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REM DE L’EST

UN REGARD EXTERNE EST ESSENTIEL

PIERRE CORRIVEAU ET SYLVAIN GARIÉPYRESPECTIVEMENT PRÉSIDENT DE L’ORDRE DES ARCHITECTES DU QUÉBEC ET PRÉSIDENT DE L’ORDRE DES URBANISTES DU QUÉBEC

Deux mois se sont écoulés depuis l’annonce du prolongement du REM vers l’est.

Deux mois au cours desquels les spéculations ont déferlé quant à la faisabilité – ou l’impossibilité – d’un scénario souterrain, quant aux impacts des structures envisagées sur le paysage et la qualité de vie, quant à la nature des facteurs ayant poussé CDPQ Infra à opter pour une solution aérienne – la seule viable et techniquement possible, selon elle.

Deux mois pendant lesquels le projet a continué de progresser, pendant lesquels des sommes ont continué d’être investies.

Deux mois au terme desquels on a brandi des risques d’effondrement d’immeubles ou de lignes de métro au centre-ville pour justifier le scénario retenu et lancer une forme d’ultimatum au public : le projet, tel que présenté, est à prendre ou à laisser.

Or, pendant ces deux mois, CDPQ Infra s’est privée de la contribution fondamentale d’un comité aviseur dont elle avait pourtant promis la formation en décembre dernier, au jour 1 de l’annonce du prolongement vers l’est. Du même coup, elle a manqué une occasion de déployer une approche constructive et transparente à laquelle on est en droit de s’attendre pour un projet de cette envergure.

UN EXERCICE FONDAMENTAL

Parallèlement au débat public qui fait rage, CDPQ Infra doit ouvrir une discussion approfondie avec des spécialistes des principales disciplines interpellées par un projet urbain d’ingénierie et d’architecture d’une telle ampleur. Réunis au sein d’un comité, ces spécialistes doivent pouvoir analyser, de façon indépendante et transparente, l’ensemble des données complexes et des études compilées jusqu’à maintenant par CDPQ Infra, évaluer en profondeur le scénario soumis et l’interroger. Cet exercice est fondamental, puisque la complexité inhérente au projet génère une information technique peu accessible aux non-initiés.

Ce comité doit travailler de concert avec CDPQ Infra tout en étant indépendant de cette dernière. Les membres de ce comité devraient être nommés par le gouvernement du Québec – afin d’éviter que les instigateurs du projet soient à la fois juges et parties – et faire rapport de leurs recommandations au gouvernement, voire à la population. Cette formule n’est pas nouvelle : elle a été utilisée avec succès pour le projet du pont Samuel-De Champlain. Le but de ces mesures : renforcer la confiance des citoyens et citoyennes envers les processus mis en place.

Vu l’importance de bien définir les prémisses du projet et la commande, le comité doit être actif dès l’élaboration des principes directeurs et jusqu’à la livraison du projet.

Autrement, la réalisation d’un REM 2.0 exemplaire pourrait s’avérer compromise, voire impossible. Il faut par ailleurs éviter à tout prix de confiner les experts choisis dans un rôle de conseillers esthétiques pour les structures de béton envisagées. Leur mandat doit inclure l’évaluation et la mitigation des impacts visuels et sonores du projet, de la potentielle dévitalisation des secteurs commerciaux et de l’impact sur la valeur foncière des propriétés, de la transformation de l’expérience piétonne et des effets sur le patrimoine bâti, entre autres. Ces éléments, qui engendreront des coûts afférents astronomiques, rappellent par ailleurs l’importance d’assurer une saine concertation avec les acteurs municipaux.

CDPQ Infra a peut-être effectivement fait le tour de l’ensemble des scénarios. Il est possible que la seule option réalisable, du point de vue technique, soit véritablement celle d’un tracé aérien. Actuellement, toutefois, on ne peut que la croire sur parole puisqu’elle garde la mainmise sur les données, ne distribuant que des informations parcellaires, teintées par leur réalité, dans les médias et à quelques intervenants choisis. Il nous semble important, à cette étape du débat, que CDPQ Infra démontre de façon convaincante, argumentée et détaillée à des professionnels jouissant d’une expertise et d’une indépendance que des scénarios différents, moins préjudiciables sur les plans urbanistiques, paysagers, socio-économiques et environnementaux, ne sont pas envisageables.

Il faut être en mesure de statuer, de manière éclairée et transparente, sur l’option à mettre en place, pour ensuite, collectivement, faire le choix d’avancer – ou non – avec les contraintes qui seront alors connues de tous. Cet exercice ne peut pas se faire exclusivement à coup d’entrevues médiatiques décrivant des scénarios catastrophes. Il nécessite l’apport urgent d’un comité aviseur. Cette contribution externe est essentielle pour enrichir la discussion, protéger le public et guider ce projet majeur vers l’exemplarité.

