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REM (ligne A) - Discussion générale


Messages recommendés

il y a 46 minutes, Miska a dit :

Donner aux banlieusards le moyen de se déplacer facilement, rapidement et de façon sécuriataire sans la voiture, et là on pourra vraiment faire pression pour réduire la présence des autos.

Sauf que l'aménagement et l'espace pour l'un et l'autre est parfois en contradiction. Quand on pense tout pour la voiture, on rend les rues dangereuses et inhospitalières pour les piétons.

On entend certains banlieusards dirent que tout ce qu'à besoin un piéton, c'est un petit trottoir d'un mètre de large n'importe où, n'importe comment, tout le reste n'est que dogmatique, que guerre à la voiture, pas besoin de retirer le moindre morceau d'asphalte aux automobiles… Et au final personne ne marche dans ces environnements (voir la majorité de nos banlieues). Pendant ce temps, là où l'effort a été fait pour rendre l'expérience plus agréable (souvent au détriment d'un peu de capacité routière), le transfert modal est réel et calculé.

Pour faire un trottoir agréable, faut une certaine largeur, faut du mobilier urbain, des arbres, des intersections sécuritaires. Ça prend de la place, et il est difficile de rendre un endroit agréable quand il est en bordure d'une quasi-autoroute. Faut repenser l'utilisation de l'espace public. Ça retire de la capacité routière, l'espace public n'est pas infini.

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La voiture autonome va rendre les stationnements inutiles, la voiture pouvant aller se stationner toute seule ailleurs. D'ici l'ouverture du REM, qui sait où la technologie sera rendue? C'est peut-être un des pari que CDPQi a pris.

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il y a 9 minutes, TurboLed a dit :

La voiture autonome va rendre les stationnements inutiles, la voiture pouvant aller se stationner toute seule ailleurs. D'ici l'ouverture du REM, qui sait où la technologie sera rendue? C'est peut-être un des pari que CDPQi a pris.

Je doute fortement que la technologie soit aussi avancée d’ici 2023, soit l’ouverture totale du REM.

Faut pas oublier que nous ne sommes même pas encore capables d’avoir plus que 3% de véhicules électriques dans notre parc automobile. 

CDPQi a décidé de prendre cette décision dans une optique de développement durable et suite à la demande de certaines municipalités.

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C'est pas du tout-pour-tout quand même. Il y a encore des places de stationnements, seulement moins qu'avant. Il faut autant offrir une -plus petite- offre que remodéliser progressivement le quartier (Unisolar par exemple) un peu comme les évolutions à Laval qui re-modélise progressivement de leur "centre-ville"

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Il y a 1 heure, vincethewipet a dit :

Sauf que l'aménagement et l'espace pour l'un et l'autre est parfois en contradiction. Quand on pense tout pour la voiture, on rend les rues dangereuses et inhospitalières pour les piétons.

On entend certains banlieusards dirent que tout ce qu'à besoin un piéton, c'est un petit trottoir d'un mètre de large n'importe où, n'importe comment, tout le reste n'est que dogmatique, que guerre à la voiture, pas besoin de retirer le moindre morceau d'asphalte aux automobiles… Et au final personne ne marche dans ces environnements (voir la majorité de nos banlieues). Pendant ce temps, là où l'effort a été fait pour rendre l'expérience plus agréable (souvent au détriment d'un peu de capacité routière), le transfert modal est réel et calculé.

Pour faire un trottoir agréable, faut une certaine largeur, faut du mobilier urbain, des arbres, des intersections sécuritaires. Ça prend de la place, et il est difficile de rendre un endroit agréable quand il est en bordure d'une quasi-autoroute. Faut repenser l'utilisation de l'espace public. Ça retire de la capacité routière, l'espace public n'est pas infini.

On se comprend ! :-)

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Il y a 2 heures, vincethewipet a dit :

Sauf que l'aménagement et l'espace pour l'un et l'autre est parfois en contradiction. Quand on pense tout pour la voiture, on rend les rues dangereuses et inhospitalières pour les piétons.

On entend certains banlieusards dirent que tout ce qu'à besoin un piéton, c'est un petit trottoir d'un mètre de large n'importe où, n'importe comment, tout le reste n'est que dogmatique, que guerre à la voiture, pas besoin de retirer le moindre morceau d'asphalte aux automobiles… Et au final personne ne marche dans ces environnements (voir la majorité de nos banlieues). Pendant ce temps, là où l'effort a été fait pour rendre l'expérience plus agréable (souvent au détriment d'un peu de capacité routière), le transfert modal est réel et calculé.

Pour faire un trottoir agréable, faut une certaine largeur, faut du mobilier urbain, des arbres, des intersections sécuritaires. Ça prend de la place, et il est difficile de rendre un endroit agréable quand il est en bordure d'une quasi-autoroute. Faut repenser l'utilisation de l'espace public. Ça retire de la capacité routière, l'espace public n'est pas infini.

Souvent en banlieue il n'y a même pas de trottoirs, mais une simple bordure.  Parfois, il n'y a même pas cette bordure et la boue des terrains (quand ils sont mouillés) se répand sur le bord de la rue.  Pas de trottoir veut dire pas besoin de déneiger ou déglacer ces trottoirs.  La ville pousse la neige sur le bord des rues et ne déglace que le centre pour les voitures.  Les piétons se retrouvent donc à marcher coincés entre la circulation et des bancs de neige sur une chaussée non déglacée.  C'est encore moins invitant que le petit trottoir d'un mètre dont tu te plaignais...

