Développement urbain de Montréal et du Grand Montréal

[Vaillant]

À cause de l'exode urbain vers les banlieues qui a causé des pertes économiques immense à Montréal, entre autre à cause de la congestion routière qui provoque des pertes de productivité aux entreprises de la ville évaluées de 1 à 2G$ par an. Ça, c'est à part de ce que les autres paliers de gouvernement ont dû investir pour augmenter la capacité des infrastructures dans les banlieues (ex: réfection prématurée des routes, élargissement des autoroutes et construction de nouveaux ponts) Ce n'est pas pour rien que Turcot et Champlain tombent en morceaux; l'affluence n'était pas calculée en fonction d'une croissance aussi forte des banlieues. Autre exemple: Le plan Horizon 2000 de Jean Drapeau prévoyait que la région métropolitaine de Montréal, avec sensiblement la même superficie qu'on lui connait allait compter plus de 7 millions d'habitants. À l'heure actuelle le territoire de la CMM est presque entièrement occupée avec quelque 3.9 millions: Gaspillage du double de l'espace!

 

je me suis permis une petite correction de ton texte!!

[cjb]

Si les villes plus denses sont plus efficientes, et les services moins chers à fournir... pourquoi donc que la Ville de Montréal est toujours dans le trou, taxe le plus ses habitants et offre des services quelconques... ?

 

Voyons donc, parce que la majorité de ses infrastructures datent des années 1920 ?

 

J'aimerais bien voir où en sera Laval avec ses canalisations dans 80 ans.

[Malek]

À cause de l'exode urbain vers les banlieues qui a causé des pertes économiques immense à Montréal, entre autre à cause de la congestion routière qui provoque des pertes de productivité aux entreprises de la ville évaluées de 1 à 2G$ par an. Ça, c'est à part de ce que les autres paliers de gouvernement ont dû investir pour augmenter la capacité des infrastructures dans les banlieues (ex: réfection prématurée des routes, élargissement des autoroutes et construction de nouveaux ponts) Ce n'est pas pour rien que Turcot et Champlain tombent en morceaux; l'affluence n'était pas calculée en fonction d'une croissance aussi forte des banlieues. Autre exemple: Le plan Horizon 2000 de Jean Drapeau prévoyait que la région métropolitaine de Montréal, avec sensiblement la même superficie qu'on lui connait allait compter plus de 7 millions d'habitants. À l'heure actuelle le territoire de la CMM est presque entièrement occupée avec quelque 3,6 millions: Gaspillage du double de l'espace!

 

Ça ne réponds pas vraiment à mon intervention. Aujourd'hui pourquoi certaines villes moins denses ont moins de problèmes budgétaires que la ville la plus dense au Québec? Surtout quand cette dernière reçois tous les petits bonbons du provincial et du fédéral (CHUM, MUHC, OSM, Grande Biblio, Palais des Congrès, Universités, et j'en passe).

[Malek]

Voyons donc, parce que la majorité de ses infrastructures datent des années 1920 ?

 

J'aimerais bien voir où en sera Laval avec ses canalisations dans 80 ans.

 

Ok alors la canalisation explique tous les maux budgétaires à Montréal? Est-ce que c'est la faute des villes de banlieus si l'entretiens n'as pas été fait et qu'il y a eu sous-investissement... merci pour ta réponse.

[vincethewipet]

C'est certain que le sous-financement des infrastructures entraînent de grands coûts aujourd'hui, un rattrapage à grande échelle. C'est certain que ça n'explique pas tout.

 

Mais franchement, avons-nous vraiment besoin de faire une liste des infrastructures et des services que la ville doit entretenir, de part sa taille, son importance économique et son statut de destination? Les autres villes n'ont pas des musées, un réseau d'autobus 10 minutes avec un métro, des festivals, des expositions à grande échelle, du soutien à divers groupes, des parcs historiques à rénover pour quelques millions, des aménagements publics de calibre international à réaliser et à entretenir, des centres sportifs qui ont déjà accueilli les Olympiques...

 

il faut additionner à tout cela que plus un organisme est gros, plus il a une tendance au gaspillage, au dédoublement, aux abus. Les conventions collectives sont plus dures à négocier en faveur de l'employeur, etc...

 

C'est sans compter que le coût de l'étalement urbain est majoritairement absorbé dans des infrastructures provinciales (le réseau routier supérieur, ponts et etc). À mon avis, le coût principal se trouve là. N'empêche, certaines villes "moins denses" font face aussi à des problèmes financiers. À la base, il faut tout simplement qu'un bon gestionnaire soit en contrôle, et que la machine administrative soit bien huilée. Ce n'est pas une question de densité, et c'est le plus important.

