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le MAC connaît des difficultés.

 

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En réalité le MAC augmente constamment son achalandage, mais à petite dose. On veut une augmentation vraiment plus importante avec un musée redessiné, et surtout une entrée plus attrayante. Ça va pas "mal", dans le sens d'une chute de fréquentation, mais ça devrait aller mieux.

 

Déménager au Silo? J'aimais bien l'idée, mais ç'a été abandonné depuis un bout....

 

Edit: je viens de trouver la statistique.

 

De 3000 oeuvres en 1992, la collection en comprend plus de 8000 aujourd'hui.

 

Durant la même période, l'achalandage, propulsé par l'aménagement de la place des Festivals, est passé de 110 000 visiteurs il y a 20 ans à près de 216 000 en 2012-2011.

 

 

http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/337966/le-mac-veut-faire-table-rase-pour-repartir-a-neuf

 

Donc, doublé en 20 ans. Pas si mal, finalement, mais on espère mieux. Un re-design pourrait vraiment faire du bien.

Modifié par MtlMan
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  • 3 mois plus tard...

375e : TROP TARD

POUR BIEN FAIRE ?

FRANÇOIS CARDINAL

LA PRESSE

Il est minuit moins une.

 

 

Montréal fêtera son 375e anniversaire dans moins de trois ans, en 2017. Il reste 32 petits mois. À peine le temps nécessaire pour lever de terre un projet d’envergure.

 

 

Et pourtant, Montréal n’a toujours aucun legs significatif de prévu pour les célébrations. Aucun.

 

 

Oui, oui, il y a un onglet « projets et legs » sur le site du 375e. Un onglet qui contient une longue liste d’« installations » et d’« attraits » qui seront construits ou reconstruits, sous prétexte de marquer l’anniversaire, de l’oratoire au Biodôme en passant par Pointe-à-Callière.

 

 

Mais qualifier ces projets de legs est une enflure verbale que pourraient nous reprocher les générations futures…

 

 

Certes, l’architecture du futur Pavillon 5 du Musée des beaux-arts, signé Manon Asselin Architecte, est superbe. La Cité d’archéologie et d’histoire prévue dans le Vieux-Montréal est prometteuse. Le recouvrement d’une petite portion de l’autoroute Ville-Marie est intéressant.

 

 

Mais y a-t-il vraiment quelqu’un, en 2022, qui se rappellera avec émotion qu’un seul de ces projets est issu des cadeaux que les Montréalais se sont offerts en 2017 ? Non.

 

 

Ce sont de beaux projets, mais soyons honnêtes, rien qui arrive à la cheville des legs qu’ont été l’inauguration de Pointe-à-Callière et du Biodôme pour le 350e de Montréal ou la magnifique promenade Samuel-De Champlain pour le 400e de Québec.

 

 

***

 

 

Il est minuit moins une, donc, et rien n’est encore prévu. Certains pourraient dire qu’il est minuit et quart, en fait, et qu’il est trop tard.

 

 

Or il existe sur les planches à dessin un projet d’envergure, porteur de sens, pensé en fonction du 375e. Un projet conçu par deux firmes respectées, Daoust Lestage et Claude Cormier + Associés. Un projet qui pourrait voir le jour à temps pour les célébrations, gardé confidentiel, auquel j’ai eu accès.

 

 

Ne manque que l’imprimatur du maire Coderre…

 

 

Il s’agit d’une transformation complète du parc Jean-Drapeau qui va bien au-delà des projets annoncés ces derniers mois au coût de 55 millions. Une transformation qui vise à ramener les îles Sainte-Hélène et Notre-Dame à leurs origines d’Expo 67.

 

 

Si on réalisait le projet, un débarcadère rappelant celui d’il y a 50 ans serait aménagé sur le pont de la Concorde pour accueillir des navettes quotidiennes. La place des Nations serait réhabilitée pour présenter des spectacles en plein air. Et le lac des Cygnes retrouverait sa forme carrée, une fontaine illuminée en son centre, et une promenade serait creusée en son sein, comme le pont Moses aux Pays-Bas.

