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Montréal - industrie du cinéma et de la production (effets spéciaux, etc)


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Le Grand Montréal fait de l’effet à Cinesite.

 

La métropole québécoise confirme sa position stratégique sur l’échiquier mondial de l’industrie cinématographique

 

Montréal, le 18 août 2015 – La société britannique Cinesite, chef de file mondial spécialisé dans la production d’effets visuels et d’animation pour le cinéma et la télévision, a annoncé des résultats exceptionnels, dix-huit mois après son implantation dans le Grand Montréal. Le studio montréalais a en effet largement dépassé les attentes en recrutant 220 personnes en un temps record, soit deux fois plus rapidement que prévu, et en travaillant sur de prestigieuses réalisations cinématographiques.

 

L’annonce a été faite par M. Antony Hunt, directeur général de Cinesite, en présence de M. Jacques Daoust, ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, de M. Nick Baker, consul général du Royaume-Uni à Montréal, de Mme Dominique Anglade, présidente-directrice générale, Montréal International et de M. Élie Farah, vice-président Investissement Grand Montréal, Montréal International. Une plaque honorifique a été dévoilée pour célébrer ce succès et souligner l’appui stratégique du gouvernement du Québec, d’Investissement Québec et de Montréal International.

 

Cinesite est particulièrement reconnue pour ses effets spéciaux spectaculaires, dont ceux des huits films d’Harry Potter. Depuis son implantation en 2014, le studio de Montréal a complété plusieurs films de renom, dont X-Men: Days of Future Past, San Andreas, The Man From U.N.C.L.E., et d’autres qui sortiront prochainement : The Last Witch Hunter, The Revenant, Pride and Prejudice and Zombies et Now You See Me: The Second Act.

 

« Nous sommes enchantés de voir que notre croissance à Montréal dépasse nos objectifs, notamment en matière de recrutement. L’équipe qui grandit chez Cinesite se démarque par son talent inégalé », a indiqué le directeur du studio Cinesite, M. Antony Hunt. « Nous tenons à remercier Investissement Québec, le ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations et Montréal International pour leur appui et leur connaissance pointue du milieu des effets visuels qui nous permettent de voir loin pour notre studio », a-t-il ajouté.

 

Une industrie avec le vent dans les voiles

 

« L’industrie des effets spéciaux, Cinesite et Montréal ont en commun qu’ils sont des lieux de convergence entre les arts et la technologie. Montréal est une pionnière de l’industrie, et l’embauche de 220 travailleurs par Cinesite témoigne de la qualité des programmes de formation montréalais ainsi que de l’accès aux talents. Ces résultats confirment le positionnement de Montréal, ville de cinéma, et réaffirme que la Métropole est une véritable ville intelligente avec un attractif bassin de talents créatifs », a affirmé le maire de Montréal, M. Denis Coderre.

 

Dans le Grand Montréal, l’emploi au sein du secteur des effets visuels a en effet connu une croissance annuelle d’environ 24 %, et ce, depuis la bonification du crédit d’impôt en 2009 et l’implantation subséquente de joueurs internationaux, incluant non seulement Cinesite mais également Framestore, Technicolor ou Atomic Fiction.

 

« L’industrie des effets visuels constitue une véritable valeur ajoutée pour le Québec puisque ses entreprises investissent davantage dans les salaires de leurs travailleurs et dans le capital intangible, c’est-à-dire les dépenses en R-D et transfert technologique, en formation et développement des compétences », a affirmé Mme Dominique Anglade, présidente-directrice générale de Montréal International. « Le succès d’un joueur majeur comme Cinesite renforce également toute l’attractivité de la métropole québécoise sur l’échiquier cinématographique et contribue à positionner la région comme chef de file mondial des industries créatives à haute valeur ajoutée », a-t-elle ajouté.

 

Mentionnons que Cinesite a récemment conclu une entente avec 3QU Studios pour créer un pipeline d’animation et soutenir la production de quatre films, le premier étant Charming (Demi Lovato, Avril Lavigne) dont la sortie est prévue pour 2016.

 

À propos de Cinesite (http://www.cinesite.com)

 

Établie à Londres, Cinesite est l’un des principaux fournisseurs d’effets visuels numériques dans le monde. À l’origine propriété de Eastman Kodak, l’entreprise qui a vu le jour en 1995 a été l’une des premières compagnies spécialisées en effets spéciaux au monde.