 

https://plus.lapresse.ca/screens/8e92308a-035d-488f-8975-6799c16d3b2f__7C___0.html?utm_content=facebook&utm_source=lpp&utm_medium=referral&utm_campaign=internal share&fbclid=IwAR31OTA0YQ4KSi2ke98onpjWPmWiss-i7omQh_4YBDNgnYtWHYc32tjEBPs

 

L'intervention de ces experts recoupe ce que plusieurs intervenants affirment ici dans ce forum et dans cette discussion.

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il y a 5 minutes, yarabundi a dit :

REM DE L’EST

UN REGARD EXTERNE EST ESSENTIEL

PIERRE CORRIVEAU ET SYLVAIN GARIÉPYRESPECTIVEMENT PRÉSIDENT DE L’ORDRE DES ARCHITECTES DU QUÉBEC ET PRÉSIDENT DE L’ORDRE DES URBANISTES DU QUÉBEC

Deux mois se sont écoulés depuis l’annonce du prolongement du REM vers l’est.

Deux mois au cours desquels les spéculations ont déferlé quant à la faisabilité – ou l’impossibilité – d’un scénario souterrain, quant aux impacts des structures envisagées sur le paysage et la qualité de vie, quant à la nature des facteurs ayant poussé CDPQ Infra à opter pour une solution aérienne – la seule viable et techniquement possible, selon elle.

Deux mois pendant lesquels le projet a continué de progresser, pendant lesquels des sommes ont continué d’être investies.

Deux mois au terme desquels on a brandi des risques d’effondrement d’immeubles ou de lignes de métro au centre-ville pour justifier le scénario retenu et lancer une forme d’ultimatum au public : le projet, tel que présenté, est à prendre ou à laisser.

Or, pendant ces deux mois, CDPQ Infra s’est privée de la contribution fondamentale d’un comité aviseur dont elle avait pourtant promis la formation en décembre dernier, au jour 1 de l’annonce du prolongement vers l’est. Du même coup, elle a manqué une occasion de déployer une approche constructive et transparente à laquelle on est en droit de s’attendre pour un projet de cette envergure.

UN EXERCICE FONDAMENTAL

Parallèlement au débat public qui fait rage, CDPQ Infra doit ouvrir une discussion approfondie avec des spécialistes des principales disciplines interpellées par un projet urbain d’ingénierie et d’architecture d’une telle ampleur. Réunis au sein d’un comité, ces spécialistes doivent pouvoir analyser, de façon indépendante et transparente, l’ensemble des données complexes et des études compilées jusqu’à maintenant par CDPQ Infra, évaluer en profondeur le scénario soumis et l’interroger. Cet exercice est fondamental, puisque la complexité inhérente au projet génère une information technique peu accessible aux non-initiés.

Ce comité doit travailler de concert avec CDPQ Infra tout en étant indépendant de cette dernière. Les membres de ce comité devraient être nommés par le gouvernement du Québec – afin d’éviter que les instigateurs du projet soient à la fois juges et parties – et faire rapport de leurs recommandations au gouvernement, voire à la population. Cette formule n’est pas nouvelle : elle a été utilisée avec succès pour le projet du pont Samuel-De Champlain. Le but de ces mesures : renforcer la confiance des citoyens et citoyennes envers les processus mis en place.

Vu l’importance de bien définir les prémisses du projet et la commande, le comité doit être actif dès l’élaboration des principes directeurs et jusqu’à la livraison du projet.

Autrement, la réalisation d’un REM 2.0 exemplaire pourrait s’avérer compromise, voire impossible. Il faut par ailleurs éviter à tout prix de confiner les experts choisis dans un rôle de conseillers esthétiques pour les structures de béton envisagées. Leur mandat doit inclure l’évaluation et la mitigation des impacts visuels et sonores du projet, de la potentielle dévitalisation des secteurs commerciaux et de l’impact sur la valeur foncière des propriétés, de la transformation de l’expérience piétonne et des effets sur le patrimoine bâti, entre autres. Ces éléments, qui engendreront des coûts afférents astronomiques, rappellent par ailleurs l’importance d’assurer une saine concertation avec les acteurs municipaux.

