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Le site Marianopolis est caché par des côtes et des arbres. Le projet initial n'aurait rien changé en ce qui concerne les vues.

 

Je trouve les arguments d'etienne et acpnc irrationels. Oui le Mont Royal est précieux, mais détachez votre esprit critique de vos émotions et regardez l'essemble de la situation sous un oeil d'objectivité:

 

-Le projet aurait augmenté le nombre d'arbres sur le site

-Le projet, étant caché dans un petit coin isolé, n'aurait pas été visible du nulpart

-Le site aurait demeuré publique avec des passages piétonniers.

 

Grace aux NIMBYs, nous avons maintenant le droit à:

-Moins d'arbres

-Un site privé au lieu de publique

-Un impact économique largement réduit

 

Bravo les gars, bravo. :rolleyes:

 

Question aux gens qui se sont opposés à ce projet:

Comment se fait-il que le projet proposé Condos Forest Hills de 9 étages directement sur le bord du Parc du Mont Royal ne semble déranger personne, lui qui est plus haut et plus proche du sommet du Mont Royal?!

 

Mais c'est de l'hypocrisie flagrante!

 

Cela ne serait pas le cas à en croire le conseiller Croteau.

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Membres prolifiques

Encore une fois la raison échape aux NIMBYs et aux BANANAs.

 

Le projet initial avec ses immeubles même pas visibles est perdu et un investissement réduit prend sa place.

 

acpnc: je suis déçu que tu te ranges derrière l'argumentation irrationel des NIMBYs.

 

:innocent: Désolé, mais je ne me range aucunement du côté des NYMBYs. Il y a à Montréal une quantité impressionnante de terrains vagues et disponibles à la construction. Aussi si on me demande où je considère qu'il y a priorité de construire, je dirai toujours à l'intérieur du périmètre déjà bâti (au niveau de la ville) en favorisant le plus possible des insertions sur terrains vagues ou de stationnements.

 

Le Mont-Royal est le joyau de la ville et il est déjà difficile d'en limiter le développement à cause de droits acquis. J'aurais personnellement préféré une extension du parc sur ce terrain, mais comme il est déjà privé il serait impossible de l'exproprier sans dépenser une fortune, argent que la ville n'a pas.

 

Cependant en limitant le nombre d'unités et la densité, on limite automatiquement la circulation et l'achalandage dans ce secteur. La perte d'unités de ce projet deviendra le gain pour un autre projet, il n'y a donc rien de dramatique en soi. Finalement il faut bien quelque part fixer une limite au développement sur la montagne et ce sont malheureusement les derniers projets qui écopent. Donc la formule qui est retenue par la ville: limiter la densité sur la montagne, augmenter la densité en ville m'apparait logique.

 

Quant à l'accès publique du terrain, je le déplore grandement et il m'apparait davantage comme une vendetta du promoteur qu'une condition rationnelle à son usage. Cependant l'usage d'une propriété privée et son accès, est un droit qui appartient au propriétaire des lieux que même la mauvaise foi ne peut aliéner. Idem pour la plantation d'arbres qui normalement devrait augmenter puisqu'il y aura plus de surfaces libres de bâtiments :confused:.

 

Je me console en pensant au mini boum de construction un peu partout en ville, et ici, pour une fois, l'adage se confirme: un de perdu, dix de retrouvés...

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Ou est la frustration contre le projet Condos Forest Hills alors?!

 

Et comment veux-tu prolonger le parc du Mont Royal quand il y a une falaise et un boulevard à 6 voies qui séparent?

 

Je suis d'accord qu'il faut prioriser les projets au centre-ville, mais le projet initial était raisonable. Acpnc: regardes l'image satelite du site. Comme on peu voir, le site est vraiment isolé et difficile d'accès. Le site n'est pas sur la montagne mais bien à côté de la montagne, dans un milieu déjà bâti!!

 

C'est irrationel, point final. C'est comme dire non à un projet sur la 5ème avenue à New York parce que le projet est trop proche de central park.

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  • 1 mois plus tard...
  • Administrateur
J'appuie ACPNC, c'est un précédent important pour la protection du mont Royal. Il y a pas mal d'autre terrains à développer ailleurs que sur le mont Royal.

 

Grande victoire pour les citoyens. Le promoteurs n'ont qu'à comprendre le message, et pousser pour d'autre site à potentiel, comme le long du fleuve Saint-Laurent.