 

 

Plus loin, le parterre de l’île Sainte-Hélène, qui accueille notamment Osheaga, aurait droit à une végétalisation. On installerait non loin les lettres « EXPO 67 » hautes de 20 pieds, actuellement entreposées, commandées par Jean Drapeau.

 

 

Les environs auraient droit à un mobilier urbain rappelant les années 60, à une végétation noble et épurée, à des parcours d’art public. Des aménagements sportifs seraient prévus sur le circuit Gilles-Villeneuve pour accueillir vélos de performance l’été et ski de fond l’hiver.

 

 

Une promenade riveraine de trois kilomètres serait aménagée autour des deux îles afin de rapprocher les visiteurs de l’eau dans laquelle ils pourraient plonger les pieds. Une navette fluviale la connecterait au Vieux-Port et à la Rive-Sud, laquelle servirait de moyen de transport aux navetteurs de l’heure de pointe.

 

 

Le mail central liant L’homme de Calder et la Biosphère serait redressé afin de mettre en valeur ces deux icônes. Des fontaines ponctueraient le parcours ainsi que des commerces, restaurants et terrasses. Au bout, un éperon conduirait les visiteurs au-dessus du fleuve.

 

 

Un projet détaillé, emballant et ambitieux, donc, dont le plus grand mérite est d’être… prêt à lever.

 

 

***

 

 

Il faut bouger vite, cela dit, si on veut redonner aux îles leurs lettres de noblesse à temps pour 2017. Cela implique une forte volonté politique qui ne peut venir que d’un endroit : l’hôtel de ville.

 

 

Denis Coderre a prouvé qu’il est capable de leadership et d’esprit de décision. S’il croit en ce projet, il pourrait très bien s’attribuer la présidence de la Société du parc Jean-Drapeau et mettre toute la gomme pour que ce projet d’envergure devienne un legs, son legs.

 

 

Il a été impossible de savoir ce que la Ville pense des plans de Daoust Lestage. Au parc Jean-Drapeau, on se refuse à tout commentaire « tant que le projet n’est pas présenté aux différentes autorités ».

 

 

Il n’en reste pas moins que le maire a un dossier en or à présenter à d’éventuels partenaires privés ainsi qu’aux ministres Moreau et Poëti, à Québec, et Lebel à Ottawa : 2017 sera certes l’année du 375e de Montréal, mais aussi celle du 50e de l’Expo et du 150e de la Confédération.

 

 

Les astres sont donc alignés pour que les deux gouvernements participent au financement de ce projet dont la facture n’a rien d’extravagant : 160 millions pour deux magnifiques îles qu’on appellerait de tous nos vœux si elles n’existaient pas.

 

 

On a, jusqu’ici, choisi de saupoudrer les investissements à venir. Or il est encore temps de changer d’approche… avant que les douze coups de minuit ne se fassent entendre.

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Je ne suis pas d'accord avec Cardinal.

Restaurer ou préserver quelques installations sur l’île Sainte-Hélène, oui, mais pas investir trop d'argent dans les legs sur l’île.

 

Les montréalais veulent renouer avec le fleuve, mais sur NOTRE île.

Traverser le fleuve n'est pas seulement un obstacle physique, il est aussi psychologique. Pas assez de gens vont en profiter à cause de ceci. Un peu comme le Mont-Royal, qui est un peu à l'écart et déficiente en mode transport adéquat... Les sommets du mont ne sont pas facile d'accès pour plusieurs (familles sans auto avec enfants, aînées et personnes à mobilité réduite...).

 

Les gens de la ville préfèrent les endroits prés des quartiers habités, bien servi par le TEC et des pistes cyclables. Le parc Lafontaine est une bonne exemple et il y a une forte achalandage presque tous les jours, pas seulement les fins de semaine ou juste pendant l'été.

