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On 2022-11-12 at 9:51 AM, acpnc said:
Il ne faut pas confondre les limites de hauteurs à Montréal avec l'absence d'une politique nationale d'architecture et d'urbanisme. Car cette dernière existe bel et bien et inclut tout le territoire du Québec dont fait partie la Ville de Montréal.  Plus spécifiquement on trouve ce lien https://www.aappq.qc.ca/content/file/2017_03_aappq_memoire_pol_cult_montreal.pdf qui a précédé l'application de la politique architecturale nationale début juin 2022.
 
Quant à l'administration municipale de Montréal, elle a plein droit d'ajouter en complément des règlements d'urbanisme qui s'appliquent exclusivement à son territoire, dont celui des limites de hauteurs en vigueur notamment au centre-ville. On peut aussi certainement critiquer la qualité visuelle (architecturale) de certains immeubles nouveaux, sans toutefois se baser sur ses goûts personnels puisqu'ici on entrerait carrément dans l'arbitraire.
 
En terminant cette nouvelle politique assez complexe reste à être assimilée et appliquée par les différentes administrations concernées. Elles donneront d'ailleurs plus de pouvoir d'intervention aux villes et permettront d'intervenir plus efficacement en amont. Particulièrement pour les projets d'envergure dont l'impact pourrait nuire aux objectifs urbanistiques que ce sont fixé certaines villes en matière de développement.
 
6 juin 2022 Mis à jour le 7 juin 2022 à 4h00
 

La Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire: une avancée prometteuse, mais les mesures concrètes doivent suivre

Sylvain Gariépy
président Ordre des urbanistes du Québec
À VOUS LA PAROLE / Au nom de l’Ordre des urbanistes du Québec je tiens à saluer la publication de la Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire, dévoilée hier par le gouvernement du Québec.

Cette vision stratégique constitue un pas en avant important : pour la première fois, le Québec se dote d’une vision d’ensemble qui guidera dorénavant ses actions vis-à-vis le territoire.

Plusieurs préoccupations de l’Ordre des urbanistes y trouvent un écho dont la nécessité de contrer l’étalement urbain, de prioriser la création de milieux de vie complets et compacts, et la reconnaissance que les actions de l’État doivent contribuer à un aménagement du territoire durable et de qualité. L’Ordre souligne en particulier l’inscription des principes suivants dans la Politique, qui constituent une base solide sur laquelle travailler :

  • [1] La reconnaissance de l’apport essentiel de l’aménagement du territoire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et s’adapter aux bouleversements climatiques;
  • [2] La priorisation de la consolidation et de la densification des secteurs déjà urbanisés ainsi que la préservation des milieux naturels et des terres agricoles;
  • La volonté de créer des milieux de vie complets, basés sur les notions de compacité, de densité, de proximité des services et de qualité des espaces publics;
  • La place de premier plan des centralités telles les centres-villes, les cœurs de quartier et les noyaux villageois;
  • [5] L’affirmation de la nécessité d’une planification intégrée de l’aménagement du territoire et des transports, afin de réduire les distances à parcourir et de faciliter l’utilisation des transports actifs et collectifs;
  • [6] Un parti pris pour des choix éclairés en aménagement, basés sur les données, l’expertise et un suivi rigoureux de la planification.

L’Ordre est également heureux de constater que plusieurs de ses recommandations ont été retenues dans les pistes d’actions proposées pour concrétiser cette vision, dont:

  • La réforme de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme;
  • L’adoption de nouvelles orientations gouvernementales en aménagement du territoire;
  • L’élaboration d’un cadre gouvernemental ciblant notamment la localisation des édifices publics;
  • Un meilleur accompagnement du milieu municipal en termes de ressources financières et techniques ainsi que la création de nouveaux outils à leur disposition.

Toutefois, je ne peux pas passer sous silence le fait que le document présenté hier contient peu d’engagements concrets, aucun budget, ni même une feuille de route détaillée. Il est donc difficile d’affirmer que cette annonce représente le changement de paradigme tant espéré et dont le Québec a besoin. Le gouvernement a établi les grands principes ; il doit maintenant définir des moyens de mise en œuvre conséquents.

Je regrette aussi le peu de place accordée aux Premières nations et aux Inuits ainsi que l’absence d’engagements tangibles pour favoriser la réconciliation. Plus que de simples parties prenantes parmi d’autres, les communautés autochtones doivent dorénavant être de vrais partenaires en vue de l’aménagement de ce territoire, qui est aussi le leur. Les enjeux de fiscalité municipale et de participation publique méritent également d’être approfondis.

