Aller au contenu
publicité

Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


Habsfan

Messages recommendés

via le blogue de Maxime Bergeron sur le site de La Presse :

 

Lundi 12 mai 2014 | Mise en ligne à 9h31

 

 

Avril tranquille

Plus de pancartes « à vendre », moins d’acheteurs. Ainsi se résume le marché immobilier ce printemps à Montréal.

 

Le nombre de transactions effectuées par des courtiers a reculé de 9 % le mois dernier par rapport à avril 2013, indiquent les plus récentes statistiques de la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM).

 

Au total, 4184 propriétés ont changé de main, la pire performance depuis au moins cinq ans pour un mois d’avril. En parallèle, le nombre de résidences à vendre – les fameuses « inscriptions », dans le jargon des courtiers – a poursuivi sa hausse… pour le 44e mois d’affilée !

 

Il y a aujourd’hui 35 904 propriétés à vendre par les courtiers dans le Grand Montréal, contre:

 

– 33 099 en avril 2013;

– 28 632 en avril 2012;

– 25 996 en avril 2011;

– 22 241 en avril 2010.

 

« Étant donné l’augmentation du nombre d’inscriptions et la baisse des ventes depuis quelques mois, les acheteurs regagnent du pouvoir de négociation, en particulier s’ils magasinent une copropriété, dont les conditions de marché sont clairement à l’avantage des acheteurs dans la majorité des secteurs », a fait valoir Patrick Juanéda, président du conseil d’administration de la CIGM.

 

Toutes les catégories de propriétés ont vu leurs ventes fléchir en avril, souligne la CIGM. Le repli a affecté tous les secteurs géographiques de la région métropolitaine, soit l’île de Montréal, Laval, la couronne nord, la Rive-Sud et Vaudreuil-Soulanges.

 

Les prix médians se sont maintenus de justesse presque partout. Mais pas dans l’île de Montréal, où se fait environ la moitié des transactions.

 

La valeur de revente y a reculé de 1% pour les unifamiliales, 2% pour les “plex” et 3% pour les condos, rapporte la CIGM.

 

Sans grande surprise, la valeur combinée des ventes, en dollars, affiche un recul significatif en avril. Les transactions réalisées par des courtiers ont ainsi totalisé 1,329 milliard dans la région métropolitaine, une baisse de 8 % par rapport à l’an dernier.

 

C’est 300 millions de moins qu’en avril 2012, alors que le marché montréalais était survolté.

 

Et qu’en est-il des délais de vente ? Ils ont poursuivi leur tendance à la hausse dans le Grand Montréal, avec une moyenne de 91 jours pour l’unifamiliale (+9 jours), 113 jours pour la copropriété (+15 jours). Seuls les « plex » se vendent plus vite que l’an dernier, avec une moyenne de 78 jours (-9 jours).

 

Notons enfin que les statistiques de la CIGM excluent toutes les ventes réalisées sans intermédiaire, ainsi que les transactions de condos neufs faites directement par les promoteurs.

 

Le nombre réel de propriétés à vendre sur le marché est donc significativement plus élevé que ce qu’indiquent ces chiffres, ce qui ajoute une pression supplémentaire sur les prix.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

publicité

Immobilier: les prix se redressent à Montréal en avril

 

Publié le 14/05/2014 à 13:34

 

http://www.lesaffaires.com/mes-finances/immobilier/immobilier-les-prix-se-redressent-a-montreal-en-avril/568877

 

Après avoir connu la pire baisse depuis 1990 en février et mars, le prix des maisons s’est légèrement redressé dans la région de Montréal en avril, selon l’Indice Teranet-Banque Nationale, publié aujourd’hui.

 

Selon cet indice, le prix de l’immobilier résidentiel s’est apprécié de 0,8% le mois dernier dans la métropole, ce qui est loin de compenser la baisse de 1,8% enregistré durant les deux mois précédents.

 

LIRE AUSSI Guerre des hypothèques: Investors offre un taux de 1,99%

 

En avril, seules les régions de Québec (-0,5%) et de Victoria (-1,0%) ont connu des baisse du prix des maisons.

 

C’est encore la région de Calgary qui a connu la hausse la plus importante, avec un majoration des prix des maisons de 1,5%.

 

D’ailleurs, sur un an, les prix de l’immobilier dans la métropole de l’Alberta, qui profite depuis des années du boom pétrolier, on grimpé de 10 %. Elle est suivie par Vancouver, où la valeur des maisons s’est appréciée de 9% en moyenne.

