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Tour des Canadiens 2 - 53 étages (2019)


MARTY

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Qui plus est Mtl est encore loin de NY, alors quand bien même un secteur (celui autour du Centre Bell) deviendrait très dense avec moins de soleil, franchement, y va en rester EN MASSE des coins pas trop loin de là pour prendre du soleil.

 

Faut relaxer avec ça. C'est comme la hauteur limite. On dirait que c'est plus émotif que vraiment pragmatique ce débat.

 

:highfive::thumbsup:

 

De plus, si l'économie va bien, ça fait plus de revenus pour les gouvernements pour développe le transport en commun, soigner les malades et ré-investir dans l'éducation.

 

Exactement. Plus que l'économie roule, plus que le Gouv. fait de l'argent et il peut investir dans l'éducation, la santé et les TEC.

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Membres prolifiques

Nous nous concentrons sur l'économie parce qu'il y a encore trop de bonnes personnes qui n'ont pas d'emplois et qui doivent recevoir des prestations de l'État et des dons de banques alimentaires ou d'autres organismes de charité. Quand tout le monde aura un emploi leur permettant de subvenir à leurs besoins, là on pourra se concentrer sur autre chose.

 

De plus, si l'économie va bien, ça fait plus de revenus pour les gouvernements pour développe le transport en commun, soigner les malades et ré-investir dans l'éducation.

 

Personne ne contestera le rôle central de l'économie dans une société. Mais il y a plusieurs façon de l'aborder tout en restant en équilibre avec les autres valeurs. Harper n'avait que ce mot dans la bouche et pourtant nous avons reculé sur tous les autres plans comme jamais auparavant dans ce pays, sans pour autant éviter une récession artificielle parce que l'économie était trop dépendante des ressources pétrolières.

 

Il ne faut pas non plus être naïf. La situation dont tu parles n'arrivera malheureusement pas de notre vivant, parce que de plus en plus de richesses sont concentrées dans de moins en moins de mains. Et ces richissimes n'ont aucunement envie de partager avec la société. Nous retournons rapidement à la situation qui prévalait avant la révolution française, sauf que le phénomène n'est pas en train de se répéter à l'échelle d'un pays, mais du monde.

 

Mais bon je ne veux pas faire diversion ici, le sujet est trop vaste et il n'est pas pertinent à ce fil...

 

 

Pour revenir à la discussion, je n'ai jamais dit que j'étais contre la densification du centre-ville, prenez le temps de lire mes propos. Je suis pour un centre-ville diversifié qui intégrera toutes les activités d'une ville moderne, en opposition avec ce que je commentais du secteur Torontois, sans vie au niveau de la rue. Mais s'il y a des gens qui aime ce genre de développement déséquilibré, c'est leur affaire.

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Ne dit-on pas: quand la construction va, tout va?

 

C'est vrai qu'on dit cela. Et je n'irai jamais jusqu'à dire quelque chose comme «Tout le contraire!»

 

Un niveau élevé d'activité dans la construction (résidentielle, commerciale, institutionnelle, industrielle, etc.) est réellement un signe/symptôme d'optimisme. De plus, la plupart, sinon tous les investissements consentis sont susceptibles d'accroître la richesse de la ville et sa capacité concurrentielle--donc porteurs d'avenir.

 

En même temps, il faut avoir conscience du fait que plusieurs des investissements en cours sont du «rattrapage» --ils auraient dû être amorcés auparavant, mais avaient été inhibés par des facteurs divers, au nombre desquels je nommerai l'inertie et le pessimisme, faisant boule de neige jusqu'à leurs renversements récents.

 

Néanmoins, il faut bien saisir les implications macro-économiques d'un gonflement de la part du secteur de la construction sur l'économie d'une ville (ou d'un pays quand le gonflement se manifeste à cette échelle): dans un premier temps (phase de croissance), les investissements (construction) sont nécessairement accompagnés d'une hausse des salaires versés et des ventes des fournisseurs de biens et de services (effets directs), qui à leur tour stimulent la demande globale (en proportion d'autant plus importante quand il s'agit d'une grande agglomération) (=effets indirects). Par la suite, si l'activité (secteur construction) se maintient à ce niveau élevé, la taille relative du secteur de la construction diminuera graduellement, dans le cadre d'une économie renforcée: atterrissage en douceur. Par contre, si des facteurs négatifs (typiquement extérieurs) surgissent, le niveau précédemment élevé de la construction peut s'effondrer brusquement, entraînant le reste de l'économie dans une récession. Des exemples récents incluent l'Espagne en entier, et l'Alberta au Canada (je simplifie, mais l'idée est rendue). Pratiquement personne ne croit que Montréal soit dans une situation aussi dangereuse, d'abord parce l'économie de la ville est très diversifiée, ensuite parce que le niveau actuel d'activité dans la construction, tout en étant plus élevé que précédemment, n'est pas si excessif. Mais il faut quand même se garder un niveau de prudence --pas d'exubérance. Le souvenir du Montréal au lendemain de l'Expo 67 n'est pas si loin. Au bout du compte, ce qui retient mon attention, ce sont les investissements qui peuvent accroître significativement la capacité exportatrice (biens et services) de la ville; à l'échelle d'une agglomération de quatre millions d'habitants, il en faudra beaucoup.

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In other news, demolition has started already!

 

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Bon débarras c'est tellement embarrassant tout ce qui se trouve à l'ouest mais surtout au sud du Centre Bell, on se croirait dans les pires coins de Newark au New Jersey.

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Bon débarras c'est tellement embarrassant tout ce qui se trouve à l'ouest mais surtout au sud du Centre Bell, on se croirait dans les pires coins de Newark au New Jersey.

 

C'est sûr que ce secteur donne l'impression d'être un coin abandonné, mais nous savons tous que ce n'est pas le cas. Il n'y a donc pas de quoi être embarrassé puisqu'il y a déjà des propositions bien concrètes qui sont en voie d'être réalisées. Quand on regarde l'évolution de la ville, on constate qu'elle n'est pas différente de ce qui se fait ailleurs. Toutes les villes ont leurs quartiers mûrs prêts pour un redéveloppement.

 

Le processus est classique: le quartier vieillit, se dévitalise, certains bâtiments disparaissent, le tissu urbain se détériore et se vide. S'il est bien situé, comme ici au c-v, il devient alors une formidable occasion de renaissance et la boucle est bouclée par un quartier tout neuf dont on peut à nouveau être fier.

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J'ai parlé aujourd'hui brièvement à Brian Salpeter, vice-président de Cadillac Fairview pour le portefeuille de l'est du Canada, qui m'a dit que pour l'instant, les plans et les ventes sont pour 37 étages définitivement. Si la ville accepte l'augmentation de hauteur, ils vont voir s'ils peuvent aller jusqu'à 47 étages, si les ventes se passent bien. Ils ont donc vraiment une approche "wait and see".

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