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New York paiera 13,32 cents US du kw/h pour notre électricité

Hydro-Québec vendra son électricité à la ville de New York au tarif moyen du gros de 13,32 cents US du kw/h, ou quelque 30 milliards de dollars US sur 25 ans. 

Martin Jolicoeur - Journal de Montréal

C’est là quelques-uns des détails contractuels - tenus confidentiels jusqu’à présent - contenus dans les documents de plusieurs centaines de pages qu’a diffusés hier l’État de New York, dans le cadre d’un long processus de consultation publique sur la question.

On se rappellera qu’en septembre dernier, la gouverneure de l’État de New York avait annoncé que le contrat d’alimentation en électricité de la Ville de New York était décerné au consortium mené par Hydro-Québec.

Un contrat historique

Ce contrat de 25 ans, connu sous le nom de Champlain Hudson Power Express (CHPE), est considéré à ce jour comme le plus important projet d’exportation de l’histoire de la société d’État.

Selon les détails figurant dans le contrat signé entre Hydro-Québec et la New York State Energy Research and Development Authority, le tarif de gros offert à New York débutera à 9,75 cents US du kw/h (pour l’énergie, la puissance et le transport) dès la première année (2025), pour être indexé par la suite, de plus ou moins 2,5% par année.

À la dernière année de ce contrat de 25 ans, le tarif payé par New York à Hydro s’élèverait donc à 17,64 cents US le kw/h. Et pour toute la durée de cette entente, devant prendre fin en 2051, Hydro avance un prix moyen de 13,32 cents US le kw/h.

30 milliards sur 25 ans

En réaction à l’obtention du contrat par Hydro-Québec en septembre, le premier ministre du Québec Francois Legault avait laissé entendre sur Twitter que ce contrat avoisinait les 20 G$ US, une information qui n’avait jamais été confirmée par la suite.

Le contrat étant maintenant devenu public, Hydro-Québec parle aujourd’hui davantage d’un contrat de 30G$ US, auxquels devraient toutefois être soustraits des frais de transport, payables à Transmission Developers (TDI) son partenaire américain dont les infrastructures souterraines de 545 km permettront d’acheminer l’électricité jusqu’à New York.

Quelles sont les sommes qu’Hydro devra retrancher de ses revenus en frais de transport? Ce sont là, nous dit-on, des «informations tenues confidentielles» entre Hydro-Québec et TDI.

La même discrétion est de rigueur lorsque questionnée sur les profits qu’entend tirer la société d’État de ce contrat milliardaire. Sur ce, sa porte-parole parle d’une «rentabilité comparable» à celle que lui procurera son projet d’approvisionnement en électricité vers le Massachusetts, qui fait actuellement l’objet de litiges importants dans le Maine empêchant la poursuite de travaux de construction de la ligne de transport déjà autorisée.

Au Québec, les quelque 60 km de lignes souterraines envisagées entre La Prairie et Lacolle nécessiteront des investissements d’une «centaine de millions de dollars», selon les informations recueillies par le Journal en septembre dernier. Le Conseil des Mohawk de Kahnawake sera copropriétaire avec Hydro-Québec de cette ligne.

https://www.tvanouvelles.ca/2021/12/01/new-york-paiera-1332-cents-us-du-kw-h-pour-notre-electricite-1

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Il y a 10 heures, Normand Hamel a dit :

New York paiera 13,32 cents US du kw/h pour notre électricité

Hydro-Québec vendra son électricité à la ville de New York au tarif moyen du gros de 13,32 cents US du kw/h, ou quelque 30 milliards de dollars US sur 25 ans. 

Martin Jolicoeur - Journal de Montréal

C’est là quelques-uns des détails contractuels - tenus confidentiels jusqu’à présent - contenus dans les documents de plusieurs centaines de pages qu’a diffusés hier l’État de New York, dans le cadre d’un long processus de consultation publique sur la question.

On se rappellera qu’en septembre dernier, la gouverneure de l’État de New York avait annoncé que le contrat d’alimentation en électricité de la Ville de New York était décerné au consortium mené par Hydro-Québec.

Un contrat historique

Ce contrat de 25 ans, connu sous le nom de Champlain Hudson Power Express (CHPE), est considéré à ce jour comme le plus important projet d’exportation de l’histoire de la société d’État.

Selon les détails figurant dans le contrat signé entre Hydro-Québec et la New York State Energy Research and Development Authority, le tarif de gros offert à New York débutera à 9,75 cents US du kw/h (pour l’énergie, la puissance et le transport) dès la première année (2025), pour être indexé par la suite, de plus ou moins 2,5% par année.

