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il y a 46 minutes, Normand Hamel a dit :

Baisse du niveau d’eau dans les réservoirs

Hydro-Québec réduira ses exportations

« On va être beaucoup plus opportunistes et vendre seulement quand les prix sont élevés », a expliqué le chef de la direction financière

Hélène Baril - La Presse

La sécheresse qui sévit cette année a fait baisser considérablement le niveau d’eau dans les réservoirs d’Hydro-Québec, qui devra mettre la pédale douce sur les exportations au cours des prochains mois. 

« On va être beaucoup plus opportunistes et vendre seulement quand les prix sont élevés », a expliqué vendredi Jean-Hugues Lafleur, vice-président exécutif et chef de la direction financière d’Hydro-Québec, à l’occasion de la publication des résultats du deuxième trimestre. 

« On avait trop d’eau en début d’année, ce qui faisait en sorte qu’on tapait les marchés, peu importe le prix », explique Jean-Hugues Lafleur. Avec la grande sécheresse de cette année, Hydro-Québec prévoit d’être moins active sur les marchés d’exportations le temps que ses réservoirs se remplissent. 

L’augmentation des exportations et le retour à la normale de l’économie québécoise ont permis à Hydro-Québec de quadrupler ses profits des mois d’avril, mai et juin, comparativement à la même période l’an dernier. 

La société d’État affiche un bénéfice net de 352 millions pour les mois d’avril, mai et juin, comparativement à 80 millions au deuxième trimestre de 2020, qui marquait le début du grand confinement. En 2019, année plus normale, le profit du deuxième trimestre avait atteint 264 millions.

La mise en place de mesures sanitaires strictes l’an dernier avait eu un impact important sur la performance financière d’Hydro-Québec, a rappelé Jean-Hugues Lafleur. 

Cette année, les très bons résultats du premier semestre nous permettent d’envisager les mois à venir avec optimisme. - Jean-Hugues Lafleur, vice-président exécutif et chef de la direction financière d’Hydro-Québec

Les ventes totales d’électricité, sur le marché québécois et sur les marchés d’exportation, ont atteint un record, à près de 110 térawattheures, a souligné M. Lafleur. 

Augmentation de la demande

Au Québec, la demande d’électricité a augmenté dans toutes les catégories de clientèle. « La reprise des activités économiques et la poursuite du télétravail pour bon nombre d’employés ont conduit à une croissance de la demande de la clientèle d’affaires et du secteur résidentiel », explique la société d’État. 

Le printemps chaud a aussi fait augmenter les exportations d’électricité sur les marchés limitrophes. 

On a commencé l’année avec des réservoirs pleins, ce qui nous a permis d’exporter davantage. - Jean-Hugues Lafleur, vice-président exécutif et chef de la direction financière d’Hydro-Québec

En volume, les ventes à l’exportation ont atteint 18,5 térawattheures, soit tout près du record historique établi en 2018. Le prix moyen obtenu, soit 4,2 cents par kilowattheure exporté, est toutefois plus bas que celui du trimestre précédent qui était de 4,5 cents le kilowattheure. 

Actuellement, alors que les climatiseurs tournent à plein régime, les prix sont très bons sur les marchés d’exportation, soit autour de 8 cents le kilowattheure, a précisé le vice-président d’Hydro. L’électricité québécoise est vendue surtout dans les États de la Nouvelle-Angleterre, à New York et en Ontario. 

Après les six premiers mois de l’année en cours, les profits d’Hydro-Québec sont de 1,9 milliard, en hausse de 388 millions par rapport à la même période l’an dernier. L’objectif de bénéfice net pour 2021, fixé à 2,7 milliards, sera vraisemblablement dépassé, a indiqué Jean-Hugues Lafleur. 

Ce retour à la normale de la rentabilité d’Hydro-Québec, amorcé au trimestre précédent, indique que la pandémie n’a pas eu un impact aussi négatif que prévu. Hydro-Québec s’attendait à une vague de faillites qui n’est pas arrivée. 

La provision pour comptes impayés, qui avait été augmentée de 90 millions à 160 millions l’an dernier, a été ramenée à son niveau prépandémie, a indiqué M. Lafleur. « Les clients paient leurs factures », a-t-il dit. 

La baisse des taux d’intérêt a contribué à l’augmentation des profits d’Hydro-Québec. Depuis le début de l’année, les frais financiers sont en baisse de 124 millions.

