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Quais De Lorimier (Groupe Bertone) - 28, 40 étages (2016)


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http://blogues.lapresse.ca/lapresseaffaires/immobilier/2016/05/06/frenesie-a-lombre-du-pont-jacques-cartier/

 

Le blogue immobilierLe blogue immobilier - Auteur

Maxime Bergeron

 

Maxime Bergeron est journaliste à La Presse depuis 2003. Il se passionne depuis toujours pour les grues et couvre le secteur immobilier pour le cahier Affaires.

 

Frénésie à l’ombre du pont Jacques-Cartier

 

La frénésie immobilière qui fait rage autour du Centre Bell aura-t-elle une contrepartie dans l’est du centre-ville?

 

À en juger par les nombreux projets qui mijotent autour du pont Jacques-Cartier, on pourrait croire que oui.

 

La Presse vous annonçait ce matin les détails d’un mégaprojet de 500 millions de dollars sur un vaste terrain contaminé, à l’angle des rues Sainte-Catherine et De Lorimier.

 

Cet ambitieux complexe propose deux tours de 40 et 28 étages, un hôtel, des bureaux, des maisons de ville, une salle polyvalente de 3000 places, une énorme terrasse, des commerces, des restaurants et une rue recouverte par une paroi de verre.

 

Impossible de dire à ce stade-ci si le projet des Quais De Lorimier ira bel et bien de l’avant, puisque de nombreux détails techniques et financiers restent à attacher, mais les promoteurs se disent fort sérieux.

 

***

 

Quoiqu’il en soit, c’est est loin d’être le seul projet en gestation ces jours-ci dans la portion est du centre-ville.

 

La revitalisation de la Gare Viger, un chantier de 250 millions, est déjà bien entamée.

 

L’ancienne gare a été entièrement convertie en bureaux et est aujourd’hui occupée à presque 100% par des locataires de premier plan, dont LightSpeed et Lolë.

 

Le promoteur souhaite ériger des immeubles résidentiels et commerciaux à l’arrière de l’ancienne gare –jusqu’à 1 million de pieds carrés au terme des trois phases du projet.

 

À quelques coins de rue, Radio-Canada a reçu une douzaine d’offres d’achat pour sa grande tour brune et ses immenses terrains de stationnement.

 

Le site de Radio-Canada, qui bénéficie déjà d’un accord de développement conclu en 2009 avec la Ville de Montréal, pourrait accueillir jusqu’à 9,5 millions de pieds carrés de résidences, bureaux et commerces. (Une décision sera prise en ce sens l’automne prochain.)

 

Toujours à l’ombre du pont Jacques-Cartier, la brasserie Molson envisage de déménager son usine vieille de 230 ans dans des locaux plus modernes.

 

Ce projet semble moins avancé, mais il pourrait éventuellement entraîner la transformation de l’ancienne usine en un combo résidences-bureaux-commerces-musée.

 

***

 

Le marché de Montréal a-t-il la capacité d’absorber autant de projets, alors que le marché immobilier (résidentiel et commercial) montre déjà des signes de saturation?

 

Disons simplement que les haussements de sourcils sont nombreux dans l’industrie.

 

Quoiqu’il en soit, le marché de la location de bureaux apparaît plus beaucoup serré dans l’est du centre-ville que dans le quartier des affaires, ce qui pourrait favoriser le lancement de certains projets.

 

Selon des données de la firme CBRE, le taux d’inoccupation est de 5,2% dans l’est du centre-ville (jusqu’à Amherst), contre 10,8% au coeur du centre-ville. Du simple au double.

 

Bref, beaucoup de dossiers à surveiller dans un secteur de Montréal négligé depuis longtemps.

 

sent via Tapatalk

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http://archivesdemontreal.com/documents/2015/05/010_VM94-B280-157.jpg

 

Secteur de Lorimier.jpg

 

Voici une photo du secteur qui date de 1991, où on voit l'ancienne usine maintenant démolie qui occupait encore le site. On constate aussi qu'elle est bien entourée par ces ilots de chaleurs que sont ces grands stationnements. On est aussi en mesure de réaliser qu'il ne reste pas grand chose de ce qu'on aurait pu appeler un ancien quartier central. A part quelques pâtés de maisons à l'ouest du pont, qui ont subi, eux aussi, des transformations durant ces 25 dernières années.

 

Donc au premier coup d'oeil pas grand chose à sauver. En plus tout ce qui entoure ces terrains incluant le pont, est déjà surdimensionné et n'a plus aucun rapport avec un quartier résidentiel conventionnel. On voit plutôt aujourd'hui des immeubles à bureaux et institutionnels dans le voisinage, avec lesquels ce projet pourrait très bien cohabiter. On propose donc un pôle d'activités diverses, dont du résidentiel pouvant aller en hauteur, du commercial, des bureaux et un hôtel. Un peu à l'image d'un mini centre-ville à quelques pas du métro Papineau.