Modifié par IluvMTL
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Je suis d'accord avec Cardinal. Le parc des iles a été végétalisé dans un style parc naturel il y a 20 ans. il est temps de le ramener à ses origines plus urbaines. Il est impensable que ce site ne fasse actuellement aucune mention de la raison pourquoi il a été construit! Surtout qu'il s'agit de l'événement le plus important de l'histoire de Montréal.

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Un legs pour fêter notre 375e devrait démontrer notre regard vers le futur, avec des nouveauxs installations ou des infrastructure qui seront populaire et fréquentés par les citoyens et les visiteurs, pas un mise à jour. L'entretien de tous nos parcs devrait se faire de base régulière.

 

Les pavillons et les mémoires d'Expo 67 et Terre des hommes âpres....sont des choses du passé. Nous n'avons même pas pris bon soin de la Biosphère! Il y a le fiasco d’Hélène de Champlain. Le Village de glace était un échec aussi. Les îles sont juste trop difficile d’accès pour être bien fréquenté en temps normal...Le pavillon de la France est devenu un Casino, leurs recettes sont en basse et il ne peut pas grandir correctement pour être compétitif... Les événements populaires sont assez bruyant: le Grand Prix, L'Ocheaga et Picnique éléctronique, C'est n'est pas la place pour passer une heure ou deux pour relaxer.

 

Nous avons construit le QdS, pas besoin d'investir d'argent dans la Place des Nations pour des concerts à aire ouvertes! Le stade Olympique est trop loin pour le baseball! Nous voulons une stade à Griffintown ou Atwater. Nous revenons en ville et nous voulons tous à distance de marche....

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Je suis d'accord avec Cardinal. Le parc des iles a été végétalisé dans un style parc naturel il y a 20 ans. il est temps de le ramener à ses origines plus urbaines. Il est impensable que ce site ne fasse actuellement aucune mention de la raison pourquoi il a été construit! Surtout qu'il s'agit de l'événement le plus important de l'histoire de Montréal.

 

L'île Sainte-Hélène d'origine est en grande partie restée assez naturelle. Cette zone est un beau parc bien végétal.

Pour les parties qui ont été ajoutées artificiellement, je crois que c'est une bonne idée de lui redonner ses aspects d'origine plus construit.

 

Le bassin d'aviron sert-il suffisamment pour justifier de le conserver dans son état actuel? il serait possible de faire un aménagement beaucoup plus intéressant à cet endroit.

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"Le bassin d'aviron sert-il suffisamment pour justifier de le conserver dans son état actuel? il serait possible de faire un aménagement beaucoup plus intéressant à cet endroit"

 

Oui, comme y faire un aéroport ADAC (ie STOL)!!!

 

(bon OK, les avions auraient à passer sous le pont J-C; une tâche facile pour un Twin-Otter...:flamed: )

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Builit it, and they might not come...surtout quand ce n'est pas dans notre cour

 

L’expérience du Québec.

Il faut vraiment bien réfléchir avant de trop investir dans des legs sur l’Île Sainte-Hélène. Par exemple dans la restauration de la Place des Nations. Il faut miser sur des legs qui sont accessible par tous, et en tout temps et qui répond à une demande des Montréalais..

 

http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/201405/10/01-4765590-trois-legs-du-400e-en-quete-daction.php

 

Publié le 11 mai 2014 à 05h00 | Mis à jour le 11 mai 2014 à 09h01

Trois legs du 400e en quête d'action

 

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Malgré les rénovations, la scène à ciel ouvert de près de 5000 places n'a jamais véritablement repris son envol.

PHOTOS LE SOLEIL, PATRICE LAROCHE

 

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Le Soleil

 

(Québec) L'Agora du Vieux-Port mérite sans aucun doute le titre de scène la plus casse-tête de Québec. Aménagée pour les fêtes de Québec 84, la scène a attiré les foules dans les années 80 et 90. Mais sa popularité s'est mise à baisser. Et une cure de rajeunissement de17 millions $ en 2008 n'a pas suffi à renverser la vapeur.