 

Avec 650 employés, dont 500 au Canada, Cinesite est l’un des plus grands employeurs en effets visuels au Canada. Depuis plus de 20 ans, la société crée des effets visuels pour de grosses productions cinématographiques. De James Bond à Harry Potter, d’Iron Man 3 à World War Z, Cinesite a participé à la réussite d’une grande variété de films et de productions télévisuelles. Plusieurs ont d’ailleurs été récipiendaires de BAFTA et d’Oscars, et Generation Kill a même remporté un Emmy en 2009.

 

http://www.montrealinternational.com/a-propos/salle-de-presse/le-grand-montreal-fait-de-leffet-a-cinesite/

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Technicolor annonce l’expansion de ses activités et la création d’une académie de formation dans le Grand Montréal.

 

Afin de répondre à la demande grandissante des producteurs d’Hollywood, Technicolor, chez de file mondial de l’industrie cinématographique, a annoncé l’expansion de ses activités dans le Grand Montréal et la création de 200 emplois au cours de la prochaine année. La filiale française, qui compte déjà quelque 820 travailleurs, a également annoncé la mise sur pied d’un nouveau centre académique pour former de nouveaux talents aux métiers de l’animation et des effets visuels.

 

Avec l’acquisition récente des studios français Mikros et l’annonce de cette nouvelle expansion, Technicolor Montréal devient la plus importante entreprise de services cinématographiques dans la métropole québécoise couvrant l’ensemble des services créatifs et de création de contenu (effets visuels, animation, événementiel, postproduction et doublage), notamment à travers ses marques MPC et Mikros.

 

« Montréal est aujourd’hui un des piliers de la stratégie de croissance de Technicolor dans la création de contenu, effets visuels et animation. Nous prévoyons franchir le seuil des 1000 employés à Montréal dans les mois à venir, ce qui représente 400 % de croissance en deux ans. L’Académie de formation est un outil essentiel pour soutenir notre développement futur à Montréal », a déclaré M. Frédéric Rose, directeur général de Technicolor.

 

Dans l’ensemble, l’industrie des effets visuels dans le Grand Montréal a connu une croissance annuelle d’emplois d’environ 24 %, et ce, depuis la bonification du crédit d’impôt en 2009 et l’implantation subséquente de joueurs internationaux, incluant non seulement Technicolor mais également Cinesite, Framestore ou Atomic Fiction.

 

Pour M. Denis Coderre, maire de Montréal et président de la Communauté métropolitaine de Montréal, « Le choix renouvelé de Technicolor en faveur de Montréal vient souligner les nombreux atouts dont dispose la métropole pour attirer les grands joueurs mondiaux et leur permettre de concrétiser leurs projets d’expansion, notamment un bassin de talents qualifiés et créatifs, une expertise technologique exceptionnelle et un environnement d’affaires compétitif. »

 

Montréal International, l’agence de promotion de l’investissement du Grand Montréal, a accompagné la filiale française dans son projet d’expansion : « La présence de joueurs clés comme Technicolor permet au Grand Montréal de rayonner mondialement et de se positionner comme chef de file des industries à haute valeur ajoutée », a déclaré Mme Dominique Anglade, présidente-directrice générale de Montréal International. « Ces sociétés créent également beaucoup de valeur pour le Québec puisqu’elles investissent davantage dans les salaires de leurs travailleurs et dans ce que l’on qualifie de capital intangible, c’est-à-dire les dépenses en R-D et transfert technologique, en formation et développement des compétences », a-t-elle ajouté.

 

Rappelons que Technicolor a créé un nouveau studio d’effets visuels en septembre 2013 dans la Cité du Multimédia, à Montréal, qui cible les productions majeures de films et dont la totalité des contrats provient de clients internationaux.

 

http://www.montrealinternational.com/a-propos/salle-de-presse/technicolor-annonce-lexpansion-ses-activites-creation-dune-academie-formation-grand-montreal/

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Monter sa boîte dans la principale métropole du Québec? Pas de problème. Il suffit d'un bon projet et de beaucoup d'énergie.

Rencontre avec quelques Français qui ont osé.

