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REM (ligne A) - Discussion générale


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Il y a 6 heures, Rocco a dit :

Le RER de Paris (Ile de France). Des vieux trains et des trains plus récents sur 2 étages. Beaucoup de fils aériens.

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Enfin quelqu'un (toi!) a osé franchir les limites de la Ville de Paris pour jeter un coup d'oeil sur ce qu'on trouve au-delà: la "Petite Couronne" et la "Grande Couronne", au total  les trois-quarts de la population du Grand Paris; une très grande diversité de fonctions, de modes d'occupation du sol et de densité, ainsi que des infrastructures de transport. (TEC, autoroutes, routes nationales et communales); des riches, des classes moyennes et des pauvres; des constructions modernes et des anciennes.  En résumé: on trouve de tout, et ça continuer d'évoluer.  Les interventions publiques sont importantes; ce n'est pas homogène, mais ce n'est pas le free-for-all non plus.

Si on veut transposer ce profil diversifié sur le cas de la RMR de Montréal, il faut commencer par réaliser et accepter que le territoire de la Ville de Montréal proprement dite s'étend en termes relatifs (proportion) et absolus (superficie) en bonne partie sur ce qui serait la banlieue de Paris.  Ce que cette constatation devrait impliquer,  c'est (entre autres) que les normes qui conviennent pour le centre de la Ville ne le sont pas nécessairement pour les secteurs périphériques.     

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6 minutes ago, Né entre les rapides said:

Ce que cette constatation devrait impliquer,  c'est (entre autres) que les normes qui conviennent pour le centre de la Ville ne le sont pas nécessairement pour les secteurs périphériques.

Exactly. Among the many reasons a driverless, automated, 40 metre “light” metro shouldn’t even be considered for radial lines extending 20-30-40 km from the core. Instead of $10+B for such a system, spending perhaps half of that on modernizing, upgrading, and electrifying most of the RMR’s suburban and regional rail lines would serve more of the population, and better.

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La sécurité l'angle mort du REM

https://ici.radio-canada.ca/recit-numerique/4568/rem-skytrain-securite-police-montreal

La police du transport du Grand Vancouver lutte contre la criminalité tous les jours dans son réseau de métro automatisé. Des services de police du Grand Montréal craignent que le REM, qui est le jumeau du SkyTrain, vive les mêmes difficultés lorsqu’il sera en service. Voyage à bord du SkyTrain avec des patrouilleurs.

VANCOUVER – Dans le quartier général de la police du transport du Grand Vancouver, situé à New Westminster, nous sommes accueillis par les agentes Amanda Steed et sa coéquipière, Sandra Farogaro.

Inauguré le 11 décembre 1985, le SkyTrain enregistre aujourd’hui plus de 500 000 passages quotidiennement le long de son tracé de 80 km, qui traverse plus de 22 administrations municipales, dont la métropole. Les policières en parlent comme d’une ville à l’intérieur de Vancouver.

Par comparaison, CDPQ Infra a estimé que le REM à Montréal pourrait enregistrer plus de 150 000 passages chaque jour au cours de sa première année de service, prévue pour 2026. Le REM, le long de son tracé de 67 km, offrira des services à la population de l’ouest de l’île de Montréal et de ses couronnes nord et sud.

Le SkyTrain traverse un pont.1000×1000 261 KB

À terme, le Réseau express métropolitain (REM) et la mixité de sa clientèle ressembleront en tout point à la réalité du SkyTrain de Vancouver.Photo : Radio-Canada / Pascal Robidas

Cette infrastructure de transport collectif est fréquentée par des milliers d’usagers quotidiennement en route vers le centre-ville, l’aéroport, les universités et les banlieues.

Dans le transit se croisent différents types de profil, avec différents horizons sociaux. Donc, c’est sûr qu’il y a des choses qui vont se passer dans nos installations, commente l’agente Sandra Farogaro.

Et des choses, il s’en passe. La police du transport de Vancouver doit intervenir chaque jour pour des infractions au Code criminel autour des stations du SkyTrain et dans celles-ci.

La criminalité dans le SkyTrain de Vancouver en 2021

1376 crimes contre la personne;

53 agressions physiques contre des membres du personnel;

126 agressions sexuelles;

225 interventions pour personnes en détresse psychologique;

1793 actes de vandalisme.

Source : Rapport annuel de la police du transport du Grand Vancouver

L’agente Sandra Farogaro a vécu à Montréal quelques années avant de rejoindre la police du transport à Vancouver. Elle affirme connaître les enjeux de sécurité du transport collectif des grandes villes.