 

À Montréal au cours des 12 dernier mois, le marché résidentiel a reculé de 0,4 %. Cette baisse est en grande partie attribuable à l’abondance des copropriétés.

 

Les pires baisses ont été engeristrées dans la région d’Halifax, en Nouvelle-Écosse.

 

Bon an mal an, les prix des maisons au pays augmentent de 4,9 pour cent.

 

L'Indice composite national de prix de maison Teranet-Banque Nationale surveille les habitations unifamiliales vendues au moins deux fois au Canada.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines plus tard...

via Radio-Canada

 

Condo à Montréal : les acheteurs avantagés

Mise à jour le mardi 3 juin 2014 à 20 h 01 HAE

 

À Montréal, la concurrence est féroce sur le marché de la copropriété. Les surenchères sont devenues rares, et les acheteurs regagnent du pouvoir de négociation.

 

Un texte de Vincent Maisonneuve

 

« Les vendeurs doivent être plus patients et ne pas s'attendre à recevoir plusieurs offres en même temps », souligne Paul Cardinal, directeur et analyste du marché à la Fédération des chambres immobilières du Québec.

 

« Le prix du condo a un peu moins tendance à augmenter cette année, explique Georges Bardagi, courtier immobilier chez RE/MAX Équipe Bardagi. Ce que ça veut dire, c'est que le vendeur doit faire un petit compromis qu'il ne devait pas faire il y a deux ans. »

 

Indice des prix des propriétés (avril 2014)

Île de Montréal : 0,6 % (copropriété -1 %)

Laval : 3.1 % (copropriété 0 %)

Rive-Nord : 2,4 % (copropriété 2 %)

Rive-Sud : 2,1 % (copropriété 2 %)

Vaudreuil-Soulanges : 1,6 % (copropriété -5 %)

 

2014, une année d'ajustement

 

Il y a actuellement des milliers de copropriétés en construction à Montréal. Mais depuis juillet 2012, le resserrement des règles hypothécaires limite l'accès à la propriété.

 

Il y a donc en ce moment un léger déséquilibre à l'avantage des acheteurs. Paul Cardinal rappelle cependant que « les mises en chantier ont ralenti. 2014 sera une année d'ajustement et en 2015, les prix vont recommencer à grimper, mais plus en fonction de l'inflation. »

 

 

DÉLAIS DE VENTE MOYENS DANS LE GRAND MONTRÉAL

91 jours pour une maison unifamiliale

113 jours pour une copropriété

78 jours pour un plex

Reportage vidéo : http://ici.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/7097171/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les ventes de condos de luxe en forte hausse

 

Agence QMI

 

10-06-2014 | 09h51

 

MONTRÉAL - Les ventes de condos de luxe partout au Québec ont connu une très forte augmentation pour la période 2010-2013, et contrairement à ce qu'on pourrait croire, Montréal n'apparaît pas au premier rang.

 

Selon une étude de JLR Recherche immobilière, les régions de Gatineau et de Québec ont en effet vu les ventes de ce type de condo plus que doubler, de 125 % et de 111,1 %, respectivement.

 

À Montréal, qui constitue pourtant le plus gros marché, le nombre de ventes n'a augmenté que de 48,9 %, en deçà de la hausse moyenne de 51 % observée pour toute la province.

 

En comparaison, les ventes de résidences unifamiliales ont connu une croissance beaucoup plus faible dans la province, avec une augmentation de 18,1 % sur la période.

Des prix qui fluctuent

La valeur d'un condo de luxe varie évidemment selon le lieu où il se situe. À Gatineau, on parle d'une transaction d'un prix minimum de 710 845 $, à Québec, de 500 000 $, et à Montréal, de 619 500 $. Le prix plancher moyen provincial est de 400 000 $, selon les prix payés en 2013.

 

Les prix médians sont toutefois beaucoup plus élevés. JLR a observé un prix de vente médian de 830 000 $ à Gatineau, de 818 459 $ à Québec et de 1,42 million $ à Montréal. Pour la province, il est de 1,52 million $.

 

Le prix médian se situe au milieu de la fourchette, avec la moitié des transactions conclue au-dessus du prix et l'autre moitié, en dessous. Les spécialistes de l'habitation préfèrent utiliser le prix médian plutôt que le prix moyen, puisque la vente de quelques propriétés de luxe à des prix nettement plus élevés que la majorité des autres transactions pourrait biaiser la moyenne.

