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Quais De Lorimier (Groupe Bertone) - 28, 40 étages (2016)


IluvMTL

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Je tenterai une hypothèse dont j'admets moi-même qu'elle n'est pas soutenue par une une analyse critique, malgré qu'elle soit le fruit d'observations variées dans le temps et dans l'espace. Disons donc que c'est «pour discussion». L'objet est: comment concilier les préoccupations légitimes des résidents directement affectés par un projet immobilier d'envergure, avec les objectifs et les perspectives plus vastes de l'administration municipale d'une grande ville. À Montréal par exemple, sur une période s'étendant au moins depuis les années 1950 jusqu'à aujourd'hui, on est passé d'une approche autocratique (le maire décide de tout tandis que les résidents locaux n'ont pas voix au chapitre), à une autre qui semble accorder un poids prépondérant aux préoccupations locales, au détriment parfois de l'intérêt général. L'apprentissage de la «démocratie participative» (une expression qui mériterait presque d'être qualifiée de pléonasme, si ce n'était des excès auxquels peut donner lieu la simple «démocratie électorale»), cet apprentissage dis-je n'est peut-être pas terminé, ni ici, ni à bien d'autres endroits dans le monde.

 

Le projet des «Quais De Lorimier», comme d'autres d'égale ou plus grande envergure, devrait concerner l'ensemble des citoyens montréalais. Si on pense le contraire (ce qui est évidemment un droit), on doit logiquement être prêt à cohabiter dans un ensemble sans cohésion. La vieille expression «la ville aux cent clochers» prendrait alors finalement tout son sens.

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Je suis pas certain de comprendre. Êtes vous en train de dire qu'il n'y a pas assez de consultation/participation publique?

 

Il y a des consultations pour le plan d'urbanisme et le PMAD.

 

Sur des sites/projets/quartiers specifiques, l'OCPM tient des consultations publiques, comme pour des Plans de développement et des PPU. Il y a eu 2 en ce qui conserne ce site (Porte Sainte-Marie (2004) et PPU Sainte-Marie (2012))

 

Ensuite, sil y a des dérogations majeures il y a une consultation publique puis les résidents du secteur peuvent signer un registre s'ils sont contre le projet. S'il un nombre siffusant signent, la tenu d'un referendum est possible, mais normalement la ville rejete la dérogation avant de se rendre à cette etape.

 

Pour des demandes derogation mineures, et même si les elus peuvent les accorder après 3 lectures (3 occasions/mois pour les citoyens de se pronouncer), et même s'ils sont recommandés par les urbanistes de l'arrondissement, ils sont parfois rejetés si les citoyens apportént de bons points/arguments au conseil.

 

Alors il existe deja un certain equilibre entre les proprietaires des terrains et la communauté.

 

 

sent via Tapatalk

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Je tenterai une hypothèse dont j'admets moi-même qu'elle n'est pas soutenue par une une analyse critique, malgré qu'elle soit le fruit d'observations variées dans le temps et dans l'espace. Disons donc que c'est «pour discussion». L'objet est: comment concilier les préoccupations légitimes des résidents directement affectés par un projet immobilier d'envergure, avec les objectifs et les perspectives plus vastes de l'administration municipale d'une grande ville. À Montréal par exemple, sur une période s'étendant au moins depuis les années 1950 jusqu'à aujourd'hui, on est passé d'une approche autocratique (le maire décide de tout tandis que les résidents locaux n'ont pas voix au chapitre), à une autre qui semble accorder un poids prépondérant aux préoccupations locales, au détriment parfois de l'intérêt général. L'apprentissage de la «démocratie participative» (une expression qui mériterait presque d'être qualifiée de pléonasme, si ce n'était des excès auxquels peut donner lieu la simple «démocratie électorale»), cet apprentissage dis-je n'est peut-être pas terminé, ni ici, ni à bien d'autres endroits dans le monde.

