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Malgré l'insistance de l'OPEP pour qui le marché est amplement approvisionné, les cours du brut pulvérisent les records sur les marchés boursiers, dépassant même à New York le cap des 125$US le baril.

 

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L'essence coûterait moins cher d'ici deux ans

 

 

15 mai 2008 - 09h18

Le Soleil

Pierre Pelchat

 

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La hausse du prix du brut - et non les taxes - est la principale raison de l'augmentation du prix de l'essence ces derniers mois.

Photo: Martin Chamberland, La Presse

 

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Au lieu de bondir à 2,25 $ l'an prochain comme le prévoient des économistes, le prix de l'essence pourrait être ramené entre 1 $ et 1,10 $ le litre d'ici deux ans, selon un économiste du Mouvement Desjardins.

 

Il ne s'agirait que d'un répit toutefois. Par la suite, le prix du carburant - tout comme celui du baril de pétrole - reprendrait son ascension à un rythme qu'il est difficile de prévoir.

 

«Le prix de l'essence pourrait encore monter un peu à court terme. Ce niveau de prix n'est toutefois pas justifié par la situation économique mondiale et celle du marché du pétrole. Il y a beaucoup de spéculation», a affirmé, mercredi, au Soleil, l'économiste Mathieu D'Anjou.

 

Il ne serait pas surpris qu'on assiste avant longtemps à un recul important du prix de l'or noir. L'économiste est d'avis que le prix du baril de brut pourrait être ramené à 85 $ d'ici deux ans alors qu'il dépassait, mercredi, 126 $.

 

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La hausse du prix du brut - et non les taxes - est la principale raison de l'augmentation du prix de l'essence ces derniers mois.

 

«La montée en flèche du prix du brut commence à ressembler à une bulle spéculative alors que les développements défavorables à une hausse des cours pétroliers semblent complètement ignorés par les investisseurs. Le prix du baril (West Texas Intermediate) dépasse maintenant d'environ 30 % sa tendance à long terme, un signe qu'une correction pourrait survenir à tout moment», écrivait récemment M. D'Anjou.

 

«Les spéculateurs peuvent avoir un impact important sur les prix du pétrole à court terme, mais celui-ci n'est habituellement pas durable, Il serait donc surprenant que les cours pétroliers continuent de s'éloigner longtemps de leur valeur d'équilibre», avait-il ajouté.

 

Selon M. D'Anjou, les spéculateurs souhaitent que le prix du brut augmente davantage en faisant ressortir les risques d'une pénurie de pétrole. Dans les pires scénarios, on n'écarte pas la possibilité de voir le prix du baril atteindre 150 $.

 

Il avance que la hausse du prix du pétrole des derniers mois est un non-sens économique dans la conjoncture actuelle.

 

«Voir les prix du pétrole augmenter en même temps que l'on anticipe une augmentation de la production de brut et une demande affaiblie par le ralentissement de l'économie américaine défie les lois économiques», a-t-il soutenu.

 

D'autre part, il estime qu'une hausse appréciable de la valeur du dollar américain à partir du troisième trimestre de 2008 poussera le prix du brut à la baisse.

 

Confiance

 

Par ailleurs, le niveau de confiance des Québécois évalué à tous les mois par le Conference Board n'a pas diminué en raison du prix élevé de l'essence.

 

C'est le contraire de la crise de confiance provoquée par la forte hausse du prix de l'essence causée par les ouragans Katrina et Rita dans le golfe du Mexique en 2005. Le prix du litre d'essence avait alors atteint un record de 1,47 $ à Québec.

 

«Cet indice de confiance a diminué depuis quelques mois en raison des risques d'une récession aux États-Unis et de possibles effets au Québec. Le prix de l'essence n'a pas joué», a expliqué l'économiste Joëlle Noreau du Mouvement Desjardins.

 

D'autre part, la consommation de carburant était en légère baisse au Québec en 2005 et en 2006 malgré une augmentation du nombre de véhicules. «Les gens sont plus nombreux à acheter des plus petites voitures qui consomment moins d'essence», a dit Mme Noreau.