À la dernière année de ce contrat de 25 ans, le tarif payé par New York à Hydro s’élèverait donc à 17,64 cents US le kw/h. Et pour toute la durée de cette entente, devant prendre fin en 2051, Hydro avance un prix moyen de 13,32 cents US le kw/h.

30 milliards sur 25 ans

En réaction à l’obtention du contrat par Hydro-Québec en septembre, le premier ministre du Québec Francois Legault avait laissé entendre sur Twitter que ce contrat avoisinait les 20 G$ US, une information qui n’avait jamais été confirmée par la suite.

Le contrat étant maintenant devenu public, Hydro-Québec parle aujourd’hui davantage d’un contrat de 30G$ US, auxquels devraient toutefois être soustraits des frais de transport, payables à Transmission Developers (TDI) son partenaire américain dont les infrastructures souterraines de 545 km permettront d’acheminer l’électricité jusqu’à New York.

Quelles sont les sommes qu’Hydro devra retrancher de ses revenus en frais de transport? Ce sont là, nous dit-on, des «informations tenues confidentielles» entre Hydro-Québec et TDI.

La même discrétion est de rigueur lorsque questionnée sur les profits qu’entend tirer la société d’État de ce contrat milliardaire. Sur ce, sa porte-parole parle d’une «rentabilité comparable» à celle que lui procurera son projet d’approvisionnement en électricité vers le Massachusetts, qui fait actuellement l’objet de litiges importants dans le Maine empêchant la poursuite de travaux de construction de la ligne de transport déjà autorisée.

Au Québec, les quelque 60 km de lignes souterraines envisagées entre La Prairie et Lacolle nécessiteront des investissements d’une «centaine de millions de dollars», selon les informations recueillies par le Journal en septembre dernier. Le Conseil des Mohawk de Kahnawake sera copropriétaire avec Hydro-Québec de cette ligne.

https://www.tvanouvelles.ca/2021/12/01/new-york-paiera-1332-cents-us-du-kw-h-pour-notre-electricite-1

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Le calcul de rentabilité ne serait pas encore complet même si les informations confidentielles ayant trait aux frais de transport étaient dévoilées.  Il faudrait pouvoir tenir compte d'autres facteurs impossibles à prévoir à l'heure actuelle -- principalement le coût marginal unitaire de l'énergie produite par de futures centrales rendues nécessaires par une augmentation de la consommation domestique durant la période du contrat.  

Ça ne veut pas dire que cette considération n'a pas été prise en compte au moment de signer le contrat.  Les investissements à long terme et les engagements à long terme sont inévitablement sujets à des impondérables.  Quand le contrat portant sur Churchill Falls a été signé en 1969, les deux parties étaient satisfaites; mais on connait la suite.   

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il y a 9 minutes, Né entre les rapides a dit :

Ça ne veut pas dire que cette considération n'a pas été prise en compte au moment de signer le contrat.  Les investissements à long terme et les engagements à long terme sont inévitablement sujets à des impondérables.

C'est justement pour cette raison que les tarifs consentis sont si élevés, tout en augmentant progressivement sur la durée du contrat. On part en effet à 9,75 cents US du kw/h et on termine à 17,64 cents US le kw/h. La durée totale n'étant que de 25 ans, ce qui est somme toute raisonnable pour ce genre de contrat.

Il faut savoir qu'au Québec nous payons présentement 5,69 cents US le kw/h. Par contre le coût moyen de production de l'énergie patrimoniale (Beauharnois, Manic-Outardes, Baie James, etc.) est d'environ 1,95 cents US le kw/h. La Romaine quant à elle revient à environ 5,85 cents US le kw/h, et pour les éoliennes présentement en construction Hydro-Québec paye aux alentours de 4,68 cents US le kw/h.

Or, 30 milliards US$ équivaut à 38,5 milliard CD$, moins les coûts de transport. Sur 25 ans cela représente un revenu bien au delà du milliard de dollars par année dans les coffres de l'État, pour ce seul contrat.

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il y a 21 minutes, Normand Hamel a dit :

C'est justement pour cette raison que les tarifs consentis sont si élevés, tout en augmentant progressivement sur la durée du contrat. On part en effet à 9,75 cents US du kw/h et on termine à 17,64 cents US le kw/h. La durée totale n'étant que de 25 ans, ce qui est somme toute raisonnable pour ce genre de contrat.

Il faut savoir qu'au Québec nous payons présentement 5,69 cents US le kw/h. Par contre le coût moyen de production de l'énergie patrimoniale (Beauharnois, Manic-Outardes, Baie James, etc.) est d'environ 1,95 cents US le kw/h. La Romaine quant à elle revient à environ 5,85 cents US le kw/h, et pour les éoliennes présentement en construction Hydro-Québec paye aux alentours de 4,68 cents US le kw/h.

