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via LaPresse :

 

Publié le 22 mars 2014 à 04h30 | Mis à jour le 22 mars 2014 à 04h30

La Ville de Montréal en Cour suprême contre l'AMT

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En 2003, plusieurs arbres ont dû être abattus dans le parc Jeanne-Sauvé, dans l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville, pour permettre à l'AMT d'utiliser les lieux pendant trois ans comme rampe d'accès au chantier.

PHOTO DENIS COURVILLE, ARCHIVES LA PRESSE

 

PIERRE-ANDRÉ NORMANDIN

La Presse

 

Le conflit entre la Ville de Montréal et l'Agence métropolitaine de transport (AMT) s'envenime. La métropole s'adresse maintenant à la Cour suprême pour obtenir un dédommagement à la suite du prolongement du métro vers Laval.

 

Montréal a intenté en 2006 une poursuite contre l'AMT afin d'obtenir une compensation pour l'occupation d'une partie de son territoire lors du chantier du métro de Laval. Durant les travaux qui ont duré de 2003 à 2006, l'Agence a utilisé le parc Jeanne-Sauvé, dans l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville, ainsi que deux rues adjacentes comme rampe d'accès au chantier souterrain.

 

La Ville dispose du pouvoir de facturer un montant à toute personne empiétant sur le domaine public lors d'un chantier. Pour l'occupation pendant trois ans de ce site grand comme deux terrains de football, Montréal a réclamé au départ 12 millions. La réclamation de Montréal devant les tribunaux a finalement été revue à la baisse pour se chiffrer à 1 040 120$.

 

À l'époque, le responsable des transports de Montréal avait jugé minces les chances de la Ville de l'emporter. De fait, deux jugements des tribunaux ont rejeté la requête de Montréal jusqu'à présent.

 

La Cour d'appel a refusé, le 28 janvier dernier, de donner raison à la Ville, invoquant qu'en tant que mandataire du gouvernement, l'AMT bénéficie de «l'immunité de l'État». Le tribunal a ainsi confirmé le jugement de première instance qui rejetait la réclamation de la Ville.

 

Montréal refuse néanmoins de baisser les bras et s'adresse maintenant au plus haut tribunal au pays. «Nous voulons éviter de créer un précédent où une agence gouvernementale pourrait faire des travaux sans obtenir de permis et sans compenser la Ville pour la perte de l'usage de rues et de parcs sur une longue période de temps, soit plus de 3 ans dans ce cas», a indiqué un porte-parole municipal, Gonzalo Nunez.

 

Montréal et l'AMT se livrent une guerre ouverte depuis quelque temps. Les élus de la Communauté métropolitaine ont voté une résolution à la fin janvier pour demander au gouvernement de leur confier les responsabilités de l'AMT. La déclaration avance que l'Agence gère mal les deniers publics, s'appropriant «une part croissante» des fonds pour financer les déficits d'exploitation des trains de banlieue et son propre fonctionnement.

 

Des précédents

 

Ce n'est pas la première fois que la Ville de Montréal se rend en Cour suprême pour obtenir gain de cause. La métropole a ainsi remporté un bras de fer avec le Port de Montréal et Radio-Canada dans un dossier de taxation municipale, en avril 2010.

 

En 2003, Montréal s'était adressée à la Cour suprême pour défendre son règlement sur le bruit contesté par un bar de danseuses. Après neuf ans devant les tribunaux, la Ville avait eu le dernier mot en 2005.

 

Montréal avait aussi fait appel à la Cour suprême après avoir été condamnée pour discrimination. Le plus haut tribunal avait maintenu la décision, estimant que la Ville avait bel et bien discriminé une personne en refusant de l'embaucher en 1992 en raison d'un handicap lié à la colonne vertébrale.

 

La métropole s'était aussi rendue jusqu'en Cour suprême en 1997 pour régler un conflit de travail avec ses cols bleus.

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  • 3 semaines plus tard...

http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201404/13/01-4757240-vers-un-menage-a-lamt.php

 

Vers un ménage à l'AMT

 

Selon plusieurs observateurs de la scène des transports, joints par La Presse au cours des derniers jours, le nouveau gouvernement libéral ne tardera pas à faire du ménage dans les projets et les structures de gouvernance des transports en commun de la région métropolitaine - une tâche que le gouvernement péquiste sortant avait préféré éviter dans sa «Stratégie nationale de mobilité durable», publiée juste avant les élections, et maintenant destinée à l'oubli.