Outre la crise du fentanyl qui frappe Vancouver, je pense que la criminalité à Montréal est identique à celle de Vancouver. On doit intervenir pour des vols, des agressions de tout genre et on peut croiser des personnes armées. Donc, forcément, ces personnes peuvent utiliser nos installations du SkyTrain pour se déplacer, ajoute-t-elle.

« Les gens qui utilisent le SkyTrain représentent le reflet de la société. Les problèmes sociaux et de criminalité peuvent donc toucher la sécurité des usagers. »

— Une citation de Sandra Farogaro

Le travail des policiers sert également à régler des problèmes d’incivilité dans le SkyTrain.

L’été, par exemple, il y a beaucoup plus de touristes. On va gérer plus d’agressions et de vols. Il y a aussi des fêtards dans les transports. On va recevoir des appels pour les interpeller, explique la policière.

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À Vancouver, les constables spéciaux ont été remplacés par des policiers du transport en 2005 pour renforcer le sentiment de sécurité des usagers du SkyTrain.Photo : Radio-Canada / Pascal Robidas

Il est 16 h, le SkyTrain est bondé pour le retour à la maison. Un premier appel se fait entendre à la radio des policières. Un individu se tient au-dessus des rails.

Gyrophare et sirène en fonction, nous nous déplaçons en urgence vers l’endroit signalé par le Centre de surveillance vidéo.

À Main Station, on a quelqu’un possiblement de suicidaire. Sur la plateforme, il y a un homme qui était au niveau de l’ascenseur et qui se penchait dangereusement vis-à-vis des rails. C’est possiblement un jumper, explique l’agente Farogaro en regardant son ordinateur de voiture-patrouille.

Sa coéquipière, Amanda Steed, conduit le véhicule tout en écoutant les informations qui arrivent au compte-gouttes.

Deux agentes à bord de leur véhicule.1000×1000 115 KB

La police du transport de Vancouver patrouille autour et à l’intérieur des stations du SkyTrain. Les agents peuvent répondre à un appel d’urgence dans des délais très courts.Photo : Radio-Canada / Photo: Pascal Robidas

L’homme en question a finalement quitté les quais de la station. Pour le duo de policières, c’est le meilleur scénario qui s’est produit.

Elles sont aussitôt contactées par la centrale 911. Le Centre de surveillance vidéo vient d’identifier deux individus à la station Waterfront, au centre-ville de Vancouver, qui ont brisé la fenêtre d’une voiture stationnée pour y commettre un vol d’objets.

Et c’est reparti pour les deux policières.

Il y a des jours où je dois simplement enlever mon oreillette quelques minutes pour donner une pause à mon cerveau, parce qu’il y a trop d’appels qui entrent en même temps, nous raconte la policière en se dirigeant vers son véhicule.

En cours de route, elles ont été devancées par une autre équipe qui était plus près des deux présumés voleurs. À notre arrivée, les suspects sont déjà menottés et la police du transport est en train de vérifier leur identité.

À eux seuls, les policiers du transport sont parvenus à alléger la charge de travail à leurs collègues de Vancouver en prenant les appels d’urgence liés au transport en commun.

Vancouver, la Police Department, ils font un travail exceptionnel. Mais ils sont vraiment très chargés. Ils reçoivent plein d’appels. Donc, si nous n’étions pas là et qu’ils devaient intervenir au niveau des stations et des trains, ce serait inimaginable comme débit d’appels pour eux, commente Sandra Farogaro.

À Vancouver, les constables spéciaux ont été remplacés par des policiers du transport en 2005 pour renforcer le sentiment de sécurité des usagers du SkyTrain, la jumelle du REM.1000×1000 194 KB

À Vancouver, les constables spéciaux ont été remplacés par des policiers du transport en 2005 pour renforcer le sentiment de sécurité des usagers du SkyTrain, la jumelle du REM.960×1440 150 KB

Radio-Canada / Photo: Pascal Robidas

Photo: À Vancouver, les constables spéciaux ont été remplacés par des policiers du transport en 2005 pour renforcer le sentiment de sécurité des usagers du SkyTrain, la jumelle du REM. Crédit: Radio-Canada / Photo: Pascal Robidas

La sécurité des usagers du REM

Plusieurs services de police montréalais craignent que le REM de Montréal ne vive la même situation que celle qu’a connue Vancouver avec son SkyTrain. Montréal n’échappe pas aux obstacles de Vancouver avec ses problèmes de gangs de rue, de trafic d’armes et de violence armée.