"La ville est un vrai laboratoire d'idées" (Julien Abril, Graphics eMotion)

 

"Il fallait que je trouve un métier où je puisse créer des environnements technologiques qui fassent réagir les gens émotionnellement." C'est lors d'un stage à Montréal pendant ses études de cinéma et d'animation 3D à l'Esra, en Bretagne, que Julien Abril réalise la puissance créatrice de la métropole québécoise. Il décide de s'y installer dès l'obtention de son diplôme, crée une première entreprise en 2007, puis monte en 2011 Graphics eMotion, spécialisée dans les performances visuelles en 2D et 3D. "Montréal est tellement cosmopolite, c'est un vrai laboratoire d'idées ! C'est unique au monde. Pour réussir, il faut intégrer et capitaliser sur cette diversité culturelle et diversifier son réseau, explique-t-il. En France, tant que tu n'as pas montré que tu es bon, tu es mauvais. Ici, c'est le contraire... On te laisse une chance!" Encore faut-il avoir le goût du risque et être prêt à avancer sans filet : "Dans notre métier, la sanction tombe immédiatement : si les gens n'applaudissent pas à la fin, c'est terminé. Mais quand ils applaudissent... alors, là, c'est incroyable !" D'autant que les réalisations de Graphics eMotion sont loin d'être confidentielles : un concert de Jennifer Lopez à Dubaï, une présentation Google à Vancouver ou encore le premier film immersif en 360°, "une technologie révolutionnaire, différente de Imax, qui met vraiment le spectateur au centre de l'image". Pour autant, Julien précise que si Montréal est bien une ville où tout est possible, la réussite n'arrive pas sans effort. "Si tu veux le gros gâteau, il va falloir travailler plus que les autres pour le manger..." ·

 

Son conseil. "Notre équipe est composée d'Italiens, de Français, de Suisses, de Libanais, etc. Dans une ville aussi cosmopolite que Montréal, il est indispensable de construire une équipe représentative de cette diversité."

 

Read more at http://lentreprise.lexpress.fr/international-export/entreprendre-a-montreal-ici-on-te-laisse-une-chance_1703396.html#GEVQD5hKbKRm6PVm.99

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La base industrielle de Montréal change, c'est dans les services en général, les nouvelles technologies et le multi-média qu'une bonne partie des nouveaux emplois se créent, haussant la réputation de la métropole comme ville créative. Une tendance lourde qui change le visage de l'emploi et améliore notre compétitivité parmi les leaders de la planète, dans ces secteurs d'avenir. Bien sûr on sera toujours triste de la perte d'emplois industriels, un phénomène occidental. Mais au moins de nouvelles entreprises s'installent et leur matière première est le savoir, un facteur d'enrichissement collectif, où les salaires sont supérieurs et l'expertise un atout certain.

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  • 2 years later...

C'est une excellente nouvelle. Et dans le Nordelec en plus, alors tant mieux.

Effectivement, les médias sont plus rapides pour parler des mauvaises nouvelles mais lorsqu'il y a de bonnes nouvelles alors on est plus silencieux.

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  • 6 months later...

Cinéma et télévision : Valérie Plante veut plus de contrats à Montréal

La mairesse de Montréal Valérie Plante s’envolera à Los Angeles en novembre avec des représentants de l’industrie du cinéma et de la télévision dans l’espoir d’augmenter le nombre de contrats dans la métropole dans ce secteur.

SARAH DAOUST-BRAUN

« On a énormément à offrir. Des artistes, des artisans de la télévision, du cinéma, et des jeux vidéo. On se démarque à l’international et je pense qu’il faut profiter de cette expertise et de ce rayonnement pour aller chercher une plus grosse part du gâteau », a indiqué mardi la mairesse en marge d’un dîner-causerie organisé par le Conseil des relations internationales de Montréal.

Elle prendra part à la mi-novembre à une mission en compagnie du Bureau du cinéma et de la télévision du Québec et d’entreprises pour faire du démarchage à Los Angeles, reconnue mondialement pour ses productions hollywoodiennes.

« J’ai appris que l’industrie du cinéma et de la télévision c’est à peu près 400 millions dollars de retombées économiques annuelles [à Montréal]. C’est très bon, mais quand j’ai appris qu’à Toronto c’est 1,5 milliard de dollars, j’ai dit : ‘’ça ne marche pas, je veux plus!’’ » a lancé Valérie Plante lors de son allocution.

La mairesse a plus tard spécifié que Montréal et Toronto étaient deux villes différentes, mais que la métropole québécoise était capable d’aller « une coche plus haut » que les 400 millions de dollars annuels.

Transport

Lors de son séjour à Los Angeles, Valérie Plante participera aussi à la conférence LA CoMotion, centrée sur la mobilité et le transport durable en milieu urbain.