 

JLR Recherche immobilière estime que les propriétés de luxe représentent seulement environ 1,4 % du nombre total de propriétés transigées chaque année au Québec. De ce nombre, environ 75 % sont situées en centre urbain et plus de la moitié, dans la région métropolitaine de Montréal.

 

En dépit de la hausse du nombre de transactions pour la propriété de luxe, les prix n'ont pas progressé autant que ceux pour les unifamiliales et les condos en général.

 

Pour la période de quatre ans pour l'ensemble du Québec, les prix des maisons unifamiliales en général ont progressé de 8,8 % et celles des condos, de 15,1 %.

Pour leur part, les propriétés unifamiliales de luxe ont vu leurs prix augmenter de seulement 0,5 % et celles des condos, de 2,1 %.

 

On note toutefois qu'à Montréal, le prix a chuté de 0,4 % pour les unifamiliales de luxe et a augmenté de 17,5 % pour les condos.

 

http://fr.canoe.ca/argent/depenser/projetdevie/archives/2014/06/20140610-095107.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 semaines plus tard...

via LaPresse :

 

Publié le 03 juillet 2014 à 09h35 | Mis à jour à 09h35

Le marché résidentiel tourne au ralenti

 

ANDRÉ DUBUC

La Presse

 

Les agents immobiliers sont les premiers à s'en plaindre. Le marché résidentiel tourne au ralenti en 2014. Les reventes sont en baisse de 5% depuis janvier. Une torpeur qui incite la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) à revoir à la baisse ses prévisions. Le prix des propriétés existantes se maintient toutefois, et la Fédération prévoit toujours une inflation de l'ordre de 1% des prix des maisons au Québec comme à Montréal en 2014. Faits saillants des prévisions de la FCIQ en six volets.

 

- 2%

 

En début d'année, la FCIQ prévoyait une croissance de 3% des reventes sur le marché de la propriété existante en 2014. Après cinq mois, le nombre de transactions recule de 5%. La FCIQ prévoit maintenant une baisse de 2% des transactions en 2014 par rapport au nombre correspondant en 2013.

 

- 5%

 

«Pour la période cumulée de janvier à mai, c'est une baisse des reventes de 5% par rapport à 2013, et 2013 ne pétait pas le feu. Elle a été l'année la moins active sur le marché de la revente depuis 2005 à l'échelle de la province.»

 

- Paul Cardinal, directeur du service Analyse du marché de la FCIQ

 

Prévisions revues à la baisse*

Ancien scénario

Reventes Centris: 73 500

 

Prix médian unifamiliale: 226 500$

 

Nouveau scénario

 

Reventes Centris: 70 000

 

Prix médian unifamiliale: 226 500$

 

*Prévisions 2014 pour le Québec

 

Plus de pancartes à vendre

 

Comme attendu, le nombre de propriétés à vendre a progressé de 9% au cours des 5 premiers mois de l'année. En mai 2014, on dénombrait 82 764 propriétés à vendre au Québec, comparativement à 75 295 unités en mai 2013. La hausse est semblable dans la RMR de Montréal, mais elle est de 17% à Québec.

 

Les délais de vente se sont aussi allongés de 11 jours pour une maison et de 12 jours pour un condo. En mai, une maison se vendait en 111 jours en moyenne. Le délai monte à 125 jours pour un condo.

 

Raisons de l'affaiblissement du marché

 

> La campagne électorale provinciale a créé de l'incertitude.

 

> Le marché du travail connaît des ratés.

 

> L'accélération de la croissance économique se fait toujours attendre.

 

> Le solde migratoire est en baisse.

 

> Nouveaux resserrements aux règles hypothécaires

 

La construction de condos repart à la hausse

 

Contre toute attente, la construction de logements en copropriété a bondi de 38% en un an dans la région métropolitaine de recensement de Montréal, alors que les spécialistes s'attendaient à un repli.

 

L'offre de condos à vendre estdonc appelée à augmenter, ce qui viendra détendre encore davantage les conditions de marché. Les acheteurs continueront donc d'être avantagés en 2015 en raison d'une offre qui sera encore excédentaire.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

via Les Affaires :

 

Le prix des logements neuf a augmenté de 0,1%

 

Publié le 10/07/2014 à 10:38

PAR LA PRESSE CANADIENNE

 

Statistique Canada a indiqué jeudi que son indice des prix des logements neufs (IPLN) a augmenté de 0,1 pour cent en mai, un sixième mois de hausses allant de 0,1 pour cent à 0,3 pour cent.

 

L'agence a affirmé que l'augmentation était principalement attribuable aux prix plus élevés dans la région des Prairies. Le secteur de Calgary, où les prix ont crû de 0,8 pour cent, a enregistré la progression la plus marquée d'un mois à l'autre.

