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il y a 24 minutes, Rocco a dit :

Disons que le Québec aurait aimé quand même avoir un OUI, même si ce n'est pas notre référendum 😋

Si tu regardes attentivement le résultat du referendum le Québec a en fait obtenu un OUI. Seulement de la façon que la question fut posée un OUI voulait dire non au projet.

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Il y a 5 heures, Normand Hamel a dit :

M. Julien s’est questionné à voix haute sur la valeur du référendum. « C’est ce qu’on est en train d’analyser avec les équipes juridiques. On va regarder ça attentivement. Comme investisseur, comme partie prenante dans un projet, rétroactivement, alors qu’on avait tout ce qu’il fallait pour le faire, on s’interroge fortement », a-t-il dit.

Tant mieux. Si on réussit à aller tout de même de l'avant j'm'en sentirai pas mal pour les référendaires qui auront voté oui. Les Américains adorent trouver les moindres prétextes pour répondre à leur propre intérêt, aussi bien jouer leur jeu.

Faut savoir aussi qu'ils sont très nationalistes et si on leur donne le choix entre une entité américaine ou étrangère, ils seront tentés de choisir l'entité américaine, peu importe l'industrie en question. Le résultat du référendum m'étonne pas du tout.

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Ligne de transport d'Hydro-Québec

Le résultat du référendum du Maine déjà contesté en cour

Quelques heures à peine après le vote, le résultat du référendum du Maine est déjà devant les tribunaux. Le partenaire américain d’Hydro-Québec a demandé mercredi à la Cour supérieure du Maine d’invalider le résultat de l’initiative citoyenne, qu’il juge illégale et inconstitutionnelle.

Hélène Baril - La Presse

New England Clean Energy Connect et Avangrid, la société mère de Central Maine Power, réclament aussi une injonction pour permettre aux travaux de construction de la ligne de transport de se poursuivre le temps que le débat se fasse devant les tribunaux. 

Mardi, les citoyens du Maine ont voté majoritairement pour interdire rétroactivement le projet d’interconnexion qui doit permettre à l’énergie d’Hydro-Québec d’alimenter le Massachusetts pendant 20 ans, un contrat d’une valeur de 10 milliards pour la société d’État québécoise. 

Hydro-Québec et son partenaire américain estiment qu’ils sont en terrain solide pour obtenir gain de cause devant les tribunaux. La présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Sophie Brochu, estime que donner suite au résultat du référendum reviendrait à changer les règles du jeu après le match. 

« C’est comme si on voulait changer le score d’une partie de hockey alors que la joute est terminée, que le monde est sorti du stade et [qu’on décide de] rajouter une période », a-t-elle commenté à Radio-Canada. Elle a affirmé que le projet se réalisera. 

La ligne de transport est en construction depuis un an, après avoir obtenu tous les permis et toutes les autorisations requis des instances de l’État du Maine et du gouvernement fédéral, a réitéré Lynn St-Laurent, porte-parole de la société d’État. 

Un plan B ? 

De Glasgow, en Écosse, où il participe à la COP26, le premier ministre François Legault a laissé entendre que le Québec avait un plan B pour concrétiser le contrat d’exportation d’électricité vers le Massachusetts. 

Il y a différents chemins qu’on peut prendre pour se rendre au Massachusetts et différents moyens aussi. On sait que le gouvernement fédéral américain appuie le projet, mais je ne peux malheureusement pas aller plus loin ce matin. - François Legault

Avec un autre partenaire américain, Hydro-Québec veut construire la ligne Champlain Hudson Power Express pour vendre de l’électricité à long terme à la ville de New York. Ce projet d’interconnexion, qui a tous les permis requis, pourrait-il être modifié de façon à permettre aussi la desserte du Massachusetts, sans passer par le Maine ? 

Ce n’est pas envisagé, selon Hydro-Québec. Pour le moment, la contestation judiciaire est la seule avenue possible, a indiqué mercredi la société d’État. 

Les travaux de construction de la ligne dont le coût de construction est estimé à 1 milliard se poursuivent normalement. Quelque 400 millions US ont déjà été dépensés par le promoteur depuis le début des travaux. 

Mercredi, les opposants au projet, qui ont remporté le vote référendaire avec 59 % des voix, ont réclamé la fin des travaux, la suspension des permis accordés et la restauration des terrains déjà déboisés. Un recours devant les tribunaux est envisagé. 