« On veut maximiser le travail, a-t-elle souligné. On veut voir ce que d’autres villes font, être inspirés, rencontrer des experts, parce que ça évolue la question du transport. »

Le responsable du développement économique et des relations gouvernementales Robert Beaudry s’envolera de son côté à l’automne à Bilbao pour le Forum mondial sur l’économie sociale, et à Shanghai avec des entreprises pour l’Exposition internationale d’importation de la Chine, a annoncé la mairesse.

https://www.journaldemontreal.com/2018/09/25/cinema-et-television--valerie-plante-veut-plus-de-contrats-a-montreal

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  • 3 weeks later...

Effets spéciaux : ce qui rend Montréal si spéciale

Cinesite, Framestore et MPC font le bilan de leurs cinq premières années dans la métropole

En avril dernier, l’américain Reel FX annonçait l’ouverture d’un studio d’effets visuels à Montréal. Objectif : embaucher 400 personnes en deux ans. En juin, c’était au tour de l’allemande Scanline VFX de s’installer en sol québécois, avec 300 emplois à la clé. Et ces annonces ne sont pas isolées. En 2017, 13,6 % des 2, 025 G$ d’investissements directs étrangers facilités par Montréal International étaient concentrés dans ce seul secteur.

« Le Grand Montréal s’est positionné parmi les principaux pôles mondiaux du secteur des effets visuels et de l’animation au cours des 10 dernières années avec une croissance annuelle estimée de 27 % », souligne Hubert Bolduc, président-directeur général de Montréal International.

Qu’est-ce qui attire ces nouveaux joueurs de l’industrie cinématographique? Comment le marché va-t-il réagir? Cet engouement sera-t-il durable? Réponses avec Cinesite, Framestore et MPC, trois piliers d’origine britannique qui fêtent leur cinquième anniversaire à Montréal.

« Ici, toutes les conditions gagnantes sont réunies. »
– François Sansregret, chef de l’exploitation, Cinesite Montréal

C’est en octobre 2013 que Cinesite a installé ses premiers écrans à Montréal, avec une poignée d’employés, un carnet de commandes alimenté par la maison mère et une ambition : faire du nouveau studio une plaque tournante de son réseau mondial de production.

En plus des effets visuels, Cinesite Montréal ouvre rapidement une division animation, qui va produire quatre films en quatre ans, parmi lesquels The Star pour Sony, un projet bouclé en 11 mois seulement, un exploit. Aujourd’hui, avec 400 employés, le studio de Montréal est le plus important du groupe en termes d’effectifs, et le seul qui abrite à la fois les effets spéciaux et l’animation.

Tout en collaborant avec Londres (Avengers, The Commuter), Montréal travaille de façon autonome sur des projets d’envergure (Mary Poppins Returns, American Gods). Certaines créatures du nouveau Marvel, Ant-Man and the Wasp, ont été façonnées ici. Et cela sera aussi le cas pour Extinct que dirige David Silverman (Monsters inc., Les Simpsons), prévu pour 2020.

« Le succès de Cinesite Montréal a dépassé toutes nos attentes », explique François Sansregret, chef de l’exploitation. « Et cinq ans plus tard, les attraits de Montréal demeurent les mêmes : le bassin de talents, la créativité de la région, la culture techno, les coûts d’exploitation compétitifs et le support constant de Montréal International façonnent un écosystème idéal pour les entreprises innovantes comme la nôtre ».

Le studio planche déjà sur trois nouveaux films d’animation, dont une première production originale, Riverdance. Il abrite également une équipe de création de propriétés intellectuelles, qui élabore des concepts d’animation et de nouvelles idées de films amenées à alimenter tout le réseau Cinesite.

« En cinq ans, Cinesite Montréal a fait ses preuves et sa marque. Nous tablons sur une croissance tout aussi soutenue pour les prochaines années et visons 300 nouvelles embauches d’ici 2021. »

« L’arrivée de nouveaux studios contribue à faire de Montréal un chef de file mondial. Cela bénéficie à toute la communauté VFX. »
– Chloë Grysole, directrice générale, Framestore

Même son de cloche du côté de Framestore, le tout premier des studios britanniques à avoir élu domicile à Montréal il y a cinq ans. Il compte aujourd’hui 500 employés et vient de doubler la superficie de ses bureaux dans le Mile End pour pouvoir poursuivre son développement. « Si je devais résumer ces cinq dernières années en un mot, ça serait croissance; une croissance folle, une croissance exigeante, une croissance passionnante », sourit la directrice générale, Chloë Grysole.

