ville-marie Tour des Canadiens 2 - 53 étages (2019)

[SKYMTL]

There seems to be 38 floors on sale, not counting the 2-floor penthouses so 40 floors?

[man with the golden gun]

There seems to be 38 floors on sale, not counting the 2-floor penthouses so 40 floors?

 

On est encore loin de la superbe tour ICE Condos de Toronto, tant au niveau de l'architecture que de la hauteur.

[Ju HG]

On est encore loin de la superbe tour ICE Condos de Toronto, tant au niveau de l'architecture que de la hauteur.

 

On peut difficilement faire ''mieux'' que Toronto sur la hauteur. Sur l'architecture ce sera un beau défi, compte tenu que la Ville Reine a beaucoup plus de ressources. Mais je suis persuadé que Montréal pourra faire mieux au niveau du sol (parcs Ville-Marie, aménagements, rues piétonnes, arbres) et des éléments qui pourraient rendre plus agréable la vie au quotidien comparée à la forêt urbaine d'immeubles en hauteur de Toronto.

Modifié 30 novembre 2015 par Ju HG

[acpnc]

On peut difficilement faire ''mieux'' que Toronto sur la hauteur. Sur l'architecture ce sera un beau défi, compte tenu que la Ville Reine a beaucoup plus de ressources. Mais je suis persuadé que Montréal pourra faire mieux au niveau du sol (parcs Ville-Marie, aménagements, rues piétonnes, arbres) et des éléments qui pourraient rendre plus agréable la vie au quotidien comparée à la forêt urbaine d'immeubles en hauteur de Toronto.

 

Je suis totalement d'accord avec toi. Cette forêt urbaine, notamment dans le secteur du ICE condos, est devenue trop dense. Elle a un aspect de plus en plus générique qui la rend grandement impersonnelle. La plupart de ces grands immeubles sont d'ailleurs totalement dénués de charmes et disparaissent dans la masse par leur manque d'éléments vraiment distinctifs. J'ajouterais que l'extrême densité de l'occupation du sol rend l'environnement rébarbatif et aucunement invitant pour s'y promener.

 

Comment alors apprécier son quartier quand les trottoirs sont dans l'ombre permanente et que chaque rue devient un corridor de vents désagréables en toutes saisons. En conséquence chacun s'isole dans son cubicule entre ciel et terre. A part pour les plus chanceux qui auront eu le budget pour une vue plus intéressante, la grande majorité des résidents sera réduite à admirer les milliers d'autres fenêtres identiques comme paysage commun.

 

Pendant combien d'années alors une personne normale pourra endurer la vie dans un milieu aussi artificialisé? Parlerons-nous un jour du syndrome de Toronto , que je n'en serais pas surpris?

 

La Ville Reine n'est donc pas un modèle à imiter pour Montréal, loin s'en faut. Notre diversité, notre patrimoine disséminé un peu partout à travers le centre-ville et nos grands espaces lumineux, nous procurent un environnement nettement plus humain. Pour une cité moderne, la verticalité peut servir à ponctuer le territoire de manière intéressante. Mais elle doit être aérée, équilibrée et en harmonie avec l'horizontalité, car c'est au niveau de la rue que l'expérience urbaine se vit à son meilleur.

[KOOL]

 

Comment alors apprécier son quartier quand les trottoirs sont dans l'ombre permanente et que chaque rue devient un corridor de vents désagréables en toutes saisons. En conséquence chacun s'isole dans son cubicule entre ciel et terre. A part pour les plus chanceux qui auront eu le budget pour une vue plus intéressante, la grande majorité des résidents sera réduite à admirer les milliers d'autres fenêtres identiques comme paysage commun.

 

Pendant combien d'années alors une personne normale pourra endurer la vie dans un milieu aussi artificialisé? Parlerons-nous un jour du syndrome de Toronto , que je n'en serais pas surpris?

 

Commentaire fort pertinent.

 

Jimi Hendrix évoquait déjà la chose en 1967 dans sa superbe chanson Up from the Skies :

 

« I heard some of you got your families, living in

cages tall & cold,

And some just stay there and dust away, past the

age of old.

Is this true? Please let me talk to you. »

[franktko]

Comment alors apprécier son quartier quand les trottoirs sont dans l'ombre permanente et que chaque rue devient un corridor de vents désagréables en toutes saisons. En conséquence chacun s'isole dans son cubicule entre ciel et terre. A part pour les plus chanceux qui auront eu le budget pour une vue plus intéressante, la grande majorité des résidents sera réduite à admirer les milliers d'autres fenêtres identiques comme paysage commun.

 

C'est le cas à Manhattan et j'y retourne et j'y retourne constamment car j'ai un plaisir fou à arpenter ses rues

[nickdude]

C'est le cas à Manhattan et j'y retourne et j'y retourne constamment car j'ai un plaisir fou à arpenter ses rues

 

Exactement. Nobody complains that the buildings are too tall. I perceive that attitude as envy.

 

 

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[Robert Keaghan Jennings]

C'est le cas à Manhattan et j'y retourne et j'y retourne constamment car j'ai un plaisir fou à arpenter ses rues

 

Toronto ce n'est pas Manhattan. New York a bien plus que des grattes-ciel. Il y a de l'histoire, de la culture et des quartiers comme le East Village (qui n'a pas de grattes-ciel) avec des rues commercantes de qualité.

[Flo]

Certaines villes réglementent la chose en interdisant la construction de tours susceptibles de projeter de l'ombre sur un jardin. Hormis cette exception, l'ombre ou les bourrasques de vent que génèrent les tours sont des éléments de la vie urbaine auxquels on s'y accoutume sans trop y prêter attention. Moi je trouve cela insolite et plutôt plaisant

[Habsfan]

C'est le cas à Manhattan et j'y retourne et j'y retourne constamment car j'ai un plaisir fou à arpenter ses rues

 

Moi aussi! Je suis allé à NYC au moins une dizaine de fois depuis quelques années, et le fait qu'il y a plusieurs édifices en hauteur ne m'a jamais empêcher d'apprécié mon expérience. et avec ses 1.6 milions d'habitants, je crois qu'on peut dire que les gens aiment vivre en hauteur à Manhattan! Les commentaires comme quoi que trop d'immeubles rendent la ville désagréable me font rire!