En principe, les résultats du référendum de mardi doivent être certifiés par l’État et avoir ensuite force de loi, ce qui devrait arriver au début de l’année 2022. 

Ce nouveau détour devant les tribunaux retardera un projet déjà en retard sur son échéancier. Hydro-Québec et son partenaire prévoyaient que la ligne de transport serait en exploitation à la fin de 2022 et que les premières livraisons du contrat avec le Massachusetts commenceraient au début de 2023.

Libellé de l'injonction: https://www.necleanenergyconnect.org/constitutional-challenge

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-11-04/ligne-de-transport-d-hydro-quebec/le-resultat-du-referendum-du-maine-deja-conteste-en-cour.php

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Le plan B

Imaginez que le défunt pipeline pétrolier Énergie Est ait reçu l’aval des autorités pour traverser le Québec vers les Maritimes. Et qu’en plein cœur des travaux, les Québécois se soient prononcés contre le projet à 60 %, lors d’un référendum.

Francis Vailles - La Presse

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le promoteur TransCanada se trouverait dans une situation délicate. Tout comme les politiciens qui auraient donné le feu vert en dépit de la grogne des électeurs et de leur opposition éventuelle par référendum.

C’est un peu ce que vit Hydro-Québec et son partenaire Central Maine Power (CMP) en ce moment. Les citoyens du Maine qui se sont prononcés ont voté à 59,2 % contre le passage de la ligne sur leur territoire et demandé que tout projet de cette nature soit autorisé par les deux tiers des élus du Maine, même ceux lancés depuis 2014 !

La PDG d’Hydro-Québec, Sophie Brochu, est mécontente, et ça se comprend. Il reste que le référendum populaire complique drôlement les choses, et met la gouverneure du Maine, Janet Mills – qui a appuyé le projet –, dans une fâcheuse position.

Vous me direz que les deux situations Québec-Maine ne se comparent pas. Qu’on parle d’une part de pétrole sale qui aurait fortement nourri le réchauffement climatique, et d’autre part d’hydroélectricité qui contribuerait plutôt massivement à l’amoindrir.

De fait, les 9,45 térawattheures (TWh) livrés au Massachusetts (et 0,5 TWh au Maine) auraient remplacé des énergies fossiles et éliminé 3,0 millions de tonnes de GES, soit l’équivalent de 700 000 voitures. Rarement un contrat contribuerait-il autant à l’effort mondial d’un seul coup.

Vous me direz aussi que, justement, ce sont les sociétés d’énergie fossile qui ont financé la campagne d’opposition à la ligne New England Clean Energy Connect. Plus de 92 % des 27 millions US dépensés contre la ligne viennent de trois entreprises qui, vendant principalement du gaz naturel, perdront d’importants revenus1.

Vous me direz, enfin, que les opposants n’ont pas joué franc jeu. Leur campagne « Say No to NECEC » portait à confusion, puisqu’elle invitait les citoyens à voter Oui à l’opposition au projet. De plus, les commanditaires gaziers laissent croire aux Américains qu’elles sont des « entreprises d’énergie propre diversifiées », comme le publie NextEra Energy Resources sur son site, alors que dans les faits, elles font plus de 80 % de leurs profits avec des énergies fossiles.

Il reste qu’Hydro et son partenaire font face à un processus démocratique, qu’ils ont investi trois fois plus que leurs opposants pour influencer les électeurs (68 millions US, dont 20 millions par Hydro), et que maintenant que le vote est passé, il sera difficile de le rendre illégitime. La côte est d’autant abrupte que les Mainois ne bénéficieraient que très partiellement de la ligne (0,5 Twh sur 9,95 Twh), qui rapportera des milliards de dollars à Hydro-CMP. 

Dans l’État du Maine, un vote référendaire se transforme normalement en loi, qui entre en vigueur environ deux mois après le vote, ce qui donnerait le 3 janvier dans ce cas-ci. Bref, le projet serait bloqué, à moins de recevoir l’appui éventuel des deux tiers des élus, ce qui n’est pas acquis. 

Le consortium auquel participe Hydro-Québec n’a pas tardé à lancer son plan B. Le mercredi 3 novembre, moins de 24 heures après le référendum, il a déposé une requête devant la Cour supérieure du Maine pour faire déclarer inconstitutionnelle la question référendaire.