Je termine en saluant l’engagement du gouvernement à déposer un plan d’action à l’hiver 2023 et j’offre l’entière collaboration de l’Ordre des urbanistes pour l’élaborer. Fidèles à notre mission de protection du public, nous serons vigilants afin d’assurer que celui-ci soit à la hauteur des défis du XXIe siècle et que l’échéance soit respectée. Face à l’urgence climatique nous n’avons plus le luxe d’attendre; des mesures ambitieuses et structurantes doivent être mises en place sans tarder. Plus que jamais, le gouvernement doit mener à terme son engagement et traduire cette vision en changements tangibles.

https://www.ledroit.com/2022/06/07/la-politique-nationale-de-larchitecture-et-de-lamenagement-du-territoire-une-avancee-prometteuse-mais-les-mesures-concretes-doivent-suivre-f0d2ac169d0494057c0e88cfba5c6072

Voici d'autres liens pertinents sur le sujet:

https://www.quebec.ca/gouvernement/politiques-orientations/architecture-amenagement-territoire

https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-contenu/partage/mamh-mcc/PNAAT/BRO_PNAAT_fr.pdf?1666190312

https://www.oaq.com/ordre/salle-de-presse/strategie-gouvernementale-en-architecture 

Je te souligne amicalement que tu réponds à la diatribe de MtlMan dénonçant l'incurie (tangible) de la Ville et ses arrondissements par rapport à la qualité de l'architecture (notamment celle de nombre de grands projets récents)... avec un texte d'opinion portant quasiment uniquement sur l'urbanisme et l'aménagement du territoire, et non sur l'architecture! 😬😉

* * *

Fait à souligner: la toute première instance s'apprêtant à bafouer (notamment les principes 1, 2, 5 et 6 énumérés dans la lettre ci-haut) cette nouvelle politique nationale sur le plan de l'aménagement du territoire, sera... le gouv du Qc lui-même. (!)

Son empressement à réaliser un 3e lien (très peu nécessaire à l'emplacement choisi, selon les enquêtes origine-destination et à peu près tous les experts en transport et aménagement du territoire), pourrait générer davantage d'étalement urbain à terme, tout en n'offrant aucune voie réservée pour le TeC aux heures de pointe! 🤦‍♂️💸

#autosabordage #électoralisme

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Il y a 13 heures, FrancSoisD a dit :

Je te souligne amicalement que tu réponds à la diatribe de MtlMan dénonçant l'incurie (tangible) de la Ville et ses arrondissements par rapport à la qualité de l'architecture (notamment celle de nombre de grands projets récents)... avec un texte d'opinion portant quasiment uniquement sur l'urbanisme et l'aménagement du territoire, et non sur l'architecture! 😬😉

* * *

Fait à souligner: la toute première instance s'apprêtant à bafouer (notamment les principes 1, 2, 5 et 6 énumérés dans la lettre ci-haut) cette nouvelle politique nationale sur le plan de l'aménagement du territoire, sera... le gouv du Qc lui-même. (!)

Son empressement à réaliser un 3e lien (très peu nécessaire à l'emplacement choisi, selon les enquêtes origine-destination et à peu près tous les experts en transport et aménagement du territoire), pourrait générer davantage d'étalement urbain à terme, tout en n'offrant aucune voie réservée pour le TeC aux heures de pointe! 🤦‍♂️💸

#autosabordage #électoralisme

Oui je reconnais que ma réponse est plus urbanistique qu'architecturale, merci de le rappeler. J'ai fait des recherches depuis sur le sujet mais rien de très concret n'apparait pour le moment, sinon les bases sommaires d'une politique architecturale pan-québécoise.

Connaissant le manque d'enthousiasme de Québec pour les dossiers municipaux, dont de nouveaux revenus autres que fonciers. Je crains alors que la fameuse politique architecturale se fasse encore attendre et que Montréal ait encore les mains liées, n'ayant que peu de pouvoirs pour intervenir favorablement sur son propre territoire. Ce qui n'est pas le cas au niveau urbanistique.

J'ai pourtant sincèrement cru à tort que ça bougeait de ce côté. Mais après coup je réalise que j'ai été un peu vite dans ma réponse @MtlMan (je m'en excuse), puisqu'il n'y a rien de concret qui ressort depuis la publication des intentions gouvernementales en juin dernier.

