Aller au contenu

Pont Champlain (1962 - 2019) - Discussion générale


IluvMTL

Messages recommendés

il y a une heure, Pylône a dit :

Faut dire que le nouveau pont est particulièrement large. C'est même un des ponts haubanés les plus larges au monde. 6 voies de circulation, 2 voies d'accotements, 2 voies pour le REM, piste multifonctionnelle, ça fait 11 voies au total ! Plus les deux espaces vides entre les trois travées.

Je vous partage moi aussi quelques photos que j'ai pu prendre.

 

IMG_2770.jpg

IMG_2773.jpg

IMG_2777.jpg

IMG_2778.jpg

IMG_2781.jpg

Je pense que c'est même l'un des ponts les plus larges du monde, de ce que j'ai trouvé, c'est le deuxième plus large au monde après le nouveau pont bay Bridge Est (78,7m) et avant le nouveau pont de Port Mann (65m). Montréal peut être fier de (presque) détenir ce record. 

source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Samuel-De_Champlain#cite_note-1  

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, nephersir7 a dit :

Bon ben moi aussi je vais partager mes photos de mes adieux au pont délabré

 

 

 

 

IMG_20191103_132351.jpg

 

Juste à voir cette photo là, on se demande pas pourquoi un nouveau pont était nécessaire et urgent. Ça fait un bon reminder de l'état de nos infrastructures. Heureusement aucun accident est arrivé avec le vieux pont (vue la quantité de réparation qu'on a entrepris, et ce juste sur une petite section). Donc longue vie au nouveau pont et merci pour le partage des photos du vieux pont, surtout de la partie de qu'on pouvait pas voir en roulant dessus

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

27 minutes ago, Dominic723 said:

Donc longue vie au nouveau pont et merci pour le partage des photos du vieux pont, surtout de la partie de qu'on pouvait pas voir en roulant dessus

Parlant de ce qu'on ne pouvait pas voir en roulant dessus, voici à quoi ressemble l'espace au centre de la structure, entre les glissières.

Rien d'incroyable, certes, mais c'est quand même un point de vue inédit de pouvoir observer les piliers du pont à partir du tablier. 🤓

IMG_20191103_134818.jpg

IMG_20191103_135141.jpg

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On 2019-11-16 at 1:28 PM, Barbès-Rochechouart said:

It looks so... Tiny and feeble now! 
Like, this narrow piece of concrete was the busiest and most important bridge in all Eastern Canada?

Anyway, won't be missed much!

I believe it was actually the busiest bridge in all of Canada (and the new one will continue to be).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

Respect pour ces travailleurs.:applause:  Tout un déménagement à accomplir d'un pont à l'autre, distant d'à peine quelques dizaines de mètre... :openmouth:

Ancien pont Champlain : nids de faucons et haute voltige

image.png
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE  |  Sur les piliers de l’ancien pont Champlain sont perchés trois nichoirs.

Sur les piliers de l’ancien pont Champlain sont perchés trois nichoirs. Ils abritent le rapace le plus rapide au monde en vol piqué, le faucon pèlerin. Cet oiseau chasseur a migré vers une température plus clémente, comme chaque hiver, et sera de retour au mois d’avril. Des nids flambants neufs l’accueilleront, fixés sur la nouvelle structure baptisée Samuel-De Champlain. Cet hiver marque le début des travaux de démolition de l’ancien pont. Il sera complètement déconstruit d’ici deux ans. L’équipe de Skytech, entreprise spécialisée en travaux en hauteur, a hérité d’un mandat complexe : celui de récupérer les nids, difficilement accessibles. La Presse a assisté vendredi dernier à cette opération.