 

 

TES citoyens se sont pas présentés... ça me fait toujours rire quand les sbires de pREJET Montréal s'illusionnent en pensant parler au nom du peuple... hehehe

 

 

Marianopolis pourra être converti en condos de luxe

 

Le nombre de signatures est insuffisant pour exiger la tenue d’un référendum sur le projet Les Amis de la montagne continueront à se battre pour que le terrain demeure accessible

 

JENNIFER GUTHRIE

MÉTRO

Publié: 14 novembre 2010 19:09

Mis à jour: 14 novembre 2010 19:29

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La conversion de l’ancien collège Marianopolis en condos de luxe pourra aller de l’avant. Les opposants au projet ne sont pas parvenus à obtenir suffisamment de signatures pour forcer la tenue d’un référendum sur le sujet. Au moment de la fermeture du registre, jeudi, 38 per*sonnes y avaient apposé leur signature. Il en fallait au moins 71 pour qu’un référendum ait lieu. «Nous ne sommes pas surpris de ne pas avoir amassé suffisamment de signatures, a expliqué la directrice des communications des Amis de la montagne, Gabrielle Korn. Le projet final n’a toujours pas été présenté. Les citoyens devaient se déplacer à l’hôtel de ville pour se prononcer sur un projet qu’ils ne connaissent pas.»

 

Le promoteur Développement Cato pourra procéder à la démolition de l’ancien centre sportif, à la construction d’un immeuble résidentiel et à l’aménagement de condos de luxe dans l’ancien séminaire de philosophie des sulpiciens. Alors que le projet initial prévoyait quelque 325 unités d’habitation, seules 150 seront finalement aménagées. Cette importante réduction avait été rendue nécessaire par le refus de la Ville de Montréal d’avaliser un projet qui impliquait de nouvelles constructions sur le mont Royal.

 

Les partis de l’opposition et Les Amis de la montagne avaient unanimement salué cette refonte, mais ont sévèrement critiqué la décision du promoteur de retirer l’accès public au site. «Nous espérons que le dossier de l’accessibilité n’est pas clos, d’autant plus qu’il pourrait faire jurisprudence pour d’autres projets à venir sur la montagne», a soutenu Gabrielle Korn. Au moment du refus du projet initial, Cato avait prévenu les élus qu’ils devraient le compenser financièrement s’ils souhaitaient maintenir l’accès public au site.

 

http://www.journalmetro.com/linfo/article/691683--marianopolis-pourra-etre-converti-en-condos-de-luxe

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:applause: Je suis satisfait de la tournure des événements, le projet est révisé à la baisse mais permettra la revalorisation du site. Peut-on dire que la démocratie a parlé ou s'est tue? Tout dépend du point de vue où on se place. En ce qui me concerne c'est un compromis fort acceptable avec lequel je peux vivre. Chacun a fait valoir ses droits et tout le monde a gagné une partie de ses revendications.

 

Comme quoi chaque dossier est particulier et ne peut être traité comme une généralité. En même temps le droit à la propriété privée est respecté et le promoteur peut en disposer comme bon lui semble à l'intérieur de balises déjà établies. Comme en limiter l'accès public, un droit légitime reconnu, qui peut être cependant négocié de gré à gré et sur une base volontaire seulement si le propriétaire le juge opportun.

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  • 3 semaines plus tard...

Le 05 décembre 2010

 

L'ancien Séminaire de philosophie, au coeur d'un îlot de verdure, changera de vocation. Environ 150 luxueux appartements en copropriété seront aménagés dans l'immeuble d'origine ainsi que dans un nouveau bâtiment, à l'arrière. Celui-ci, de style contemporain, sera très différent de ce que l'on voit sur cette illustration.

 

La Presse

L'ancien Séminaire de philosophie, situé sur le flanc sud-ouest du mont Royal, à l'ouest du chemin de la Côte-des-Neiges, pourra changer de vocation. Après deux ans de controverse, le projet résidentiel de Développement Cato vient d'être approuvé par le conseil municipal de Montréal. Environ 150 luxueux appartements en copropriété seront donc aménagés au coeur d'un îlot de verdure.

 

Pour se plier aux exigences de la Ville, le promoteur a réduit de moitié le projet qu'il comptait réaliser. De vastes appartements seront aménagés dans l'ancien immeuble des prêtres de Saint-Sulpice, occupé de 1974 à 2007 par le collège Marianopolis. Développement Cato remplacera le centre sportif par un immeuble résidentiel de style contemporain, lequel sera construit au-dessus d'un stationnement souterrain.