 

La part des ventes de voitures sous-compactes et compactes est passée de 34 % à 51% entre 2000 et 2008.

 

 

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Bof, j'ai ben de la misère à croire ça.

 

JE ne doute pas que le prix du gaz va baisser cet automne, mais ce sera minime comme baisse. Genre au lieu que ça nous coute 1.39$ le litre, le prix va baisser à 1.20 ou 1.115$ le litre. Mais aussitôt que le printemps va approcher, le prix va revenir au dessus du 1.50$ le litre.

 

Mark my words, gas will go up to 1.50$ per litre this summer!

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Question a OursNoir. Si le prix du bitume en 2006 étais de 428$ la tonne et qu'en 2008 il est a 665$, combien coute une tonne de béton et est-ce que le béton est maintenant plus économique pour le MTQ?

 

Il faut comprendre que dans le cas d'une comparaison entre l'asphalte et le béton, il n'y a pas que les matériaux mais bien une différence énorme pour la mise en place de la surface. Pour la pavage, une fois la fondation terminée, on amène la paveuse et on pose à grand rythme, et on peut renvoyer le trafic moins de 24 heures après la pose. Pour le béton, on doit s'assurer d'une base granulaire propre, exempte le plus possible de particules fines, ensuite on coule le béton, ce qui est beaucoup plus long que l'épandage d'asphalte, et on doit faire la finition, ce qui ne se fait pas avec seulement un rouleau. Ensuite, on doit protéger le béton frais des intempéries pendant au moins 7 jours, et on ne peut pas y envoyer le traffic avant 28 jours, soit le temps de cure du béton.

 

La mise en place d'une route en béton coûte au bas mot au moins 5 fois plus que celle d'une route identique en asphalte.

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La portion de la 40 entre Cavendish et le boulevard St-Charles, dans l'ouest de l"ile a été faite en béton, il y a 2 - 3 ans, et l autoroute semble mieux résister à tout le stress qu'il y a , beaucoup mieux que l'asphalte, on dirait bien en tout cas.

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le beton est plus resistant, mais comme il coute plus cher a l'instalation, ils est plus payant politiquement de mettre de l'asphalte sur une plus grande distance separée dans plusieurs regions différentes

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Merci beaucoup OursNoir! Si je comprends bien le béton serait parfait pour des nouvelles sections d'autoroutes ex: (aut.30 et la nouvelle 25). mais la longévité du béton ne reviens pas moins chère au bout de la ligne?

 

C'est toujours une question de coût immédiat comparativement aux coûts d'entretien et de réfection.

 

Pour faire la même superficie en béton, le gouvernement doit avoir un règlement d'emprunt nettement plus élevé, il doit donc immobiliser une plus grande somme d'argent pour payer les intérêts sur cette dette plus imposante. Avec l'asphalte, le montant emprunté est remboursé beaucoup plus rapidement, cependant, la route est dans un état délabré tout aussi vite, et les déformations sur de l'enrobé à chaud conventionnel sont beaucoup plus visibles et rendent la route cahoteuse. Si le béton craque et se déplace un peu, l'asphalte, elle, s'arrachera, se fissurera, s'ornierera et se creusera.

 

Le MTQ devrait prendre exemple sur le DOTNB, qui recouvre systématiquement ses routes neuves d'une couche d'usure mince en enrobé coulé à froid après deux ans d'utilisation. Cette couche superficielle protège l'enrobé des infiltrations d'eau en scellant la surface et empêche toute usure de la surface tout en ne coutant pas très cher. Une couche d'usure d'un tel type peu durer de 6 à 8 ans, mais elle ne s'arrache pas et ne produit pas d'ornière vu son épaisseur de moins d'un demi-pouce. Et lorsqu'elle est completement usé, c'est à dire lorsque l'on apercoit l'asphalte originelle au travers les pistes de roues, on peut très bien appliquer une nouvelle couche pour un cout tout aussi dérisoire.

 

C'est ce qu'ils utilisent comme technique au NB, et aux dernières nouvelles, leurs routes sont plus belles que les notre!

 

P.S.: Il faut aussi noter qu'il y a beaucoup moins d'asphalte électorale chez nos voisins ;)

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