Or nous savons tous par expérience que la CAQ est plutôt distante des préoccupations et besoins des grandes villes et davantage vis à vis de Montréal. Sa base étant dans les régions, on vient de le voir une fois de plus aux dernières élections.

D'ailleurs son incompréhensible biais pour le troisième lien qu'elle souhaite imposer à tous en dépit de toute logique, dépeint clairement une insensibilité municipale en contradiction avec les véritables priorités et objectifs des grandes agglomérations.

J'aurais le même discours en matière d'environnement, où le Québec a augmenté ses émissions globales depuis son engagement vis à vis de la communauté international.  Son bilan est même pire que celui du Canada qui a fait du surplace durant la même période.

Donc pas étonnant que ni Trudeau ou Legault n'aille à la COP27 en Égypte, puisque nous avons honteusement trahi nos engagements. D'où une perte de crédibilité et de prestige pour nos gouvernements respectifs, qui sera très dommageable à l'international.  

Pour revenir à l'éventuelle politique architecturale québécoise, j'attends impatiemment des résultats bien définis. Mais maintenant sans trop me faire d'illusion. Car la CAQ ne s'éloigne jamais de sa propension électoraliste pour ne pas déplaire à sa base, ni aux différents acteurs économiques, dont font partie les promoteurs. 🤷‍♂️

 

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Le 2022-11-12 à 09:51, acpnc a dit :
 
Il ne faut pas confondre les limites de hauteurs à Montréal avec l'absence d'une politique nationale d'architecture et d'urbanisme. Car cette dernière existe bel et bien et inclut tout le territoire du Québec dont fait partie la Ville de Montréal.  Plus spécifiquement on trouve ce lien https://www.aappq.qc.ca/content/file/2017_03_aappq_memoire_pol_cult_montreal.pdf qui a précédé l'application de la politique architecturale nationale début juin 2022.
 
Quant à l'administration municipale de Montréal, elle a plein droit d'ajouter en complément des règlements d'urbanisme qui s'appliquent exclusivement à son territoire, dont celui des limites de hauteurs en vigueur notamment au centre-ville. On peut aussi certainement critiquer la qualité visuelle (architecturale) de certains immeubles nouveaux, sans toutefois se baser sur ses goûts personnels puisqu'ici on entrerait carrément dans l'arbitraire.
 
En terminant cette nouvelle politique assez complexe reste à être assimilée et appliquée par les différentes administrations concernées. Elles donneront d'ailleurs plus de pouvoir d'intervention aux villes et permettront d'intervenir plus efficacement en amont. Particulièrement pour les projets d'envergure dont l'impact pourrait nuire aux objectifs urbanistiques que ce sont fixé certaines villes en matière de développement.
 
 
 
 
6 juin 2022 Mis à jour le 7 juin 2022 à 4h00
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La Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire: une avancée prometteuse, mais les mesures concrètes doivent suivre

Sylvain Gariépy
président Ordre des urbanistes du Québec
À VOUS LA PAROLE / Au nom de l’Ordre des urbanistes du Québec je tiens à saluer la publication de la Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire, dévoilée hier par le gouvernement du Québec.

Cette vision stratégique constitue un pas en avant important : pour la première fois, le Québec se dote d’une vision d’ensemble qui guidera dorénavant ses actions vis-à-vis le territoire.

Plusieurs préoccupations de l’Ordre des urbanistes y trouvent un écho dont la nécessité de contrer l’étalement urbain, de prioriser la création de milieux de vie complets et compacts, et la reconnaissance que les actions de l’État doivent contribuer à un aménagement du territoire durable et de qualité. L’Ordre souligne en particulier l’inscription des principes suivants dans la Politique, qui constituent une base solide sur laquelle travailler :

  • La reconnaissance de l’apport essentiel de l’aménagement du territoire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et s’adapter aux bouleversements climatiques;
  •  La priorisation de la consolidation et de la densification des secteurs déjà urbanisés ainsi que la préservation des milieux naturels et des terres agricoles;
  • La volonté de créer des milieux de vie complets, basés sur les notions de compacité, de densité, de proximité des services et de qualité des espaces publics;
  • La place de premier plan des centralités telles les centres-villes, les cœurs de quartier et les noyaux villageois;
  • L’affirmation de la nécessité d’une planification intégrée de l’aménagement du territoire et des transports, afin de réduire les distances à parcourir et de faciliter l’utilisation des transports actifs et collectifs;
  • Un parti pris pour des choix éclairés en aménagement, basés sur les données, l’expertise et un suivi rigoureux de la planification.