 

«Le projet est devenu plus exclusif que prévu», souligne Claude Marcotte, associé principal chez Daniel Arbour&Associés, membre du groupe IBI, responsable de la planification de l'ensemble de la propriété, autant sur le plan de l'aménagement paysager que du design urbain.

 

En octobre 2008, Développement Cato a déboursé 46 millions de dollars pour acquérir le terrain, d'une superficie de 65 332 mètres carrés. La facture a continué de grimper durant tout le processus menant à l'acceptation du projet. Résultat: les appartements coûteront environ 750$ le pied carré.

 

 

«Le lieu est exceptionnel, souligne M. Marcotte. Les promoteurs, Tony Miceli et Carlo Bizzotto, qui ont remporté des prix d'architecture pour les complexes Unity 1 et Unity 2, au centre-ville de Montréal, ont commencé à s'asseoir avec des clients potentiels.»

 

L'ancien Séminaire de philosophie, construit en 1894 et comptant six étages, comprendra 55 appartements. D'une superficie variant de 1290 à 3200 pieds carrés (de 120 à 300 mètres carrés), ils auront des plafonds de 10 à 14 pieds de hauteur. Ceux qui habiteront au palier supérieur auront accès à de vastes terrasses privées sur le toit, avec une vue dégagée sur le centre-ville.

 

«Aucun couloir ne mènera aux appartements, indique Claude Marcotte. Des ascenseurs seront installés pour desservir deux logements par étage. Certains clients pourraient occuper tout un étage, pour avoir encore plus d'intimité.»

 

Dans les espaces communs, les boiseries, la menuiserie des escaliers et les vitraux seront mis en valeur. La chapelle, contrairement à ce qui avait été prévu à l'origine, ne sera pas préservée.

 

Le nouvel immeuble, de cinq et six étages, sera construit à l'arrière, au milieu d'arbres. En forme de U, comme l'ancien séminaire, et de style contemporain, il abritera 95 appartements, dont la superficie variera de 969 à 2150 pieds carrés (90 à 200 mètres carrés).

 

«Il sera abondamment vitré pour que les gens aient l'impression de vivre dans la nature», souligne M. Marcotte.

 

Les travaux devraient commencer simultanément au début du printemps 2011 afin que tout soit prêt au printemps 2012.

 

L'arrondissement de Ville-Marie, préoccupé par la préservation des espaces verts sur le terrain, apprécie que la densité du projet ait été réduite, indique le porte-parole, Jacques-Alain Lavallée. «C'est un beau projet dans un lieu superbe, qu'il importe de protéger», dit-il.

 

Accès publics?

 

Le projet serait mieux accepté par la population si le promoteur permettait certains accès publics, souligne Alan DeSousa, responsable du mont Royal au comité exécutif de la Ville de Montréal. «Légalement, il n'en a pas l'obligation, indique-t-il. Mais cela en satisferait plusieurs.»

 

Des sentiers piétonniers ouverts au public étaient prévus dans les plans d'origine, fait remarquer Claude Marcotte. «Le promoteur est prêt à créer des accès publics, qui n'existent pas, dans certains secteurs spécifiques, si en échange il peut construire une vingtaine de maisons en rangée dans les parties est et ouest de la propriété, dit-il. C'est beaucoup moins que les 150 logements supplémentaires prévus au début.»

 

Héritage Montréal se pose des questions sur l'avenir des propriétés institutionnelles sur la montagne. «Pensons à l'Hôpital général de Montréal, qui a des vues expansionnistes sur le quartier environnant, souligne le porte-parole, Dinu Bumbaru. Cela met en cause notre confiance dans les ententes conclues et les mécanismes d'urbanisme qui servent à les régir.»

 

Il se demande, dans le cas de l'ancien Séminaire de philosophie, qui se trouve dans une zone protégée, pourquoi la Ville a attendu si tard dans le processus avant de se prononcer sur la préservation des espaces verts.

 

http://montoit.cyberpresse.ca/habitation/nouveautes/201012/03/01-4349006-feu-vert-pour-lancien-seminaire-de-philosophie.php

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  • 3 mois plus tard...
  • Administrateur
main.php?g2_view=core.DownloadItem&g2_itemId=8341

 

Ce n'est pas l'ancien projet?

 

La version 2 comprend l'ajout d'un seul bâtiment à l'arrière de celui déjà existant. Sur le rendu on peut voir clairement un minimum de 3 nouveaux bâtiments à l'avant du bâtiment existant...:confused:

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