Or, 30 milliards US$ équivaut à 38,5 milliard CD$, moins les coûts de transport. Sur 25 ans cela représente un revenu bien au delà du milliard de dollars par année dans les coffres de l'État, pour ce seul contrat.

On s'entend que la "considération" que j'évoquais est prise en compte (ma phrase à double négation ne disait pas le contraire).  Je suis familier avec les données que tu partages.  Ce que je ne connais pas, c'est  (serait) 1) le coût marginal unitaire des futures centrales et 2) le volume supplémentaire de production requis, tenant compte des engagements pris dans le contrat conclu, ainsi que l'évolution de la demande domestique au cours des 25 prochaines années.  25 ans après le début des livraisons en 2025, ça nous amène en l'an 2050; or le contrat pour l'électricité de Churchill Falls se termine en 2041.  Es-tu familier avec les prévisions des capacités de production (incluant celles présentement en chantier) d'une part, et les prévisions de demande totale (domestique + exportations nettes) d'autre part  --jusqu'en 2041 (expiration du contrat de Churchill Falls) et 2050?  -- Question de disposer d'une évaluation du besoin d'augmenter la capacité -- quand et de combien.   Le très bas coût moyen de l'énergie "patrimoniale" ne m'importe pas; c'est le coût (marginal) d'une unité supplémentaire produite qui m'intéresse; c'est à partir de cette donnée qu'on effectue le calcul de maximisation de profit, en le comparant avec le revenu marginal obtenu de la vente d'une unité supplémentaire. 

Comme tu sais, le montant net du contrat de 30 milliards USD est la somme d'un flux croissant réparti sur 25 ans; sa valeur actuelle dépend du taux d'actualisation choisi, que je ne connais pas.  On ne sait pas non plus quel sera le taux de change en vigueur à différents moments au cours de la période, mais tout compte fait je préfère un contrat libellé en USD (pas nécessaire d'expliquer pourquoi).  Cela dit, j'admets qu'un revenu de l'ordre du milliard de dollars par année n'est pas négligeable.  Que ce revenu fluctue un peu ne compromet pas le verdict positif.

Plus généralement, je pense que les intérêts d'Hydro-Québec et ceux de la Province de Québec se recoupent substantiellement (la province étant l'unique actionnaire d'HQ), mais ils ne coïncident pas parfaitement.  D'une part, les investissements fixes faits par HQ (pour accroître la capacité de production) profitent à l'économie québécoise et à son trésor public (impôts et taxes payés par les entreprises et les travailleurs directement impliqués, ainsi que ceux issus des effets d'entraînement), même quand ils sont de nature temporaire. (Ottawa en profite aussi, mais passons) D'autre part, les exportations d'HQ peuvent diminuer la disponibilité d'électricité à bas prix qui profite (ou aurait le potentiel de profiter) aux entreprises québécoises grandes consommatrices d'électricité, autrement dit un avantage concurrentiel actuel ou potentiel amoindri (pas nécessairement éliminé cependant, tout dépendant de la tarification domestique); en résumé, la maximisation des profits d'HQ et la maximisation des bénéfices (directs et indirects) pour le Québec ne conduisent pas obligatoirement aux mêmes décisions.  C'est virtuellement certain qu'HQ continuera de réaliser des profits, dont une bonne partie est versée au trésor québécois; mais l'analyse ne devrait pas se limiter à ce critère.  Pour l'instant, parce que time is of the essence,  aussi bien tirer parti de l"occasion d'exporter des surplus.  Plus tard, on en saura plus sur les alternatives qui se présenteront.     

 

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  • 2 mois plus tard...

Des profits historiques pour Hydro-Québec

Hydro-Québec affiche pour 2021 la meilleure performance de son histoire, avec un bénéfice net historique de 3,5 milliards. 

HÉLÈNE BARIL - LA PRESSE

Il s’agit d’une augmentation de plus de 50 % sur les résultats de l’année précédente, qui avaient été affectés par la crise sanitaire. Les ventes d’électricité ont atteint l’an dernier un sommet historique, a souligné la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Sophie Brochu. 

Le gouvernement du Québec, à qui la société d’État verse la plus grande partie de ses profits, recevra un dividende de 2,7 milliards, le plus élevé jamais reçu depuis qu’Hydro-Québec existe. 

L’entreprise a profité à la fois d’une augmentation de la consommation d’électricité au Québec et d’une hausse du volume et des prix sur les marchés d’exportations. 