 

Cette Stratégie ne suggérait aucun remède aux problèmes de financement des réseaux de transports collectifs, à moyen ou long terme, mais elle proposait au moins une solution à court terme pour des travaux d'entretien urgents en transférant 930 millions de dollars des budgets de travaux routiers vers des réseaux de transports en commun, notamment le métro.

 

Pour les sociétés de transports en commun du Québec, «ça veut dire qu'on retourne encore à la case départ, sans passer Go! et sans récolter 200$», a illustré un gestionnaire, en référant au jeu de Monopoly.

 

Les acteurs de la scène des transports métropolitains joints par La Presse ont tous estimé que les crédits de 930 millions destinés à résorber le déficit d'entretien des sociétés de transports seront rétablis, sous une autre forme, par le nouveau gouvernement, parce qu'il s'agit d'investissements qui ne peuvent être reportés sans compromettre la fiabilité du service.

 

«Les libéraux veulent augmenter les budgets d'infrastructures, a noté une source de La Presse, et vont sans doute tenir compte de ce déficit d'entretien. Ce qu'il faut voir, c'est si on maintiendra la part des investissements en transports collectifs que les péquistes ont fait augmenter de 21 à 27% des budgets d'immobilisations dédiés aux transports».

 

Un départ attendu

Selon plusieurs observateurs de la scène des transports, joints par La Presse au cours des derniers jours, le nouveau gouvernement libéral ne tardera pas à faire du ménage dans les projets et les structures de gouvernance des transports en commun de la région métropolitaine - une tâche que le gouvernement péquiste sortant avait préféré éviter dans sa «Stratégie nationale de mobilité durable», publiée juste avant les élections, et maintenant destinée à l'oubli.

 

Cette Stratégie ne suggérait aucun remède aux problèmes de financement des réseaux de transports collectifs, à moyen ou long terme, mais elle proposait au moins une solution à court terme pour des travaux d'entretien urgents en transférant 930 millions de dollars des budgets de travaux routiers vers des réseaux de transports en commun, notamment le métro.

 

Pour les sociétés de transports en commun du Québec, «ça veut dire qu'on retourne encore à la case départ, sans passer Go! et sans récolter 200$», a illustré un gestionnaire, en référant au jeu de Monopoly.

 

Les acteurs de la scène des transports métropolitains joints par La Presse ont tous estimé que les crédits de 930 millions destinés à résorber le déficit d'entretien des sociétés de transports seront rétablis, sous une autre forme, par le nouveau gouvernement, parce qu'il s'agit d'investissements qui ne peuvent être reportés sans compromettre la fiabilité du service.

 

«Les libéraux veulent augmenter les budgets d'infrastructures, a noté une source de La Presse, et vont sans doute tenir compte de ce déficit d'entretien. Ce qu'il faut voir, c'est si on maintiendra la part des investissements en transports collectifs que les péquistes ont fait augmenter de 21 à 27% des budgets d'immobilisations dédiés aux transports».

 

 

Sous couvert de l'anonymat, tous les intervenants joints ont affirmé d'emblée que le président actuel de l'AMT, Nicolas Girard, ferait mieux de chercher un nouvel emploi. Ex-député péquiste pendant huit ans, M. Girard a été nommé à ce poste en septembre 2012 par le gouvernement Marois, quelques semaines seulement après sa défaite électorale dans la circonscription de Gouin. Cette nomination éminemment politique a même été abordée dès la première conférence de presse du premier ministre élu, Philippe Couillard, le lendemain des élections, mardi.

 

Interrogé à savoir s'il serait à l'aise de travailler avec des personnes qui ont bénéficié d'une nomination politique du gouvernement Marois, comme M. Girard et le chef de la Sûreté du Québec, Mario Laprise, M. Couillard a répondu «qu'on va faire l'évaluation de certains de ces postes» en se basant sur l'expérience, les compétences, et «les capacités de la personne, qui doivent être clairement en rapport avec le poste occupé».

