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Port de plaisance de Lachine / Création d’un nouveau parc sur les eaux du Lac Saint-Louis


mtlurb

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10 minutes ago, Hyacinthe said:

Ta question comprend des éléments importants comme la provenance dés plaisanciers, des déficits et des faillites. Ce sont des faits avérés ou des figures de style ?

Ce sont les propos de la mairesse de Lachine, dans l'article que Toxic a mis un peu plus haut.

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  • 2 semaines plus tard...

https://journalmetro.com/local/lachine-dorval/2488858/opposition-face-au-projet-de-marina/

Opposition face au projet de marina

14:34 30 juillet 2020 | mise à jour le: 30 juillet 2020 à 14:34 temps de lecture: 5 minutes
Par:  Éric Martel

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Photo: Gracieuseté
La marina de Lachine est située entre le parc René-Lévesque et le Vieux-Lachine.

Une association de plaisanciers a été formée pour s’opposer à la fermeture de la marina de Lachine. Une pétition qu’elle a lancée au lendemain de l’annonce a amassé plus de 2500 signatures.

Le site deviendra un parc dédié à la baignade, la pratique de sports nautique et la marche en 2025, après une transformation qui nécessitera des investissements de près de 25 M$ de la Ville de Montréal. Le stationnement des embarcations à moteur y sera interdit dès l’an prochain.

C’est par une lettre du Service des grands parcs de la Ville de Montréal envoyée le jour de l’annonce que les plaisanciers ont appris la fin de la marina. «Je ne peux pas croire qu’on souhaite fermer notre marina», réagit la porte-parole de l’Association des plaisanciers du port de plaisance de Lachine, Josée Côté.

Formée des 450 familles qui y possèdent un bateau, l’association estime que la construction d’un nouveau parc offrant un accès public à l’eau ne devrait pas se faire au détriment de la fermeture de la marina. On implore qu’un autre site soit choisi.

«Ce parc, c’est un projet merveilleux, mais on pense que c’est possible de s’entendre avec l’arrondissement afin de concilier les deux installations», considère-t-elle.

Ouverts au dialogue

Pour préserver la marina, des investissements de 16,5 M$ auraient été nécessaires, estime l’arrondissement. De cette somme, une partie a déjà été investie dans l’achat de quais cette année, qui seront revendus ou réutilisés.

La réfection de l’électricité, des égouts, du poste d’essence ainsi que la protection des berges, endommagée par de l’érosion entre 2017 et 2019, devaient être faites dans l’immédiat, considère-t-on.

«On se questionne sur la ventilation de ce 16M$, avoue Mme Côté. Nos installations sont récentes et fonctionnent bien. En tant qu’utilisateurs, on voudrait autofinancer notre marina. Nous sommes prêts à contribuer aux différentes mises à niveau.»

La marina a un déficit de 263 000$ malgré des revenus de 1,2 million, selon Lachine. L’impact économique positif des plaisanciers, qui s’approvisionnent dans l’arrondissement n’ont pas été pris en considération, expose l’association.

«Plusieurs personnes font le choix de Montréal pour vivre cette activité nautique. Plutôt que de nous enlever cette possibilité, on pense qu’on peut participer positivement au projet», fait valoir Mme Côté.

Manque d’espace

Un citoyen et signataire de la pétition s’opposant au projet, Dominique Matte, estime que les plaisanciers ont appris la fermeture de la marina trop rapidement et n’auront pas le temps de réagir.

«Avoir un emplacement pour son bateau, c’est déjà compliqué, alors enlever 450 places d’un coup. Il y a des listes d’attente partout et bâtir une marina ailleurs prendra des années», mentionne-t-il.

Des milieux humides seront installés aux deux extrémités de la marina actuelle pour assurer la qualité de son eau. Rappelant que la zone contient un taux élevé de butylétains, un biocide notamment utilisé dans la peinture de la coque des navires, M. Matte est sceptique quant au sérieux du projet.

«Je trouve que c’est de l’éco blanchiment de mettre un parc sur un site contaminé, martèle-t-il. Ce n’est pas réaliste et risqué pour nos finances publiques. On pourrait utiliser plusieurs autres endroits avant de détruire un actif comptable.»

L’arrondissement organisera des consultations publiques et des séances avec ses clubs nautiques pour réfléchir à la conception du site jusqu’en décembre 2021. Lors de l’année suivante, elle analysera les impacts du projet sur l’environnement. Le chantier devrait être initié en avril 2023.