On en a pour des décennies (avec des centaines de millions de $ en investissements) pour rendre les rues de banlieue plus invitantes pour les piétons.  Étant donné que ce ne sera pas fait du jour au lendemain, les TEC de banlieue ont besoin de beaucoup de stationnements incitatifs pour attirer les usagers.  Au fur et à mesure que les rues se transformeront (et que la population locale se renouvellera par des adeptes du TEC qui vont s'installer dans le quartier justement pour profiter du REM), les stationnements deviendront de plus en plus obsolètes et ce seront de très beaux terrains à redévelopper alors que leur valeur n'aura jamais été aussi haute.

Il faut y aller une étape à la fois.  Il faut apprendre à marcher avant de courir un marathon.

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Il y a 19 heures, ToxiK a dit :

Souvent en banlieue il n'y a même pas de trottoirs, mais une simple bordure.  Parfois, il n'y a même pas cette bordure et la boue des terrains (quand ils sont mouillés) se répand sur le bord de la rue.  Pas de trottoir veut dire pas besoin de déneiger ou déglacer ces trottoirs.  La ville pousse la neige sur le bord des rues et ne déglace que le centre pour les voitures.  Les piétons se retrouvent donc à marcher coincés entre la circulation et des bancs de neige sur une chaussée non déglacée.  C'est encore moins invitant que le petit trottoir d'un mètre dont tu te plaignais... 

On en a pour des décennies (avec des centaines de millions de $ en investissements) pour rendre les rues de banlieue plus invitantes pour les piétons.  Étant donné que ce ne sera pas fait du jour au lendemain, les TEC de banlieue ont besoin de beaucoup de stationnements incitatifs pour attirer les usagers.  Au fur et à mesure que les rues se transformeront (et que la population locale se renouvellera par des adeptes du TEC qui vont s'installer dans le quartier justement pour profiter du REM), les stationnements deviendront de plus en plus obsolètes et ce seront de très beaux terrains à redévelopper alors que leur valeur n'aura jamais été aussi haute.

Il faut y aller une étape à la fois.  Il faut apprendre à marcher avant de courir un marathon.

La plupart des stations du REM ont un simple stationnement de surface, et donc un nombre relativement restreint de places. ça aurait très bien pu être intégré à un développement immobilier plus substantiel, avec du stationnement sous terre ou étagé, prenant moins d'espace en surface. À créer un pôle agréable de service et de commerces (en plus d'habitations plus denses), on utilise non seulement mieux un terrain stratégique, on encourage aussi les gens à vouloir passer par là et intégrer le REM dans sa routine, on donne à la gare une valeur ajoutée pour ses utilisateurs. Je pense vraiment que c'est une occasion manquée, et on a pas nécessairement à sacrifier du stationnement incitatif pour faire mieux, à mon avis.

Bien sûr on peut espérer que ces terrains deviennent plus intéressants que du stationnement de surface dans l'avenir, mais on attend encore la même chose de milliers de terrains de la région métropolitaine… et ça n'avance pas vite du tout. Je préfèrerais qu'on fasse mieux dès maintenant, et qu'on propose un plan clair d'urbanisme pour ces endroits. C'est très difficile de changer un milieu bâti (et donc assez permanent dans sa forme) sans un plan fort.

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Je me demande si on ne devrais pas créer des stationnement plus loins avec des navettes qui ferait le relais entre la station et les stationnements. Ainsi on peux développer les terrains avoisinant la station. 

Il y a des avantages

  • On peut construire les stationnement sur des terrains de moindre valeur.
  • On peut créer plusieurs point d'embarquement et déposer les gens directement à la station (La marche peut être importante au fond d'un énorme stationnement)
  • On peut ajouter des stationnement facilement une fois le système mis en place

Mais il y aura aussi des désavantages

  • Les navettes peuvent être complexe à gérer.
  • Il peut être couteux d'avoir une haute fréquence de navettes, ça implique des chauffeurs, de l'énergie, etc 
  • Les navettes peuvent ajouter au temps total et à l'impression de disconfort. (les gens veulent éviter l'autobus si possible) 
  • Ça veux peut être dire stationnement payant, quoi qu'on pourrais offrir des passes mensuelles. 

A terme, ça sera peux être la solution pour les stationnement. Surtout que ça n'êmpeche pas de développer le bus. Mais avant de penser à régler ces problèmes la, pensons à étendre encore le réseau de Tec en ville. 

 

J'imagine aussi qu'avec la technologies, on pourrais offrir un système de type PRT (Personnal Rapid Transit) un peu comme à Heathrow

https://en.wikipedia.org/wiki/ULTra_(rapid_transit)

C'est quelque chose qui mériterait d'être évalué éventuellement. 

 

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Re: stationnements aux abords des stations du REM versus accès par autobus à ces stations.  

Observons la situation actuelle concernant les gares de trains de banlieue et les stations de métro (ailleurs que dans le coeur de la ville).  Quel pourcentage des usagers se rendent aux stations 1) en automobile (là où des stationnements existent),  2) en autobus et 3) par "transport "actif" (à pied ou à vélo)?  Les données recueillies devraient fournir un bon éclairage sur le débat en titre.

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