 

L'Agora du Vieux-Port: retour à la case départ

 

Même fraîchement rénovée, la scène à ciel ouvert de près de5000 places n'a jamais véritablement repris son envol, victime d'une programmation moribonde avec à peine une dizaine de soirs d'activité par été.

Puis, en 2013, tout change. La Ville de Québec y déménage le cinquième et dernier chapitre des Chemins invisibles, le spectacle gratuit du Cirque du Soleil.

Un Format «ingrat», selon Gélinas

La population et les touristes adoptent le spectacle et son site. L'Agora déborde et revit. Mais la fête aura été de courte durée. Avec le non-renouvellement du contrat du Cirque du Soleil, l'Agora sera désertée de nouveau avec, pour l'instant, un seul spectacle au programme, celui de la formation rock Alice in Chains, le25 août.

«L'Agora est un lieu ingrat», reconnaît le directeur général du Festival d'été de Québec, Daniel Gélinas.

«Ingrat» en raison de son format, dit celui dont la filiale 3E a géré la scène pendant cinq ans. «On parle de 4200 places assises, à peu près 7000 personnes en admission générale, et ça, ce sont des quantités très ingrates. Les contenus qui vont faire l'affaire dans une capacité de salle comme celle-là sont très rares», dit-il.

«Ce n'est pas dans notre cour»

Trop grand pour la chanson et des variétés québécoises en été, trop petit pour des gros noms, difficilement conciliable avec le classique, l'Agora peine à trouver son créneau.

Du côté de la Ville de Québec, la conseillère responsable de la culture a aussi été emballée par le succès du Cirque du Soleil l'an dernier. Mais pour le reste, l'Agora n'appartient pas à la Ville, mais au Port de Québec. «On n'est pas chez nous, dit-elle. On a contribué à l'animer, oui, mais en même temps, ce n'est pas dans notre cour.»

 

avec Isabelle Houde

 

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Le pavillon est viable avant tout grâce aux locations des étages supérieurs pour des événements privés et corporatifs.

PHOTO LE SOLEIL, PATRICE LAROCHE

 

Espace 400e: le géant de verre

 

Centre névralgique des fêtes du 400e, tout le secteur du bassin Louise s'est fait une beauté, notamment avec les 24 millions $ que le gouvernement du Canada a consacrés à l'aménagement de l'Espace 400e.

Au coeur de ce site, le pavillon Espace 400e, construit dans l'ancien Centre d'interprétation du port de Québec. Ce grand immeuble vitré a accueilli des expositions estivales, dont Bodiesen 2009 et Titanic en 2010. Mais toutes n'ont pas connu le même succès. C'est le cas du Hockey dans la peau, en 2011.

L'édifice géré par 3E reçoit aussi des activités ponctuelles comme la Manif d'art ou encore l'exposition internationale de photo World Press Photo, qui revient cet été pour une deuxième année.

Mais selon le directeur général de 3E, le pavillon d'Espace 400e est viable avant tout grâce aux locations des étages supérieurs pour des événements privés et corporatifs. Ils permettent, dit-il, «de faire rouler l'entretien de l'édifice». «On a développé des créneaux d'exploitation dans cet espace-là grâce à notre réseau, qui n'auraient probablement pas été faits autrement», explique M. Gélinas.

Malgré tout, animer l'immeuble n'est pas toujours facile. «C'est sûr et certain que ce n'est pas évident», dit Daniel Gélinas. Et le défi, il est pour tout le secteur. «Le bassin Louise, c'est pas évident non plus. En 2008, on s'était dit : "Ça y est, c'est le nouveau lieu où tout le monde va venir"», illustre-t-il. Or, l'accessibilité du site n'est pas idéale. Mais l'habitude de fréquenter ce secteur le long du fleuve se prend tranquillement, estime-t-il. «Maintenant, on a la Place de la famille du Festival d'été qui est là, il y a le Festibière et d'autres événements comme ça. Les gens viennent pour ces activités-là. Mais je pense que ça va prendre encore du développement dans les prochaines années pour que ça devienne vraiment un rendez-vous.»

avec Isabelle Houde

 

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Le bassin Brown est attrayant, mais méconnu du public qui passe sur la promenade Samuel-De Champlain sans même apercevoir ce site en retrait.