 

Disons aussi que de Lorimier à ce niveau est une rue à circulation dense, peu invitante et qui ne sera jamais ce que l'on pourrait appeler une rue d'ambiance. Sans pour autant y faire dos, un projet commercial pourrait s'ouvrir sur cette dernière de manière ponctuelle avec des entrées aménagées en micro places publiques. Autrement nous avons un site idéal pour du développement mixte, une sorte de pôle d'affaires qui desservirait les quartiers environnants et fournirait quantité d'emplois pour les résidents du centre-sud.

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Projet de 500 millions: des réactions contrastées

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201605/06/01-4979017-projet-de-500-millions-des-reactions-contrastees.php

 

L'annonce d'un imposant projet immobilier de 500 millions de dollars à l'ombre du pont Jacques-Cartier a suscité des réactions aux antipodes, hier.

La Presse Affaires révélait hier le lancement prochain d'un complexe mixte de 1,5 million de pieds carrés, à l'angle de la rue Sainte-Catherine et de l'avenue De Lorimier, sur un terrain industriel à l'abandon. Le projet de la Société de développement Bertone (SDB) prévoit deux tours résidentielles de 40 et 38 étages, des bureaux, des maisons de ville, un hôtel, des commerces, une salle polyvalente de 3000 places et une rue piétonne couverte.

La chambre de commerce du Montréal métropolitain s'est montrée fort enthousiasmée par le projet. « Cet investissement entièrement privé de 500 millions de dollars viendra établir un nouveau pôle de développement économique dans le Centre-Sud en attirant de nouvelles entreprises et de nombreux emplois », a fait valoir Michel Leblanc, président de la Chambre, dans un communiqué.

À l'autre bout du spectre, Luc Ferrandez, chef intérimaire du parti Projet Montréal, a exprimé de fortes réserves dans un billet sur Facebook. Il s'est dit inquiet quant aux trois grands projets prévus autour du pont Jacques-Cartier, soit la revitalisation des terrains de Radio-Canada, le possible changement de vocation de la brasserie Molson et le complexe de SDB.

« Les promoteurs ne se gêneront pas pour proposer des concepts qui font table rase de la structure et de l'esprit des quartiers anciens ; ses rues, ses triplex, ses commerces de coin, a dénoncé Luc Ferrandez. La profitabilité passe par des tours déposées sur des basilaires abritant des commerces géants qui tournent le dos au quartier - et au fleuve. C'est pire que Griffintown. »

SDB espère lancer la construction de la première phase au début de 2017.

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http://archivesdemontreal.com/documents/2015/05/010_VM94-B280-157.jpg

 

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Voici une photo du secteur qui date de 1991, où on voit l'ancienne usine maintenant démolie qui occupait encore le site. On constate aussi qu'elle est bien entourée par ces ilots de chaleurs que sont ces grands stationnements. On est aussi en mesure de réaliser qu'il ne reste pas grand chose de ce qu'on aurait pu appeler un ancien quartier central. A part quelques pâtés de maisons à l'ouest du pont, qui ont subi, eux aussi, des transformations durant ces 25 dernières années.

 

Donc au premier coup d'oeil pas grand chose à sauver. En plus tout ce qui entoure ces terrains incluant le pont, est déjà surdimensionné et n'a plus aucun rapport avec un quartier résidentiel conventionnel. On voit plutôt aujourd'hui des immeubles à bureaux et institutionnels dans le voisinage, avec lesquels ce projet pourrait très bien cohabiter. On propose donc un pôle d'activités diverses, dont du résidentiel pouvant aller en hauteur, du commercial, des bureaux et un hôtel. Un peu à l'image d'un mini centre-ville à quelques pas du métro Papineau.

 

Disons aussi que de Lorimier à ce niveau est une rue à circulation dense, peu invitante et qui ne sera jamais ce que l'on pourrait appeler une rue d'ambiance. Sans pour autant y faire dos, un projet commercial pourrait s'ouvrir sur cette dernière de manière ponctuelle avec des entrées aménagées en micro places publiques. Autrement nous avons un site idéal pour du développement mixte, une sorte de pôle d'affaires qui desservirait les quartiers environnants et fournirait quantité d'emplois pour les résidents du centre-sud.

 

Tu as toute à fait raison !