 

Le projet des «Quais De Lorimier», comme d'autres d'égale ou plus grande envergure, devrait concerner l'ensemble des citoyens montréalais. Si on pense le contraire (ce qui est évidemment un droit), on doit logiquement être prêt à cohabiter dans un ensemble sans cohésion. La vieille expression «la ville aux cent clochers» prendrait alors finalement tout son sens.

 

Excellente observation, ton analyse est juste et tend à rechercher l'équilibre entre les différentes composantes du milieu. D'ailleurs l'expression utilisée ville aux cents clochers ne peut être plus pertinente, surtout si on fait un rapprochement avec Projet-Montréal qui se spécialise dans le très très local. C'est aussi ce qui explique pourquoi cette formation se condamne elle-même à l'opposition permanente. Parce qu'elle n'a jamais démontré qu'elle avait une vision globale de la ville, au point même que son ancien chef (Bergeron) l'a abandonnée au profit du parti au pouvoir.

 

PM s'est particulièrement démarqué par ses politiques controversées du Plateau, qui ont pratiquement isolé ce quartier de Montréal, tout en lui donnant injustement une réputation de mal-aimé. Ici on a donné la priorité aux résidents dans toutes les décisions de gestion du territoire, même si souvent ces dernières allaient à l'encontre de l'intérêt général de la grande ville. Plus mentalité de clocher que ça, tu meurs. PM a fait de même notamment dans d'autres quartiers dont St-Cunégonde-St-Henri, en s'opposant à un important investissement pour l'agrandissement et reconversion d'une ancienne usine en bureaux (j'ai oublié le nom du projet), même si cela allait l'encontre de la volonté d'une majorité de montréalais.

 

Ici dans le projet Quai de Lorimier, c'est le même type d'analyse qui prévaut, sans nuance ni vision plus large. On voudrait limiter le développement du secteur, qui n'est ni plus ni moins que le prolongement naturel du centre-ville vers l'est, en le limitant au genre de développement des quartiers centraux du début du siècle dernier. On oublie dans le processus que cette partie de Ste-Marie est devenu par les démolitions un immense terrain en partie en friche, et qu'on n'y trouve pratiquement plus de résidents. Ce qui m'amène à dire qu'entre le retour en arrière de PM et la proposition des promoteurs Bertone, il y a des compromis à faire afin d'améliorer et recalibrer idéalement le projet QdL.

 

Il faut donc arrêter de créer des frontières là où il n'y en a pas, tout en s'assurant que les intérêts locaux convergeront avec ceux plus globaux de la grande ville. Comme je l'ai moi-même proposé dans ce fil, l'avenir de Ste-Marie est relié aux autres espaces plus à l'ouest dont les terrains de la SRC et Molson notamment. Ici on est à une échelle de développement plus dense et plus élevée, à l'instar du quartier de la Santé. Je pose d'ailleurs la question: si on ne peut pas construire plus haut et plus gros dans cette partie de la ville, où le ferons-nous alors?

 

Personne ne doutera d'une amélioration possible de la proposition Bertone sous certains aspects. Mais nous devrons réaliser que les priorités au centre-sud ont changé et qu'il faut se tourner vers un modèle plus contemporain de développement, comme on l'a déjà fait en ce qui concerne particulièrement Griffintown et même plus près dans Faubourg Québec.

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PM s'est particulièrement démarqué par ses politiques controversées du Plateau, qui ont pratiquement isolé ce quartier de Montréal

 

Je ne veux pas faire trop dévier la conversation ici, mais je ne crois pas que ce soit une représentation réaliste de la situation.

 

Comment le quartier qui a probablement la plus grande densité de déplacements en automobile, en transport actif et en transport en commun dans notre région métropolitaine (après le centre-ville) pourrait être "isolé"? Parce que l'administration locale a retiré des miettes aux automobilistes en éliminant des cas niches de débordements du réseau artériel dans le milieu de vie local? Sans prendre en compte qu'il a plus de 500 000 déplacements automobiles sur un si petit territoire, même après ces mesures d'apaisement?

 

Et pourquoi l'amélioration d'alternatives en transport contrebalançant ces restrictions n'est jamais prise en compte dans le bilan de mobilité?