En réaction au lancement de la pétition de l’Association des plaisanciers du port de plaisance de Lachine, des citoyens ont créé le mouvement Réclame ta rive, pour se ranger derrière l’administration de l’arrondissement. Ils ont lancé leur propre pétition comptant environ 350 signatures.

Appui au projet

«On savait qu’il serait plus difficile de mobiliser les gens qui sont pour, car on ne leur enlève pas un bien comme les plaisanciers, estime l’initiatrice du mouvement, Marie-Ève Bégin. Les gens à qui on propose un projet prendront peut-être plus de temps à se mobiliser.»

Leur position est basée sur des arguments financiers, considérant que la marina est déficitaire. «Le projet que propose la Ville, tout le monde va pouvoir en profiter. La marina est désuète, alors si on y injecte pas des millions, elle devra fermer de toute façon», plaide Mme Bégin.

La plantation d’arbres et l’aménagement de milieux humides sont nécessaires à l’augmentation de la qualité de l’air ainsi qu’à la lutte aux ilots de chaleur, soutient l’association.

«Notre position ne peut pas bouger, poursuit Mme Bégin. Il y a une urgence environnementale, alors il n’y a aucun compromis possible.»

L’arrivée d’un parc pourrait encourager la pratique de l’activité physique, puisqu’elle faciliterait l’accès à des activités de canot, kayak et kitesurfing, croit l’organisation.

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1723423/port-plaisance-montreal-proprietaires-bateaux-nautisme-vieux-lachine

Les plaisanciers s’organisent pour empêcher la fermeture de la marina de Lachine

Les propriétaires de bateaux souhaitent convaincre la Ville de Montréal de faire marche arrière.

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La Ville de Montréal veut transformer la marina de Lachine en parc riverain.
PHOTO : RADIO-CANADA

Jérôme Labbé
Publié hier à 4 h 00

À moins d’un revirement majeur, le panorama sera fort différent l’été prochain dans le Vieux-Lachine.

Le 8 juillet dernier, la Ville de Montréal a annoncé son intention de transformer le port de plaisance en parc riverain. Un communiqué de presse accompagné de maquettes a été publié, faisant état d’un projet de 20 millions de dollars. Les travaux s’étaleront jusqu’en 2025.

Une petite esquisse et puis 20 millions, on a de quoi pour faire quelque chose de bien, dit en souriant la mairesse d’arrondissement Maja Vodanovic.

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L'administration Plante souhaite transformer le port de plaisance de Lachine en une véritable oasis de verdure.
PHOTO : VILLE DE MONTRÉAL

Mais les plaisanciers, qui n'ont pas été consultés, sont loin de la trouver drôle. Ils ont mis sur pied une association, un site web, une page Facebook. Et ils promettent de se battre. Deux pétitions ont été lancées; l'une d'elles a déjà recueilli près de 3000 noms.

La nouvelle Association des plaisanciers du port de plaisance de Lachine a également retenu les services de Ryan Affaires publiques, une firme de communications stratégiques et de relations gouvernementales.

Nautisme Québec, pour sa part, a confié le dossier au lobbyiste Scott McKay – un ancien conseiller municipal sous Jean Doré, devenu par la suite chef du Parti vert du Québec, puis député péquiste dans le gouvernement Marois.

Selon le Registre des lobbyistes, M. McKay a reçu le mandat le 24 juillet d’effectuer des démarches en vue d'amener la Ville de Montréal à rejeter sa décision [...] de fermer le port de plaisance de Lachine dès 2021, de façon à adopter une nouvelle orientation qui permette la cohabitation des activités nautiques, récréatives et de protection de la nature.

Des plaisanciers orphelins

Le directeur général de Nautisme Québec, Sylvain Deschênes, est contrarié par la décision de la Ville de Montréal de fermer le port de plaisance de Lachine qui, avec ses 450 places à quai, constitue, en matière de capacité d’accueil, la plus grande marina du Québec, ex æquo avec celle du Vieux-Longueuil.

Toutes les autres marinas sont déjà pleines, dit-il. Il manque 2250 places à quai au Québec, principalement dans la grande région métropolitaine. Donc, pour nous, on vient de créer, ce faisant, 450 orphelins qui n'auront pas de place pour mettre leur bateau à quai pour la prochaine saison.

Les plaisanciers font notamment valoir l'aspect patrimonial de la marina, qui existe depuis presque 100 ans. Éliminer la marina de Lachine détruit une importante page d'histoire, soutiennent-ils dans une lettre acheminée à la mairesse Valérie Plante le 17 juillet dernier.