 

Ces grands îlots, autrement des usines qui sont établis ici pour être à côté du Port de Montréal à l’époque, ont était remplacés par des îlots de travail (CSN, Télé-Québec, Hydro-Quebec...) pour stimuler l’économie du secteur après le départ des industries lourdes. Alors pas grand-chose à sauver dans le secteur, à part des bâtiments patrimoniaux, bien sur.

 

Nous ne sommes pas à Rosemount ici, nous sommes dans le centre-ville, et au pied du pont, une icône et une porte d’entrée importante de la métropole. Alors, essayons de créer de la densité, le début d'un front de mer entre le pont et le CHUM.

 

Quant à la formule 'lifestyle urbain', c'est probablement l’évolution naturelle des affaires, une solution à des difficultés/changements survenus dans le monde de commerce. Une bonne partie de la population n'aime pas tourner en rond pour chercher des places pour stationner, marcher trop loin, promener sur les trottoirs glissants, se faire solliciter par des itinérants....

 

Les centres 'lifestyle' semblent toujours populaires dans la banlieue, et les artères commerciales au centre-ville en arrachent. Le Royalmount est peut-être le début de la solution de notre époque (If you can't beat them, join them') avec la création de la formule 'lifestyle' plus prés du centre, et accessibles par Metro. Ogilvy/Holt est un autre exemple. D'autres ont suggéré que la formule 'mixed-use' ne fonctionne pas, moi je ne suis pas prêt à dire cela. La technologie est responsable pour des changements dans nos comportements et dans nos habitudes. Je pense que nous sommes rendus là.

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Si je comprend bien Luc Ferrandez voudrait que l'ile de Mtl au complet ressemble au Plateau Mont Royal.

L'exemple même de quelqu'un qui est solidement déconnecté.

 

Parlez moi de votre expérience à chercher un parking sur Avenue Duluth / Rue Rachel quand vous avez envie d'allez manger un bon resto le soir...

Cet imbécile de Ferrandez voudrait qu'on roule tous en vélo, même si on arrive de Terrebonne ou de la Rive Sud.

L'exemple de quelqu'un qui regarde son nombril 24/24 - 7/7...

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Parlez moi de votre expérience à chercher un parking sur Avenue Duluth / Rue Rachel quand vous avez envie d'allez manger un bon resto le soir...

Cet imbécile de Ferrandez voudrait qu'on roule tous en vélo, même si on arrive de Terrebonne ou de la Rive Sud.

L'exemple de quelqu'un qui regarde son nombril 24/24 - 7/7...

 

Vous n'avez visiblement, à la fois rien compris, et à la fois jamais voyagé.

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Si je comprend bien Luc Ferrandez voudrait que l'ile de Mtl au complet ressemble au Plateau Mont Royal.

L'exemple même de quelqu'un qui est solidement déconnecté.

 

Parlez moi de votre expérience à chercher un parking sur Avenue Duluth / Rue Rachel quand vous avez envie d'allez manger un bon resto le soir...

Cet imbécile de Ferrandez voudrait qu'on roule tous en vélo, même si on arrive de Terrebonne ou de la Rive Sud.

L'exemple de quelqu'un qui regarde son nombril 24/24 - 7/7...

 

Pas fort comme commentaire. Tu le bombarde d'insultes en réaction à des intentions que tu lui inventes. On dirait que tu t'informes directement dans la section commentaires du site du Journal de Montréal. L'exemple même de quelqu'un qui est solidement déconnecté.

 

La réalité c'est qu'en tant que chef de l'opposition c'est sa job de critiquer tout. Lui au moins est capable de le faire de façon constructive et cohérente.

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Quant à la formule 'lifestyle urbain', c'est probablement l’évolution naturelle des affaires, une solution à des difficultés/changements survenus dans le monde de commerce. Une bonne partie de la population n'aime pas tourner en rond pour chercher des places pour stationner, marcher trop loin, promener sur les trottoirs glissants, se faire solliciter par des itinérants....

 

Les centres 'lifestyle' semblent toujours populaires dans la banlieue, et les artères commerciales au centre-ville en arrachent. Le Royalmount est peut-être le début de la solution de notre époque (If you can't beat them, join them') avec la création de la formule 'lifestyle' plus prés du centre, et accessibles par Metro. Ogilvy/Holt est un autre exemple. D'autres ont suggéré que la formule 'mixed-use' ne fonctionne pas, moi je ne suis pas prêt à dire cela. La technologie est responsable pour des changements dans nos comportements et dans nos habitudes. Je pense que nous sommes rendus là.