 

L'AMT gère le réseau de trains de banlieue de la métropole, en plus de ses mandats de planification régionale. L'agence est dotée d'un budget annuel de près de 270 millions, elle compte plus de 200 employés, et un carnet de projets en immobilisations de plusieurs milliards de dollars.

 

Nicolas Girard n'avait aucune expérience de la gestion d'une grande société, avant sa nomination.

 

Attention particulière

 

L'avenir de l'Agence elle-même demeure nébuleux. Les opinions varient quant à l'ampleur des changements que le nouveau gouvernement apportera à son fonctionnement ou à son mandat; de la dissolution pure et simple à une «mutation» spectaculaire sous la forme d'une «super-agence» régionale et autonome, qui planifierait de concert la conservation et le développement des réseaux routiers et de transports en commun. Un peu à la manière de Metrolinx, dans la région de Toronto.

 

L'ex-ministre des Transports Pierre Moreau semblait pencher pour ce scénario dans les derniers mois du gouvernement libéral de Jean Charest, en 2012. Le déclenchement des élections générales et la victoire péquiste de septembre 2012 l'ont empêché de présenter la réforme majeure de la gouvernance que le ministre avait publiquement évoquée.

 

Sous contrôle municipal?

 

Au début de 2014, le maire de Montréal Denis Coderre n'a pas fait mystère de sa volonté de faire passer l'AMT sous contrôle de la Communauté métropolitaine de Montréal, qui regroupe l'ensemble des 82 municipalités de la région.

 

Dans son Plan d'action pour Montréal, le chef du PLQ, Philippe Couillard, a pour sa part promis d'apporter «une attention particulière à la coordination et à la planification des opérations du réseau de transports en commun de Montréal et de la grande région métropolitaine».

 

«En soi, souligne un intervenant, ça peut vouloir dire n'importe quoi. Mais vu dans le contexte d'un plan d'action qui parle de moderniser la gouvernance, de hausser les budgets d'infrastructures et d'outiller Montréal pour qu'il assume mieux son statut de métropole, cela semble ouvrir la porte à un élargissement des responsabilités des villes, qui pourrait inclure la planification du transport collectif.»

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  • 2 semaines plus tard...

La Prairie demande la levée du moratoire sur les autobus vers Montréal

 

La Ville de La Prairie lance une pétition pour demander à l'agence métropolitaine des transports (AMT) de lever le moratoire qui empêche l'ajout d'autobus au terminus du centre-ville de Montréal.

 

Le terminus du 1000 de La Gauchetière est plein à craquer. Près de 780 autobus, et plus de 21 000 usagers l'empruntent chaque jour. « L'AMT est au courant du problème d'achalandage depuis 2007 », écrit la Ville de La Prairie dans l'intitulé de sa pétition.

 

« Le gouvernement nous demande de faire la promotion du transport collectif, [mais] les usagers du réseau vivent quotidiennement des désagréments liés au moratoire de l'AMT »

— Lucie Roussel, mairesse de La Prairie

 

Les organismes de transports de la Rive-Sud, comme le CIT Richelain, ne peuvent pas augmenter le nombre de départs vers Montréal en raison de ce moratoire. Un premier moratoire avait été instauré en 2007. Le second, toujours en vigueur, existe depuis 2010.

 

Les passagers sont de plus en plus nombreux et, sur plusieurs lignes depuis la Montérégie, certains doivent voyager debout dans l'allée centrale des autocars. À défaut de pouvoir lever le moratoire, La Prairie demande à l'AMT de mettre en place des mesures alternatives afin que les autobus puissent utiliser une nouvelle infrastructure au centre-ville de Montréal.

 

L'AMT a le projet de louer un stationnement aux abords du 1000 de La Gauchetière pour y accueillir des autobus. Les révélations de Radio-Canada sur le scénario alternatif en cas de fermeture du pont Champlain démontrent que l'ancienne gare d'autocars de l'Îlot Voyageur pourrait être utilisée.

 

http://ici.radio-canada.ca/regions/Montreal/2014/04/25/004-laprairie-moratoire-terminus.shtml

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^Ils peuvent toujours commander des bus articulés pour augmenter la capacité sans augmenter le nombre de véhicules. Voire des bus à deux niveaux, mais ces derniers sont plus chers que les articulés et ne passent pas sous les bas viaducs des voies de la Gare Centrale.