Car il y a de quoi sourire et être fier. En février dernier, le studio a reçu l’Oscar des meilleurs effets visuels pour Blade Runner 2049, dont les effets spéciaux ont été conçus presque exclusivement par Framestore, à son studio de Montréal. « Cette victoire, c’est vraiment celle de notre équipe. Elle récompense des mois de travail et nous positionne comme un joueur de première catégorie dans l’industrie. »

Dans les prochains mois, le travail de Framestore sera sur tous les écrans : Christopher Robin, Deadpool 2, Mary Poppins Returns, Women of Marwen, Fantastic Beasts 2, Dumbo,. Pas de doute, l’avenir sourit au studio, qui, grâce à ses liens avec Marvel, Disney et Warner Bros., grâce aussi à sa division VR pour les expériences immersives, entend continuer de grandir au même rythme effréné.

Les nouveaux concurrents qui s’installent régulièrement à Montréal joueront-ils les trouble-fête? « Nous voyons plutôt cela comme une opportunité. C’est la forte concentration d’entreprises et de professionnels qui fait de Montréal un hub mondial des effets spéciaux. Les nouveaux studios renforcent la communauté VFX et contribuent à bâtir la réputation mondiale de la région. »

« Être dans une ville classée parmi les plus agréables à vivre dans le monde facilite le recrutement. »
– Émilie Dussault, directrice du studio, Moving Picture Company

On doit aux héros de X-Men l’implantation à Montréal du studio anglais Moving Picture Company (MPC), division VFX de Technicolor. En 2013, la métropole accueille l’équipe de tournage de Days of Future Past. Chargé des effets spéciaux, MPC choisit de s’y installer aussi. Cinq ans plus tard, il est toujours là, en tête avec plus de 850 employés, et planifie une fois de plus une nouvelle croissance. MPC Montréal s’ajoute aux quatre autres studios de la société dans le monde, soit Londres, Bangalore, Vancouver et Los Angeles.

« La montée en puissance a été fulgurante. De cinq personnes à l’ouverture en juillet, nous étions déjà 136 à peine 6 mois plus tard», se souvient Émilie Dussault, directrice du studio et présidente de Technicolor Québec. La nomination de X-Men aux Oscars et aux British Academy Film Awards pour les meilleurs effets spéciaux a fait le reste. Depuis, MPC a travaillé sur A Monster Calls, The Revenant, Pirates of the Caribbean: Dead Man Tell No Tales, Ghost in the Shell, Suicide Squad et… Blade Runner 2049. Avec son réseau mondial de studios, il est courant pour MPC de décrocher le contrat pour la totalité du projet.

Pour MPC comme pour les autres joueurs implantés à Montréal, la croissance éclair est tout un défi; notamment ce qui a trait au recrutement. Mais un heureux défi tout de même, comme souligne Émilie : « Ç’a permis de créer l’Académie de formation Technicolor, qui fait le pont entre l’université et l’entreprise. À ce jour, c’est plus de 300 jeunes diplômés y ont fait leurs classes. Nous avons aussi mis sur pieds des programmes de formation continue à l’interne et nous organisons toute une variété d’activités favorisant une intégration rapide. Alimenté par des universités de haut niveau et des écoles spécialisées – comme l’École NAD – le bassin local permet de pourvoir environ 40 % des postes. Les autres professionnels proviennent de partout ailleurs sur la planète.

« La cote d’amour de Montréal est un atout lorsqu’on recrute à l’étranger. C’est une ville accueillante, créative et facile à vivre, qui suscite beaucoup d’intérêt auprès des artistes et professionnels du monde entier. Au début, ils sont un peu craintifs à cause de l’hiver, mais au bout de quelques mois, ils veulent rester et demandent leur résidence permanente. Et ce ne sont pas les projets qui manquent. »

L’équipe de MPC est à l’œuvre notamment sur Shazam!, Dumbo, Underwater, The Voyage of Doctor Dolittle et Godzilla: King of the Monsters. On peut dire que Montréal en met vraiment plein la vue!

http://www.montrealinternational.com/a-propos/salle-de-presse/effets-speciaux-ce-qui-rend-montreal-si-speciale/?utm_source=twitter.com&utm_medium=socialmedia&utm_campaign=bilaneffetsspeciaux

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