L’Ordre est également heureux de constater que plusieurs de ses recommandations ont été retenues dans les pistes d’actions proposées pour concrétiser cette vision, dont:

  • La réforme de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme;
  • L’adoption de nouvelles orientations gouvernementales en aménagement du territoire;
  • L’élaboration d’un cadre gouvernemental ciblant notamment la localisation des édifices publics;
  • Un meilleur accompagnement du milieu municipal en termes de ressources financières et techniques ainsi que la création de nouveaux outils à leur disposition.

Toutefois, je ne peux pas passer sous silence le fait que le document présenté hier contient peu d’engagements concrets, aucun budget, ni même une feuille de route détaillée. Il est donc difficile d’affirmer que cette annonce représente le changement de paradigme tant espéré et dont le Québec a besoin. Le gouvernement a établi les grands principes ; il doit maintenant définir des moyens de mise en œuvre conséquents.

Je regrette aussi le peu de place accordée aux Premières nations et aux Inuits ainsi que l’absence d’engagements tangibles pour favoriser la réconciliation. Plus que de simples parties prenantes parmi d’autres, les communautés autochtones doivent dorénavant être de vrais partenaires en vue de l’aménagement de ce territoire, qui est aussi le leur. Les enjeux de fiscalité municipale et de participation publique méritent également d’être approfondis.

Je termine en saluant l’engagement du gouvernement à déposer un plan d’action à l’hiver 2023 et j’offre l’entière collaboration de l’Ordre des urbanistes pour l’élaborer. Fidèles à notre mission de protection du public, nous serons vigilants afin d’assurer que celui-ci soit à la hauteur des défis du XXIe siècle et que l’échéance soit respectée. Face à l’urgence climatique nous n’avons plus le luxe d’attendre; des mesures ambitieuses et structurantes doivent être mises en place sans tarder. Plus que jamais, le gouvernement doit mener à terme son engagement et traduire cette vision en changements tangibles.

https://www.ledroit.com/2022/06/07/la-politique-nationale-de-larchitecture-et-de-lamenagement-du-territoire-une-avancee-prometteuse-mais-les-mesures-concretes-doivent-suivre-f0d2ac169d0494057c0e88cfba5c6072

Voici d'autres liens pertinents sur le sujet:

https://www.quebec.ca/gouvernement/politiques-orientations/architecture-amenagement-territoire

https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-contenu/partage/mamh-mcc/PNAAT/BRO_PNAAT_fr.pdf?1666190312

https://www.oaq.com/ordre/salle-de-presse/strategie-gouvernementale-en-architecture/

 

La ville pourrait facilement adopter sa propre politique d'architecture, quitte à assimiler celle du Québec tout en y ajoutant ses propres éléments puisqu'aucune autre ville au Qc n'a ses particularités.  Je répète quand même : quand on s'acharne aussi explicitement et régulièrement à argumenter, rédiger des règlements, intervenir un peu partout et dépenser temps et argent pour limiter les hauteurs, et de l'autre côté laisser le gouvernement provincial décider tu-seul de guider la réflexion sur la qualité architecturale, c'est qu'on a clairement une idée fixe. Peut-être que ça viendra maintenant que la province a pondu qq chose. Mais je ne pense pas que l'obsession unidimensionnelle actuelle disparaitra par magie. 

Bref il y a un serieux problème de valeurs. Et c'est indéfendable car ça finit par nuire.

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Il y a 2 heures, MtlMan a dit :

La ville pourrait facilement adopter sa propre politique d'architecture, quitte à assimiler celle du Québec tout en y ajoutant ses propres éléments puisqu'aucune autre ville au Qc n'a ses particularités.  Je répète quand même : quand on s'acharne aussi explicitement et régulièrement à argumenter, rédiger des règlements, intervenir un peu partout et dépenser temps et argent pour limiter les hauteurs, et de l'autre côté laisser le gouvernement provincial décider tu-seul de guider la réflexion sur la qualité architecturale, c'est qu'on a clairement une idée fixe. Peut-être que ça viendra maintenant que la province a pondu qq chose. Mais je ne pense pas que l'obsession unidimensionnelle actuelle disparaitra par magie. 

Bref il y a un serieux problème de valeurs. Et c'est indéfendable car ça finit par nuire.

Je comprends ton exaspération et la partage aussi. En plus j'ai peu confiance en la CAQ, qui a déjà démontré depuis son premier mandat, très peu d'empressement à répondre aux besoins spécifiques de Montréal. Que ce soit en matière de financement et de nouveaux pouvoirs à titre de métropole, dont une véritable politique architecturale.