PHOTO LE SOLEIL, PATRICE LAROCHE

 

 

Le bassin Brown: beau, neuf et... vide

 

Le site à deux pas du fleuve est à couper le souffle et le bâtiment à l'architecture épurée qui s'y trouve vaut le détour. Pourtant, le bassin Brown est méconnu et se cherche une façon d'exister à l'année.

Situé le long du boulevard Champlain, le bâtiment est un legs du gouvernement du Canada qui a aménagé le bassin Brown au coût de 7,1 millions $ en prévision des fêtes du 400e en 2008. L'immeuble a accueilli certaines expositions les premières années comme Pirates, corsaires et flibustiers. Mais depuis deux ans, plus rien, sauf la roulotte le Panache mobile du restaurant de l'Auberge Saint-Antoine à qui le Port de Québec loue l'endroit.

La cantine pour gourmets anime le site de juin à octobre. Des activités privées ponctuelles s'y déroulent aussi.

Vocation permanente

Mais le contrat avec le Panache est renouvelable chaque année, car l'objectif du Port est de trouver une vocation davantage permanente au site pourtant enchanteur, indique le porte-parole du Port de Québec, Anick Métivier

«Il y a plusieurs options et on veut prendre le temps de bien faire les choses», dit-il en soulignant que «des propositions sont dans l'air», mais qu'il est «encore trop tôt» pour en parler.

Le défi du bassin Brown est qu'il est attrayant, mais méconnu du public qui passe à pied, en vélo ou en voiture le long de la promenade Samuel-De Champlain sans même apercevoir ce site en retrait.

«On est très conscients du potentiel et c'est pour ça qu'on cherche vraiment comment l'utiliser de façon optimale», poursuit M. Métivier selon qui la réflexion en cours est «ouverte» et sans échéancier précis.

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Les Montréalais veulent s’approcher de leur fleuve, et même se baigner dans son eau, mais à condition que ce soit à côté d’eux... Montréal est une ville à marcher, et un de nos sports favoris est le ‘people-watching’. C’est pour cette raison que le Promenade du Vieux-Port est si populaire, même si les panoramas sur le fleuve sont assez limités dans sa partie ouest.

 

Pour le 375e de la fondation de Montréal, on doit choisir les legs soucieusement en tenant compte des montants limités disponibles. Il faut investir dans des projets qui projettent Montréal vers l’avenir, en reflétant nos réalités et besoins actuels. En même temps, nous devons profiter de l’occasion pour améliorer notre tissu urbain, en réparant les erreurs du passé, pour faire en sorte que Montréal continue d’être une ville conviviale.

 

Les villes qui placent le piéton au centre de ces transformations sont gagnantes dans tous les sens. Il faut que les legs soient près du centre-ville et accessible à pied et à vélo. Nous avons construit le QdS pour créer des nouveaux espaces publics pour la tenue de spectacles. La piétonnisation de la rue Sainte-Catherine continuera à prendre de l’expansion vers l’est et vers l’ouest. La croissance de Montréal restera stable pendant plusieurs décennies encore. Il vaut mieux investir près de sa population en s’appuyant sur ses atouts pour retenir les résidents ici et attirer de nouvelles familles, et faire en sorte que notre centre-ville soit un incontournable pour les touristes.

 

Le pôle du pont Jacques-Cartier : Vitrine sur le fleuve dans le centre-ville

Il faut investir près de nos berges et les vitrines sur l’eau qui sont à proximité des Montréalais, comme ils ont fait dans Griffintown, Lachine et La Salle. Le quartier autour du pont Jacques-Cartier, symbole emblématique de Montréal, possède des atouts inexploités et mérite d’être considéré comme lieu d’investissement structurant pour des legs du 375e.

