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Port de plaisance de Lachine / Création d’un nouveau parc sur les eaux du Lac Saint-Louis


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Il y a 1 heure, qatzelok a dit :

En tant que guide touristique, je peux confirmer que ces bateaux stationnés ne sont PAS une attraction touristique de Lachine, bien que j'y envoie des touristes à vélo pour admirer les paysages naturels et l'architecture historique.

De même, conduire un bateau de plaisance est un «sport» de la même manière que tondre une pelouse ou conduire une voiture est un sport. Sports d'opération de machine. Ce paysage riverain mérite quelque chose qui favoriserait l'activité physique et la santé. Et s'asseoir sur un bateau à boire de la bière n'est pas ce genre de activité.

Urbain?  Où est l'urbanité dans une rangée de bateaux en stationnement appartenant à des banlieusards sous-stimulés?

Conclusion: Il y a du spin, puis il y a un spin faible. C'est un spin faible.

Certainement!

Je laisse de côté l'aspect "sportif".

Pour le reste, je pense qu'une marina peut bien être un pôle d'attraction pour un village/hameau qui n'a rien d'autre à offrir, mais Lachine, c'est Montréal.  Des sites naturels aussi exceptionnels doivent être pleinement mis à la disposition du plus grand nombre.  En d'autres mots, une solution de compromis, suggérée par quelques-uns (pas des membres du forum mais des utilisateurs de la marina), devrait être simplement rejetée.  

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Port de plaisance de Lachine: une fermeture qui fait des vagues

PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

La Ville de Montréal n’a mené aucune étude économique sur l’impact de la fermeture du port de plaisance de Lachine et n’a pas fait les démarches requises auprès de Transports Canada, comme la loi l’impose dans de telles situations.

La fermeture controversée du port de plaisance de Lachine a été décidée par la Ville de Montréal sans qu’elle ait fait les démarches légales nécessaires auprès de Transports Canada, qui doit en partie l’approuver. De plus, de son propre aveu, la Ville ne s’est basée sur aucune étude et n’a mené aucune consultation pour décider de transformer une marina centenaire en espace vert. Une démarche urgente pour sauver les berges, selon la Ville, plutôt perçue comme de l’improvisation par les opposants au projet.

Publié le 14 septembre 2020 à 5h00

https://www.lapresse.ca/actualites/2020-09-14/port-de-plaisance-de-lachine-une-fermeture-qui-fait-des-vagues.php

Audrey Ruel-Manseau
La Presse

Dans une lettre envoyée à la Ville de Montréal et à l’arrondissement de Lachine le 21 juillet dernier, Transports Canada signale avoir appris le projet d’abandon du port de plaisance de Lachine dans les médias, alors que la Ville de Montréal doit pourtant obtenir son autorisation pour aller de l’avant.

« Les travaux ne peuvent débuter qu’une fois que vous avez rempli vos obligations en vertu de la Loi sur les eaux navigables canadiennes (LENC), par le biais du processus de demande d’approbation pour les ouvrages situés sur des voies navigables », indique Transports Canada dans la lettre consultée par La Presse.

La fermeture de la marina – prévue en 2021 et annoncée à ses occupants le 8 juillet dernier – implique le retrait d’une rampe de mise à l’eau, de pontons flottants, d’ancrages et de brise-vagues flottants ; des équipements qui se trouvent sur une voie navigable assujettie à la Loi sur les eaux navigables canadiennes (LENC). En date du 9 septembre, Transports Canada n’avait toujours reçu aucune demande d’approbation du projet ni les renseignements du projet à verser au registre public du Programme de protection de la navigation.

« Des échanges ont eu lieu avec Transports Canada afin de préciser le processus d’approbation du projet proposé. […] La Ville soumettra les plans de chacune des phases d’interventions d’aménagement à Transports Canada lorsque requis, car l’analyse doit être faite sur les documents d’exécution, et non sur les esquisses préliminaires », a justifié la Ville de Montréal, par courriel.

Improvisation dénoncée

« On est tombés en bas de notre chaise quand on a vu ce document-là. On trouvait depuis le début que c’était improvisé, mais que Transports Canada apprenne ça dans les médias, ça n’a pas d’allure et ça démontre que ce n’est pas une démarche très sérieuse », a réagi Josée Côté, porte-parole de l’Association des plaisanciers, créée en juillet dernier.