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-08-27/baisse-du-niveau-d-eau-dans-les-reservoirs/hydro-quebec-reduira-ses-exportations.php

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Des indications probantes d'une gestion saine et intelligente, conduite par des experts.  J'en suis fort heureux et je me devais de le souligner, car ce n'est pas anodin.  .

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il y a 56 minutes, Né entre les rapides a dit :

Des indications probantes d'une gestion saine et intelligente, conduite par des experts.

En 2000 Hydro-Québec s’est doté d’un parquet de transactions énergétiques pour écouler ses surplus d’électricité sur le marché nord-américain du court terme. C'est le plus gros parquet de ce type en Amérique du Nord. Ils disposent d'une équipe comprenant une cinquantaine d'experts de différents domaines qui opèrent à partir d'un local bien gardé au 18e étage de l'Édifice Jean-Lesage. Sur la photo ci-jointe on peut d'ailleurs apercevoir le Complexe Desjardins à travers les fenêtres du parquet en question.

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il y a 30 minutes, Normand Hamel a dit :

En 2000 Hydro-Québec s’est doté d’un parquet de transactions énergétiques pour écouler ses surplus d’électricité sur le marché nord-américain du court terme. C'est le plus gros parquet de ce type en Amérique du Nord. Ils disposent d'une équipe comprenant une cinquantaine d'experts de différents domaines qui opèrent à partir d'un local bien gardé au 18e étage de l'Édifice Jean-Lesage. Sur la photo ci-jointe on peut d'ailleurs apercevoir le Complexe Desjardins à travers les fenêtres du parquet en question.

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Merci de l'information. Il y a de quoi être fier de notre société d'état. HQ propulse notre province dans la prospérité.

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Hydroélectricité

Terre-Neuve n’a pas à craindre le Québec, dit le premier ministre Andrew Furey

Le premier ministre François Legault a rencontré son homologue de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Furey, pour parler, entre autres, d’hydroélectricité lundi à Montréal.

Les deux hommes se voyaient en personne pour la première fois. Ils ont discuté de différentes possibilités qui s’offrent à eux dans le secteur de l’énergie, sans toutefois entrer dans des négociations formelles. 

À sa sortie de la rencontre, le premier ministre Furey a affirmé aux journalistes qu’il comprend que certains résidents de sa province ont des réticences à l’idée d’un rapprochement avec le Québec concernant l’hydroélectricité. 

« Je peux déjà imaginer des gens en train de dépoussiérer leur clavier pour écrire des messages de panique après cette rencontre. Je veux les rassurer : aucun détail spécifique n’a été évoqué en vue d’un potentiel accord, et s’il y en avait un, nous serions très ouverts à ce sujet et nous ferions en sorte que tout le monde comprenne que ce serait dans le meilleur intérêt des Terres-Neuviens-et-Labradoriens », a affirmé M. Furey aux journalistes lors d’une conférence virtuelle après la rencontre. 

Les deux provinces ont déjà tenté le coup, en 1969, lors d’un partenariat entre Hydro-Québec et le projet Churchill Falls. Ce contrat est toutefois encore mal vu à Terre-Neuve-et-Labrador, où plusieurs le considèrent comme « injuste » et « désavantageux ». 

L’entente, qui a rapporté à ce jour près de 28 milliards de profit au Québec contre seulement 2 milliards pour Terre-Neuve-et-Labrador, est toujours en vigueur et a survécu à plusieurs contestations devant les tribunaux. 

La rencontre de lundi est survenue quelques jours après que certains médias eurent rapporté qu’un accord a été signé dans le dossier de Churchill Falls, qui verrait Hydro-Québec payer 25 millions à sa province voisine. 

Lorsque questionné à propos de la réaction de M. Legault face à cet accord, M. Furey a affirmé qu’en tant que premier ministre du Québec, son homologue « représente les intérêts des Québécois, évidemment ». 

« Mais je crois que nous sommes d’accord sur le fait que ce n’est pas une entente très équilibrée », a-t-il ajouté. 

Lundi, le cabinet du premier ministre Legault a indiqué par courriel que la province continuerait de « collaborer avec Terre-Neuve afin d’arriver à des opportunités énergétiques ». « Nous sommes des partenaires. Notre vision est ambitieuse : faire du Québec la batterie du nord-est de l’Amérique », a-t-on affirmé simplement, disant ne pas « commenter les rencontres privées du premier ministre ». 

