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Le dimanche 06 janvier 2008

 

 

Les usagers du métro attendront moins longtemps

 

 

Photo François Roy, La Presse

 

Presse Canadienne

 

Montréal

 

La Société de transport de Montréal (STM) offrira en moyenne 17 pour cent plus de service sur trois lignes de métro à compter de lundi.

 

 

Ce programme d'amélioration des services consiste en l'ajout de 145 départs par semaine répartis sur les lignes verte, orange et bleue.

 

Selon la STM, cette mesure se traduira par une diminution significative des temps d'attente. À titre d'exemple, l'intervalle entre deux convois passera de 7,5 à cinq minutes à la fin des périodes de pointe du matin et du soir, en semaine.

 

Par ailleurs, la STM va accroître le service sur les lignes d'autobus Beaubien, Sherbrooke et Sauvé/Côte-Vertu en allongeant les périodes de pointe du matin et de l'après-midi.

 

Globalement, le programme d'amélioration de service représente une augmentation de l'offre de service de métro et d'autobus de neuf pour cent pour 2008. Cela engendrera des coûts d'environ 20 millions $ pour la STM cette année.

 

Selon le président du conseil d'administration de la STM, Claude Trudel, cette première initiative d'envergure est en ligne avec la Politique québécoise du transport collectif qui vise à accroître de 16 pour cent l'offre de service pour augmenter l'achalandage de huit pour cent d'ici cinq ans.

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Le métro semble bel et bien avoir été surcadencé. L'attente aujourd'hui sur la ligne verte était minime et l'achalandage très raisonnable.

Pour les autobus par contre, cela prendra plusieurs mois pour ajuster le service.

A cause des problèmes récurrents de qualité chez les Novabus, la STM ne dispose pas assez d'autobus pour offrir le niveau de service qu'elle pourrait.

De nouveaux autobus supposément de meilleure qualité devraient être livrés graduellement en 2008-2009.

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Après quelques jours de "on va se voir + souvent...", je dois avouer que le service s'est bien amélioré sous terre, et que le 24 (je sais pas encore pour les autres bus) passe bien plus souvent.

En journée, et en fin d'après-midi, le métro passe ENFIN aux 5-6 minutes pour de vrai, pas les 8-9 minutes d'avant.

Pour le début de soirée, je sais pas encore comment ça s'est amélioré, mais auparavant c'était 9-13 minutes. Ensuite, après ~22h, 12-15 minutes.

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  • 2 mois plus tard...

La fin de la CAM approche, vive la carte à puce!

 

Jeanne Corriveau

Le Devoir - Édition du jeudi 13 mars 2008

 

 

Elle était attendue depuis des années, la carte à puce qui fera bientôt son entrée officielle dans le métro montréalais et dans le réseau métropolitain de transports en commun. Déjà, les usagers ont pu remarquer la présence de nouveaux tourniquets et de distributrices automatiques dans les stations de métro, signe avant-coureur de la révolution à venir. Des usagers triés sur le volet serviront de cobayes pour tester la nouvelle carte au cours des prochaines semaines.

 

C'est le 16 avril prochain que les sociétés de transport de la région métropolitaine, de concert avec le Réseau de transport de la capitale (RTC) et l'Agence métropolitaine de transport (AMT), lanceront simultanément leur programme d'implantation de la carte à puce.

 

La nouvelle carte à puce remplacera progressivement les cartes mensuelles, les cartes hebdomadaires et les lisières de billets conventionnelles. L'usager n'aura qu'à approcher sa carte des valideurs installés dans les autobus ou aux tourniquets de métro pour utiliser les transports en commun. Il pourra réapprovisionner sa carte dans les distributrices automatiques installées dans les stations de métro ou dans les points de vente à l'échelle de la région métropolitaine. Il lui sera également possible de combiner à sa guise plusieurs types de titre de l'un ou l'autre des transporteurs, y compris le RTC. Pour la Société de transport de Montréal (STM), l'implantation de la carte à puce représente un investissement de plus de 160 millions de dollars.

 

Comme la STM, le Réseau de transport de Longueuil (RTL) mettra bientôt à l'essai la carte à puce auprès d'une centaine d'usagers, qui auront pour mission de mettre le système à l'épreuve au cours des prochaines semaines. Ces volontaires ont d'ailleurs reçu leur nouvelle carte lundi soir. «Dans la salle de l'ordinateur, tout semble fonctionner correctement, mais il faut savoir ce que ça donne dans la grande circulation et avec du vrai monde», explique Raymond Allard, porte-parole du RTL.

 

À Longueuil, le nombre d'usagers dotés de la carte à puce augmentera progressivement afin que l'implantation soit à peu près complète pour la rentrée scolaire, au mois d'août prochain. «Il va rester les personnes âgées. Dans leur cas, nous aurons une stratégie de communication plus ciblée parce que nous savons que nos aînés sont un peu plus frileux face à la technologie», précise M. Allard.

 

Tarifs: statu quo pour l'instant

 

Lors des premières années d'implantation de la carte, il n'est pas question de modifier les tarifs en vigueur, assure Marianne Rouette, porte-parole à la STM. L'abonnement mensuel, par exemple, permettra un nombre illimité de passages, comme la CAM actuelle. Mais la carte à puce offre un large éventail de possibilités pour moduler les tarifs. Le président du conseil d'administration de la STM, Claude Trudel, a déjà évoqué divers scénarios, dont celui de faire payer les usagers selon le nombre de stations de métro ou de zones qu'ils franchissent ou de modifier à la hausse les tarifs pendant les heures de pointe.

 

La technologie adoptée par la STM et ses homologues, fournie par la compagnie Affiliated Computer Services (ACS), est la même que celle utilisée par les transporteurs à Paris, à Lyon, à Barcelone et à Milan. C'est celle qu'a également choisie, il y a dix ans, la Société de transport de l'Outaouais (STO).