Le 8 juillet, la Ville de Montréal a annoncé que le port de plaisance de Lachine, dont elle est propriétaire, en était à sa dernière saison. La fermeture de la marina est justifiée par « des infrastructures et des bâtiments vieillissants » et « une problématique d’érosion généralisée ».

Dans le document détaillé de l’évaluation de ces coûts consulté par La Presse, on lit, par exemple, que les travaux de rénovation aux trois bâtiments – l’amirauté, la guérite d’accueil et la capitainerie – sont évalués respectivement à 600 000 $, 914 000 $ et 1,4 million. Les investissements totaliseraient 16,5 millions, selon l’administration municipale.

Cette évaluation des coûts est contestée par l’Association des plaisanciers, qui évalue à trois fois moins les investissements requis. Elle a fait sa propre évaluation financière et arrive à un total de 5,3 millions.

« Personne ne nie qu’il y a des travaux à faire, mais jamais à ce prix-là. Les chiffres de la Ville n’ont aucun bon sens : 600 000 $ pour une petite bâtisse pas de solage avec des toilettes et des douches ? », évoque Frédérick Bérubé, ingénieur civil et plaisancier, qui a élaboré, avec deux autres experts, le budget des travaux pour le compte de l’Association des plaisanciers.

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Selon la Ville de Montréal, la différence entre les deux budgets s’explique par le fait que son évaluation comprend « les honoraires professionnels pour la réalisation des plans et devis », « les imprévus, les dépenses incidentes, la réalisation des études connexes requises, l’indexation des coûts sur un horizon de trois ans et les taxes ».

Le terrain, qui se trouve entre deux parcs, sera converti en troisième parc, afin, dit la Ville, de rendre les berges accessibles à tous. Le projet de parc riverain est évalué à 25 millions.

Michel Max Raynaud est résidant de Lachine. Il ne possède « pas de bateau » et ne fait « pas de kayak ». Mais il est professeur à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage à l’Université de Montréal et ancien directeur de l’Observatoire Ivanhoé Cambridge du développement urbain et immobilier. La démarche actuelle de la Ville le laisse « dubitatif ».

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Michel Max Raynaud, résidant de Lachine qui s’oppose à la démarche de la Ville dans la fermeture de la marina.

« Vous connaissez l’expression : “Vous voulez tuer votre chien, dites qu’il a la rage ?” C’est exactement ça. C’est la grande histoire de la Ville de Montréal : on surestime la valeur des travaux à faire sur ce qu’on ne veut plus et on valorise le projet qu’on veut faire », déplore le professeur, selon qui le budget de 25 millions « est sous-évalué », puisqu’il ne tient pas compte de la maintenance et de la gestion à long terme du futur parc.

« Le contexte économique actuel ne se prête pas à ce genre de gage. C’est un truc fait sur une planche à dessin, ce n’est pas un projet sérieux d’urbanisme », dit-il. « C’est beau des images d’enfants en kayak, mais il faut chiffrer un projet comme ça, avec des sondages, un réseau d’études d’ingénierie, des analyses budgétaires, etc. »

Par courriel, la Ville a confirmé qu’il ne s’agissait que « d’une estimation » du budget pour les travaux d’aménagements et que « les coûts d’entretien et de maintenance varieront en fonction du concept final du projet ».

Impacts économiques inconnus

Claude Dauphin, qui a été

maire de l’arrondissement de Lachine durant 16 ans jusqu’à ce qu’il perde ses élections en 2017, a été surpris par cette décision prise « de manière expéditive ». Durant ses quatre mandats, tant l’arrondissement que la ville-centre « voyaient la marina comme un actif important pour Montréal sur le plan touristique et économique », et « jamais » il n’a été question de la fermer.

« La marina ne rapportait pas une fortune, mais il n’y avait pas de déficit et on arrivait à peu près kif-kif. Le problème actuel est au niveau des investissements majeurs », soulève-t-il. « C’est une question de vision. Est-ce que la marina, la plus grosse au Québec, est un actif intéressant pour l’île de Montréal ou non ? Là, ils veulent faire un parc. Cependant, tout le bord de l’eau de Lachine est déjà un parc, à 90 % », met en lumière l’ex-maire de l’arrondissement.