 

Je crois que Projet Montréal a des positions assez fortes sur beaucoup d'enjeux pour qu'on puisse critiquer la formation politique sans tomber dans l'exagération.

 

Ce n'est pas parce qu'on aime bien détester le Plateau pour des raisons idéologiques que le débat urbain doit s'enligner sur ces émotions, plutôt que la réalité objective.

 

Ici on a donné la priorité aux résidents dans toutes les décisions de gestion du territoire, même si souvent ces dernières allaient à l'encontre de l'intérêt général de la grande ville. Plus mentalité de clocher que ça, tu meurs.

 

Je ne serais jamais d'accord avec l'idée que les habitants d'un quartier doivent être sacrifiés dans un supposé intérêt "commun" mais étonnamment exclusif du quartier en question. C'est carrément la mentalité qui a transformé en trou de beigne une multitude de villes occidentales, cette idée que le centre doit subir des désagréments de pire en pire pour sa population locale, menant inévitablement à la mort éventuelle du quartier. Un centre-ville purement "de destination" finira par s'essouffler avec le développement toujours plus loin du périmètre urbain. Toutes les villes qui ont réussi à conserver un centre fort jusqu'à maintenant on fait un virage vers des quartiers attrayants à l'échelle locale. C'est la seule façon de survivre à la mouvance de l'effet de mode et à la décentralisation inévitable que l'on voit dans nos villes.

 

D'ailleurs, si ce n'est le citoyen qui est au cœur des décisions démocratiques dans ces quartiers... C'est supposé être qui? Le citoyen de la périphérie, à 20km de chez lui? Des intérêts purement économiques, supposant que le citoyen local sera toujours opposé ou incompétent dans ce domaine? Ou on invente une opinion à 4 millions de personnes, dont la quasi-totalité ne seront jamais concernés, et on impose cette opinion à un niveau ultra local?

 

En prime, tout ceci ne répond pas aux critiques de Projet Montréal pour le projet des Quais de Lorimier. L'apaisement dans le Plateau n'a rien à voir avec les critiques très nombreuses, et franchement assez universelles, que reçoivent les gros projets immobilier monolithiques pouvant tourner le dos aux quartiers où ils s'installent (pas juste à Montréal, mais partout à travers le monde). Il serait pas mal plus pertinent de démontrer les qualités de ce projet qui vont permettre d'atténuer ces craintes que beaucoup (et pas juste Projet Montréal) ont pour ce quartier (et je crois que ce projet à déjà plusieurs éléments intéressants dans ce sens), plutôt que d'invalider ces critiques sous la justification qu'on empêche des automobilistes d'écraser des enfants sur le bord des écoles dans le Plateau (un peu caricatural, mais c'est pas loin de la réalité dans sa forme la plus simple).

 

Et franchement, aucune des critiques sérieuses que j'ai entendu jusqu'à présent n'empêche d'avoir un projet très dense, aussi dense ou même plus que celui présenté, ou un projet en hauteur si on souhaite ce genre d'esthétisme. C'est simplement éviter des défauts bien assumés. Et je vais me répéter encore ici, pour qu'on ne se trompe pas sur mon opinion sur ce projet: je crois qu'il y a beaucoup de bonnes choses dans ce projet dès maintenant, je vois l'investissement comme souhaitable et bienvenu.

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Tes objections sont justifiées et je ne dirais pas que PM a tout faux. Bien sûr qu'il faut ajuster les besoins du quartier aux souhaits de la population locale. Bien sûr qu'il faut consulter et prendre avis de la population. Malheureusement il y a aussi beaucoup de politique qui se fait sur le dos de la grande ville et vice-versa. Alors tout n'est pas noir ni blanc, mais plutôt gris. Je respecterai donc toujours ceux qui défendent leurs points de vue, car il y a toujours deux côtés à une médaille.