Ici la municipalité n'a qu'un pouvoir incitatif pour imposer des règles, qui pourraient toujours être contestées pour toutes sortes de raisons par les différents promoteurs. Ainsi sans règles claires et une politique très définie, la Ville ne peut pas agir en amont en précisant ses attentes, comme elle peut le faire notamment pour les règlements d'urbanisme.

En d'autres mots la Ville doit attendre les propositions des promoteurs et tenter de les améliorer ensuite à l'intérieur des règles urbanistiques, ce qui limite énormément son pouvoir d'intervention. Car si un projet se contente de simplement respecter les règles urbanistiques, elle est pratiquement obligée d'accorder le permis, puisque les recommandations que l'on voit publiées régulièrement dans les révisions n'ont pas force de loi et peuvent être contournées sans conséquence pour le demandeur de permis. 🤷‍♂️

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5 hours ago, acpnc said:

Je comprends ton exaspération et la partage aussi. En plus j'ai peu confiance en la CAQ, qui a déjà démontré depuis son premier mandat, très peu d'empressement à répondre aux besoins spécifiques de Montréal. Que ce soit en matière de financement et de nouveaux pouvoirs à titre de métropole, dont une véritable politique architecturale.

Ici la municipalité n'a qu'un pouvoir incitatif pour imposer des règles, qui pourraient toujours être contestées pour toutes sortes de raisons par les différents promoteurs. Ainsi sans règles claires et une politique très définie, la Ville ne peut pas agir en amont en précisant ses attentes, comme elle peut le faire notamment pour les règlements d'urbanisme.

En d'autres mots la Ville doit attendre les propositions des promoteurs et tenter de les améliorer ensuite à l'intérieur des règles urbanistiques, ce qui limite énormément son pouvoir d'intervention. Car si un projet se contente de simplement respecter les règles urbanistiques, elle est pratiquement obligée d'accorder le permis, puisque les recommandations que l'on voit publiées régulièrement dans les révisions n'ont pas force de loi et peuvent être contournées sans conséquence pour le demandeur de permis. 🤷‍♂️

Je ne suis pas convaincu que la Ville et ses arronds ne puissent édicter des règles claires quant à l'architecture!

Primo, le CCU de VM ne se gêne pas de critiquer certains aspects de la volumétrie, les façades et des matériaux qu'elles présentent... jusqu'à parfois sembler subjectif!

Secundo, la Ville de Québec et l'arrond. du PMR ont des règles très strictes quant à non seulement le respect des proportions, des ouvertures, lucarnes, corniches existantes, etc. d'immeubles patrimoniaux, mais aussi des prescriptions de matériaux et couleurs (à Québec!) pour certains styles architecturaux.

#matériauxNobles #quandOnVeutOnPeut

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Il y a 8 heures, FrancSoisD a dit :

Je ne suis pas convaincu que la Ville et ses arronds ne puissent édicter des règles claires quant à l'architecture!

Primo, le CCU de VM ne se gêne pas de critiquer certains aspects de la volumétrie, les façades et des matériaux qu'elles présentent... jusqu'à parfois sembler subjectif!

Secundo, la Ville de Québec et l'arrond. du PMR ont des règles très strictes quant à non seulement le respect des proportions, des ouvertures, lucarnes, corniches existantes, etc. d'immeubles patrimoniaux, mais aussi des prescriptions de matériaux et couleurs (à Québec!) pour certains styles architecturaux.

#matériauxNobles #quandOnVeutOnPeut

Ce n'est pas si simple qu'on le pense. En fait c'est plus facile d'agir dans les quartiers patrimoniaux parce que les normes sont objectives et facilement identifiables. Même l'ile d'Orléans a des pouvoirs pour agir et s'en sert avec succès.

Tandis que quand on tombe dans l'architecture à proprement parler, il n'y a aucune norme pré-établie puisque le champ est vaste, très mal défini et évolue constamment. D'ailleurs comment convaincre un promoteur que son projet est inacceptable sans tomber dans l'arbitraire et sans risquer de se retrouver en cour?