Robert Beaudry, responsable des grands parcs à la Ville de Montréal, a aussi confirmé lors de sa séance d’information publique qui se tenait le 13 août dernier qu’aucune étude économique n’avait été réalisée concernant le changement de vocation des lieux.

On se base sur les connaissances qu’on a en ce moment. Mais je veux rappeler que c’est un projet d’une très grande qualité de vocation métropolitaine. Son impact économique sera clairement présent ici, parce que c’est un projet d’une très grande qualité.

Robert Beaudry, en réponse à une question des citoyens sur les impacts économiques

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain est plutôt d’avis que « la Ville peut et devrait tout faire pour garder un actif de cette nature-là, important pour une métropole ».

« Notre lecture à nous, c’est que les métropoles ont besoin de toutes sortes d’infrastructures, incluant des ports de plaisance. Ce port-là a un historique qui fait partie d’un patrimoine. La Ville a raison de poser des questions sur le financement, mais la décision qui semble avoir été prise ne donne pas toute la place à toutes les options », croit Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce, qui demande « une consultation beaucoup plus approfondie, très ouverte, qui permette de maintenir la marina ».

La mairesse Valérie Plante persiste et signe : le plus grand port de plaisance de la province doit fermer.

« Moi, ce qui m’intéresse, c’est de passer d’une marina privée, qui profite à certaines personnes, versus un grand parc qui va profiter non seulement à toute la population, mais qui va être bon pour l’économie. Imaginez, une plage [il n’y a pas de plage sur les plans du projet], un endroit où on va se promener, ça va être excellent pour les alentours. Alors, c’est deux visions qui s’opposent », a-t-elle déclaré à la suite de la conférence de presse sur la relance économique de la Ville de Montréal tenue la semaine dernière.

Des plaisanciers ont le vague à l’âme

PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

L’Association des plaisanciers du port de plaisance de Lachine a soumis plusieurs suggestions à la Ville de Montréal, y compris l’augmentation des frais de location pour absorber les dépenses urgentes et imprévues.

« J’habite un appartement à Saint-Henri. Je n’ai pas pu me payer une maison, encore moins une maison au bord de l’eau. Mon bateau, c’est la seule affaire qu’on a pu se payer. » André Goyette est retraité de chez Pepsi. À contrecœur, il mettra une croix sur son projet de retraite à la fin de la saison nautique, puisqu’il est forcé de quitter son port d’attache.

André Goyette et sa femme Nicole rêvaient de couler leurs vieux jours à bord de leur SeaRay 250 1996. À peine ont-ils eu le temps d’en profiter que leurs plans sont brusquement tombés à l’eau. Contraints de quitter la marina en octobre, ils n’ont d’autre choix que de vendre leur bateau.

« Il n’y a pas de place ailleurs. Il manque déjà 2250 places à quai au Québec », rapporte M. Goyette, citant les chiffres avancés par Nautisme Québec plus tôt cet été. « Il reste de la place en Ontario ou au lac Champlain. On n’ira pas là. »

Le port de plaisance de Lachine compte quelque 500 places à quai. Si les jetées du côté nord accueillent des bateaux plus spacieux que bien des appartements, ceux du côté sud sont plus modestes. Parmi les plaisanciers de la marina, il y a quelques millionnaires. Mais sur les quais, on croise des retraités comme André Goyette, des directeurs d’école, comme Marie-Josée Hamel et Dominic Blanchet, des entrepreneurs comme Enrico Lalonde, des infirmières, des fonctionnaires, des hommes de métier…

« On travaille les deux dans les écoles, on n’est pas millionnaires. Pas du tout », soulève Marie-Josée Hamel. « Avant, je voyageais, j’étais une backpackeuse. Mais avec un enfant, on a opté pour un nouveau mode de vie. »

PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

Dominic Blanchet et Marie-Josée Hamel

« C’est notre chalet sur l’eau », dit son conjoint Dominic Blanchet, avant que leur jeune mousse de 7 ans, Raphaël, démarre les moteurs. Ses parents ont acheté leur premier bateau, un ponton, quelques semaines après sa naissance.

