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Le quebec en prend pas tant que ca! (maybe i'm wrong!)

 

Tu as raison, il faut calculer la péréquation par habitant et non par province.

Dans La Presse de ce matin, il y avait des tableaux vraiment clairs là dessus.

 

C'est l'Île-du-Prince-Édouard qui reçoit le plus de péréquation, plus de 2000$ par habitant alors que le Québec reçoit plutôt 1000$ par habitant

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L'Ontario avec la péréquation c'est juste une conjoncture de circonstance, elle ne le restera pas pour toujours.

 

We shouldn't take anything for granted. L'ontario a été frappé beaucoup plus durement par cette recession que le Québec, et ça paraît! Je ne crois pas que l,Ontario va redevenir un "have-province" d,ici les 3 prochaines années!

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Publié le 19 janvier 2010 à 06h47 | Mis à jour à 06h48

 

L'Alberta se choque

André Pratte

La Presse

 

Pendant que tous les yeux étaient tournés - avec raison - vers Haïti, le premier ministre de l'Alberta, Ed Stelmach, a tenu des propos qui devraient inquiéter les Québécois. M. Stelmach a mis le gouvernement fédéral en demeure de modifier le programme de péréquation, dont le Québec est le principal bénéficiaire (8,5 milliards en 2010-11 sur un total de 14,4 milliards).

 

«Quand on constate toutes les critiques qui ont été adressées à l'Alberta à l'occasion du sommet de Copenhague, quand on considère que nous avons contribué pour 21 milliards au pays au cours de la récession, ça ne peut plus continuer», a déclaré le premier ministre.

 

Vingt et un milliards, c'est la différence entre ce que les contribuables de l'Alberta versent chaque année en impôts au gouvernement fédéral et ce que ce dernier dépense dans la province. Avec l'Ontario, l'Alberta est la province qui contribue le plus aux coffres du fédéral. Ce sont aussi ces deux provinces qui, depuis quelque temps, remettent en question le fonctionnement de la péréquation, programme en vertu duquel Ottawa transfère de l'argent des provinces riches vers les provinces dites «pauvres». (Contrairement à la perception populaire, les Québécois versent moins à Ottawa que ce que ce dernier dépense chez nous; en 2007, l'écart en faveur de notre province était de 4,8 milliards.)

 

Le mécontentement de l'Ontario et de l'Alberta n'est pas sans fondement. Selon la Constitution, le programme de péréquation doit permettre à toutes les provinces «d'assurer les services publics à un niveau de qualité et de fiscalité sensiblement comparables.» Or, ailleurs au pays, on sait fort bien que grâce (en partie) à la péréquation, le Québec s'est payé des programmes que les autres provinces n'ont pas les moyens de s'offrir: droits de scolarité très bas, congés parentaux et assurance médicaments généreux, garderies subventionnées.

 

La grogne des Ontariens et des Albertains serait peut-être moins forte si les Québécois exprimaient de temps à autre leur gratitude. Or, ça n'arrive jamais. Au contraire. Lorsque le gouvernement Harper a «réglé» le problème du déséquilibre fiscal à l'avantage du Québec (5 milliards de plus dans les coffres de Québec), le gouvernement Charest s'est empressé de diminuer les impôts. Du même souffle, il a affirmé qu'il y avait toujours déséquilibre fiscal et qu'Ottawa devait lui verser encore plus d'argent. On sait enfin avec quel dédain les politiciens québécois parlent de l'industrie pétrolière albertaine.

 

L'existence même du programme de péréquation n'est évidemment pas menacée. Cependant, il est certain que dans la mesure où le fédéral sera en mesure d'augmenter ses transferts aux provinces, il le fera par le biais d'autres programmes, dont toutes les provinces bénéficient à parts égales. Le Québec sortira perdant de ce changement. Et ce sera sa faute.

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L'article donne l'impression que se sont les Albertains qui paye. Mais ce n'est pas vrai, s'est les compagnies qui sont en Alberta et les redevences qui font la différence. C'est un coût d'option et non un coût réel. Ils pourraient avoir les mêmes services que nous en augmentant leur impôt sur le revenu, et s'ils l'augmenteraient à un niveau égale au Québec, ils auraient beaucoup plus de service que nous. Oui, ils subventionnent nos programmes, mais pas au détriment de leurs, ils choisissent de ne pas les avoir.

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et le 21 milliards est fortement exagéré, doublement à cause des prix de barils fortement surévalués pendant un an... je me demande si le 21 milliards serait aussi véridique avec un baril a 40$ au plus pire du creux de la crise économique.

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L'article donne l'impression que se sont les Albertains qui paye. Mais ce n'est pas vrai, s'est les compagnies qui sont en Alberta et les redevences qui font la différence. C'est un coût d'option et non un coût réel. Ils pourraient avoir les mêmes services que nous en augmentant leur impôt sur le revenu, et s'ils l'augmenteraient à un niveau égale au Québec, ils auraient beaucoup plus de service que nous. Oui, ils subventionnent nos programmes, mais pas au détriment de leurs, ils choisissent de ne pas les avoir.

 

:highfive: Excellente intervention et surtout très juste. On ne peut pas dire que les albertains font un effort particulier pour participer à la cagnotte de la péréquation, c'est effectivement les redevances des compagnies pétrolières qui les enrichit et le Canada au passage.

 

Personne n'est d'ailleurs contre l'exploitation des sables bitumineux. Ce sont plutôt les méthodes d'extraction et l'extrême négligence des compagnies, qui ont un comportement de pure délinquance du point de vue écologique, dont s'oppose la majorité.

 

Avec les revenus colossaux de la vente du pétrole, elles ont l'obligation morale de nettoyer leur saleté tout en favorisant la regénérescence des sols et de l'habitat faunique. Elle ont aussi la responsabilité incontournable de faire de la recherche de manière intensive afin d'améliorer le plus rapidement possible le bilan actuel d'émission de co2 tout autant que les techniques d'extraction.

 

De plus cette exploitation à grande échelle transforme actuellement notre dollar en pétro-dollars par une surévaluation qui fait très mal aux provinces exportatrices comme le Québec et l'Ontario. Par un effet de vase communiquant, plus le pétrole monte plus le dollar suit.

 

En effet un dollar trop fort rend nos produits moins compétitifs, donc moins de revenus, moins de taxes, moins d'emplois, moins de remboursement de la dette et moins de services en bout de ligne.

 

Tout cela explique cette sorte de cercle vicieux dans lequel les provinces non pétrolières s'enlisent en devenant plus dépendantes de la péréquation. Il y a donc deux côtés à la médaille et l'attitude nouveau-riche de l'Alberta est non-recevable.

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