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pourtant je suis presque sûr d'avoir lu que la SDA Angus avait fait de gros profits avec le projet Angus... je trouve toujours ça nébuleux quand des entreprises privées s'associent à des entreprises semi-publiques pour des projets nécessitant des subventions gouvernementales...

 

Ils ont fait des profits oui, mais ceux ci on été rapatriés au CDEC Rosemont qui s'en sert pour des initiatives sociales dans le quartier.

 

La SDA Angus est un partenariat entre le CDEC et Fondaction (fond d'épargne des travailleurs de la CSN)

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Membres prolifiques

Je suis tout autant d'accord que le Grand Prix est qqch qu'on doit absolument garder, mais de là à dire que le 2-22 n'est qu'un caprice d'artistes gâtés, je suis pas d'accord. C'est un établissement du genre qui manque pour consolider l'attrait culturel de Montréal et c'est justement par la construction d'un building du genre qu'on peut faire en sorte que l'on reste attractifs dans le domaine de la culture (tout comme on devrait se doter d'un circuit moderne pour consolider notre place en tant que l'unique GP en Amérique)

 

Je dis pas que c'est un caprice, mais quand les bonzes à la ville font leur budget, ils devraient mettre en priorité de maintenir l'infrastructures existantes qui rapportent à la ville au lieu de construire de nouvelles ... et de toutes sortes pas seulement artistiques.

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Qui a dit qu'il fallait choisir entre les deux ?

 

Dans le cas du Grand Prix, nous sommes soumis aux sautes d'humeur d'un promoteur privé, qui faisait deux fois plus d'argent quand les cigarettiers pouvaient afficher leur pub, et qui a totalement droit de vie ou de mort sur l'évènement. Selon son bon plaisir.

 

De l'autre côté, le gouvernement a le choix, mais se doit de développer une industrie qui rapporte à l'année longue, et qui ultimement rayonne à l'extérieur des limites du pays. Le festival de Jazz et les Francofolies ne sont pas près de disparaitre, et les salles ont besoin de cette billetterie.

 

OldTKTS.jpg

 

Il y a des files de gens en permanence au TKTS de Times Square, ça remplie les salles de Broadway avec les rabais de dernière minute. Si on a ça, non seulement ça va renouveller l'image de ce coin de la Main et St-Cath, mais ça sera un point repère, pour les montréalais et les touristes.

 

On pourrait bien investir des millions dans le circuit Gilles Villeneuve (comme on a fait pour la salle de presse l'an passé) que Bernie trouverait que c'est pas assez. Tant qu'a mettre des priorités, mettons-les là où on est pas dépendant des vœux d'un milliardaire étranger.

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Et il y au delà de 200000 billets de vendus au F1 de Montréal, c'est certainement pas tous des touristes.

 

pas 200,000, mais 320,000! Je m'excuse, mais on ne peut même pas comparé les deux. Le GP est le plus gros événement culturel/sportif au CANADA. Pas juste à Montréal et au Québec, mais dans tout le crisse de pays. De dire qu'on devrait envoyer promener Ecclestone et qu'on trouvera autre chose pour remplacer le GP me dit que les gens qui prône cette alternative ne savent aucunement de ce qu'ils parlent.

 

Le GP c'est de l'or pour la ville de Montréal. Comme j'ai déjà dis, pendant une semaine l'été, Montréal est LA place au monde. Toute les heures de TV où l'on vois Montréal, où l'on entends parler de Montréal ça vaut de l'or!

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Qui a dit qu'il fallait choisir entre les deux ?

 

Quand on doit allouer des resources, on doit faire des choix. Faire un budget c'est allouer des ressources, c'est en donner à uns, et en refuser à d'autres.

 

Quand la ville est responsable d'infrastructure qui soutiennent le plus gros évènement au Canada, elle doit s'assurer qu'elles répondent ou dépasse les exigences pour garder la pérénité de cet évènement.

 

Dans le cas du Grand Prix, nous sommes soumis aux sautes d'humeur d'un promoteur privé, qui faisait deux fois plus d'argent quand les cigarettiers pouvaient afficher leur pub, et qui a totalement droit de vie ou de mort sur l'évènement. Selon son bon plaisir.