Évalué à 6,9 milliards de dollars, le Réseau express métropolitain est le plus gros projet de transport collectif depuis l’inauguration du métro en 1966.

Selon nos informations, tous les services de police redoutent que l’arrivée d’un nouveau métro aérien n’ajoute un volume d’interventions d’urgence dans les nouvelles stations.

Ces enjeux de sécurité publique n’auraient pas suscité beaucoup d’intérêt parmi les dirigeants du REM.

Entre la première pelletée de terre en 2018 et janvier 2022, les services de police du Grand Montréal n’avaient aucun répondant au REM pour discuter des questions de sécurité.

Outre la mise en place d’un plan d’intervention dans les activités du REM, la criminalité serait demeurée hypothétique dans l’esprit des dirigeants du projet.

Cette situation aurait causé des tensions entre les corps policiers du Grand Montréal et CDPQ Infra ainsi que parmi leurs partenaires.

Exaspérées du peu d’intérêt manifesté par les gestionnaires du projet du REM, les directions de sept services de police (GRC, SQ, SPVM, SPAL, SPL, Deux-Montagnes, Saint-Eustache) ont unanimement signé en décembre 2020, une lettre adressée à Jean-Marc Arbaud, le grand patron de CDPQ Infra, pour dénoncer la situation.

Le document consulté par Radio-Canada dénonce non seulement l’absence d’un interlocuteur pour parler des problèmes de sécurité pour les usagers du REM, mais également de la crainte de voir toute la responsabilité des événements être imputée aux services de police locaux.

Extraits :

Tous les événements d’incivilité comme le flânage ou les graffitis seront référés aux services de police. Il en est de même pour divers incidents mineurs tels que des conflits ou le non-respect des règles de fonctionnement du REM. Ces situations affecteront assurément le temps de réponse consacré aux appels des citoyens sur nos territoires et auront éventuellement un impact sur l’efficacité des opérations de votre réseau.

Les installations du Réseau seront aussi nombreuses que variées. Nos observations et les renseignements obtenus à ce jour ne nous permettent pas de conclure que toutes seront sécuritaires. D’un point de vue strictement policier, la vulnérabilité du nombre de bâtiments est inquiétante.

L’intervention dans un train en hauteur ou en tunnel pose également un problème. L’évacuation d’urgence de 600 passagers ne peut se faire sécuritairement selon le plan d’intervention dont nous avons pris connaissance.

Des personnes âgées, handicapées ou encore des enfants en bas âge ne pourront être évacués par une échelle et encore moins marcher des centaines de mètres dans un tunnel. Il est faux de croire que le civisme et l’entraide sauront pallier le manque de dispositifs d’évacuation sécuritaire.

Nous vous réitérons l’importance d’identifier un interlocuteur ayant un statut décisionnel dans votre organisation avec qui nous entretenir et faire en sorte d’assumer pleinement notre rôle ainsi que l’établissement d’une structure de travail.

Malgré la publication de cette lettre, il faudra attendre février 2022, soit plus d’un an, avant qu’un gestionnaire à la sécurité ne soit nommé.

Denis Caouette, un retraité de la police de Longueuil, a été nommé gestionnaire Sécurité et contrôle pour le REM.

Et ce n’est qu’à la fin du printemps dernier, soit plus d’un an et demi après le cri d’alarme des services de police, que SNC-Lavalin a finalement posé les premiers gestes pour s’occuper de la sécurité des usagers. L’entreprise a lancé une campagne d’embauche d’inspecteurs.

Mario Berniqué, spécialiste dans la sécurité du transport en commun, déplore qu’on ait laissé les corps policiers de côté aussi longtemps.

La sécurité, ça ne se fait pas seul. On ne peut pas avoir juste les agents du REM. S’il y a des activités criminelles qui se promènent, ça va prendre des contacts, un réseau de policiers. Ça va se développer au fur et à mesure. On ne sait pas ce qu’on va avoir comme activité criminelle dans le REM, commente-t-il.

Il affirme que le recrutement de l’équipe de sécurité s’est non seulement fait tardivement, mais qu’il a été lancé sans prendre en considération le contexte de pénurie de main-d’œuvre. Il faut rappeler que la police de Montréal recherche plus de 450 policiers.