 

La région conjointe dans l'étude de Sudbury et Thunder Bay, en Ontario, a affiché une hausse de 0,5 pour cent.

Montréal a enregistré une augmentation de 0,1 pour cent de l'indice des prix des logements neufs.

 

Les prix étaient en recul pour un troisième mois consécutif à Ottawa-Gatineau et Vancouver.

 

Les prix étaient inchangés dans 7 des 21 régions métropolitaines visées par l'enquête, dont à Québec, Halifax, Fredericton et Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

via Les Affaires :

 

Immobilier: le prix des maisons unifamiliales recule à Montréal

 

Publié le 08/07/2014 à 12:44

PAR DENIS LALONDE

 

Le prix médian des maisons unifamiliales a reculé de 1% en juin sur l’Île de Montréal, selon des chiffres de la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM).

 

Les données de la chambre montrent également une baisse de 4% du prix médian des maisons unifamiliales dans Vaudreuil-Soulanges, tandis qu’il augmentait de 4% sur la Rive-Sud, de 3% à Laval et de 2% sur la Rive-Nord.

 

Globalement, le prix médian des maisons unifamiliales dans l’ensemble de la région métropolitaine de Montréal (RMR) a augmenté de 2 % en juin comparativement au même mois en 2013, pour s'établir à 291 000 $. La progression a été de 5 % pour les plex (445 650 $), alors que celui des copropriétés est demeuré relativement inchangé à 234 525 $.

 

Hausse des ventes, bond des inscriptions

 

La CIGM ajoute que les ventes résidentielles ont progressé de 3% en juin dans la RMR à 3 298, comparativement à la même période l’an dernier, grâce au secteur des copropriétés.

 

C’est la première fois depuis septembre 2013 que les chiffres de la Chambre immobilière du Grand Montréal montrent une progression des ventes.

 

«La croissance des ventes enregistrée en juin est en grande partie attribuable au bond de 14 % du nombre de transactions de copropriétés sur l'île de Montréal. Il s'agissait d'ailleurs du mois de juin le plus actif des trois dernières années pour la copropriété sur l'île de Montréal, ce qui augure bien pour le reste de l'année 2014», a déclaré le président du conseil d’administration de la CIGM, Patrick Juanéda, dans un communiqué.

 

Pour l’ensemble de la RMR, les ventes de maisons unifamiliales, de copropriétés et de plex ont grimpé respectivement de 2%, 8% et 1%.

 

«Sur le plan géographique, une croissance du nombre de transactions a été observée sur l'île de Montréal (+10 %) et sur la Rive-Sud (+2 %), tandis que les secteurs de Laval, de la Rive-Nord et de Vaudreuil-Soulanges ont connu des baisses de 2 %, 4 % et 1 %, respectivement», dit la CIGM.

 

Le nombre de propriétés inscrites sur le système Centris des courtiers immobiliers en juin 2014 a atteint 32 711, en hausse de 10 % par rapport aux chiffres de juin 2013. Selon la Chambre, il s’agit d’une 46e hausse mensuelle consécutive.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

via Les Affaires :

 

Immobilier: le marché de la région de Montréal décline pour un troisième trimestre

Publié à 09:58

 

Le marché immobilier de la région de Montréal enregistre un troisième trimestre de déclin consécutif. Le nombre de ventes a diminué de 5% au deuxième trimestre, selon les données de la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM).

À 11 461 ventes dans la région, le nombre de transactions recule de 5% par rapport à la même période l’an dernier.

 

Toutes les catégories de propriétés sont en baisse. Les ventes de maisons unifamiliales se sont repliées de 5%. Celles de copropriétés ont reculé de 3% et celles des plex ont chuté de 10%.

 

Encore une fois, les prix résistent au ralentissement du marché. Celui des maisons a progressé de 1%. Celui des plex avance de 2% et celui des copropriétés reste stable.