Des inquiétudes à l’idée qu’un scénario similaire à l’entente de 1969 se répète ont émergé en mai à Terre-Neuve-et-Labrador, lorsqu’une équipe du premier ministre Furey chargée de la relance économique a recommandé de vendre les ressources hydroélectriques de la province, dont pourrait faire partie Churchill Falls, au plus offrant. 

M. Furey a rappelé que les installations de Churchill Falls appartiennent à sa province et que lorsque le contrat avec Hydro-Québec prendra fin, en 2041, Terre-Neuve-et-Labrador en sera le principal exploitant. 

Autre élément de discorde, le projet hydroélectrique de Muskrat Falls a alimenté les débats avant le début de la présente campagne électorale fédérale. 

Quelques semaines avant le déclenchement des élections fédérales, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé une entente de principe qui prévoit une nouvelle contribution fédérale de 5,2 milliards pour aider Terre-Neuve-et-Labrador à couvrir les coûts de son projet hydroélectrique de Muskrat Falls, qui ont augmenté de 77 % depuis son annonce en 2012. 

Le Bloc québécois, le PLQ et le PQ ont dénoncé ce financement fédéral, y voyant une concurrence déloyale à Hydro-Québec. 

Sur Twitter, M. Legault a écrit : « Bonne rencontre ce matin avec @FureyAndrew, premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, en visite au Québec. Nous avons discuté d’éventuels partenariats dans les secteurs de l’hydroélectricité et des mines. » 

Le cabinet du premier ministre n’a toutefois pas précisé si le projet de Muskrat Falls a été abordé lors de la rencontre.

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-08-30/hydroelectricite/terre-neuve-n-a-pas-a-craindre-le-quebec-dit-le-premier-ministre-andrew-furey.php

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N.L. gets nearly $25M in Churchill Falls settlement with Hydro-Québec

Payment is retroactive to 2016

Newfoundland and Labrador and Hydro-Québec have reached a nearly $25 million settlement over the Churchill Falls hydroelectric power contract.

The settlement — included in Newfoundland and Labrador Hydro's second quarter financial results Tuesday and first reported by allNewfoundlandLabrador — followed a 2019 court win that saw the Quebec Court of Appeal rule that the Churchill Falls Corporation has the right to sell energy produced above a certain threshold.

Newfoundland and Labrador Hydro is a majority shareholder of the Churchill Falls Corporation.

The 2019 decision meant the corporation should have made more money since 2016, and sparked nearly two years of negotiations.

The end result is that Hydro-Québec has agreed to pay the Churchill Falls Corporation a retroactive payment of almost $25 million. Hydro-Québec retains its annual energy entitlement.

The initial contract was signed in 1969 and has since expired, but a renewed power contract, effective Sept. 1, 2016,  is valid until 2041.

Hydro-Québec had successfully argued in court that the contract is valid because the utility assumed the costs and risks that came with the hydroelectric project when the contract was signed. The utility purchases a majority of the electricity generated by the central Labrador facility for less than market value.

Newfoundland and Labrador Hydro confirmed the settlement Wednesday but declined an interview request, saying only that the settlement contains commercially sensitive information and releasing it might upset Hydro-Québec.

From the signing of the contract in 1969 to 2019, Hydro-Québec made profits of close to $28 billion, compared with just $2 billion for Newfoundland and Labrador.

https://www.cbc.ca/news/canada/newfoundland-labrador/nl-hydro-quebec-churchill-falls-settlement-1.6152876

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When a "rare win" is really a loss

NALCOR secrecy over deal with HQ could hide costly details

Ed Hollett

AllNewfoundlandLabrador reported last week that NALCOR reached a settlement with Hydro-Quebec over water rights on the Churchill River that gave the province $24 million up front.  According to a NALCOR email quoted in the AllNewfoundlandLabrador story,  the $24.3 million is related to the Annual Energy Base, incorrectly called Block in the NALCOR email.  The AEB is a key term in the renewal contract.

That works out to roughly $4.8 million a year since the settlement apparently covered the period from the renewal of the 1969 power contract on 01 September 2016 to this year.  This week is the fifth anniversary of the renewal.  