Au moment où l’on cherche des policiers un peu partout… Du moment qu’il y a une pénurie d’emploi, ça touche tout le monde. Tout dépendamment des offres d’emploi et des conditions. Ça ne sera pas évident de trouver du personnel. Surtout si c’est du 24 heures sur 7, affirme-t-il.

Et pourtant, ce n’est pas le travail qui manque pour les services de sécurité du métro de Montréal. À elle seule, la section métro du Service de police de la Ville de Montréal, qui travaille étroitement avec la STM, a déjà enregistré tout près de 1000 infractions au Code criminel dans les six premiers mois de l’année 2022.

Pour gérer la sécurité de leurs usagers, il est de notoriété publique que TransLink à Vancouver et la Société de transport de Montréal ont été forcées au fil des ans à renforcer leurs équipes de sécurité dans leurs installations.

SkyTrain : 189 policiers du transport du Grand Vancouver

Métro : 164 constables spéciaux + 115 policiers de la section métro du SPVM

REM : non disponible

La police du transport peut répondre à un appel d’urgence plus rapidement que la police de Vancouver parce qu’elle ne s’occupe que des installations du SkyTrain.1000×1000 269 KB

La police du transport peut répondre à un appel d’urgence plus rapidement que la police de Vancouver parce qu’elle ne s’occupe que des installations du SkyTrain.Photo : Radio-Canada / Photo: Pascal Robidas

CDPQ Infra dit avoir de meilleures relations avec la police. Les échanges aujourd’hui sont en place. Les dialogues sont amorcés et ça se fait de façon très bonne de part et d’autre, a tenu à assurer Jean-Vincent Lacroix, directeur des communications pour CDPQ Infra.

À quelques mois de son entrée en service, le REM est toujours en train de bâtir son équipe de sécurité.

Il y a des embauches qui ont été faites. C’est un processus qui est en cours, précise Jean-Vincent Lacroix, tout en ajoutant que la pénurie de main-d’oeuvre dans le secteur de la sécurité est une réalité. C’est un défi. Mais en ce moment, on contrôle ce défi-là. On reste confiant d’avoir notre personnel de sûreté, affirme le gestionnaire.

À quatre mois de l’entrée en service de l’antenne Rive-Sud du REM, CDPQ Infra n’est pas en mesure de fournir des projections en matière de criminalité dans son futur réseau.

Je vous dirais qu’à ce niveau-là, c’est vraiment les services de police et d’incendie [qui peuvent répondre]. Nous avons régulièrement des échanges avec plusieurs partenaires. Ces réseaux-là sont établis dans plusieurs municipalités, d’où la collaboration qui est importante de part et d’autre. C’est en développement en ce moment, a mentionné M. Lacroix.

Radio-Canada a accompagné pendant 48 h les policières du transport du Grand Vancouver, Sandra Farogaro (à droite), Amanda Steed (à gauche), qui ont le mandat d’assurer la sécurité dans les stations du SkyTrain, la jumelle du REM qui entrera en fonction en décembre à Montréal.1000×1000 356 KB

Radio-Canada a accompagné pendant 48 h les policières du transport du Grand Vancouver, Sandra Farogaro (à droite), Amanda Steed (à gauche), qui ont le mandat d’assurer la sécurité dans les stations du SkyTrain, la jumelle du REM qui entrera en fonction en décembre à Montréal.960×1440 461 KB

Radio-Canada / Photo: Pascal Robidas

Photo: Radio-Canada a accompagné pendant 48 h les policières du transport du Grand Vancouver, Sandra Farogaro (à droite), Amanda Steed (à gauche), qui ont le mandat d’assurer la sécurité dans les stations du SkyTrain, la jumelle du REM qui entrera en fonction en décembre à Montréal. Crédit: Radio-Canada / Photo: Pascal Robidas

Rassurer les usagers

Le nombre de vols, d’agressions physiques et sexuelles avait une incidence dans les activités du SkyTrain sur le niveau de confiance des usagers du transport en commun.

Les constables spéciaux n’avaient pas l’autorité pour procéder à des arrestations, mener des enquêtes lorsque la situation le nécessitait. TransLink a donc remis en question son modèle de sécurité et en est venue à la conclusion qu’il fallait un service de police, explique David Jones, le chef de la police du transport du Grand Vancouver.

L’effet a été immédiat. Selon le chef de police, le récent sondage maison de TransLink a montré que 88 % de la clientèle ne craignait plus d’utiliser le SkyTrain.