Publié le 02 décembre 2019 à 6h00  |  TEXTE : MAYSSA FERAH, LA PRESSE  |  PHOTOS : PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

image.png
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE  |  Stéphane Sorensen, président de l’entreprise Skytech, et son équipe

« Si vous êtes fatigués ou si vous avez froid, dites-le maintenant », indique le dynamique Stéphane Sorensen, président de l’entreprise Skytech, comme s’il s’adressait à sa propre famille. L’opération, qui a duré plus de quatre heures, a commencé au petit matin. Il faut des points d’ancrage solides pour parvenir à faire descendre deux membres de l’équipe le plus près possible du nid, directement sur le pilier du pont.

image.pngPHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE  |  Stéphane Lemire au travail

Il a fallu descendre en appui sur corde, les pieds dans les airs, pour désinstaller le premier nid. « Ce n’est pas une course ni un endroit pour trouver des solutions seul si vous êtes en danger. C’est un travail d’équipe », rappelle M. Sorensen. Les plus expérimentés se chargent d’aller chercher les nichoirs, tâche qui demande contrôle et dextérité. Stéphane Lemire, ancien guide de montagne, est l’un d’entre eux.

image.pngPHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE  |  Des employés au travail

L’opération est délicate et risquée. Il y a le froid et l’humidité. Être au-dessus de l’eau impliquerait un sauvetage plus complexe en cas d’accident, admet M. Sorensen. « Tout est dans la planification et dans l’expérience de l’entreprise. Notre équipement à la fine pointe de la technologie est inspecté rigoureusement. »

image.pngPHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE  |  Cécile de Sérigny, de l’entreprise Services environnementaux Faucon, et Stéphane Sorensen

Cécile de Sérigny, de l’entreprise Services environnementaux Faucon (SEF), et Stéphane Sorensen s’apprêtent à dévisser l’imposante structure de bois remplie de gravier. Chaque nichoir sera remis à la société d’État fédérale Ponts Jacques Cartier et Champlain, et abritera d’autres faucons en milieu urbain. Jean Maher, pour qui les grues n’ont aucun secret, a soulevé le nid de façon adroite et rapide. Les nichoirs de bois ont été conçus par SEF, spécialisée en gestion de la faune.

image.pngPHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE  |   Il a fallu deux heures pour récupérer le premier nichoir, difficile d’accès. Pour le deuxième, environ une heure et demie.

Tous les techniciens sont des cordistes professionnels de premier ou deuxième niveau. Alors que les plus novices s’occupent des cordes, les plus expérimentés se chargent de retirer les nids et de les fixer à la grue.

Il a fallu deux heures pour récupérer le premier nichoir, difficile d’accès. Pour le deuxième, environ une heure et demie. Chaque fois, il faut préparer le cordage, faire descendre les deux grimpeurs et défaire les ancrages.

image.png
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE  |  Des employés surveillent leurs collègues.

Tous les câbles étaient montés de façon à effectuer un sauvetage d’urgence, en cas de besoin. « Restez à l’écoute, si jamais j’ai besoin de personnes en renfort », rappelle M. Sorensen.

Il est le seul de l’équipe à détenir un SPRAT (Society Of Professional Rope Access Technicians) de troisième niveau, le plus élevé. Il s’agit d’une formation très poussée en secourisme de haute altitude. Cette expertise fait de lui la personne toute désignée pour guider son équipe et procéder à une opération de sauvetage, s’il y a lieu.

image.pngPHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE  |  En haut, de gauche à droite : Raphaël Isseri-Guertin, Martin Gagnon, Alexandre Morel, Jean Maher et Étienne Primeau. En bas, de gauche à droite : Stéphane Lemire, William Mackenzie-Pitre, Stéphane Sorensen et Cécile de Sérigny, de Services environnementaux Faucon.

Les employés de Skytech procèdent à des actions qui passent inaperçues, comme l’inspection des toits des plus hautes tours partout au Canada ou encore la réparation des lumières d’un pont. Tous ressentent un immense sentiment d’accomplissement lié à leur profession inusitée. « Une journée qui n’est pas passée sur le plancher des vaches est une journée réussie », dit Martin Gagnon, cordiste de deuxième niveau qui peine à rester les deux pieds sur terre depuis 15 ans.

https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/201912/01/01-5252006-ancien-pont-champlain-nids-de-faucons-et-haute-voltige.php

  • Like 4
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Très intéressant toutes ces photos du vieux pont Champlain, qui cependant en matière de longévité est certainement un des pires cas dans le monde. Je n'aurais jamais cru lors de son ouverture (j'avais 10 ans) que je survivrais à cette merveille des années 60. Quel bonheur à l'époque de sauver presqu'une demi-heure entre PSC et St-Luc là où mon père avait son chalet. Fini le fastidieux détour par le pont Victoria, St-Lambert, Chambly, Carignan etc. On traversait le fleuve en un temps record (pas de congestion) et on arrivait sans plus de délais sur l'ile Ste-Thérèse, notre petit paradis loin de la ville, près de St-Jean d'Iberville.