No one should get too excited about this. For starters, the total amount NALCOR – currently doing business as Newfoundland and Labrador Hydro - could pocket at that rate is $96 million in total until the contract expires in 2041. Take NALCOR’s claims it might be higher than that with the usual pound of SIFTO you use when digesting anything NALCOR says about Labrador electricity.

The 2019 judgment by the Quebec Court of Appeal on the water management case gives Hydro-Quebec the block of power defined in the renewal agreement as Firm Capacity, plus the additional block under the Guaranteed Winter Availability contract from 1998, plus “on request, … any additional power which, according to CF (L) Co, is available.”

More importantly for the management of water flows on the river, Hydro-Quebec still has “the right to schedule and plan its energy and power requirements and to postpone (or bring forward) the delivery of power from one month to the next, without being restricted, on a monthly basis, to a quantitative ceiling established according to the concept of Continuous Energy” defined in the renewal contract.

And, lastly, “[Churchill Falls (Labrador) Company] may not sell to any third party, or use for the benefit of any third party, including Newfoundland and Labrador Hydro ("NLH"), any quantity of power whatsoever, with the exception of the power associated to the blocks "recovery / recall" (300 MW) and "Twinco" (225 MW), and, since the first of September 2016, the energy produced by the Upper Churchill Generating Station [sic] in excess of the value of the Annual Energy Base , regardless of whether such sales, or use, are on a firm or interruptible basis.”

In other words, Hydro-Quebec still controls water flows on the river to meet its needs. Plus, CF(L)Co cannot sell any surplus electricity that Hydro-Quebec does not want or cannot use.

That’s likely why – as AllNewfoundlandLabrador reported -  the folks over on the Crosstown weren’t willing to give any details of the agreement. Instead, they spun the story so even well-informed local media could think a loss was a “rare win” for the energy corporation’s wholly owned subsidiary NL Gov Co.

The water management case isn’t a win at all, at all.  And the fact Hydro-Quebec took the case to court and won remains the proof of the warning issued by the Lower Churchill critics – chiefly Bern Coffey and Dennis Browne – that HQ could upset NALCOR’s legally-untested scheme with a court challenge.  NALCOR and the politicians in charge of its NL Gov Co subsidiary arrogantly dismissed the critics on *that* one too. We are all paying for it.

Water management was crucial to making the Muskrat Falls scheme work.  When energy analyst Tom Adams pointed out Muskrat Falls’ lacked the stable water flow to generate electricity reliably, NALCOR boss Ed Martin attacked Adams’ reputation and denied there was a problem.  It was the classic scum bag tactic of attacking the person, much like the scumbag personal attacks by NALCOR and the Premier’s Office later in 2012 in the lead-up to project sanction.  One email disclosed at the LeBlanc inquiry referred to “hit squads” that would make the attacks. One of the architects of the hit squad scheme was a star Liberal candidate in the 2021 election, by the way.

Under the original NALCOR plan, the company would use Muskrat Falls to deliver electricity to HQ at some times of the year to satisfy the 1969 power contract terms.  This would allow NALCOR to save water at the Churchill Reservoir that NALCOR planned to use when needed to feed Muskrat Falls. 

Under the 2019 decision, that doesn’t look possible any more.  HQ still controls the Churchill Falls power plant to meet its needs.

As it is, that may mean more of an issue for domestic customers than anyone else. NALCOR’s contract with Emera Nova Scotia for Muskrat Falls allows NALCOR to meet the contract demand from any NALCOR source.  The likely source of Nova Scotia electricity was/is Bay d’Espoir where Emera’s high voltage direct current transmission line begins. 

Transmission from Labrador to Nova Scotia involves changes from direct current to alternating current and back again that increase usual losses of electricity during transmission. Shipping electricity from Bay d’Espoir to Nova Scotia makes more sense.  

But if NALCOR cannot reliably schedule production at Muskrat Falls or is beholden to Hydro Quebec for water management – as the Quebec decision allows – it would be Newfoundland customers who would feel the impact at least as far as sourcing would go. NALCOR may have to import electricity from outside Newfoundland and Labrador to meet local demand.  It may have to build more generating capacity on the island

None of that is a benefit to local consumers. Under the Andrew Furey-Justin Trudeau rate plan - now endorsed by the federal Conservatives - rates will jump significantly next year and continue to climb every year exactly as Danny Williams and Ed Martin announced in 2010. That’s just to pay for Muskrat Falls. Importing electricity or building a new generating plan would cost extra.

https://edhollett.substack.com/p/when-a-rare-win-is-really-a-loss?r=d8ki6&utm_campaign=post&utm_medium=web&utm_source=twitter

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  • 2 semaines plus tard...