 

Je suis d'accord que le promoteur privé n'est pas un ange, sauf que la ville à joué avec le feu pendant bien trop longtemps en ayant des infrastructures vétustes! On ne fait pas ça quand on sait avec qui on a faire, un promoteur qui peut se tourner sur un 10 cents et aller ailleurs.

 

De l'autre côté, le gouvernement a le choix, mais se doit de développer une industrie qui rapporte à l'année longue, et qui ultimement rayonne à l'extérieur des limites du pays. Le festival de Jazz et les Francofolies ne sont pas près de disparaitre, et les salles ont besoin de cette billetterie.

 

Vraiment? Ces festivals recyclent de l'argent local, très peu de touristes y viennent exprèssement pour ces évènements comme la F1. Des subventions qui viennent des poches des contribuables sont versés à des promoteurs et artistes qui la dépensent localement et qui retourne au gouvernement... c'est toujours la même argent.

 

La F1 par contre c'est 100000 touristes qui viennent de l'extérieur de la ville et de la province pour dépenser beaucoup d'argent, c'est de l'argent frais qui servira à d'autres dessins comme le 2-22 et la place des festivals.

 

Ou je veux en venir? On ne néglige pas la poule aux oeufs d'or.

 

Refaire la piste au complet ça coute combien 10M$? Combien ont coutés les pistes cyclables cette année? La supression des stationnements (à 10k par an chaque)? Juste ça on aurait pu se payer 2 ou 3 pistes flambantes neuves.

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  • 2 semaines plus tard...

Publié le 24 octobre 2008 à 05h03 | Mis à jour à 05h03

 

Mario Cloutier

La Presse

 

Après un slalom étourdissant de plusieurs mois autour du 2-22 Sainte-Catherine, la Ville de Montréal, le gouvernement du Québec et la Société de développement Angus (SDA) iront finalement de l'avant avec ce projet d'édifice à vocation culturelle de 16 millions, sans la participation financière d'Ottawa.

 

Le maire Gérald Tremblay, le ministre québécois du Développement économique et responsable de Montréal, Raymond Bachand, et le PDG de la SDA, Christian Yaccarini, en feront l'annonce ce matin au Club Soda, à deux pas du lieu où sera construit l'édifice, soit à l'intersection du boulevard Saint-Laurent et de la rue Sainte-Catherine, dans le pôle est du Quartier des spectacles.

 

Depuis trois semaines, après les révélations de La Presse sur la stagnation du dossier, l'administration municipale jonglait avec deux ou trois scénarios, en compagnie du promoteur, pour compléter le montage financier de ce projet fondamental pour le Quartier des spectacles.

 

Plutôt que de soumettre une nouvelle demande à Ottawa dans le cadre du programme d'infrastructures Chantiers Canada, ce qui aurait reporté dans le temps sa réalisation, la Ville a finalement décidé de puiser cinq millions dans une enveloppe de 140 millions en provenance de Québec, comme le conseillait le ministre Bachand récemment.

 

Sollicités par le promoteur l'an dernier, d'autres ministères fédéraux avaient, pour leur part, refusé de s'impliquer financièrement dans le projet.

 

Les responsables dévoileront également aujourd'hui le nom des architectes retenus, dont Aedifica, qui a dessiné les tout premiers plans du projet il y a plus de deux ans, et une autre firme, pour réaliser l'édifice de six étages. D'abord évalué à 20 millions, le projet a été ramené à 16 millions, puis est passé de huit à six étages pour respecter les règles d'urbanisme. Les travaux pourront débuter dès le printemps 2009.

 

Selon une entente entre la Ville et le promoteur, il sera occupé obligatoirement aux trois quarts par des locataires culturels, dont la Vitrine culturelle, guichet de promotion et de vente de billets de spectacle et, probablement, la station de radio CIBL. Les négociations avec la station et d'autres locataires éventuels, dont des commerces, ne sont pas encore terminées.