 

Comme le quartier Dumbo à New York, autour des ponts Manhattan et Brooklyn, il y a plein de potentiel pour en faire une nouvelle destination incontournable autour de cette icône de Montréal.

 

 

  • Les espaces en face du fleuve et autour du pont Jacques-Cartier sont achalandés lors des soirées des feux d’artifice, grâce à sa vitrine sur le fleuve et la proximité des feux.
  • C’est un quartier habité avec les infrastructures nécessaires déjà en place.
  • C'est un secteur d’emploi avec un pôle culturel fort
  • Il est bien servi par le transport en commun.
  • Il y a plusieurs terrains sous-utilisés, un grand potentiel pour des investisseurs privés.

 

Ces propositions s'agit de la bonification du circuit récréotouristique du centre-ville qui pourra s’étaler sur plusieurs jours, bouclé par notre fleuve, et en s’appuyant sur la piétonnisation de la rue Sainte-Catherine. De l’ouest en est, nous traversons le Quartier des Grands Jardins, Destination Centre-Ville, Quartier des spectacles, Chinatown, La Main, Quartier Latin, le Village, secteur du pont Jacques-Cartier, et nous retournerons vers l’ouest par une promenade longeant le fleuve via le Vieux-Montréal, le Quartier International, le Cité du Multimédia, Griffintown et le Canal Lachine.

 

Un des legs autour du pont ajoutera une toute nouvelle possibilité, offrant des vues panoramiques de Montréal. Il s’agira d’accéder facilement au pont Jacques-Cartier via un ascenseur (pour vélo et piéton) pour rejoindre l’ile Sainte-Hélène, puis ensuite rentrer au Vieux-Port via une navette. Il ne reste qu'à ajouter quelques maillons clefs pour parachever ce circuit.

 

Avec des projets existant et à venir comme le redéveloppement des terrains de Radio-Canada, d’ilot de Lorimier (Porte Sainte-Marie), le CHUM et le Gare Viger, le secteur est du centre-ville est au pied de grands investissements prochains. Des legs autour du pont pourront même inspirer le prochain concept pour la modernisation de la rue Notre-Dame, dans une optique urbaine, et l’établissement d’un front de mer, un quartier vert et bleu, et habitable.

 

PRINCIPAUX LEGS PROPOSÉS

 

  1. Illumination du pont Jacques-Cartier
  2. Construire une passerelle (rampe Fullum) pour accéder aux quais Sainte-Marie, à côté du parc Bellerive (avec observatoire en forme d'étrave au-dessus le courant Sainte-Marie, pour apprécier les panoramas du fleuve et du pont Jacques-Cartier
  3. Barge/Piscine/Patinoire l’hiver et navettes fluviales via le quai Sainte-Marie
  4. Belvédère 360/avec ascenseur pour les cyclistes et les piétons, à côté du pont Jacques-Cartier, sur la rue Sainte-Catherine tout près du Métro Papineau
  5. Parc linéaire sous le pont entre le fleuve et le parc des Faubourgs
  6. Passerelle/Sculpture pour les piétons et cyclistes au parc des Faubourgs pour contourner la circulation à l’entrée du pont
  7. Musée Maritime de Montréal (au sud de la rue Notre-Dame entre la rue Papineau et le pont Jacques-Cartier)

 

ATTRAITS ET PROJETS COMPLÉMENTAIRES

· Plage urbaine avec pergola/brumisateur et des ‘Food-trucks’ sur le dépôt à neige

· Les bâtiments et terrains autour de la Prison du Pied-du-Courant et le Station de pompage Craig à redévelopper

· Faire de la rue Papineau, adjacente à la Brasserie Molson, la ‘Rue de la distillerie’ avec spectacles des ‘bands’ qui pratiquent leur musique dans la bâtisse de Canadian Rubber

- Barge brasserie amarrée derrière Molson

· Parcs à proximité (Bellerive, des Faubourgs, des Vétérans…)

· Promenade du Vieux-Port

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