Il faut donc des règles claires et reconnues par tous incluant les organismes officiels spécialisés en architecture, dont l'Ordre des Architectes du Québec https://www.ledevoir.com/motcle/ordre-des-architectes-du-quebec-oaq

Il faut aussi bien sûr voir ce qui se passe ici et ailleurs avec succès pour mieux instaurer une politique architecturale efficace au Québec et l'appliquer avec célérité. Voici des liens pertinents sur le sujet: ( et il y en a bien d'autres)

https://journals.openedition.org/pyramides/278

https://www.mamh.gouv.qc.ca/amenagement-du-territoire/guide-la-prise-de-decision-en-urbanisme/reglementation/reglement-sur-les-plans-dimplantation-et-dintegration-architecturale/

https://www.ace-cae.eu/fileadmin/New_Upload/6._Architecture_in_Europe/EU_Policy/LU-report.pdf

https://chroniques-architecture.com/larchitecture-un-art-politique/

https://chroniques-architecture.com/pourquoi-larchitecture-est-elle-qualifiee-de-moche/

https://www.architectes.org/actualites/conforter-la-politique-publique-de-l-architecture-et-agir-pour-l-evolution-de-notre

 

 

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Ce qui en dit long sur les intentions de CF à Montréal, c'est leur site web sur le Quad Windsor, qui n'est pas à jour depuis des années, qui parle encore de tours à bureaux sur le 750 Peel, et dont les rendus encore présentés sur le site sont périmés depuis belle lurette. Quand un promoteur de cette importance se fout de son marketing, ça parle de lui-même!

Screenshot_20221116-092744_Chrome.jpg

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Tu parles du sommet éclairé de la Deloitte ? Je ne vais pas me plaindre car à partir du Sud ça ne faisait que mettre de l'avant à quel point cette tour est large par rapport à sa « hauteur ». De toutes façons elle est désormais masquée par les TDC 2&3 et c'est très bien comme ça. 

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23 hours ago, acpnc said:

Ce n'est pas si simple qu'on le pense. En fait c'est plus facile d'agir dans les quartiers patrimoniaux parce que les normes sont objectives et facilement identifiables. Même l'ile d'Orléans a des pouvoirs pour agir et s'en sert avec succès.

Tandis que quand on tombe dans l'architecture à proprement parler, il n'y a aucune norme pré-établie puisque le champ est vaste, très mal défini et évolue constamment. D'ailleurs comment convaincre un promoteur que son projet est inacceptable sans tomber dans l'arbitraire et sans risquer de se retrouver en cour?

Il faut donc des règles claires et reconnues par tous incluant les organismes officiels spécialisés en architecture, dont l'Ordre des Architectes du Québec https://www.ledevoir.com/motcle/ordre-des-architectes-du-quebec-oaq

Il faut aussi bien sûr voir ce qui se passe ici et ailleurs avec succès pour mieux instaurer une politique architecturale efficace au Québec et l'appliquer avec célérité. Voici des liens pertinents sur le sujet: ( et il y en a bien d'autres)

https://journals.openedition.org/pyramides/278

https://www.mamh.gouv.qc.ca/amenagement-du-territoire/guide-la-prise-de-decision-en-urbanisme/reglementation/reglement-sur-les-plans-dimplantation-et-dintegration-architecturale/

https://www.ace-cae.eu/fileadmin/New_Upload/6._Architecture_in_Europe/EU_Policy/LU-report.pdf

https://chroniques-architecture.com/larchitecture-un-art-politique/

https://chroniques-architecture.com/pourquoi-larchitecture-est-elle-qualifiee-de-moche/

https://www.architectes.org/actualites/conforter-la-politique-publique-de-l-architecture-et-agir-pour-l-evolution-de-notre

Merci pour les références; j'irai en consulter. 👀

Reste que je n'ai pas eu vent qu'un arrondissement ait été poursuivi suite à une exigence de son CCU qu'un promoteur renvoie les architectes à la table à dessin. (?)

1 hour ago, KOOL said:

Tu parles du sommet éclairé de la Deloitte ? Je ne vais pas me plaindre car à partir du Sud ça ne faisait que mettre de l'avant à quel point cette tour est large par rapport à sa « hauteur ». De toutes façons elle est désormais masquée par les TDC 2&3 et c'est très bien comme ça. 

Je la croyais toujours éclairée, mais j'imagine que s'il restait beaucoup de pi2 non loués, les coûts d'éclairage deviendraient proportionnellement plus "prohibitifs"... Perso, bien que situé moins en hauteur, j'aimais son illumination texturée (tout comme j'apprécie que cette tour "brise le cubisme"). Tout comme je savoure la coiffe illuminée de Manuvie, qui est de hauteur similairement intermédiaire.

J'espère que Deloitte ne rejoindra pas à moyen terme le club des tours "fantomatiques" que sont devenues KPMG et TdlB, entre autres...

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