 

Montage financier difficile

 

Le montage financier du projet aura donc causé beaucoup de maux de tête au promoteur et à ses partenaires. Pour cette première réalisation en dehors du site Angus, la SDA compte sur 9 millions en provenance de prêteurs privés, deux millions de la Ville, équivalent à la valeur du terrain cédé pour 75 ans, et cinq millions provenant des 140 millions attribués par Québec à la métropole dans le cadre d'une enveloppe pour le développement de toutes les régions.

 

Cet investissement de 5 millions peut paraître minime mais il fait toute la différence puisqu'il permettra de s'assurer que le prix des loyers reste accessible à des organismes culturels.

 

Cette participation indirecte du gouvernement québécois pourra être doublée d'une aide financière accordée aux dits organismes, déjà subventionnés, qui décideront de s'installer dans le 2-22 Sainte-Catherine. Ils pourront obtenir ce soutien financier auprès du ministère de la Culture.

 

http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/200810/23/01-32373-le-quartier-des-spectacles-prend-forme.php

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Un starchitecte pour le 2.22

 

Le Devoir

Stéphane Baillargeon

Édition du samedi 25 et du dimanche 26 octobre 2008

 

Mots clés : Société de développement Angus (SDA), Paul Andreu, 2.22, Culture, Municipalité, Montréal, Québec (province)

 

«Je sens que Montréal est peut-être mûre pour s'activer à nouveau avec une certaine ambition», estime le célèbre Paul Andreu

 

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Le Technology and Science Enterprising Center à Chengdu, en Chine

 

Aux audacieux, la fortune... et quelques dépenses, aussi. Au printemps dernier, Christian Yaccarini, qui dirige la Société de développement Angus (SDA), a «osé écrire» un courriel à Paul Andreu pour lui proposer «tout humblement» de concevoir son «tout petit projet» d'une quinzaine de millions de dollars, le 2.22, le carrefour des deux Mains, dont le financement final a été annoncé hier matin à Montréal.

 

Paul Andreu! Un starchitecte européen de la haute classe des Jean Nouvel, Herzog & Meuron, Norman Foster, Christian de Portzamparc et autres Zahha Hadid. Le papa des aéroports Orly, Roissy-Charles de Gaulle, Kansaï (Japon) et Sanya (Chine). Le concepteur du terminal français du tunnel sous la Manche et de l'Arche de la Défense, à Paris. L'architecte du tout récent et très sublime Grand théâtre national de Pékin, un oeuf de verre et de titane de quelques centaines de millions de dollars déposé sur un lac artificiel, tout près de la Cité interdite. Paul Andreu, donc, qui a dit oui, pourquoi pas, presque immédiatement, pour ce «tout petit projet».

 

«Il n'y a pas de grands et de petits projets, il n'y en a que des bons et des mauvais», corrige l'affable nouveau septuagénaire (il est né en juillet 1938), rencontré en exclusivité par Le Devoir il y a quelques semaines. «Ça se sent quand les promoteurs ont le désir vrai de réaliser un bon projet. Beaucoup de Chinois veulent maintenant m'entraîner dans des plans ridicules, juste pour utiliser mon nom. Le 2.22, c'est autre chose, du sérieux, et une opportunité pour moi de travailler en Amérique plutôt qu'en Chine ou au Japon, comme je le fais depuis des années. Je veux aussi casser cette image qu'en dessous des réalisations aéroportuaires de 250 000 mètres carrés je ne suis bon à rien.»

 

Le 2.22, situé à l'intersection Sainte-Catherine et Saint-Laurent va abriter la vitrine culturelle, un équipement essentiel du Quartier des spectacle où seront écoulés les renseignements et les billets, la Société de musique contemporaine et une nouvelle antenne de l'excellente librairie Olivieri. Les négociations se poursuivent pour y intégrer la radio CIBL et des organismes des arts visuels. «On avait promis 75 % de vocation culturelle pour nos espaces et nous atteindrons vraisemblablement le palier des 90 %», dit fièrement Christian Yaccarini, président-directeur général de la SDA, maître d'oeuvre du 2.22, qui annonce aussi une terrasse et un toit végétalisé.