« On aimait tellement ça qu’on dormait sur le ponton ! Je regardais les cruisers et je me disais que je ne serais jamais capable de me payer ça. Mais au final, notre bateau, c’est un 1998, et il n’a pas coûté plus cher qu’une voiture », compare-t-elle.

Moi, j’ai un Buick 2005 et mon bateau, c’est un 1996. Je ne suis pas riche ! C’est une question de choix.

Le voisin de quai de Marie-Josée Hamel

Les locataires du port de plaisance de Lachine paient chaque année des frais équivalents à ceux des marinas privées, soit un tarif de 60 $ par pied, donc 2400 $ pour une embarcation mesurant 40 pieds. À cela s’ajoutent des frais divers, notamment pour la piscine.

L’Association des plaisanciers du port de plaisance de Lachine a soumis plusieurs suggestions à la Ville de Montréal, y compris l’augmentation des frais de location pour absorber les dépenses urgentes et imprévues. Elle a aussi proposé, plan à l’appui, un projet de cohabitation qui suggère un accès ouvert à tous, tout en conservant les places à quai. Une proposition qui a été rejetée.

Une source de rêve

Sur une autre jetée, Peter Lenihan discute avec ses voisins. Le marin est certainement l’un des plus anciens membres de la marina, autrefois l’Iroquois Yacht Club.

« Je suis né ici. Je fais du bateau depuis 45 ans ici. Il n’y a jamais eu de conflits avec les autres embarcations sur le plan d’eau, il y a un bon partage. On profite de la nature, on y fait attention. On vit une immersion et on l’apprécie », témoigne M. Lenihan, d’une voix calme et posée.

Son plus vieux souvenir de la marina repose sur des photos en noir et blanc. Adolescent, il a pagayé pour le club de l’époque, puis il s’est joint à l’école de voile. Il a attrapé le virus et n’a « plus jamais été capable de quitter l’eau », encore moins ce bassin qu’il « adore ».

PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

Peter Lenihan

« C’était une source de rêve pour le petit gars que j’étais. Je rêvais d’un jour avoir un bateau. Et voilà qu’on enlève ce potentiel de rêve à toute une nouvelle génération », confie le plaisancier.

Onze voiliers et quatre bateaux à moteur construits de ses mains plus tard, voilà qu’il devra définitivement larguer les amarres. En montrant fièrement son embarcation unique au bout de la jetée, il se désole : « C’est une partie de notre patrimoine, du rôle qu’a joué Lachine dans les activités maritimes historiques à Montréal. »

La circulation maritime s’est faite pendant près de 150 ans sur le canal de Lachine, jusqu’à sa fermeture en 1970. Le canal a été rouvert à la navigation de plaisance en 2002. À l’été 2019, 657 embarcations ont transité par le canal de Lachine, dont l’écluse no 5 se situe à l’entrée de la marina.

– Avec la collaboration de Karim Benessaieh, La Presse

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Quand on regarde les deux côtés de la médaille on voit bien qu'on est loin d'avoir été au fond des choses. Les arguments des deux opposants sont valables et méritent qu'on s'y arrête sérieusement afin de s'assurer de prendre la bonne décision pour le bien commun.

Ici c'est la Ville de Montréal qui a le fardeau de la preuve et elle ne doit pas agir tant qu'elle n'a pas démontré le bien fondé de sa décision. Un exercise qui reste à faire et dont elle ne peut pas se soustraire, d'autant qu'il n'y a pas urgence ni menace en la demeure.

Dans les circonstances, mieux vaut suspendre le tout, le temps de vider la question (en profondeur) une fois pour toute. A mon avis il est clair que la vérité se trouve quelque part entre les deux positions et que la recherche d'un compromis pourrait être la meilleure solution dans les circonstances.

Mais comment le faire sans être juge et parti? En nommant un comité indépendant et apolitique qui ira au fond des choses par des études exhaustives et qui pourra proposer une ou des solutions. Ces dernières seront ensuite soumises à une consultation ouverte à tous et entérinées à la fin par la population.

