montréal REM de l'Est

[SameGuy]

Maybe Martin could post some more of those sad photos of families about to be evicted (and whose homes would be soon destroyed) in the implementation of the “visionary” mayor’s grandiose plans for expressways and parking lots…

[crosbyshow]

Je ne sais pas si cette nouvelle avait sortie mais j'ai parlé à une connaissance travaillant sur le projet de la ligne bleue et il m'a confirmé qu'il y aurait un édicule à l'est de la 25 et un tunnel sous l'autoroute pour rejoindre la station Anjou.

 

Avec un Rem jusqu'à Rivieres des Prairies, ce serait super!!

[Né entre les rapides]

il y a 12 minutes, Kolev3000 a dit :

Est-ce que tu penses qu’un jour, ça pourrait revenir ?

Seulement à condition d'une réforme majeure de la fiscalité.  Mais ce sujet est tellement vaste qu'il nécessiterait un fil distinct, et beaucoup de préparation avant de l'initialiser proprement.

[SameGuy]

Don’t get your hopes up. The province will never cede power to the city ever again. If they do that, Dollarama Homeless’ statements from this campaign will become reality and the regions will lose control of the economic engine of Québec. Nah gone happen.

[SameGuy]

Effin autocorrect

[go_habs_go]

24 minutes ago, SameGuy said:

Effin autocorrect

Sponsored by Dollarama! lol 

 

[Né entre les rapides]

il y a 36 minutes, SameGuy a dit :

Don’t get your hopes up. The province will never cede power to the city ever again. If they do that, Dollarama Homeless’ statements from this campaign will become reality and the regions will lose control of the economic engine of Québec. Nah gone happen.

Quand j'ai écrit "à condition que...", je n'ai pas sous-entendu que cela se produirait.  Si on est convaincu (comme toi) que la condition ne sera jamais remplie, on obtient une réponse définitivement négative à la question précédente, qui était de @Kolev3000.

Ça vaut peut-être la peine de retourner dans le passé: quand au début des années 1960 Jean Drapeau maire de Montréal décida de la construction du métro, les pouvoirs municipaux n'étaient pas plus larges qu'aujourd'hui.  La différence, c'est qu'avec le même champ de taxation restreint, il restait à la Ville une marge de manoeuvre pour entreprendre et assumer les coûts des grands travaux.  Depuis ce temps, ce n'est pas que la Ville s'est appauvrie; c'est plutôt que les coûts des responsabilités ordinaires des villes ont augmenté plus rapidement que l'assiette fiscale qui lui est dévolue.  D'un autre côté, l'impôt sur le revenu, qui est accaparé par les gouvernements fédéral et provincial, a crû beaucoup plus rapidement.  Autrement dit, la part des recettes fiscales (toutes sources confondues) qui revient aux villes a diminué.  Avec leurs recettes accrues, les gouvernements (pas les villes) ont eu les moyens d'effectuer une sorte de péréquation implicite, offrant aux citoyens des villes et des régions moins prospères des services équivalents à ceux offerts à Montréal.  Ce sont ces gouvernements (en commençant par le provincial) qui disposent de la capacité de payer pour des grands travaux comme le métro et le REM: c'est donc eux qui décident.  Toronto s'est retrouvée dans la même situation que Montréal.    

 

[SameGuy]

Certes, mais dans de nombreuses autres grandes régions métropolitaines d'Amérique du Nord, sinon la plupart, la prise de décision et la construction de transports en commun sont laissées aux villes et à leurs sociétés de transport, tandis que le financement provient de l'État.

N'oublions pas que Montréal sous Drapeau dans les années 50 et 60 pouvait se permettre ses mégaprojets en partie parce que “expropriation” signifiait généralement “expulsion forcée” via un domaine éminent, avec peu ou même pas de compensation financière pour les expulsés. Au milieu du XXe siècle, le domaine éminent était fréquemment utilisé par les autorités pour s'emparer de zones considérées comme “délabrées” qui ont ensuite été remises à des tiers pour réaménagement sans que les propriétaires d'origine ne soient rendus indemnisés.

[Rocco]

il y a 3 minutes, SameGuy a dit :

Certes, mais dans de nombreuses autres grandes régions métropolitaines d'Amérique du Nord, sinon la plupart, la prise de décision et la construction de transports en commun sont laissées aux villes et à leurs sociétés de transport, tandis que le financement provient de l'État.

N'oublions pas que Montréal sous Drapeau dans les années 50 et 60 pouvait se permettre ses mégaprojets en partie parce que “expropriation” signifiait généralement “expulsion forcée” via un domaine éminent, avec peu ou même pas de compensation financière pour les expulsés. Au milieu du XXe siècle, le domaine éminent était fréquemment utilisé par les autorités pour s'emparer de zones considérées comme “délabrées” qui ont ensuite été remises à des tiers pour réaménagement sans que les propriétaires d'origine ne soient rendus indemnisés.

Encore là, regardez les photos d'époque et vous verrez que les secteurs démolis pour la plupart étaient vraiment délabrés. Faubourg à M'lasse, Complexe Desjardins, Habitations Jeanne-Mance, c'était des taudis, densément construit, qui ne respectaient aucunement les critères contre le feu d'aujourd'hui. Les ilôts étaient immenses, avec des microscopiques ruelles. Certains taudis résiduels près du Laurent & Clark nous montrent l'état dans lequel ces quartiers se trouvaient. Oui, la façon de faire était épouvantable et oui les grands projets construits à la place étaient immensément massifs, mais les quartiers en soient étaient rendus à la fin de leur vie utile.

[SameGuy]

Hey, you know my opinion about saving “patrimonial” stuff. I’m not stating that any of those blighted areas should’ve been preserved intact, any more than I believe that crappy, old maisonettes should be incorporated into the façade of every new high rise in this city. I was just stating that the first phase of the Métro was very affordably financed by the City during the early 60s in large part because property acquisition wasn’t even considered an expense.