 

Le commerce en banlieue est aussi populaire car il est proche de la clientèle, il ne faut pas oublier cela. C'est la décentralisation du commerce, qui rapproche le commerce de la clientèle. Et même là, un centre comme le DIX30 n'est pas un gage de succès universel. Une section doit être reconstruite, l'offre commerciale sera rassemblée et consolidée, plusieurs boutiques montréalaises qui ont ouvert au DIX30 il y a de nombreuses années se retirent de l'aventure, et le centre à toujours de gros locaux inoccupés. On a peut-être un peu trop d'offre par rapport à la capacité des consommateurs... de consommer :P.

 

Par ailleurs, avec cette décentralisation on a aussi vu une renaissance des rues commerciales alternatives et plus excentrées, axé sur le commerce de proximité. Des rues comme Fleury, Masson, Bernard/Saint-Viateur, et toutes celles que je connais moins. Même une rue comme Saint-Laurent a pris se virage en bonne part, et la rue sort de sa torpeur. C'est aussi une dynamique qui était déjà présente dans une rue comme Mont-Royal, qui a toujours une bien bonne santé commerciale. Il y a de toute évidence un avenir aussi là, et sur une activité commerciale basée avant tout sur les qualités locales d'un quartier, plutôt que son aspect destination (variable bien changeante dans la dynamique d'un quartier).

 

C'est bien beau de vouloir faire compétition en imitant les centres de la périphérie, mais si l'accès automobile est plus difficile car ce sont des zones congestionnées, et si le centre "urbain" se trouve plus loin de la clientèle que la compétition en banlieue, pas certain que ça va être un gage de succès, et que c'est nécessairement l'avenir. C'est se mettre à dos les avantages de la ville, et tenter d'émuler les avantages de la périphérie, sans pouvoir y arriver totalement.

 

Je trouve que c'est un défaut du Royalmount aussi. Une destination axée sur l'automobile dans un contexte de congestion et d'apaisement des quartiers se trouvant tout autour.

 

En tout cas... si c'était l'avenir de nos villes, je trouverais cela dommage, car ce serait une perte de personnalité, une normalisation globale un peu décevante, à mon avis.

 

Ceci étant dit, je crois que le projet présenté ici est pas mal plus intéressant que le Royalmount, ne serait-ce que par sa grande mixité, sa rue piétonne, et son échelle plus restreinte s'insérant quand même mieux dans son contexte. Le Royalmount devrait s'en inspirer :P.

 

Je trouve intéressant d'aborder les problématiques d'itinérance, de stationnements, et de contexte urbain dilapidée, et la manière que cela repousse la clientèle... Les alentours du Pont Jacques-Cartier souffrent de ces problèmes, mais je ne suis pas certain que vanter un projet parce qu'ils s'isolent de ce contexte va aider à améliorer la situation. Cela me semble refermer l'immobilier sur la ville, plutôt que d'utiliser l'immobilier pour améliorer la ville, et créer une symbiose avec les deux.

 

Si je comprend bien Luc Ferrandez voudrait que l'ile de Mtl au complet ressemble au Plateau Mont Royal.

L'exemple même de quelqu'un qui est solidement déconnecté.

 

Parlez moi de votre expérience à chercher un parking sur Avenue Duluth / Rue Rachel quand vous avez envie d'allez manger un bon resto le soir...

Cet imbécile de Ferrandez voudrait qu'on roule tous en vélo, même si on arrive de Terrebonne ou de la Rive Sud.

L'exemple de quelqu'un qui regarde son nombril 24/24 - 7/7...

 

Non, il a dit que le quartier dont il est question ici ressemble à ce qu'il était avant tous les projets déstructurant. Il n'a jamais parlé du Plateau ou du reste de l'île. C'est une opinion dans un contexte purement local. Tant qu'à débattre, débattons sur ce qui s'est dit.

 

Et d'ailleurs l'échelle du Plateau est une grande force en bout de ligne. Combien de quartiers centraux en Amérique du Nord peuvent se vanter d'avoir traverser le dernier siècle et ses changements majeurs aussi bien que le Plateau? C'est un peu hors sujet à la discussion, mais quand même, il n'y aurait rien de mal à citer en exemple de bons coups (malgré tous les problèmes qu'on pourrait aussi énumérer).

 

Et puis, si tout le monde roulait en vélo, on serait tous pas mal plus riche et heureux :P. Accommoder à l'infini un volume grandissant de voitures dans un contexte de saturation, c'est pas particulièrement pertinent non plus, encourager les alternatives est parfaitement sain pour aider l'île de Montréal à progresser.

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Vous n'avez visiblement, à la fois rien compris, et à la fois jamais voyagé.

 

Dsl. J'ai passé plusieurs années en Europe et en Asie pour le travail et pour les études.

Pourquoi au juste ton commentaire?

Modifié par qwerty
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