Bien sûr cela prendra du temps, mais au moins sans faire l'unanimité on aura fait un choix plus éclairé dans le meilleur intérêt de tous, qui idéalement pourrait être gagnant-gagnant. Après tout on n'est pas au bord du gouffre et les enjeux méritent qu'on se donne les moyens d'appliquer une solution durable qui pourra ultimement conjuguer l'économie avec l'environnement.

Donc on met un moratoire d'un an sur la décision de la Ville, le temps de répondre à toutes les questions avec des réponses vraiment concluantes. C'est ça faire le jeu de la démocratie et aucun parti politique ne devrait s'y soustraire.

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Pendant ce temps-là, du côté de Dorval...

On ne prévoit toutefois pas accueillir les usagers du port de plaisance de Lachine, situé à environ 4 km en aval... Du moins, pour l'instant. :uninvolved:

Entente de principe pour la Pointe Picard
Journal Métro Lachine & Dorval  |  17:52 11 septembre 2020  |  mise à jour le: 11 septembre 2020 à 17:52 - temps de lecture: 2 minutes  |  Par:  Éric Martel

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Photo: TC Media - David Cox  |  La Pointe Picard de Dorval

La Pointe Picard, située au bout des avenues Martin et Girouard, deviendra vraisemblablement une marina. Un accord de vente du terrain, que le Cité de Dorval convoite depuis 2016, serait sur le point de se concrétiser.

«L’entente avec le fédéral est faite, mais on attend une réponse du ministère de l’Environnement quant à la décontamination du site», nous apprend le maire Edgar Rouleau.

La transaction pourrait être finalisée d’ici la fin de l’automne. «C’est plus long que ce que l’on prévoyait initialement, admet M. Rouleau. Comme de raison, c’est comme cela lorsqu’on négocie avec Ottawa.»

L’endroit accueillerait la deuxième marina de Dorval, après le Yacht-club Royal Saint-Laurent, un club privé.

L’administration Rouleau n’ambitionne toutefois pas d’accueillir les plaisanciers qui quitteront la marina de Lachine, qui fermera à la fin de la présente saison.

Au contraire, le site pourrait être réservé aux résidents de Dorval. «Ça sera beaucoup plus petit qu’à Lachine, prévient le maire. Dans tous les cas, on ne sait pas combien de bateaux pourront s’y trouver, parce qu’aucune étude de coûts n’a encore été réalisée. On ne veut pas se lancer là-dedans avant que la transaction soit concrétisée.»

Des activités de kayak, de canot et de voile pourraient être offertes aux citoyens.

Le site risque toutefois de ne pas être propice à la baignade.«Le terrain descend de manière abrupte, pas assez progressive pour cela. Pour se baigner, il faut regarder du côté du Parc Pine Beach», explique M. Rouleau.

Acquisition attendue

Pendant 63 ans, la Pointe Picard a été gérée par l’Association de voile des Forces canadiennes, qui y tenaient une école, une marina ainsi qu’un club social dédié aux vétérans.

Ces installations ont été fermées en 2017, alors que les Forces souhaitaient réduire toutes dépenses non essentielles. Dans cette foulée, six autres organisations leur appartenant ont cessé leurs activités.
La Cité de Dorval tente d’acquérir le territoire depuis la fermeture.

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Les installations de la Pointe Picard ont été gérées par les Forces armées canadiennes pendant 63 ans.

https://journalmetro.com/local/lachine-dorval/2512899/entente-de-principe-pour-la-pointe-picard/

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1733806/port-plaisance-montreal-arrondissement-lachine

Plus qu'un mois d'ici la fermeture définitive de la marina de Lachine

Les plaisanciers continuent de se battre pour forcer la Ville de Montréal à reculer.

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Les plaisanciers affirment que la seule présence de la marina entraîne des retombées économiques directes et indirectes de 10 millions de dollars par année à Lachine. La mairesse de l'arrondissement, Maja Vodanovic, affirme pour sa part que cette estimation est exagérée.
PHOTO : RADIO-CANADA

Jérôme Labbé
Publié à 3 h 57

La pression s'accentue sur l'administration Plante pour que le plus grand port de plaisance au Québec, qui doit théoriquement être converti en parc riverain, poursuive ses activités l'an prochain. Mais Projet Montréal compte aussi sur de nouveaux alliés.