 

Personnellement j'ai toujours affirmé qu'une ville est avant tout un milieu de vie et qu'il faut justement toujours protéger la qualité de vie des citoyens dans la mesure du possible. Mais chaque quartier est différent et fait partie d'un ensemble. Ce qui est vrai pour l'un ne s'applique pas nécessairement toujours à l'autre. Il faut donc voir aussi le grand tableau car la ville ne s'arrête pas aux frontières de l'un ou l'autre.

 

Je serais cependant tenté de comparer la gestion de Rosemont-Petite Patrie qui a beaucoup de points communs avec le Plateau. On entend cependant rarement parler de problèmes et la population semble satisfaite de sa gestion. Je comprends que Ferrandez en tant que chef de l'opposition à un rôle à jouer au niveau municipal. Mais on ne peut pas dire qu'il le fait avec succès, et c'est ce que je déplore. Je suis d'ailleurs content qu'il a compris le message et qu'il ne se représentera pas aux prochaines élections.

 

Dans tout gouvernement il faut une opposition forte et efficace, compétente, dynamique et pro-active, mais quand le chef tire son parti vers le bas. Son action doit y être pour quelque chose?

 

Pour revenir à Ste-Marie, on s'entend que le quartier à une autre vocation et sa position géographique lui impose un développement de nature différente des quartiers centraux. On peut donc accepter le projet proposée comme un point de départ qu'il faudra assurément bonifier, pour qu'il serve le mieux possible les intérêts du quartier, comme ceux de la ville.

Modifié par acpnc
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Je suis pas certain de comprendre. Êtes vous en train de dire qu'il n'y a pas assez de consultation/participation publique?

 

 

Alors il existe deja un certain equilibre entre les proprietaires des terrains et la communauté.

 

 

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Vous faites une excellente description des processus existants portant sur la consultation populaire. L'enjeu que je soulève soulève implicitement la question de la définition de «communauté» quand il s'agit de se prononcer sur des projets spécifiques (par opposition aux orientations générales que l'on trouve dans le PMAD).

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Vous faites une excellente description des processus existants portant sur la consultation populaire. L'enjeu que je soulève soulève implicitement la question de la définition de «communauté» quand il s'agit de se prononcer sur des projets spécifiques (par opposition aux orientations générales que l'on trouve dans le PMAD).

Comme j'ai mentionné, dans le cas des dérogations majeures, ce sont les résidents et commerçants à proximité qui peuvent stopper un projet. Ce sont les personnes les plus directement touchées .

 

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dans le cas des dérogations majeures, ce sont les résidents et commerçants à proximité qui peuvent stopper un projet.

 

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Cela je le sais--ça fait partie de ce j'appelais les «processus existants». Mais ceux-ci ne sont pas «tombés du ciel»: ils pourraient être reconsidérés (et améliorés), sans pour autant renier les principes qui les sous-tendent.

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Admettons, on jase là. Pourquoi que Radio-Canada ne déménagerait pas dans une de ces tours?

1. Ils resteraient dans le quartier des communications juste au côté de Télé-Québec.

2. Ils seraient dans des locaux plus adéquats.

3. Cela permettrait de développer l'ancien terrain.

4. Ce développement aurait déjà un locataire important.

 

Bonne suggestion !

 

Ils resteront dans le Quartier des Ondes. Je me demande s'il y a assez d'espace dans les deux cubes (les bureaux) au dessus les commerces...Aussi, avec Radio-Canada comme locataire, ceci aidera l’acceptabilité sociale du projet.

 

''Radio-Canada, qui veut déménager dans de nouveaux locaux à Montréal, se réserve le droit de garder une partie des terrains actuellement mis en vente, par exemple pour y installer ses nouveaux locaux. La société d'État prévoit aussi la possibilité de rester dans sa tour actuelle pour une période allant jusqu'à six ans.''