Quelques milliards ($) plus tard la réalité nous a vite rattrappés, en commençant par des travaux d'entretien toujours plus chers qui se rapprochaient de plus en plus avec le temps. A suivi une congestion quasi permanente. Ce qui a contribué à accélérer la détérioration d'une structure déjà mal conçue, avec des vices importants qu'on a voulu ignorer durant sa conception. Et pour finir le tableau, un budget largement amputé, dans le but d'économiser, par un gouvernement et des fonctionnaires vraiment mal-avisés.

Le scénario parfait pour un échec retentissant en matière d'infrastructure de génie.

Quelle leçons à retenir de tout ça? Que la première priorité dans tout chantier public majeur doit être la plus grande recherche de qualité et de conception d'un ouvrage d'art. Aussi que le budget permette un résultat optimum en choisissant les meilleures technologies existantes et les meilleurs matériaux, afin d'assurer la durabilité de l'ouvrage. Finalement éviter à tout prix de politiser ce genre de chantier, tout autant que d'appliquer des mesures d'économies financières, qui pourraient nuire sérieusement à ce que j'appellerais la garanti légale.

En d'autres mots Montréal à l'époque s'est fait construire un gigantesque citron, gracieusement offert par Ottawa (avec nos impôts) mais sans aucune vision de développement durable. C'est là que l'on constate l'importance de cette courte expression remplie de bon sens. Deux mots qui en dérangent certains par son usage fréquent. Mais comme tout est relatif, on peut affirmer que le développement durable est une forme de développement économique qui nous aide à faire de meilleurs choix, de mieux prévenir les conséquences de ces choix, tout en mettant clairement en perspective ce qu'est une dépense versus un investissement.

Ici le vieux pont Champlain peut être considéré en bout de ligne comme une dépense publique, parce qu'il n'a pas atteint les objectifs qu'on était en droit de s'attendre. Tandis que le nouveau pont m'apparait plutôt comme un véritable investissement, parce que cette fois-ci tout a été mis en oeuvre pour qu'il survive largement aux petits gars de dix ans d'aujourd'hui. 

 

  • Like 2
  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le concepteur, Hugh Pratley, avait proposé un pont en acier sur toute sa longueur, sur le modèle du pont Jacques-Cartier conçu par son père Philip Louis Pratley. Le pont aurait alors été réparable puisqu'on aurait pu remplacer le tablier comme on a déjà fait pour le pont Jacques-Cartier. Mais seule la section cantilever en acier au-dessus de la voie maritime a été retenue. Le fédéral a imposé une nouvelle technologie, la béton précontraint, pour le reste du pont. Ce devait être moins cher. Or il y a eu des dépassements de coûts et le pont en béton a coûté la même chose que si on l'avait fait en acier. L'erreur principale aura été d'utiliser une nouvelle technologie non éprouvée pour un projet de très grande envergure. Cette technologie qu'on croyait durable s'est révélée particulièrement vulnérable aux assauts du sel de déglaçage. On paie cher pour apprendre !

  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On 2019-12-04 at 10:30 AM, acpnc said:

Tandis que le nouveau pont m'apparait plutôt comme un véritable investissement, parce que cette fois-ci tout a été mis en oeuvre pour qu'il survive largement aux petits gars de dix ans d'aujourd'hui. 

We'll only know in 50 years if this is true or not. It's amazing how as human beings, we always think that this time, we got it right because we learned from our past mistakes. Unfortunately progress is not always linear. I certainly hope this bridge will last 125 years but the truth is, no one really knows how long this bridge will last until it actually stands the only test that counts: time.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...