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  • 3 mois plus tard...

via Radio-Canada

 

L'AMT ouvre un nouveau stationnement incitatif à Candiac

 

Mise à jour le lundi 11 août 2014 à 11 h 24 HAE

La Presse Canadienne

 

L'Agence métropolitaine de transport (AMT) a ouvert lundi un nouveau stationnement incitatif à Candiac.

Il permettra aux clients du transport collectif de se rendre plus facilement au centre-ville de Montréal à bord des autobus du CIT Le Richelain.

 

Situé sur le boulevard Montcalm Nord, en face de l'Hôtel de Ville, le stationnement compte 260 places et six quais d'autobus.

 

Le stationnement Montcalm-Candiac a été réalisé par l'AMT au coût de 1,4 million de dollars et a été entièrement financé par le ministère des Transports du Québec (MTQ).

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et ben!

 

via Radio-Canada

 

Le transport en commun gratuit prend de l'ampleur

Mise à jour il y a 3 minutes

 

Le transport en commun gratuit est en train de devenir une nouvelle tendance sur la Rive-Sud. Après Chambly, Richelieu et Carignan qui ont ouvert la voie il y a deux ans, suivis par Sainte-Julie, au début de l'année, c'est maintenant au tour de Candiac, La Prairie et Saint-Philippe d'offrir l'accès gratuit aux autobus sur leur territoire.

 

Un reportage de Thomas Gerbet

« Non, c'est gratuit maintenant », ont répondu plusieurs fois les chauffeurs d'autobus du CIT Le Richelain à des passagers qui sortaient de la monnaie de leur poche ou leur carte d'abonnement. Jusqu'au 11 août, il en coûtait 6,75 $ pour un aller simple au tarif ordinaire. Dorénavant, c'est gratuit, pour tout le monde et en tout temps, sur le réseau local.

 

« C'est bien pour les familles, c'est bien pour les jeunes », se réjouit cet usager. « On veut inciter les gens à utiliser le transport collectif et on veut aussi créer une habitude auprès des jeunes pour qu'ils continuent de l'utiliser quand ils entreront sur le marché du travail », explique la présidente du Conseil intermunicipal de transport, Johanne Beaulac.

 

« On espère qu'avec le temps, les gens vont délaisser l'automobile pour se rendre à Montréal. Et là, (pour ce trajet), il n'y a pas de gratuité »

— Johanne Beaulac, présidente CIT Le Richelain

 

Le CIT a complètement transformé son réseau avec l'ajout de boucles locales pour desservir un nouveau stationnement incitatif de 260 places et maximiser l'occupation des autobus, qui se rendent au final à Longueuil ou Montréal. « L'autobus fait déjà le circuit. S'il y a des passagers en plus, tant mieux », justifie Johanne Beaulac.

 

Les Villes acceptent cet effort financier pour encourager l'achat local et attirer de nouveaux résidents. « Oui, c'est un coût pour les municipalités, mais c'est un coût qui en vaut la peine », clame le maire de Candiac, Normand Diotte. « Ça diminue les gaz à effet de serre, ça fait moins de véhicules sur les routes et ça fait moins de congestion ».

 

Internet sans fil dans les autobus

 

Les autobus modernes du CIT Le Richelain offrent également l'internet sans fil gratuit dans tous les véhicules. De quoi rendre jaloux plusieurs utilisateurs d'autres sociétés de transport. Huit nouveaux autobus ont été achetés pour un total de 36. Un demi-million d'usagers ont emprunté un autobus du CIT en 2013.

 

Nouveau fonctionnement du réseau CIT Le Richelain

 

Les autobus sont tous munis de systèmes de géolocalisation qui permettent au CIT de connaître leur emplacement en tout temps. Les superviseurs connaissent également en temps réel le nombre de passagers. Quand un autobus est rempli à 90 % et plus, il file directement vers sa destination finale (terminus de Montréal ou Longueuil). Entre 60 et 90 % d'occupation, l'autobus passe prendre d'autres passagers au stationnement incitatif. En dessous de 60 %, les passagers débarquent au stationnement incitatif pour se regrouper dans un autre autobus. Plusieurs véhicules avec chauffeurs sont en attente pour prendre le relais en cas de retard.

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