C'est que depuis un peu plus de deux mois, les plaisanciers de la marina de Lachine sont en guerre ouverte avec Valérie Plante, son comité exécutif et la mairesse de l'arrondissement, Maja Vodanovic, pour convaincre ceux-ci de renoncer à leur projet.

À moins d'un revirement, le port de plaisance devrait donc disparaître pour de bon à la fin de la saison, le 15 octobre. La marina serait remplacée d'ici 2025 par un parc riverain qui ferait la part belle aux sports nautiques non motorisés comme le canoë, le kayak, l'aviron et la voile. Une aire de baignade pourrait même y être aménagée.

À un mois de la fermeture annoncée, des centaines de personnes – la plupart masquées, pandémie oblige – ont donc marché du port de plaisance à la mairie d'arrondissement, en fin de journée lundi, pour faire entendre leur profond mécontentement et réclamer un sursis.

Après un premier rassemblement, le mois dernier, devant l'hôtel de ville temporaire de Montréal, c'était la seconde fois que les plaisanciers et leurs sympathisants manifestaient haut et fort pour le maintien de la marina de Lachine.

Les pancartes brandies n'étaient pas tendres à l'endroit de l'administration : Mme Valérie Plante, vous n'êtes plus l'homme de la situation; Mme Vodanovic, vous nous manquez de respect; Les mairesses nous coulent; ou même Leader recherché pour défusionner Lachine.

Membre du caucus d'Ensemble Montréal, le maire de l'arrondissement de Saint-Laurent, Alan DeSousa, a notamment pris la parole pour rappeler que le parti, qui forme l'opposition officielle au conseil municipal, les appuie dans leurs démarches.

L’équipe de Valérie Plante gouverne uniquement pour sa base et est prête à tout pour imposer ses projets idéologiques, sans consultation et sans la moindre ouverture d’esprit pour les gens qui ne pensent pas comme eux.

Alan DeSousa, maire de l'arrondissement de Saint-Laurent et membre du caucus d'Ensemble Montréal

Au cours des dernières semaines, les plaisanciers ont également reçu de nombreux appuis, dont celui de l'influente Chambre de commerce du Montréal métropolitain et de son président, Michel Leblanc.

port-de-plaisance-lachine.jpg

Les plaisanciers de Lachine ont présenté leur propre maquette de ce à quoi pourrait ressembler le site dans les prochaines années.
PHOTO : FACEBOOK (SAUVONS LA MARINA DE LACHINE)

Afin de trouver un compromis avec la Ville, l'Association des plaisanciers du port de plaisance de Lachine (APPPL), qui s'est constituée dans les semaines qui ont suivi l'annonce de la fermeture de la marina, a notamment élaboré une esquisse inclusive qui permettrait selon elle de concilier le maintien des installations actuelles avec plusieurs autres usages.

Étude à l'appui, l'APPPL minimise également les coûts estimés par les élus de Projet Montréal pour mettre à niveau les équipements. Une telle opération, prétend-elle, ne coûterait pas 16,5 millions de dollars, comme l'a estimé l'administration Plante.

On a fait des contre-expertises avec des ingénieurs civils et des entrepreneurs en construction et on arrive à 5,3 millions, dont 3,1 millions pour la réfection des berges, a expliqué jeudi la porte-parole de l'APPPL, Josée Côté. Et on a proposé aussi de payer davantage pour nos frais de quai afin de s'assurer que ce ne soit pas un fardeau pour les contribuables.

Un appui citoyen au projet de parc

À l'inverse, des résidents se sont aussi mobilisés au cours des dernières semaines pour soutenir l'administration Plante dans son projet de conversion du port de plaisance en un parc riverain.

Le collectif « Réclame ta rive » a été mis sur pied en réponse à la mobilisation des plaisanciers. Outre la démocratisation de l’accès aux rives, il revendique la protection de l’environnement et l’équité en matière de dépenses des fonds publics.

Pour promouvoir son option, le groupe organise samedi prochain un événement intitulé « Ensemble, on se mouille pour nos rives! » au cours duquel les participants seront appelés à sauter à l'eau pour manifester leur appui au projet de parc nautique public.