CDPQ Infra a peut-être effectivement fait le tour de l’ensemble des scénarios. Il est possible que la seule option réalisable, du point de vue technique, soit véritablement celle d’un tracé aérien. Actuellement, toutefois, on ne peut que la croire sur parole puisqu’elle garde la mainmise sur les données, ne distribuant que des informations parcellaires, teintées par leur réalité, dans les médias et à quelques intervenants choisis. Il nous semble important, à cette étape du débat, que CDPQ Infra démontre de façon convaincante, argumentée et détaillée à des professionnels jouissant d’une expertise et d’une indépendance que des scénarios différents, moins préjudiciables sur les plans urbanistiques, paysagers, socio-économiques et environnementaux, ne sont pas envisageables.

Il faut être en mesure de statuer, de manière éclairée et transparente, sur l’option à mettre en place, pour ensuite, collectivement, faire le choix d’avancer – ou non – avec les contraintes qui seront alors connues de tous. Cet exercice ne peut pas se faire exclusivement à coup d’entrevues médiatiques décrivant des scénarios catastrophes. Il nécessite l’apport urgent d’un comité aviseur. Cette contribution externe est essentielle pour enrichir la discussion, protéger le public et guider ce projet majeur vers l’exemplarité.

 

https://plus.lapresse.ca/screens/8e92308a-035d-488f-8975-6799c16d3b2f__7C___0.html?utm_content=facebook&utm_source=lpp&utm_medium=referral&utm_campaign=internal share&fbclid=IwAR31OTA0YQ4KSi2ke98onpjWPmWiss-i7omQh_4YBDNgnYtWHYc32tjEBPs

 

L'intervention de ces experts recoupent ce que plusieurs intervenants affirment ici dans ce forum et dans cette discussion.

Président de l'ordre des architectes qui se plaint qu'on utilise pas assez d'études d'architectes et président de l'ordre des urbanistes qui se plaint qu'on utilise pas assez d'études d'urbanistes. Pour moi c'est juste le miroir de la position de la CDPQ qui dit "on a étudié, c'est pas possible". Je ne dis pas qu'ils ont tord, mais ils ont un agenda, tout comme la CDPQi.

Pour moi le passage important est ceci: 

Citation

Les membres de ce comité devraient être nommés par le gouvernement du Québec – afin d’éviter que les instigateurs du projet soient à la fois juges et parties

On ne peut pas commander un hamburger parce que c'est moins cher qu'un cheeseburger et après se plaindre qu'il manque de fromage... C'est au gouvernement de dresser les paramètres.

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Je viens de regarder à nouveau les scénarios proposés... Remarque intéressante, le scénario F, celui de l'autoroute 720 est celui qui a le moins de contraintes en ce qui à trait à l'insertion. Et si ils faisaient l'insertion sur la lichette de terrain derrière Radio-Canada avant de revenir vers René-Lévesque en S sous le stationnement de Radio-Canada?

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il y a une heure, yarabundi a dit :

Autrement, la réalisation d’un REM 2.0 exemplaire pourrait s’avérer compromise, voire impossible. Il faut par ailleurs éviter à tout prix de confiner les experts choisis dans un rôle de conseillers esthétiques pour les structures de béton envisagées.

Il savent quelquechose ? Ou ils projettent simplement.

Chose intéressante ces 2 Ordres n'ont pas déchirer leurs chemise en public pour le tronçon #1.

Les structures de béton du tronçon #1 passe dans des quartiers peu importants et en banlieue où on «se fou» de la qualité esthétique et de l'impact sur le paysage.

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il y a 2 minutes, Miska a dit :

Il savent quelquechose ? Ou il projette simplement.

Chose intéressante ces 2 Ordres n'ont pas déchirer leurs chemise en public pour le tronçon #1.

Les structure de béton passe dans des quartiers peu important et en banlieue où on «se fou» de la qualité esthétique et de l'impact sur le paysage.

Ou bien, ces deux ordres n'ont pas déchiré leurs chemises pour la branche Rive-Sud et la branche Ouest-de-l'île (ou tronçon #1 si c'est à cela que vous faisiez référence) car dans un premier temps car tout le monde faisait aveuglement confiance à la CDPQ pour tenir compte de l’esthétique du projet, notamment pour le tronçon aérien de la Rive-Sud entre la Gare Centrale et le Pont Samuel-de-Champlain. Mais en voyant graduellement le résultat, notamment le tronçon aérien qui enjambe le canal Lachine qui fait vraiment dur sur les yeux en voyant la façon dont c'est imposé sur le paysage urbain à l'entrée du centre-ville, plusieurs se rendent comptent de l'erreur de laisser la CDPQ avoir tous les feux verts, sans poser aucune question

 

il y a 37 minutes, Decel a dit :

Président de l'ordre des architectes qui se plaint qu'on utilise pas assez d'études d'architectes et président de l'ordre des urbanistes qui se plaint qu'on utilise pas assez d'études d'urbanistes. Pour moi c'est juste le miroir de la position de la CDPQ qui dit "on a étudié, c'est pas possible". Je ne dis pas qu'ils ont tord, mais ils ont un agenda, tout comme la CDPQi.