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201605/17/01-4982379-maison-de-radio-canada-des-conditions-de-vente-redigees-en-anglais.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_la-presse-affaires_1243376_section_POS1

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  • 2 semaines plus tard...

http://intellaimmobilier.com/le-projet-quais-de-lorimier-communique-de-presse-23-mai-2016/

 

Intella-Agence-Immobiliere-logo.png

 

 

Quai-de-Lorimier-1-1000x500.jpg

Le projet Quais De Lorimier – Communiqué de Presse – 23 mai 2016

 

 

Communiqué de Presse – Montréal, 23 mai 2016

News Release

THE QUAIS DE LORIMIER PROJECT:

 

Bertone Development Corporation Contracts

 

Intella Real Estate Agency as Exclusive Representative

Montréal, May 23, 2016 – On May 6, 2016 Bertone Development Corporation (BERTONE) announced Quais De Lorimier, an urban development providing a new multi-purpose livingenvironment in the Montréal quadrilateral bound by DeLorimier, Sainte-Catherine, Parthenais and René-Lévesque streets. The project will be a catalyst to the revival of the Montréal Centre- Sud borough, as well as the revitalization of Sainte-Catherine Street East located next to the Jacques-Cartier Bridge.

Delorimier_Ext_Hires_Cam01.573f7fe7e7e9d.jpg

This project, the result of an entirely private investment of $500 million, contains a synergetic mix of uses totalling 1,500,000 square feet. The uses shall include 250,000 square feet of campus-like office space dedicated to creative industries, 60,000 square feet of fitness and spa, 110,000 square feet of entertainment and food, 400,000 square feet of innovative retail space, a 120 room boutique hotel, 350 to 500 residential units and 2,160 underground parking spaces.

The project, located near the Papineau metro station, is currently one of the most visible sites in the City of Montreal with nearly 2 million vehicles passing the site on a weekly basis. Quais Delormier is also in close proximity to Montreal’s major attractions including La Ronde’s Six Flags Amusement Park and Jean-Drapeau Park which hosts Montreal’s greatest yearly events including the Montreal F1 Grand Prix Race and the Osheaga music Festival.

Quais De Lorimier, is a human-scale project designed to enhance the pedestrian experience. One of its most exciting features is the large central public space on the 4th level, at the same level as the Jacques-Cartier Bridge’s deck, with unobstructed views of downtown, the islands and the Saint-Lawrence River, as well as the illumination of the Jacques-Cartier Bridge scheduled for inauguration in May 2017. The fourth floor will house an event center, several restaurants, and a winter ice rink, while the third level will be home to the city’s best food destination, our unique Food Hall concept. The fourth level terrace, will be programmed throughout the year in order to provide the local community, Montrealers and tourists alike the opportunity to live unique experiences and events.

To meet the needs of the local and international retail community, Bertone has enlisted the services of the Intella Real Estate Agency . Intella will be leading the developers’ retail leasing efforts on an exclusive basis and are available immediately to discuss the opportunity with interested parties.

The construction of Quais De Lorimier is targeted to start in summer fall 2017, and delivery of Phase 1 (public space, retail, commercial and office space) is set to be delivered in late 2019.

About Bertone Development Corporation (Bertone)

Bertone Development Corporation,(Bertone) is a Montréal-based real estate company, which wasfounded in 2010 by Michael and Claudio Bertone. Bertone’s holdings include SICAM, launched in2006, which has developed a number of commercial and mixed-use projects in the Greater Montréal area such as Centre commercial Saint-Luc in Saint-Jean-sur-Richelieu, Sophia in Little Italy, and Faubourg Vaudreuil in Vaudreuil-Dorion.

Visit www.bertone.ca

About Intella Real Estate Agency

With an unquestionable amount of years of experience in the commercial real estate sector, the Intella Inc. team has developed an unparalleled expertise in the development and promotion of commercial real estate. With each member’s proven track record, the combination of joined forces is utilized to not only increase its force on the market but also to better serve their devoted clientele. The leadership group is supported by a versatile team who can effectively and efficiently respond to challenges associated with all projects and their unique complexities. Visit www.intellarealestate .com

For Additional Information Contact Us at:

info@quaisdelormier.com

For Leasing Information Contact US at:

leasing@quaisdelormier.com

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