Hydro-Québec et ses partenaires font valoir qu’ils ont respecté de bonne foi toutes les conditions et obtenu tous les permis avant d’aller de l’avant avec les travaux. D’ailleurs, environ 80 % de la portion américaine des terres où passe la ligne de 230 km a déjà été déboisée. Et même, 100 des 832 pylônes ont été érigés, pour une dépense de plus de 350 millions US. Les travaux se poursuivent, malgré tout.

La réponse des opposants est intéressante. Hydro-CMP n’avait pas encore le permis présidentiel quand la question référendaire a été officiellement déposée, en septembre 2020. De plus, si la question était inconstitutionnelle, pourquoi ne pas l’avoir contestée plus tôt, et pourquoi avoir participé au processus de consultation populaire ?

Bref, la partie n’est pas gagnée, quoi qu’on dise. Et entre-temps, il est probable que les opposants – Mainers for Local Power – demandent au tribunal une injonction pour faire cesser les travaux, étant donné le résultat référendaire, ce qui sera vivement contesté par Hydro-CMP.

Le taux de participation populaire n’ayant été que de 40 % et l’opposition de 60 %, seulement 24 % des électeurs du Maine, soit 241 000 personnes, pourraient empêcher qu’on efface des millions de tonnes de GES, comme le souhaite l’État voisin, qui est 5 fois plus populeux. Et comme s’échinent à le faire les grands décideurs du monde à la COP26 de Glasgow.

N’est-ce pas décourageant ?

https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2021-11-04/le-plan-b.php

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  • 2 semaines plus tard...

Hydro-Québec double ses profits

Hydro-Québec s’est remise de la pandémie. La société d’État a plus que doublé ses profits au troisième trimestre de l’exercice en cours comparativement à la même période l’an dernier alors que ses résultats avaient souffert de la crise sanitaire. 

HÉLÈNE BARIL - LA PRESSE

Le bénéfice net a atteint 448 millions de dollars pour les mois de juillet, août et septembre, ce qui se compare à 203 millions pour la même période l’an dernier. 

« Contrairement à l’an dernier, où la pandémie a fortement pesé sur nos résultats, nous continuons, trimestre après trimestre, d’inscrire une excellente performance financière en 2021 », a commenté vendredi Jean-Hugues Lafleur, vice-président exécutif et chef de la direction financière d’Hydro-Québec. 

La société d’État a profité d’un rebond de la demande commerciale et industrielle au Québec et de la remontée du prix de l’aluminium, qui a un impact à la hausse sur ses contrats avec les alumineries. La contribution des exportations au bénéfice est restée stable par rapport au même trimestre l’an dernier. 

Hydro-Québec n’a jamais vendu autant d’électricité, a fait savoir M. Lafleur. 

Grâce aux efforts de l’ensemble de notre personnel, nous avons atteint un sommet historique de ventes nettes d’électricité sur l’ensemble de nos marchés au cours des neuf premiers mois de l’année.  - Jean-Hugues Lafleur, VP exécutif et chef de la direction financière d’Hydro-Québec

Après les trois premiers trimestres de 2021, la rentabilité d’Hydro-Québec est en hausse de 35 % par rapport à l’an dernier. Au total, l’entreprise a engrangé des profits de 2,4 milliards, ce qui laisse peu de doute qu’elle atteindra son objectif annuel de rentabilité fixé à un peu plus de 3 milliards. 

Depuis le début de 2021, les profits sont en hausse de 633 millions par rapport à l’an dernier. Cette augmentation s’explique par une hausse des ventes au Québec (+244 millions) en raison du retour de la demande commerciale et industrielle. 

Hydro-Québec a aussi profité de la faiblesse des taux d’intérêt, qui a réduit ses frais financiers de 153 millions. L’entreprise a émis depuis le début de l’année pour 2,1 milliards d’obligations au coût moyen de 2,69 %. 

Sur les marchés extérieurs, les revenus sont en hausse de 118 millions depuis le début de l’année. Hydro-Québec a exporté un fort volume d’électricité et obtenu un prix moyen de 4 cents le kilowattheure. Depuis le début de l’année, Hydro-Québec a exporté 27,8 térawattheures d’électricité, soit tout près du record historique de 28,8 térawattheures enregistré en 2018 pour la même période. 