Quel agenda?

Je n'y vois ici que le système de "check and balance" avec des gens et organisations qui posent des questions légitimes et proposent des solutions afin d'éviter des erreurs qui pourront rester là pendant des décennies.



 

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il y a 6 minutes, AMTFan1 a dit :

Ou bien, ces deux ordres n'ont pas déchiré leurs chemises pour la branche Rive-Sud et la branche Ouest-de-l'île (ou tronçon #1 si c'est à cela que vous faisiez référence) car dans un premier temps car tout le monde faisait aveuglement confiance à la CDPQ pour tenir compte de l’esthétique du projet, notamment pour le tronçon aérien de la Rive-Sud entre la Gare Centrale et le Pont Samuel-de-Champlain. Mais en voyant graduellement le résultat, notamment le tronçon aérien qui enjambe le canal Lachine qui fait vraiment dur sur les yeux en voyant la façon dont c'est imposé sur le paysage urbain à l'entrée du centre-ville, plusieurs se rendent comptent de l'erreur de laisser la CDPQ avoir tous les feux verts, sans poser aucune question

 

Quel agenda?

Je n'y vois ici que le système de "check and balance" avec des gens et organisations qui posent des questions légitimes et proposent des solutions afin d'éviter des erreurs qui pourront rester là pendant des décennies.



 

Et je serais pas surpris que la CDPQ nous revienne dans peu temps pour nous dire que pour l'aérien il n'y que le béton qui est possible pour xyz raisons et que ces structures de béton doivent être imposantes et massives pour s'assurer de la solidité du parcours ! 🙄

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Un gouvernement équilibré, comme on souhaiterait, devrait effectivement balancer le jeu. Le problème est qu'il ne l'est pas, il affiche de plus en plus officiellement sa position.. anti-gouvernement! Il faut croire que c'est ce qu'il faut s'attendre en nommant des dirigeants d'entreprises privées à la tête d'appareils publics "pass si y save gérer une business yvon bin gérer sa" et autres pensées magiques qui nous tuent collectivement. 

Qui l'eut cru, un gouvernement aux tendances anarchistes!

La CDPQi est à veille d'annoncer qu'elle va engager des corps de métiers mexicains. Ceci est une blague, mais seulement car ils ne peuvent pas.. encore..

La bonne nouvelle est que cela démontre l'importance du pouvoir du peuple ET, fait intéressant, la CAQ y est sensible, donc un bon match mais ça nécessite mobilisation.

La mauvaise nouvelle est que le québécois moyen a la fâcheuse tendance à se replier sur lui-même MAIS il est aussi suiveux donc y'a du potentiel, quand il fera moins frette.

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Pour calmer le jeu , CDPQI doit nous montrer la structure aerienne qu'ils vont reelement installer.  

il y a 37 minutes, Miska a dit :

Et je serais pas surpris que la CDPQ nous revienne dans peu temps pour nous dire que pour l'aérien il n'y que le béton qui est possible pour xyz raisons et que ces structures de béton doivent être imposantes et massives pour s'assurer de la solidité du parcours ! 🙄

Si c'est une question de cout ils vont faire ca en beton. En acier c'est plus cher aucun doute la dessus. 

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Il y a 1 heure, Kodun a dit :

Un gouvernement équilibré, comme on souhaiterait, devrait effectivement balancer le jeu. Le problème est qu'il ne l'est pas, il affiche de plus en plus officiellement sa position.. anti-gouvernement! Il faut croire que c'est ce qu'il faut s'attendre en nommant des dirigeants d'entreprises privées à la tête d'appareils publics "pass si y save gérer une business yvon bin gérer sa" et autres pensées magiques qui nous tuent collectivement. 

Qui l'eut cru, un gouvernement aux tendances anarchistes!

La CDPQi est à veille d'annoncer qu'elle va engager des corps de métiers mexicains. Ceci est une blague, mais seulement car ils ne peuvent pas.. encore..

La bonne nouvelle est que cela démontre l'importance du pouvoir du peuple ET, fait intéressant, la CAQ y est sensible, donc un bon match mais ça nécessite mobilisation.

La mauvaise nouvelle est que le québécois moyen a la fâcheuse tendance à se replier sur lui-même MAIS il est aussi suiveux donc y'a du potentiel, quand il fera moins frette.

C'était le cas pour la Canada Line, travailleurs étrangers pour réduire les coûts.

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