Les Îles-de-la-Madeleine alimentées en hydroélectricité en 2027

Hydro-Québec privilégie l'installation de câbles sous-marins pour raccorder l'archipel madelinot au réseau hydroélectrique continental. La transition énergétique est toutefois retardée de deux ans.

Isabelle Larose - Radio-Canada

Après l'analyse de six options énergétiques qui ont permis de comparer 17 scénarios d'approvisionnement distincts, la société d’État confirme qu’elle mettra en place deux câbles sous-marins de 225 kilomètres entre les postes de Percé et de Cap-aux-Meules. 

Selon Hydro-Québec, l’option est la mieux adaptée sur les plans environnemental, social, économique de même que pour assurer la fiabilité de l’approvisionnement.

Le raccordement au réseau hydroélectrique permettra de réduire de 94,5 % les émissions de gaz à effet de serre, puisque l’archipel madelinot est actuellement alimenté en électricité par une centrale thermique au mazout.

Le câble, du point de vue de la réduction des GESgaz à effet de serre, était le numéro un parmi toutes les solutions, mais aussi du point de vue de l’acceptabilité sociale avec un appui de 76 % [de la population], souligne le vice-président directeur du volet Distribution, approvisionnement et services partagés d'Hydro-Québec, Éric Fillion. Près de 1000 Madelinots ont participé aux consultations organisées par Hydro-Québec sur le sujet.

C’est une réduction entre 120 000 et 130 000 tonnes de gaz à effet de serre par année, précise le ministre québécois de l'Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, qui est également ministre responsable de la région Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine. C’est comme si on convertissait 30 000 véhicules à essence à l’électricité d’un seul coup.

Sur une période de 40 ans, l’installation de câbles sous-marins représente des économies de 300 millions de dollars par rapport au maintien de la centrale thermique, selon Hydro-Québec. Ils permettront d'accéder à une puissance de 80 mégawatts, alors que la puissance de la centrale thermique est limitée à 67 mégawatts.

Les coûts exacts et le calendrier des opérations seront connus au premier trimestre de 2023, affirme Éric Fillion.

Des consultations auront lieu au cours des prochains mois auprès des communautés autochtones, des pêcheurs et des intervenants touchés dans les provinces maritimes.

Report de deux ans et maintien de la centrale

La société d'État, qui avait d'abord annoncé la transition énergétique des Îles d'ici 2025, repousse toutefois l'échéancier de deux ans en raison de la découverte de nouveaux défis techniques du projet et de certaines contraintes liées à la pandémie.

La centrale thermique sera maintenue en fonction après 2027, non seulement pour assurer l’approvisionnement en électricité lors de l’entretien des câbles sous-marins ou en cas de bris, mais aussi pendant les périodes de pointe de consommation hivernale.

Hydro-Québec s'engage aussi à conserver les 82 emplois liés à la centrale, mais souligne que certains employés devront être réaffectés à de nouvelles tâches.

Ce ne seront pas nécessairement les mêmes emplois, parce qu'on va avoir besoin de beaucoup moins de gens pour faire la maintenance de la centrale, explique Éric Fillion.

La transition énergétique pourrait être synonyme d’une hausse de tarif pour certains, car la moitié des foyers madelinots disposent actuellement d’un système de chauffage au mazout ou au propane subventionné par le Programme d’utilisation efficace de l’énergie (PUEE). 

À partir de la mise en service des câbles sous-marins, ce programme sera progressivement délaissé au cours d'une transition de cinq ans pour ajuster le tarif électrique à celui payé par les utilisateurs du réseau hydroélectrique. Une fois la transition énergétique réalisée, les Madelinots deviendront admissibles à des programmes d’efficacité énergétique dont ils ne peuvent bénéficier actuellement.

Hydro-Québec précise que l'installation des câbles sous-marins électriques vient d'emblée avec l'installation d'un câble optique et que de l'espace serait disponible pour ajouter d'autres liens de télécommunications pour la communauté madelinienne.