 

« L’offre de propriétés à vendre est en hausse pour un quinzième trimestre consécutif, le nombre d'inscriptions en vigueur a connu une augmentation de 10 % au deuxième trimestre de 2014 », indique Patrick Juanéda, président du conseil d'administration de la CIGM. « Mais, on note tout de même que la copropriété vient de connaître sa plus faible hausse 10 % de l'offre en plus de trois ans. »

 

Les plus importantes baisses sont survenues sur l'île de Montréal, sur la Rive-Nord et à Vaudreuil-Soulanges, soit de 5 %, de 7 % et de 6 % respectivement. Sur le marché de la Rive-Sud, le nombre de transactions a diminué de 3%. À Laval, la baisse est de 1%.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines plus tard...

via LaPresse

 

Publié le 29 juillet 2014 à 06h17 | Mis à jour à 06h17

Immobilier à Montréal: les ventes à un creux en 10 ans

 

MAXIME BERGERON

La Presse

 

Alors que le marché immobilier affiche des signes de surchauffe à Vancouver, à Toronto et dans plusieurs autres villes du pays, il peine à reprendre du tonus à Montréal. En fait, selon des données publiées hier, la métropole québécoise vient d'enregistrer son plus faible niveau de transactions en 10 ans. Tour d'horizon.

 

Recul de 5%

 

Avec 11 461 transactions réalisées par des courtiers le printemps dernier, les ventes affichent un recul de 5% dans la région métropolitaine. «Il s'agit de la troisième baisse trimestrielle consécutive et du plus faible niveau de transactions pour un deuxième trimestre depuis 2004», indique la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ). Les ventes ont reculé autant dans le créneau des maisons unifamiliales (-5%) que dans ceux des copropriétés (-3%) et des plex (-10%).

 

Plusieurs facteurs

 

Pour expliquer ces résultats décevants, qui persistent depuis plusieurs trimestres déjà, la FCIQ avance plusieurs facteurs. L'organisme blâme la campagne électorale du printemps, ainsi que le marché de l'emploi «déprimé» de la métropole. Quelque 20 000 postes ont disparu depuis un an, ce qui a fait grimper le taux de chômage à plus de 8% à Montréal. En outre, moins de 50% des consommateurs estiment que le moment est propice pour réaliser un achat important, d'après Statistique Canada, ce qui n'a rien pour stimuler le marché immobilier.

 

34 862 propriétés à vendre

 

Plus que jamais, les acheteurs ont la main haute - et l'embarras du choix - au moment de réaliser une transaction à Montréal. On retrouve 34 862 propriétés à vendre sur le réseau Centris, en hausse de 10% sur un an. Du jamais-vu. Et cela exclut toutes les résidences à vendre sans intermédiaire, elles aussi très abondantes. Conséquence directe: les délais de vente ont fortement augmenté, surtout dans le segment de la copropriété. Les vendeurs mettent ainsi 117 jours en moyenne à trouver un preneur, ce qui représente une hausse de 16 jours depuis un an.

 

Les prix stagnent dans les condos

 

Malgré une demande en baisse et un nombre record de propriétés à vendre, les prix médians se maintiennent. Dans le Grand Montréal, les maisons unifamiliales se sont ainsi vendues 285 000$ au deuxième trimestre (+ 1% sur un an) comparativement à 228 000$ pour les condos (0%) et 437 500$ pour les plex de 2 à 5 logements (+ 2%). Ces chiffres cachent toutefois d'importantes disparités entre les différents secteurs de la métropole, avec des quartiers en forte hausse et d'autres qui affichent des baisses salées.

 

Là où ça va bien...

 

Les quartiers cossus du centre de Montréal - Mont-Royal, Outremont, Hampstead, Westmount et Montréal-Ouest - ont affiché une performance surprenante au deuxième trimestre. Les ventes de maisons unifamiliales ont progressé de 6%, avec 133 transactions, et le prix médian s'est accru de 11%, à 1,16 million de dollars. Le Plateau-Mont-Royal a aussi affiché une bonne tenue, avec des ventes de condos stables et un prix médian en hausse de 6% (à 338 000$). Même portrait dans Villeray, avec une hausse de 12% des transactions de copropriétés et un prix médian en progression de 17% depuis un an (à 255 000$). L'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie est, quant à lui, celui où le stock d'appartements est le plus serré, ce qui permet au marché de rester en territoire «équilibré».

 

... et moins bien

 

Le boom de construction des dernières années se fait sentir dans l'arrondissement de Ville-Marie, qui englobe le centre-ville. Le nombre de condos à vendre a explosé de 27% au deuxième trimestre, avec 1951 appartements disponibles (en excluant ceux qui sont offerts directement par les promoteurs). Le prix médian des copropriétés a fléchi de 2%, à 300 000$, tandis que le délai de vente moyen s'est allongé de 37 jours, à 140 jours. Seule embellie: les ventes ont progressé de 1%. En banlieue, les ventes ont reculé de 1% à Laval, de 7% dans la couronne nord et de 3% sur la Rive-Sud au deuxième trimestre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...