« Notre exercice 2021 s’est inscrit dans un contexte de rebond économique, a commenté Sophie Brochu. Notre performance financière a été soutenue par notre bonne performance opérationnelle, rendue possible grâce aux femmes et aux hommes d’Hydro-Québec, dont le dévouement continu nous permet de contribuer de façon durable à l’enrichissement collectif du Québec. » 

Au Québec, les ventes d’électricités ont atteint un sommet, à 175,2 térawattheure, grâce à la reprise des activités commerciales et industrielles. Le prix de l’aluminium, qui a atteint un niveau record en 2021, a aussi contribué à la rentabilité d’Hydro-Québec dont les contrats avec les alumineries sont liés au prix du métal sur le marché international. 

Sur les marchés d’exportation, les ventes ont augmenté de 15 % pour atteindre 35,6 térawattheure. C’est la première fois depuis 2018 que les exportations nettes dépassent le seuil des 35 térawattheure. 

Le prix moyen des ventes sur les marchés de New York et de la Nouvelle-Angleterre ont aussi été plus élevés en raison de l’augmentation généralisée du prix des autres formes d’énergie, notamment celui du gaz naturel. Hydro-Québec a obtenu un prix moyen de 4,7 cents par kilowattheure exporté, comparativement à 4,2 cents en 2020. 

Par ailleurs, Hydro-Québec a bénéficié des meilleures conditions sur les marchés financiers. Ses frais de financement ont baissé et le coût de son régime de retraite a aussi diminué. Ensemble, ces deux facteurs ont eu un effet à la hausse de près de 500 millions sur le bénéfice net. 

Réorganisation

En même temps que ses résultats annuels, Hydro-Québec a annoncé une réorganisation de ses activités en quatre groupes pour mieux faire face à la transition énergétique. 

Dès son arrivée à la tête d’Hydro-Québec, en 2021, Sophie Brochu avait éliminé les divisions Production, Distribution et Transport qui étaient en place depuis plus de vingt ans. « Le concept d’une division, par définition, divise et ne reflète pas notre aspiration à travailler de manière collaborative », avait alors expliqué la dirigeante dans un message aux employés. 

Les quatre nouveaux groupes reflèteront les activités de la société d’État « de la goutte d’eau jusqu’à Hilo », a fait savoir la dirigeante. Les changements seront en vigueur à compter du 28 février.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-02-24/des-profits-historiques-pour-hydro-quebec.php

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Un autre formidable outil énergétique et économique dans les mains du gouvernement du Québec et qui performe très bien. Voir extrêmement bien. Voilà un joueur qui a profité de la situation des 2 dernières années mais dans ce cas je suis plutôt ravi car c'est l'état québécois qui en bénéficie.

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  • 2 mois plus tard...

Des profits historiques pour Hydro-Québec

Les profits d’Hydro-Québec ont franchi la barre des 2 milliards pour le seul premier trimestre, alors que plusieurs records de consommation d’électricité ont été battus à cause du froid et que l’économie roule à fond.

Le bénéfice net des trois premiers mois de l’année a atteint 2,06 milliards, en hausse de 421 millions comparativement à la même période l’an dernier. 

« Nous amorçons l’année avec une performance financière digne de mention », a commenté Jean-Hugues Lafleur, vice-président exécutif et chef de la direction financière d’Hydro-Québec. Le volume des ventes sur l’ensemble de nos marchés a atteint un sommet historique pour les trois premiers mois de l’année ». 

La demande d’électricité a dépassé à plusieurs reprises cet hiver un record qui remontait à 2004 en raison du froid. La température moyenne du mois de janvier a été de -14 C, comparativement à -7 C en janvier 2021. 

Plusieurs autres facteurs ont aussi joué en faveur d’Hydro-Québec. La consommation d’énergie a augmenté dans les secteurs commercial et industriel en raison de la solide croissance de l’économie québécoise

Aussi, le prix de l’aluminium a atteint des records sur le marché international, ce qui a fait gonfler les profits générés par les contrats spéciaux avec les alumineries qui sont liés au prix du métal. 

Au total, les revenus provenant des ventes d’électricité au Québec sont en hausse de 546 millions comparativement à l’an dernier.

La société d’État a obtenu un prix moyen de 7,4 cents le kilowattheure comparativement à 5,1 cents pour le premier trimestre l’an dernier. Le volume des exportations a toutefois diminué par rapport à l’an dernier, à cause du froid qui a mobilisé plus d’électricité pour les besoins du Québec.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-05-13/des-profits-historiques-pour-hydro-quebec.php

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