Les deux liens de télécommunication en place ont fait défaut lors d'une tempête en novembre 2018 et ne sont plus assurables en raison de leur état de désuétude. Le gouvernement du Québec, qui n'a pas réparé ces câbles, comptait sur le raccordement électrique d'Hydro-Québec pour installer un nouveau câble optique. 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1822196/annonce-hydro-quebec-cables-sous-marins-hydro-iles-madeleine-transition-energetique

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Innergex affirme ses ambitions de croissance

L’entreprise Innergex, un important développeur et exploitant de centrales d’énergie électrique de sources renouvelables (hydro, éolien, solaire), a affirmé ses ambitions de croissance jusqu’à 1,4 milliard de revenus en 2025 lors de sa « journée d’investisseurs » tenue mercredi en téléconférence avec des analystes et des gestionnaires de fonds d’investissement.

Martin Vallières - La Presse

« C’était important pour nous d’expliquer aux investisseurs que le marché des énergies renouvelables est devenu énorme et qu’il attire de plus en plus des capitaux qui se retirent de l’industrie pétrolière et gazière. Et que dans un tel contexte, Innergex a énormément de potentiel de marché devant elle, qui alimentera une croissance assez exceptionnelle au cours des prochaines années », a indiqué Michel Letellier, président et chef de la direction d’Innergex, lors d’une discussion avec La Presse après la première « journée d’investisseurs » pour cette entreprise d’une peu plus de quatre milliards de dollars en valeur boursière. 

« En tant qu’entreprise pleinement intégrée, de la conception à la réalisation et l’exploitation de projets d’énergies renouvelables, Innergex est bien outillée pour créer de la valeur ajoutée dans ce marché en pleine croissance, a ajouté M. Letellier. 

« Aussi, avec Hydro-Québec comme actionnaire minoritaire principal (19,9 %) depuis l’an dernier, nous avons l’avantage d’un solide partenaire à long terme pour bien réaliser notre potentiel de croissance au Canada et à l’international. »

Lors de leur présentation aux investisseurs, les hauts dirigeants d’Innergex ont pu expliquer et détailler leur plan d’affaires pour atteindre leurs principaux objectifs financiers établis d’ici la fin de l’année financière 2025.

Pour l’essentiel, Innergex veut doubler ses revenus annuels totaux aux environs de 1,4 milliard, tout en rehaussant son bénéfice d’exploitation (BAIIA ajusté) aux environs du milliard de dollars. Innergex veut aussi doubler ses flux de trésorerie disponibles (« free cash flow ») à hauteur d’un dollar par action en 2025, contre 50 cents dans son plus récent exercice 2020. 

Pour parvenir à de tels objectifs, Innergex mise notamment sur la réalisation d’ici 2025 d’une trentaine de projets qui ajouteront quelque 2112 mégawatts à sa capacité de production totale, qui passerait alors le seuil des 5500 mégawatts. Cette capacité est située surtout au Canada et aux États-Unis, mais aussi en France et au Chili. 

Dans son compte-rendu de la présentation d’Innergex, l’analyste Nelson Ng de la firme RBC Dominion Securities, une filiale de la Banque Royale, estime que « la direction d’Innergex a fourni de bons détails et un plan crédible pour atteindre ses objectifs financiers de 2025, qui ont d’ailleurs été légèrement augmentés. » 

L’analyste de RBC réitère sa prévision d’une « performance de secteur » et son prix-cible de 24 $ d’ici un an envers les actions d’Innergex cotées à la Bourse de Toronto.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-09-15/innergex-affirme-ses-ambitions-de-croissance.php

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LE GIGANTESQUE PACTE AVEC LES AMÉRICAINS

Majeur. Énorme. Gigantesque.

Francis Vailles - La Presse

Voilà comment on peut qualifier les effets des récentes ententes d’Hydro-Québec avec les Américains, notamment avec l’État de New York. Non seulement Hydro empochera-t-elle des milliards de dollars, mais les ententes permettront de réduire massivement les gaz à effet de serre (GES) dans le nord-est du continent. Alléluia ! 

Pour bien comprendre, il faut parler en termes relatifs. Le contrat avec le Massachusetts en 2018 et maintenant celui avec New York – dont les détails sont en négociation – permettront d’économiser 6,9 millions de tonnes de GES (3,0 millions et 3,9 millions respectivement). 

C’est l’équivalent de 80 % des GES émis par tout le transport aérien intérieur au Canada. De 63 % de toutes les émissions de la province de Terre-Neuve-et-Labrador. Ou encore de près de 40 % de tous les GES propulsés dans l’air par les voitures et camions légers des Québécois ! 