Il n’y a plus d’ambiguïté, notre clientèle sait que, lorsqu’un policier du transport est présent, il est en mesure d’intervenir dans toutes les situations. Qu’il s’agisse de venir en aide à une personne en détresse psychologique, l’arrestation d’un suspect, la cueillette d’information pour le début d’une enquête, c’est la personne qui représente l’autorité, explique M. Jones.

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David Jones est le chef de la police du transport du Grand Vancouver.Photo : Radio-Canada / Frédéric Tremblay, caméraman

Il affirme également que son service de police est devenu un important allié de tous les corps policiers du Grand Vancouver.

Le tracé du SkyTrain traverse 22 juridictions municipales différentes. Si un crime survient dans un wagon dans une municipalité et qu’il se déplace sur plusieurs kilomètres. C’est la police du transport qui va se charger de l’enquête. Il n’y aura pas de confusion entre les services de police des municipalités, a-t-il déclaré.

En 17 ans, la police du transport du Grand Vancouver s’est dotée d’une structure incluant sa propre section des enquêtes criminelles, sa centrale d’urgence 911 et même une escouade canine.

Notre escouade a été créée lors de la tenue des Jeux de Vancouver en 2010. Nous avions commencé avec deux chiens. Nous en avons maintenant sept. Nos chiens sont spécifiquement entraînés pour détecter la poudre à canon et explosive qui est dissimulée, explique le sergent Gordon McGinnis, responsable de l’unité canine.

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Le sergent Gordon McGinnis est responsable de l’unité canine de la police du transport du Grand Vancouver.Photo : Radio-Canada / Photo: Pascal Robidas

Avec l’expansion du réseau du SkyTrain vers la municipalité de Langley à l’est et l’Université de la Colombie-Britannique à l’ouest, la surveillance des infrastructures va nécessiter des investissements pour TransLink.

Avec la situation mondiale, le Canada n’a pas que des alliés à travers le monde en raison de ses prises de position dans des enjeux sociopolitiques. L’histoire nous a enseigné que les infrastructures et le transport en commun sont les principales cibles lorsqu’il s’agit de commettre un attentat terroriste, mentionne le sergent McGinnis.

Nous patrouillons en heure de pointe à travers les périodes d’achalandage. La densité de la foule importe peu. Nos chiens sont excellents pour détecter des anomalies. Chaque semaine, notre unité doit vérifier plusieurs colis ou sacs, ajoute ce dernier.

Le chef de la police du transport, David Jones, est convaincu que les gestionnaires du REM au Québec devront investir davantage dans leur équipe de sécurité.

La simple présence d’inspecteurs dans les stations ne suffira pas à maintenir le sentiment de confiance des usagers si des incidents surviennent à répétition.

« Il faudra que les dirigeants du REM se demandent, au-delà des incivilités aux règlements du REM, qui va s’occuper de la criminalité qui pourrait survenir dans leurs installations. »

— Une citation de David Jones, chef de la police du transport du Grand Vancouver

Le conseiller en sécurité dans les transports, Mario Berniqué, est du même avis. La criminalité se déplace. Il faut aussi que la stratégie et les tactiques se déplacent. Faut suivre à partir de ça. C’est pour ça qu’en quelque part, ça va prendre autre chose que des constables spéciaux ou des inspecteurs. Ça va prendre un service de police ou un service spécial pour voir comment se déplace toute cette criminalité-là, conclut Mario Berniqué.

CDPQ Infra se dit ouvert à l’idée de développer un modèle élargi du service de sécurité afin de créer un corps policier comme celui de Vancouver.

Cette décision reviendrait à l’ensemble des municipalités qui forment la Communauté métropolitaine de Montréal, dont la présidente est la mairesse Valérie Plante.

On regardera les visions qui pourraient être faites à l’échelle métropolitaine. On sera là s’il y a des réflexions au niveau métropolitain pour couvrir l’ensemble des réseaux de transport dans toutes les municipalités du Grand Montréal, a conclu Jean-Vincent Lacroix, directeur des communications pour CDPQ Infra.

Quant à nos deux policières du transport de Vancouver, le quart de travail de nuit s’achève. Aucune intervention majeure n’a eu lieu, mais elles estiment que la simple présence policière de leur duo leur a permis de remplir leur mission.

Quand ils nous voient, les gens savent que notre rôle est de les protéger quand ils prennent le transport en commun. Ils ont besoin d’avoir ce sentiment de sécurité qu’ils auront de l’aide rapidement en cas de besoin, conclut avec philosophie l’agente Sandra Farogaro, sur le chemin du retour vers le quartier général.

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