Hydro a investi 2,9 milliards depuis le début de l’année, dans le maintien de ses installations et dans la l’achèvement du complexe hydroélectrique de la Romaine. 

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-11-12/hydro-quebec-double-ses-profits.php

Hydro-Québec.jpg

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Référendum sur la ligne d’interconnexion des Appalaches-Maine

Les travaux de la ligne Hydro mis sur pause

Le partenaire d’Hydro-Québec a interrompu les travaux sur la ligne d’interconnexion des Appalaches-Maine, rejetée par référendum il y a deux semaines, à la demande de la gouverneure de l’État.

Favorable au projet, la gouverneure du Maine, Janet Mills, a demandé au partenaire d’Hydro-Québec d’interrompre temporairement la construction de la ligne, le temps que les tribunaux se prononcent sur la validité d’un vote référendaire contre le projet. 

« Si vous n’êtes pas obligés de le faire à ce stade, arrêter les travaux volontairement enverrait un message clair aux citoyens du Maine que vous respectez leur volonté, a-t-elle écrit dans une lettre vendredi. Je vous encourage fortement à le faire. » 

New England Clean Energy Connect (NECEC), la division de Central Power Maine (CMP) qui construit la ligne, a pris la décision de suspendre les travaux après avoir reçu la lettre de la gouverneure démocrate.

Hydro-Québec prend acte de la décision de notre partenaire de suspendre les travaux, à la demande de la gouverneure. - Lynn St-Laurent, porte-parole d’Hydro-Québec

Les électeurs du Maine ont rejeté à 59 % le projet de ligne lors d’un référendum tenu le 2 novembre dernier. Le projet de 233 kilomètres qui traverserait l’État pour acheminer de l’électricité vers le Massachusetts rapporterait des revenus de 10 milliards sur 20 ans à la société d’État. Il permettrait également de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 3 millions de tonnes métriques, ce qui équivaut au retrait de 700 000 voitures de la route. 

Mme Mills estime que le projet générerait des retombées économiques et environnementales « substantielles » pour le Maine, notamment en réduisant les émissions de GES et en réduisant les tarifs d’électricité. « Mais plus que n’importe quel projet, je soutiens la règle de droit qui gouverne la société et la volonté populaire qui la guide », écrit-elle dans sa lettre. 

Le résultat du vote n’a pas encore force de loi, si bien que NECEC pouvait continuer légalement les travaux, ce qu’elle a fait jusqu’à vendredi. Des démarches judiciaires sont en cours pour faire invalider le résultat du référendum. 

Chez NECEC et chez Hydro-Québec, on juge que le référendum est inconstitutionnel. Les travaux sont commencés depuis l’hiver dernier et les permis nécessaires avaient été obtenus. Central Power Maine a déjà dépensé plus de 400 millions US dans ce projet de 1 milliard. 

Puisque les travaux ont déjà commencé et que CMP avait les permis requis, elle peut faire valoir en cour qu’elle détenait un droit acquis, estime Anthony Moffa, professeur de droit environnemental à l’École de droit de l’Université du Maine à Portland. « Je ne peux pas prédire si le tribunal acceptera cette interprétation ou non », avait-il dit dans une entrevue réalisée avant la tenue du référendum. 

Au lendemain du vote, Sophie Brochu, présidente et chef de la direction d’Hydro-Québec, avait dit au micro de Radio-Canada qu’elle anticipait une guerre judiciaire pour permettre au projet d’aller de l’avant. « Là, on va s’envoyer des injonctions par la tête au cours des prochaines semaines, des prochains mois. »

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-11-19/referendum-sur-la-ligne-d-interconnexion-des-appalaches-maine/les-travaux-de-la-ligne-hydro-mis-sur-pause.php

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  • 2 semaines plus tard...

EVLO à la conquête du marché mondial avec une batterie plus puissante

La filiale d'Hydro-Québec EVLO veut profiter de la transition énergétique pour s'imposer. Moins d'un an après sa création, elle a mis au point son troisième système de stockage d'énergie, d'une capacité d'un mégawattheure.

Olivier Bachand - Radio-Canada

Baptisé EVLO 1000, il sera notamment vendu aux producteurs et aux distributeurs d'électricité qui œuvrent dans le secteur des énergies renouvelables et pour qui l'enjeu du stockage est primordial.