 

Pour fignoler tout ça, Paul Andreu travaille avec ses collègues québécois Guy Favreau, de la firme Ædifica, et Gilles Huot, de chez GHA Atelier d'architecture. «On bosse en liberté et en fraternité, dit l'architecte français. Il n'y a pas de petites mains et tout le monde crée. C'est très stimulant de travailler avec des gens qui ont le désir de réaliser quelque chose de bien.»

 

M. Andreu n'était pas revenu à Montréal depuis l'Expo. Un autre temps, un autre siècle, une autre époque où Montréal rêvait en grand et attirait des grosses signatures, comme Leoh Ming Pei et Mies van der Rohe. La disette des architectes étrangers durait depuis l'échec du stade olympique.

 

Il y a maintenant de quoi faire, pour eux comme pour les stars locales de l'aménagement. Les chantiers se multiplient autour de la Place des Arts et du Vieux-Montréal, mais la ville dynamique des années 1960-70 expose toujours d'innombrables plaies urbaines.

 

Christian Yaccarini raconte qu'après avoir commencé à plancher sur le 2.22, il a reçu une lettre de trois pages du ministère de la Culture l'enjoignant de respecter «la zone protégée du Monument-National», boulevard Saint-Laurent. «J'ai pris la sous-ministre par l'oreille (c'est une image) et je lui ai fait visité cette zone protégée, dit-il. Qu'est-ce que le ministère a protégé?, ai-je demandé. Les terrains vagues suivent les immeubles placardés et les façades qui menacent de s'écrouler.»

 

Paul Andreu relativise ce laisser-aller. «C'est un quartier très dégradé, bien sûr, dit l'architecte, rencontré au café du TNM. C'est un phénomène très américain, ça, et j'ai vu bien, bien pire aux États-Unis. [...] J'interviens dans une portion de ville qui s'est beaucoup dévitalisée mais qui a une histoire assez forte, avec des éléments encore forts tout autour. C'est un lieu à réinventer et qui en vaut la peine.»

 

En même temps, il demande de «ne pas trop accabler Montréal» puisqu'il y trouve «dans pas mal d'endroits, malgré l'absence d'architecture ostentatoire, une atmosphère très agréable et assez urbaine». Il rappelle aussi que les villes vivent par cycles, avec des moments d'ébullition créatrice suivis de périodes de dormance. «Même Paris a des moments de sommeil. Je sens que Montréal est peut-être mûr pour s'activer à nouveau avec une certaine ambition.»

 

Les plans se fignolent pour un édifice sans aucune contrainte d'insertion puisque le terrain à bâtir est complètement vierge. La proposition finale sera déposée en début d'année et l'architecte-concepteur ne veut évidemment pas en dire trop, ni même juste un peu à ce sujet. Chose certaine, l'artiste Jana Sterback réalisera une oeuvre intégrée à l'architecture.

 

M. Andreu passe trois jours aux trois semaines de ce côté-ci de l'Atlantique Nord pour produire en charrette. «Ça ne se passe jamais facilement parce que l'architecture, ce n'est jamais simple, dit M. Andreu. Je ne cherche d'ailleurs pas à être d'accord sur tout. Il faut qu'on se frotte. Moi, je me considère ici comme un invité et surtout pas comme un donneur de leçon. Il y a d'excellents architectes ici. En plus, j'apporte le regard frais d'un étranger aux querelles locales. La pollinisation croisée, c'est quand même la meilleure manière de féconder. Ça fait du bien aux plantes et aux architectes.»

 

La star de l'architecture et le président Yaccarini ont commencé à se tutoyer quelques semaines après le fameux courriel surchargé de témérité. Le chantier du 2.22 démarrera en mai prochain, avec une ouverture prévue un an plus tard. Et après? Paul Andreu, starchitecte, reviendra-t-il travailler sur d'autres projets montréalais? «Il n'y a rien à dévoiler», répond l'énigmatique et audacieux Christian Yaccarini. «Mais je suis très fier pour Montréal que Paul Andreu travaille ici. Je suis fier et content.»

 

 

http://www.ledevoir.com/2008/10/25/212572.html (25/10/2008 1H01)

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