« Réclame ta rive » a reçu jusqu'à maintenant le soutien du Conseil régional de l'environnement de Montréal, de la Fondation Rivières, de la Fondation David Suzuki, de la WWF-Canada et d'autres groupes similaires.

Le contrat d'opération résilié

Forts de cet appui – et malgré l'opposition bruyante des plaisanciers –, la Ville de Montréal et l'arrondissement de Lachine se montrent résolus dans leur volonté de fermer la marina pour de bon, dans un mois.

À cet effet, le conseil d'arrondissement a résilié lors de sa réunion de lundi soir le contrat qui le liait à l'opérateur du site, l'entreprise Gestion Nauti-Cités, qui devait venir à échéance à la fin de la saison prochaine. Seule la conseillère du district du Canal, Julie-Pascale Provost, a voté contre, elle qui est pourtant membre du caucus de Projet Montréal.

Je suis déçue que la conseillère, dans son indécision, ait remis en question la compétence, la rigueur et la disponibilité des professionnels de la Ville, a déclaré la mairesse Vodanovic après la rencontre.

« C'est une décision difficile, mais nécessaire pour le bien commun et je tiens à saluer mes collègues qui se sont joints à moi. » — Maja Vodanovic, mairesse de l'arrondissement de Lachine

En entrevue avec Patrice Roy, lundi, Mme Vodanovic a montré un peu d'ouverture pour la suite des choses, évoquant la création éventuelle d'une marina locale, qui pourrait accueillir de 60 à 100 bateaux dans le Vieux-Lachine. Il sera toutefois impossible de garder sur place les 450 embarcations qui s'y trouvent actuellement, a-t-elle réitéré.

La fermeture annoncée pourrait néanmoins se heurter à des formalités techniques, le retrait des équipements devant être approuvé par Transports Canada. Or, le ministère a appris dans les médias que la Ville de Montréal entendait abandonner les installations actuelles et, selon La Presse, aucune demande à cet effet n'avait été reçue en date du 9 septembre.

Au Téléjournal 18h (vidéo Facebook)

 

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https://journalmetro.com/local/lachine-dorval/2520139/marina-nouveaux-appuis/

 

Marina de Lachine: nouveaux appuis

11:26 16 septembre 2020 | mise à jour le: 16 septembre 2020 à 12:52 temps de lecture: 3 minutes
Par:  Éric Martel
Métro

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Photo: Éric Martel
La marina de Lachine sera reconvertie en parc en 2025.

Le ton monte quant à l’avenir de la marina de Lachine: alors que des manifestations s’organisent, le mouvement Réclame ta rive gagne de nouveaux appuis, tout comme l’Association des plaisanciers formée depuis l’annonce de la transformation en parc.

Dans une vidéo révélée récemment, des citoyens, des entrepreneurs et gestionnaires d’associations nautiques s’affichent en faveur du projet. Il en va de même du fils de l’ex-maire Guy Descary, Benoit, qui habite à Lachine depuis sa naissance.

M. Descary est entré au pouvoir en 1973, jusqu’à son décès, en 1991. «Je ne peux pas parler pour mon père, mais le projet va dans la continuité de ce qu’il a fait pour les berges de Lachine, de prioriser l’ensemble des citoyens», commente son héritier.

Avec des moyens limités par la pandémie, l’arrondissement doit prioriser les projets qui touchent le plus grand nombre de citoyens, opine-t-il, et ce, au détriment de l’histoire de la marina.

«On ne parle pas assez de l’impact économique qu’aura le changement en parc, expose le stratège numérique. Un nouvel afflux de visiteurs parcourra les rues Notre-Dame et le boulevard Saint-Joseph.»

La Fondation environnementale pancanadienne David Suzuki a également affiché son soutien au mouvement sur les réseaux sociaux, incitant les citoyens à se joindre à une manifestation prévue samedi.

«Ce qui se passe pour nous est vraiment excitant, comme la porte-parole de Réclame ta rive, Marie-Ève Bégin. On savait que mobiliser les gens allait être un défi, mais on sent qu’on y parvient.»