C'est important de capter l'énergie quand elle est produite, que ce soit de l'éolien, de l'hydroélectricité ou du vent pour pouvoir la libérer au consommateur quand il y a un besoin de consommation. La batterie sert à ça. C'est la clé dans la transition énergétique, explique le PDG d'EVLO, Guillaume Hayet.

Grâce à cette nouvelle batterie plus puissante, la filiale d'Hydro-Québec espère se tailler une place enviable dans ce créneau. On attaque un marché en très forte croissance, 30 % d'augmentation année après année. Si on regarde le marché visé, on parle de plus de 10 G$ US en 2030, et nous on veut capter pas moins de 10 % de ce marché-là, poursuit M. Hayet.

Le grand patron d'EVLO affirme que l'entreprise a soumis sa candidature dans le cadre de plusieurs appels d'offres au Canada, aux États-Unis et en Europe. Dès mercredi, elle présentera son nouveau produit au congrès de l'association américaine du stockage d'énergie (ESA), à Phoenix, en Arizona.

Avec une capacité d'un mégawattheure, le système peut alimenter en électricité l'équivalent de 200 maisons pendant une heure. Outre le stockage de l'énergie renouvelable, il permet aussi d'emmagasiner de l'énergie pour la redistribuer lors des périodes de pointe, ou encore de remplacer des génératrices à essence lorsque des travaux sont effectués sur le réseau électrique.

Hydro-Québec utilisera d'ailleurs les premiers systèmes EVLO 1000 au cours des prochains mois dans le secteur de Parent, en Haute-Mauricie, pour alimenter ses abonnés de la région lors de travaux sur une ligne de transport à haute tension.

Une technologie sécuritaire et écoperformante

Pour atteindre ses objectifs ambitieux, EVLO tentera de convaincre ses clients potentiels que sa batterie est plus sécuritaire et plus verte que celles vendues par certains de ses concurrents.

L'entreprise utilise des batteries au phosphate de fer lithié (LFP), réputées pour avoir une stabilité chimique et thermique supérieure à celle d'autres types de batteries, ce qui réduirait notamment les risques d'incendie. 

Le système EVLO 1000 est muni de plus de 200 capteurs pour évaluer la température interne, ainsi que d'un système de détection des émissions d'hydrogène.

EVLO affirme que la durée de vie de sa nouvelle batterie peut atteindre jusqu'à 20 ans, et qu'elle est recyclable à 99 %. C'est écoperformant, il n'y a pas de métaux rares comme le cobalt, comme dans d'autres batteries, souligne Guillaume Hayet.

Le système de stockage peut aussi être contrôlé au moyen d'un logiciel qui peut être installé sur un téléphone cellulaire. Ça permet de donner des commandes à distance, comme arrêter et démarrer, et de superviser toutes les données d'opération, indique le vice-président au développement des affaires chez EVLO, Martin Rheault.

Les batteries développées par EVLO sont présentement usinées en Asie. L'armature du système de stockage et l'assemblage final sont, quant à eux, effectués dans les installations de CMP, à Châteauguay. 

C'est d'ailleurs à EVLO que l'entreprise doit sa croissance récente. Selon le vice-président qualité et amélioration continue, Alain Prévost, les commandes passées par la filiale d'Hydro-Québec pourraient bientôt représenter 15 % de son chiffre d'affaires. Le stockage d'énergie, c'est la direction que CMP a décidé de prendre pour poursuivre sa croissance.

Des systèmes au Québec et en France

Depuis sa naissance, EVLO a déjà commercialisé deux autres systèmes de stockage, d'une capacité de 125 et de 500 kilowattheures. Hydro-Québec procède présentement à l'installation de huit unités de 500 kWh à sa centrale solaire de La Prairie, en Montérégie. 

Coupler des batteries à une centrale solaire sert à capter un maximum d'énergie le jour quand le soleil brille, et de pouvoir la redistribuer quand le soleil est couché, explique M. Rheault.

Des unités de stockage ont aussi déjà atterri en France, dans le cadre du projet Tonnerre, qui permettra d'emmagasiner 9 mégawattheures d'électricité provenant d'un parc éolien détenu par la société québécoise Innergex en Bourgogne-Franche-Comté.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1843554/hydro-quebec-stockage-energie-renouvelable

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