 

Renée Lafrenière, directrice des communications à la STO, n'a que de bons mots à l'égard de la carte à puce, qui a été implantée en douceur, sur une période de près de six ans. Même si la carte à puce n'a pas fait disparaître les billets et le paiement en argent comptant, elle représente désormais 76 % des titres de transport vendus, dit-elle.

 

Pour le transporteur, la carte à puce offre des avantages indéniables, dont celui de connaître avec précision l'achalandage de son réseau selon le moment de la journée. «Au-delà du fait que cette technologie procure beaucoup d'informations d'ordre stratégique pour planifier les services, elle permet d'offrir toutes sortes de forfaits à nos clients, fait valoir Renée Lafrenière. C'est un peu comme le téléphone cellulaire. On ne change jamais d'appareil, mais on peut imaginer les forfaits qu'on veut selon nos besoins.»

 

Pour l'usager, le passage à la carte à puce présente également des avantages puisqu'en cas de perte, celle-ci peut être remplacée et le solde est alors reconstitué. La carte égarée ou volée est alors désactivée. «Il y a des frais de 10 $, mais à côté de la valeur d'un abonnement, ça soulage tout le monde», soutient Mme Lafrenière.

 

Les sociétés de transport comptent sur la nouvelle technologie pour réduire les fraudes dont elles sont victimes. Les stratagèmes tels que refiler sa carte de transport à un copain resté dehors ne fonctionneront plus. Mais en matière de fraudes, les données demeurent vagues. Encore aujourd'hui, la STO demeure incapable de mesurer avec précision les gains réalisés depuis l'entrée en vigueur de la carte à puce.

 

Bien que les transporteurs fassent confiance à la technologie, des doutes subsistent. «La technologie a déjà fait ses preuves en matière de résistance en France et dans d'autres pays, mais leurs routes sont peut-être en meilleure santé que les nôtres, fait remarquer Raymond Allard. Les vibrations sur nos routes vont-elles avoir un effet sur les systèmes informatiques installés à bord des autobus? C'est le genre de questions qu'on se pose.» Renée Lafrenière, de la STO, affirme toutefois que l'épreuve du temps démontre que les défaillances sont «étonnamment» rares.

 

Des bémols

 

Du côté de Transports 2000, une association de défense des usagers, on affiche moins d'enthousiasme à l'égard de la carte à puce. «On peut comprendre l'excitation des opérateurs d'avoir une nouvelle technologie dans un environnement technologique qui n'évolue guère. Mais notre accueil demeure plutôt mitigé parce qu'on attend de voir quels seront les avantages réels», indique Normand Parisien.

 

M. Parisien s'inquiète notamment de l'utilisation que feront les sociétés de transport des renseignements personnels encodés dans la carte. Il se préoccupe également de la politique tarifaire qui sera appliquée par la STM au cours des prochaines années. «Comme les autorités montréalaises sont obsédées par le principe utilisateur-payeur, on se demande si ça ne sera pas une façon d'aller chercher plus de revenus. On ne pourra pas exiger une contribution accrue des usagers s'ils ne voient pas d'amélioration significative dans les services», prévient-il.

 

Il était temps que la carte à puce arrive à Montréal, croit pour sa part Richard Bergeron, chef de Projet Montréal et ex-employé de l'Agence métropolitaine de transport. La nouvelle carte comportera de nombreux avantages, selon lui. Elle simplifiera l'achat de la CAM chaque mois puisque la transaction pourra être effectuée aux distributrices automatiques à l'aide d'une carte de crédit. «C'est un énorme avantage pour les usagers: ils n'auront plus à courir au guichet automatique ni à manipuler de l'argent», dit-il. L'usager n'aura même plus besoin de sortir sa carte de son portefeuille ou de son sac puisque, à moins de dix centimètres, le valideur est capable de lire les cartes malgré les obstacles.

 

La carte à puce permettra d'accéder, à long terme, à un éventail plus large de services. «À mesure que les gens vont se l'approprier, de nouvelles possibilités vont faire leur apparition. Ça pourra aller jusqu'au porte-monnaie électronique», signale M. Bergeron. Les sociétés de transport feront toutefois preuve de prudence au début de l'implantation afin de ne pas bousculer indûment les habitudes des usagers.

 

À ceux qui s'inquiètent de l'utilisation inappropriée de renseignements personnels, M. Bergeron assure que les lecteurs optiques ne feront que valider les passages sans se préoccuper des autres informations contenues dans les cartes.

 

Lors de la première année d'implantation, il faudra débourser 3,50 $ pour se procurer la carte à puce -- et le même montant en cas de perte --, sauf à Québec où la carte sera offerte gratuitement. La mesure irrite Richard Bergeron, qui soutient que, si les sociétés agissent ainsi, il leur faudra réduire le coût des titres de transport. «Le coût de production de la carte était intégré dans la CAM [carte autobus-métro]. S'il est distinct du titre, cela équivaut à une hausse du coût de transport collectif. Je suis outré qu'elles réclament de l'argent pour ça.»

 

«Je pense que les Montréalais vont adorer la nouvelle technologie», prédit malgré tout M. Bergeron.

 

Source: http://www.ledevoir.com/2008/03/13/180216.html

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When adding value to the cards using automated machines, users will be able to pay for a weekly or monthly pass, or a number of single tickets.

 

Whew

 

Moi qui avait peur que l'option "illimité" n'existerait plus! C'est ca l'impression que j'avais au départ en lisant le premier article...

 

Je paie 103$ pour ma TRAM 3, c'est assez merci!

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  • 1 mois plus tard...

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