Gigantesque, que je vous dis. En comparaison, l’ensemble des 114 000 véhicules électriques qui roulent au Québec font économiser environ 0,5 tonne de GES, soit l’équivalent de 7 % des ententes d’Hydro-Québec. Les deux REM de l’Ouest et de l’Est ? Environ 0,09 tonne, soit 1,3 % des ententes avec les Américains… 

Bien sûr, ces GES économisés ne viendront pas améliorer le bilan environnemental du Québec, mais plutôt ceux de New York et du Massachusetts. Tout de même, ce sont nos ressources, développées depuis des années, qui permettent d’aider le sort de la planète. 

Oui, mais s’agit-il vraiment de GES économisés ? Hydro-Québec ne vend-elle pas déjà des surplus à ces deux clients sur le marché de court terme (spot) ? Et conséquemment, les deux contrats à long terme de 20 ans et de 25 ans ne viendront-ils pas remplacer les ventes de court terme, tout simplement ? 

Non, me répond Hydro-Québec. Notre hydroélectricité remplacera vraiment l’énergie fossile de ces clients pour combler leurs besoins. 

Nos surplus actuellement vendus à court terme le sont essentiellement dans des régions, comme le nord de l’État de New York, qui s’abreuvent en énergies vertes (éolienne et solaire). Les nouvelles lignes de transmission des deux contrats permettront à notre énergie de se rendre plus au sud, comme à la ville de New York, qui est surtout alimentée avec de l’énergie fossile. 

C’est ce qui explique que pour le contrat du Massachusetts, par exemple, les contestations viennent notamment des entreprises d’énergies fossiles Calpine, Vistra et NextEra, qui y perdent d’importants revenus. Et qu’on peut penser qu’il y aura une opposition semblable pour le contrat de New York. 

Oui, mais aurons-nous suffisamment de surplus pour alimenter tout cela ? Tout à fait, selon Hydro-Québec. 

Actuellement, notre société d’État dispose d’environ 42 térawattheures (TWh) de surplus, alors que les deux contrats américains totalisent près de 20 TWh. Bref, il restera environ 22 TWh d’espace disponible pour d’autres besoins. 

Certes, ces 22 TWh de surplus ne seraient plus suffisants pour permettre à Hydro de continuer à vendre 32 TWh sur les marchés de court terme, comme elle le fait actuellement. Ni pour répondre aux besoins grandissants du Québec à moyen terme, notamment pour l’électrification des transports. 

Mais il faut savoir qu’Hydro prévoit ajouter environ 10 TWh d’énergie à son réseau à moyen terme avec ses récents appels d’offres et ses mesures d’efficacité énergétique. De plus, elle espère tirer 8 TWh de gain d’efficacité des réfections actuelles des centrales de la Baie-James. 

En somme, tout compte fait, Hydro-Québec juge qu’elle a suffisamment d’énergie pour ses besoins futurs. « À long terme, on ne peut pas exclure de nouveaux projets de centrales hydroélectriques, étant donné les avantages de cette énergie, comme la disponibilité sur demande, et son rôle essentiel dans la réduction des GES », me dit Serge Abergel, porte-parole d’Hydro-Québec. 

Oui, mais les clients d’Hydro paieront-ils la facture, éventuellement, avec une hausse inhérente de leurs tarifs ? Pour le moment, le coût des surplus qui dorment dans nos réservoirs est à peu près nul, car l’énergie est inutilisée. Les profits de leurs ventes sont donc très élevés. 

Les grands projets hydroélectriques – plutôt éloignés – pourraient éventuellement faire monter la facture, mais à moyen terme, les nouveaux TWh disponibles (énergie éolienne et efficacité) sont plutôt bon marché. 

Certains, comme l’économiste Pierre-Olivier Pineau, croient que le Québec pourrait économiser beaucoup plus d’énergie, notamment pour ses habitations, avec une meilleure coordination des efforts entre Hydro-Québec et le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles. 

Cette énergie propre économisée pourrait être revendue aux Américains, fait-il valoir. Selon le professeur de HEC Montréal, il faudrait que les lignes de transport Québec-New York atteignent 4000 mégawatts, soit au moins trois fois celles du contrat en négociation (1250 mégawatts). 

Un beau chantier en perspective pour le Québec… 

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