[Cyrus]

Est-ce que cela veut nécessairement dire qu'il faut les développer? On vit dans un contexte où de plus en plus on se rend compte que nos pratiques étaient mauvaises pour l'environnement ET pour l'économie, et cela inclus le mode de développement des villes où plus de la moitié de la planète vie. Il est certain que la croissance des banlieue doit être revue dans son ensemble au niveau de leur planification. Il y a un raquet de la construction sur un paquet de niveau au Québec et je pense que le lobby de l'APCHQ n'a aucune compétence en urbanisme. Qu'ils s'occupent d'assurer la sécurité de leurs travailleurs et d’empêcher les fraudeurs dans leur rang de fourrer la province au complet.

 

La densification est inévitable pour:

-Continuer de suffir à la demande de logement;

-L'efficience des transports en commun et des services publics en général --> réduction du temps de parcours travail-résidence --> meilleure qualité de vie;

-La réduction des émissions toxiques dues aux transport --> amélioration de la santé publique --> diminution des coûts de santé;

-L'effervescence de l'esprit communautaire et social;

-Préserver les meilleures terres agricoles de la province --> s'assurer d'une certaine autonomie alimentaire (très essentielle!!!);

-Préserver les milieux humides, la faune et la flore indigène (Ces terrains agricoles «inutilisés» constitues une zone tampon et le poumon de la région métropolitaine);

etc.

 

Cessons donc d'exercer de la pression inutilement sur l'environnement par une pensée individualiste et planifions donc les villes dont on aura pas honte du gaspillage dans 20 ans (Exemple boul. Taschereau)

 

Terrain agricole qui purifiait l'air? As-tu jamais ete pres d'un terrain agricole?

 

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Pour ce qui trait du densification, ben, ou peut tu densifier si ce n'est pas sur des terrains "vierges"? Le redeveloppement infill ca se peut produire d'ici et la mais meme a 20 etages il n'y a pas autant d'espaces bruns a refaire pour combler le besoin.

 

Mais plus au fond, un proprietaire d'un terrain doit avoir le droit de l'utiliser a son gout, apres-tout, c'est lui le proprietaire, point final.

[cedmeunier]

@Cyrus: oui j'ai déjà été près d'un champs, je vie dans la ville qui produit plus de 40 % du PIB agricole de la province. Et oui on peut reconstruire la ville de l'intérieur dans une période assez courte en offrant des incitatifs à la densification aux propriétaires de maisons et le principe de la maison bigénération est un bel exemple, même si le but n'était peut-être pas ça à la base.

 

Pour ce qui est de la liberté laissée au propriétaire de terrain quand à son développement, j'suis loin d'être d'accord. En quoi le propriétaire de plusieurs milliers de mètres carrés devrait être celui qui décidera du mode de développement d'une proportion importante de la ville dans laquelle il se trouve? Je ne comprend pas... c'est aux élus de décider pas aux corpos...

[Invité]

Je tiens simplement à rappeler que plusieurs maisons sur le Plateau étaient des maisons de campagnes avec, pour certain, des écuries et des granges.

Avec le développement de la ville, on a décidé de construire "entre" ces maisons, pour se retrouver aujourd'hui avec ces très jolies maisons centenaires sur une rue comme Brébeuf ou Berri.

 

C'est un excellent exemple de "densification".

[Malek]

Je tiens simplement à rappeler que plusieurs maisons sur le Plateau étaient des maisons de campagnes avec, pour certain, des écuries et des granges.

Avec le développement de la ville, on a décidé de construire "entre" ces maisons, pour se retrouver aujourd'hui avec ces très jolies maisons centenaires sur une rue comme Brébeuf ou Berri.

 

C'est un excellent exemple de "densification".

 

C'est la même chose à Laval ;-)

 

Mais ici on les démolis pour construire des condos :-)

[Né entre les rapides]

On parle beaucoup d'exode urbain vers les banlieues, mais il serait beaucoup plus juste de parler d'expansion urbaine (démographique et économique), ce qui, outre les transformations majeures depuis 60 ans dans les modes de production (à l'horizontale plutôt qu'à la verticale, en plus des exigences du 'just-in-time") ont tous contribué è l'agrandissement spatial des agglomérations urbaines. Ceci n'est pas un phénomène proprement montréalais, ni même nord-américain: regardez l'aire urbaine de Paris (pas la ville "intra-muros", mais l'agglomération dans son ensemble!) La ville de Montréal ne s'est pas vidée, mais s'est transformée. Et si sa population dans ses anciennes limites a reculé, c'est d'abord et avant tout parce que le nombre moyen de personnes par logement a fortement diminué--un signe d'enrichissement. La même chose est constatée à Paris, et pratiquement partout ailleurs (sauf dans les bidonvilles du tiers-monde). Par ailleurs, un vrai cas d'exode urbain s'est produit à Detroit, et c'est visible avec tous les bâtiments abandonnés ou carrément disparus. Ce n'est certainement pas le cas de Montréal, oû l'habitation dans le centre ou à proximité est de plus en plus recherché.