,7 millions de personnes.

 

Ces résultats vont entraîner un manque à gagner de près de 2 millions de dollars en termes de recettes provenant des usagers pour l'AMT. Ils contribuent aussi à creuser le déficit d'exploitation annuel de ce réseau de 3,8 millions, par rapport aux prévisions budgétaires de l'année en cours.

 

Le déficit prévu en 2009 devait s'élever à 7,2 millions. Les prévisions les plus récentes l'établissent à un peu plus de 11 millions.

 

Trois lignes en baisse

 

À l'AMT, la relationniste Martine Rouette reconnaît que les problèmes de l'hiver dernier expliquent en grande partie pourquoi son réseau enregistrera, cette année, une première baisse d'achalandage en 13 ans de service.

 

Mme Rouette a notamment rappelé que pour stabiliser les services, l'hiver dernier, l'AMT a dû prendre la difficile décision de réduire de 20% la capacité des rames de la ligne Deux-Montagnes, pour permettre la remise en état du matériel roulant.

 

«C'est évident qu'en perdant 20% de la capacité sur notre principale ligne de trains durant plusieurs mois d'affilée, les résultats d'achalandage en souffrent», a expliqué Mme Rouette.

 

L'analyse des données d'achalandage révèle, en effet, le poids relatif des problèmes survenus sur cette ligne, qui plombent tout le bilan de l'Agence. Cette ligne, qui transporte à elle seule 50% de la clientèle du réseau, accuse un recul de 440 000 usagers par rapport à 2008.

 

«Mais avez-vous parlé aux autres sociétés de transports en commun de la région ? demande la relationniste de l'AMT. La baisse de clientèle par rapport aux prévisions de l'an dernier se ressent partout. Ce n'est pas un phénomène qui est unique aux trains de banlieue de l'AMT. C'est assez généralisé dans les réseaux de transports collectifs de la région.»

 

Les données montrent ainsi que les trois lignes les plus importantes de ce réseau sont en déclin - Deux-Montagnes, Dorion-Rigaud et Blainville/Saint-Jérôme. La seconde a vécu des perturbations de services aussi fréquentes et importantes que celle de Deux-Montagnes, l'hiver dernier. Quant au train de Blainville/Saint-Jérôme, la vétusté de son matériel roulant et les nombreuses pannes survenues, depuis la rentrée, en font une des plus problématiques sur le plan de l'exploitation pour l'AMT.

 

Mme Rouette a toutefois tenu à souligner la performance des deux lignes de trains de la Rive-Sud qui enregistrent, encore cette année, des augmentations de clientèle significatives.

 

Ainsi, la ligne de Mont-Saint-Hilaire devrait terminer l'année en cours par une hausse de l'achalandage de presque 100 000 passagers par rapport à l'an dernier. Cette augmentation notable de 5,9% de la clientèle est toutefois bien en deçà des projections de l'AMT, qui prévoyait une plus forte augmentation de l'achalandage, soit 55 000 usagers de plus.

 

Pour sa part, la ligne de train de banlieue de Delson/Candiac, toujours en développement, ne devrait pas dépasser le cap des 700 000 clients cette année, comme l'AMT l'avait escompté, malgré la hausse de clientèle anticipée de 8,5%.

 

http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/200910/18/01-912520-le-train-de-banlieue-perd-de-la-vitesse.php

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Je trouve cela très, très comprenable, pour le prendre à chaque jour je peux dire que le service est médiocre; trains archaïques, fiabilité chancelante, «gâre» des moins confortable, cout élevé, horraire non-pratique... On dirait que la seule place ou il y a du budget c'est pour les inspecteurs de billet.

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  • 3 mois plus tard...

Trouvé sur Cyberpresse! Je crois que c'est très intéressant!

 

http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/201002/15/01-949845-le-transport-collectif-gagne-du-terrain.php

 

Le transport collectif gagne du terrain

 

Une personne sur quatre qui se déplace le matin dans la grande région de Montréal utilise le transport collectif, révèle la dernière enquête origine-destination dévoilée lundi matin par l'Agence métropolitaine de transport (AMT). C'est la première fois depuis plus de 20 ans que l'autobus, le métro et le train de banlieue sont aussi utilisés.

 

Les deux tiers de ceux qui se rendent au centre-ville utilisent le transport en commun, révèle le sondage, qui est réalisé tous les cinq ans par l'AMT. Pendant ce temps, les déplacements en voiture baissent de 1% par rapport à la dernière enquête en 2003. C'est la première fois que l'utilisation de l'automobile baisse depuis que les autorités ont commencé à analyser le comportement des automobilistes et des usagers du transport collectif, en 1970.

L'automobile reste toutefois le principal moyen de transport des Montréalais avec plus de 1,2 million de déplacements en pointe matinale contre 427 000 déplacements en transport en commun.

 

L'AMT a confié l'enquête à la firme Léger Marketing, qui a scruté les habitudes de 66 100 ménages. Le rapport couvre un territoire qui comprend 141 villes dans le Grand Montréal, et qui compte 3,9 millions d'habitants.

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Montréal

Le transport en commun poursuit son rattrapage

Agence QMI Jean-Louis Fortin

15/02/2010 13h30

 

 

 

MONTRÉAL - Pour la première fois depuis 1970, la proportion de gens qui vont travailler en automobile est en baisse dans la grande région de Montréal.

 

Selon les résultats d'une vaste enquête effectuée par l'Agence métropolitaine de transport (AMT), les travailleurs de la grande région de Montréal ont été 1% moins nombreux à utiliser leur voiture en 2008 qu'en 2003.

 

L'utilisation des transports en commun pendant la même période est en hausse de 5%.

 

Plus de détails à venir.

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