Pour sa part, l’Association des plaisanciers a déjà organisé deux manifestations, en plus de s’être inscrite au registre des lobbyistes du Québec.

«On trouve que leur discours est contradictoire, parce qu’ils disent qu’ils ne sont pas privilégiés, mais investissent énormément dans leurs communications», soulève Mme Bégin.

Influence économique

En revanche, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain souhaite l’annulation du projet. Créer un parc riverain permettant le maintien des activités économiques de la marina serait idéal, indique-t-on.

«Sachant que le nombre de séjours touristiques des navigateurs de plaisance tend à croître, autant sur le marché québécois que sur les marchés hors Québec, nous croyons que la Ville devrait miser sur cet atout», a revendiqué son président Michel Leblanc dans une lettre ouverte.

Une consultation publique devrait être tenue avant une décision finale, ajoute-t-on.

La Chambre de commerce de Saint-Laurent – Mont-Royal a également manifesté son soutien.

«Nous ne pouvons que constater que l’administration Plante se montre, encore une fois, sourde à des pistes de solutions visant la résolution de problèmes», a fustigé son président, Kelvin M. Mo.

Lundi, l’association a organisé une marche pacifique partant du port de plaisance jusqu’à l’hôtel de ville de Lachine.

Première manifestation

Samedi, Réclame ta rive invite les citoyens à se mouiller dans le Canal Lachine, près de la promenade Père-Marquette. Il s’agit du premier rassemblement organisé par le mouvement.

«C’est rare de voir des gens manifester pour la tenue d’un projet, admet Mme Bégin. Mais on veut envoyer un message à la ville, leur dire que les citoyens sont d’accord, qu’on veut retrouver l’accès à nos berges.»

Plus de 300 personnes se sont montrées intéressées à l’événement sur les réseaux sociaux.

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Some advice for the city.... it would be a great idea to anticipate the pushback / resistance on some of their projects and provide immediate solutions. 

ex: we are taking away your marina in Lachine but this other site would be a great alternative

The lack of foresight is incredible. 

 

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6 minutes ago, budgebandit said:

Some advice for the city.... it would be a great idea to anticipate the pushback / resistance on some of their projects and provide immediate solutions. 

ex: we are taking away your marina in Lachine but this other site would be a great alternative

The lack of foresight is incredible. 

 

I do not think it is the role of the city to provide subsidized boat parking (aka marina) for the upper-middle-class

Do you know any other site that could be built to accomodate 450 boats?  If so, why would the city foot the bill and assume financial risk?   Considering more or less half the users are not even paying taxes in Montreal

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4 minutes ago, danny12345 said:

I do not think it is the role of the city to provide subsidized boat parking (aka marina) for the upper-middle-class

Do you know any other site that could be built to accomodate 450 boats?  If so, why would the city foot the bill and assume financial risk?   Considering more or less half the users are not even paying taxes in Montreal

I'm not suggesting the city foot the bill and assume the financial risk. I am just suggesting that the city present des pistes de solution to better appease the members of the marina. It's negotiation 101. The resistance that they are currently experiencing is the alternative. 

I would like to assume that the role of the city is to make financially sound decisions that please as many people as possible. 

Also, it's not just upper middle-class people that own boats... 

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Le 2020-09-17 à 20:29, budgebandit a dit :

Some advice for the city.... it would be a great idea to anticipate the pushback / resistance on some of their projects and provide immediate solutions. 

ex: we are taking away your marina in Lachine but this other site would be a great alternative

The lack of foresight is incredible. 

 

Je sais que c'est un peu loin, mais je propose la Rive-Sud, entre l'ile Sainte-Catherine et le pont SdC. Le petit bassin de Laprairie est déjà contaminé et largement utilisé par des bateaux. En plus, ça éviterait de perturber les écosystèmes sensibles du fleuve et des Rapides. Il y a déjà eu quelques marinas et ça pourrait stimuler l'économie touristique de la Rive-Sud. Je suis habitué de voir plusieurs voiliers, bateaux de plaisances ainsi que navires de 200m chaque jour et l'ambiance créée est assez spéciale, ça ne pourrait qu'être mieux avec une plus grande quantité de voiliers.

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