L'administration de Projet Montréal apporte cependant quelques nuances. Car, depuis sa création en 1927, le port de plaisance de Lachine a changé d'emplacement, de nom et de propriétaire. Autrefois privé, l'Iroquois Yacht Club a fait faillite en 1995. Il doit sa survie à l'ancienne Ville de Lachine.

Des travaux estimés à 16,5 M$

Ses installations nécessiteraient aujourd'hui des travaux urgents qui, selon la mairesse Vodanovic, auraient obligé la Ville de Montréal à fermer au moins temporairement le port de plaisance dès l'an prochain.

La fosse septique tombe en ruine, explique-t-elle; la station d'essence – qui distribue 300 000 litres par an – est en fin de vie; et les berges ont été lourdement endommagées par l'érosion des crues de 2017 et de 2019.

Les coûts pour remettre ça en ordre s'élèvent à 16,5 millions de dollars, selon les estimations qu'on lui a fournies.

 « Est-ce qu'on va mettre 16,5 millions pour 400 personnes? 450 plaisanciers? Je sais que beaucoup d’entre eux sont extrêmement tristes de perdre leur été. Mais on ne peut pas se permettre comme Ville cet investissement-là pour si peu de monde. »

— Maja Vodanovic, mairesse de l’arrondissement montréalais de Lachine

Sans compter que le port de plaisance n’est même pas rentable, selon Mme Vodanovic, qui évalue son déficit annuel à plus de 260 000 $. Ça, c’est 600 $ par bateau, souligne-t-elle; 600 $ que les contribuables paient pour garder un bateau à la marina.

La mairesse rêve plutôt d'aménager une aire de baignade sur l'emplacement, comme au début du siècle dernier.

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Il y a eu une époque où les Lachinois pouvaient allègrement se baigner dans le fleuve Saint-Laurent.
PHOTO : SOCIÉTÉ D'HISTOIRE DE LACHINE

Mme Vodanovic veut aussi faire plus de place aux sports nautiques non motorisés, comme la voile, le canoë et le kayak. Le club local d’aviron, par exemple, est le plus vieux du Canada. Mais ses installations sont toutes petites.

On est très à l'étroit, confirme Charles Hauss, président d’Aviron Lachine. On doit avoir des bateaux qui sont stockés dehors parce qu'on n'a plus de place à l'intérieur. On est très limités en termes de bâtiments.

Le projet de la Ville de Montréal prévoit par ailleurs le maintien du club des pêcheurs, une autre petite marina de Lachine, qui accueille une cinquantaine de bateaux à moteur. Elle pourrait être agrandie, mais il serait illusoire de penser qu'elle pourrait accueillir 450 embarcations supplémentaires.

Un compromis possible?

Les plaisanciers cherchent donc une solution pour que tous puissent continuer à cohabiter.

On est prêts à faire certaines concessions pour pouvoir conserver la marina, affirme Josée Côté, qui agit comme porte-parole des plaisanciers. Donc, si ça signifie de devoir relocaliser certains quais, de faire plus d'espace, on est prêts à négocier pour voir qu'est-ce qui en est.

Les propriétaires de bateaux rencontreront l'administration Plante au début de la semaine prochaine pour lui présenter leurs arguments. Mais à moins d'un revirement majeur, les plaisanciers devront se résoudre à quitter la marina pour de bon d'ici le 15 octobre.

Aucun changement de zonage ne sera nécessaire pour changer la vocation du site. Mais il faudra résilier le contrat conclu avec l’opérateur de la marina, une entreprise privée, qui vient à échéance à la fin de 2021.

L'île de Montréal compte une douzaine de marinas. Le port de plaisance le plus proche de celui de Lachine se trouve à Dorval, une dizaine de kilomètres à l'ouest.

La Ville de Montréal, en tant que propriétaire, ne possède pas d'autres marinas.

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Comparer le coût de 20 M$ pour aménager un parc et celui de 16,5 M$ pour mettre à niveau la marina relève de la malhonnêteté intellectuelle. La marina génère des revenus pour la location des quais, la vente d'essence, etc. Les 16,5 M$ sont donc, pour une bonne part, financés par ces revenus. Pas certain qu'on puisse en dire autant des 20 M$ pour le parc.

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il y a 16 minutes, Pylône a dit :

Alors il faut monter les tarifs de location des quais. Les autres marinas au Québec sont-elles aussi subventionnées ?

Exact, utilisateur payeur. Solution tellement complexe qu’on est mieux de détruire la Marina 😂

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